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Mali: Rapport d’Evaluation Rapide : Des besoins de protection des populations déplacées dans la commune urbaine de Mopti

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Source: Handicap International
Country: Mali
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INTRODUCTION

Mopti, depuis les premières heures de l’occupation des régions du Nord, est devenu la destination privilégiée des ressortissants de ces régions au Mali. Les dernières évaluations démontrent que les déplacés internes qui ont fuit, par peur d’une reprise de combats, ont trouvé refuge pour la grande majorité (97%) dans des familles et communautés d’accueil. Ces déplacés internes se trouvent principalement dans la ville de Mopti.

L’objectif de ce rapport est de favoriser notre connaissance des besoins de protection des populations déplacées dans cette zone, notamment au niveau de leurs préoccupations par rapport à leurs sécurités et leurs craintes à l’issue du conflit.

Les personnes déplacés qui sont arrivées à partir de janvier 2013 ont quitté les villes de Rharous, Tombouctou, Niafunké, Diré, Gossi, Madiakoye, Bambara Maoundé, Tonka, Fifo, Gao, Bourem, Douentza, Konna et Boré.

La collaboration avec des acteurs comme le développement social, la protection civile, les responsables du camp des déplacés, les représentants de l’association des déplacés des régions nord du Mali à Mopti et les chefs de quartiers a beaucoup facilité ce travail.


Niger: TSF auprès des refugiés de Tombouctou et Gao depuis 10 mois

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Source: Télécoms Sans Frontières
Country: Burkina Faso, Mali, Niger

Depuis 10 mois aux frontières du Mali, TSF soutient les réfugiés maliens de Tombouctou et de Gao grâce à ses équipements télécoms satellitaires.

Au Sahel, les conditions de sécurité se sont nettement dégradées en mars 2012 avec l’arrivée massive dans les pays frontaliers du Mali de réfugiés fuyant les combats entre rebelles Touaregs et armée régulière. Selon l’Office du Haut-Commissaire des Nations Unies aux réfugiés on compte plus de 144 400 réfugiés dans les pays voisins.

Selon le PAM, depuis août dernier, la survie de la majorité des populations du Sahel ne dépend plus que de l’aide humanitaire. Afin de renforcer l’aide apportée aux populations vulnérables, TSF fournit des communications satellites fiables et rapides pour une meilleure coordination des organisations sur le terrain.

Etant donné les contextes sécuritaire extrêmement complexes au Sahel, TSF utilise à la fois des dispositifs satellites fixes pour connecter les hubs humanitaires, et mobiles pour connecter les équipes lors de leurs déplacements.

• Camp de réfugiés d’Abala, à 400 km de Gao :

Le 24 avril 2012, TSF a installé une antenne satellite fixe Vsat dans le bureau de coordination ACTED et UNHCR au sein du camp d’Abala accueillant à présent plus de 14 300 réfugiés. Le hub humanitaire offre une connexion Wifi sécurisée aux 30 travailleurs humanitaires qui viennent se connecter quotidiennement : MSF Suisse, MSF France, CARE International, Islamic Relief, CADEV, HELP, VSF Belgique, ACTED et UNHCR…

Les 94 Go échangés depuis le hub humanitaire TSF permettent une gestion de l’information plus efficace au quotidien et une réponse coordonnée de tous les acteurs sur zone.

• Camp de réfugiés de Gorom-Gorom, à 200 km de Gao :

L’installation de la connexion satellite Vsat par TSF le 11 juillet 2012 dans les locaux de Vétérinaires Sans Frontières Belgique (VSF-B) à Gorom-Gorom, au nord-est du Burkina Faso, a permis aux ONG et agences des Nations Unies travaillant dans la zone d’échanger 41 Go de données.

La connexion bénéficie notamment à VSF-B, A2N, UNHCR, la Croix Rouge burkinabé, Save the Children, HELP, AEC, TASSATH, Afrique Verte et AGED. Les services étatiques de la Direction provinciale de la Santé Publique et la Direction provinciale de la Solidarité Nationale fréquentent également le hub humanitaire très régulièrement.

Avant l’intervention de TSF, les organisations de la zone étaient forcées de parcourir chaque semaine les 57km qui séparent Gorom-Gorom de Dori, chef-lieu du département, pour trouver un accès à Internet correct. Depuis, la connexion TSF améliore la mise en œuvre des activités d’urgence qui, depuis mai 2012, se sont intensifiées, et facilite la communication entre le terrain et les services centraux aux niveaux national et international.

• Camp de Djibo, à 330 km de Tombouctou :

Depuis le 19 juillet, la connexion satellite de TSF dans les bureaux de l’Office du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) renforce les actions de toutes les ONG de la zone (Oxfam...) auprès des réfugiés dans les camps au nord de Djibo, où vivent plus de 15 000 personnes. 59 GO de données ont déjà été échangés.

Dans la région de Gorom-Gorom, à quelques kilomètres de la frontière malienne, le réseau mobile fonctionne mais l’accès à Internet se fait par réseau Edge ou clé 3G, la connexion est donc très lente et peu fiable.

Les conditions de sécurité précaires rendent les interventions humanitaires d’urgence difficiles et mettent en péril la survie des populations déjà très vulnérables. Les moyens de communication satellite de TSF permettent une meilleure coordination des équipes terrain et améliorent ainsi leurs actions auprès des populations du Sahel.

Mali: Déclaration solennelle de la Conférence de l'Union sur la situation au Mali

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Source: ECOWAS
Country: Mali

Nous, chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union africaine (UA), réunis en notre vingtieme session ordinaire, tenue à AddisAbéba, en Ethiopie, les 27 et 28 janvier 2013:

  • PROFONDÉMENT PRÉOCCUPÉS par la situation sécuritaire qui précaut au Mali, ainsi que par la détérioration continue de la situation humanitaire dans la partie nord du Mali ;

  • RÉITERANT NOTRE FERME ATTACHEMENT à l'unité nationale et à l'inteégrité territorial de la République du Mali ;

  • NOTANT que la poursuite de l'occupation de la partie nord du Mali par divers groupes armés terroristes et criminels,constitute unegrave menace à la paix, a la sécurité et à la stabilité du Mali, de la région et au-dela ;

  • RÉAFFIRMANT la profonde solidarité de l'Afrique avec le Mali, un des membres fondateurs de l'OUA et de notre Union, dont l'attachement au panafricanisme et aux causes du continent en un demi-siecle d'indépendence ne s'est jamais démenti, ainsi que notre détermination à mettre en commun nos efforts pour aider ce pays frere a surmonter le défix auxquels il est confronté présentement ;

  • SE FELICITANT des progres accomplis au Mali en vie de relever le défis de l'heure, en particulier l'adoption de la Feuille de route pour la Transition ;

  • EXPRIMANT NOTRE PROFONDE GRATITUDE a la Comminité économique des Etats de l'Afrique de l'OUEST (CEDEAO), aux pays du champ, aux autres Etats africains fournissuers de troupes et à l'ensemble des partenaires bilatéraux et multilatéraux et RECONNAISSANT A CET EGARD l'assistance importante de la France en ces moments difficiles que traverse le Mali ;

  • RÉAFFIRMANTEN OUTRE nos décisions antérieures, ainsi que celle de la CEDEAO, sur la situation au Mali.

Mali: France tells Mali to start talks with northern population

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Source: Agence France-Presse
Country: Mali

01/30/2013 13:09 GMT

PARIS, Jan 30, 2013 (AFP) - France on Wednesday urged the Malian government to quickly enter into peace talks with Tuareg rebels and other representatives of the population in the north of its former colony.

The call came after a French-led military campaign ousted Islamist groups from the major towns of Mali's desert north, which they had controlled since last April.

French military planners are hoping the rapid success of the intervention will enable them to hand over responsibility for security in the region to Malian government forces supported by troops from neighbouring African states.

In the longer term, Paris regards a political settlement between the government in Bamako and Tuaregs seeking a degree of self-rule as crucial to the stability of the country.

The Malian parliament on Tuesday adopted a political roadmap for the country's future which included a commitment to holding elections by July and negotiations with representatives of the north.

"This political process now has to advance concretely," French foreign ministry spokesman Philippe Lalliot said.

"Elections must be held as quickly as possible with the broadest possible participation of all Malians.

"The Malian authorities must also waste no time in starting negotiations with the legitimate representatives of the peoples of the north and non-terrorist armed groups that recognise the integrity of Mali.

"Only a north-south dialogue will prepare the ground for the Malian state to return to the north of the country."

am/mm/txw

© 1994-2013 Agence France-Presse

Mali: Red Cross restores contact between families affected by fighting in Mali

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Source: British Red Cross
Country: Mali

As fighting escalates in Mali, the Red Cross is making efforts to restore contact between families that have been displaced by the conflict.

In the UK, the British Red Cross works to re-establish links between Malian nationals living in the UK and their loved ones affected by the fighting in the west African country.

Nev Jefferies, the British Red Cross head of international tracing and message services, said: "The security situation in Mali is volatile as thousands have been forced to leave their homes with no news of their loved ones. "Our colleagues in the International Committee of the Red Cross and regional Red Cross National Societies are assisting Malians to restore contact and reunite. We too in the British Red Cross can help people in the UK to reconnect with their families affected by the fighting."

Accessing regions affected by fighting The international tracing and message services is a unique, free and confidential service, which works to help people re-establish contact with their families across the world through the well-established international network of Red Crescent and Red Cross societies.

As a neutral and non-political organisation, the Red Cross has been able to access certain regions of Mali affected by the fighting that other aid agencies have challenges in reaching.

The conflict has displaced over 380,000 people internally and outside Mali, according to UN figures.
Nev Jefferies said: "In spite of the difficulties that may arise to reach certain affected areas, we deliver a secure, impartial and confidential service. Our teams will also help you regardless of religion, clan, or political persuasion."

Find missing family in Mali

Somalia: Trend Analysis of Food and Nutrition Insecurity in Somalia 2007-2012, November 2012

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Source: World Food Programme
Country: Somalia
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The Trend Analysis is a study of food security and nutrition trends over the past five years (2007-2012). It consists of a disaggregation of different sources of Food Security and Nutrition data on the country, such as malnutrition, vegetation growth, land degradation, population density or settlement data. It is intended to inform the discussion on the long-term trends and possible underlying factors of food and nutrition insecurity in Somalia. This is particularly relevant in the context of the current paradigm shift in the response to the humanitarian crisis affecting the country, which is represented by the new three-year Consolidated Appeal Process (CAP) 2013-2015.

Senegal: Sénégal : Bullettin mensuel sur l'évolution des prix N°14, Décembre 2012

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Source: World Food Programme, Government of Senegal
Country: Senegal
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FAITS SAILLANTS ET PERSPECTIVES

  • Le niveau d’approvisionnement des marchés en céréales locales s’est légèrement abaissé à cause de la commercialisation intense de l’arachide coque et au retard du battage à grande échelle des céréales sèches.

Mali: [Video] Mali: le CICR aide des milliers de personnes dans le nord et le centre

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Source: ICRC
Country: Mali

30-01-2013 Interview

Ces derniers jours, le CICR a fourni de l'aide à des milliers de déplacés dans le nord et le centre du Mali. Maintenant, il s'agit de rechercher qui d'autre a besoin d'aide et où se trouvent ces personnes. Yasmine Praz est la responsable des opérations du CICR en Afrique du nord et de l'ouest. Depuis Bamako, capitale du Mali, elle décrit la situation.


Niger: Niger Bulletin humanitaire Numéro 04, 29 janvier 2013

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Mali, Niger
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Au sommaire

  • Le prix du niébé en hausse à Dosso, Tillabéry et Zinder P.1
  • Dosso veut augmenter les productions maraîchèresde 4% P.2
  • Maradi: des banques d’aliments bétails pour résorber le déficit fourrager: P3

Mali: Avoiding revenge in order to win peace

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Source: Fédération Internationale des Ligues des Droits de I'Homme
Country: Mali

While the military’s counter-offensive allows the Malian and French military to regain control of the major cities in the North of Mali, FIDH is very alarmed by the possibility of retaliation against the persons who supposedly, willingly or forcibly, helped the Jihadists. The organisation is also concerned with the risk of fighting between communities which could arise from the reprisals. Therefore, FIDH calls belligerents and civilians for restraint, and further calls for the authorities to prosecute all perpetrators of human rights violations, whether committed by Jihadists or members of the Malian army, in particular during fighting in the following cities : Sevare, Niono, Diabali, Gnimi Gnama and Mopti.

Crimes committed by armed Islamist groups in the North

The capture of Gao and the outskirts of Timbuktu’s by the French, Malian and newly arrived African military forces of AFISMA have been a true liberation for the population faced with the cruelty and the proliferation of crimes : summary executions, rapes, sexual slavery, recruitment of child soldiers, mutilations, beating, stealing, destruction of protected cultural and religious goods etc. The information and the testimonies collected since the beginning of the joint attack by the (National Movement for the Liberation of Azawad (MNLA) and armed Islamist groups in January 2012 are proof of the gravity of the crime, including war crimes, committed against civilians and disarmed combatants.

In the city of Gao, which was retaken by Malian and French forces on 26 January 2013, the acts committed during the last months by the armed Islamist groups have borne the stamp of cruelty : eight persons the victims of hand or foot amputations, many sexual crimes, and a massive recruitment of child soldiers. A woman met by FIDH staff stated that “many women were taken to the bush and raped ”. “They even climbed our houses’ walls in order to rape us”, she added. Women were forced to be totally hidden and were not allowed to listen to the radio, to wear jewellery, body lotion , weaves or to date men. “You could not even greet a man without being beaten afterwards”.

When the fighting for the control of the area broke out in Gao at the end of June 2012 between MNLA soldiers and Movement for Unity and Jihad in West Africa (MUJAO) Jihadists, civilians had witnessed such shocking crimes committed by the MNLA (see FIDH and AMDH report, 18 July 2012, "War crimes in North Mali") that “children and young persons had cut tongs, ears and had dragged corpses of MNLA soldiers who died in the clashes with the MUJAO”. Due to its military success against the MNLA, the MUJAO gained a reputation which allowed it to recruit soldiers amongst the population, especially among young persons and talibés. The latter are Islamic students, and some of them, according to a witness, “not even nine years old” were persuaded to join the Jihadists by their Master. “Some of them were so small that they could not even bear their weapons”, he adds. The recruitment of child soldiers was also carried out through the payment of money to the families or directly to the children. A witness – whose cousin enlisted in the MUJAO – saw soldiers promising families to pay 50,000 FCFA per month in return for the enlistment of their children. “Even Abdel Akim’s driver [one of MUJAO’s heads] was a child!” said another witness. According to many testimonies, some of the front-line soldiers who fought for the last MNLA’s stronghold in Menaka on 19 November 2012, were recruited in Gao and hastily trained at “Camp 1”, the MUJAO’s training camp in Gao. Nearly all those inexperienced fighters were killed during the first attack.

In Timbuktu, which was mostly controlled by AQMI and in particular by Abdelhamid Abou Zeid, similar acts have been reported : one amputation, lashing, sexual crimes, and recruitment of child soldiers amongst others. All these crimes constitute war crimes under Article 8 of the Rome Statute which establishes the International Criminal Court. The armed groups also destroyed a significant part of the UNESCO World Heritage mausoleums and stole more than 2,000 manuscripts and musical archives, invaluable and irreplaceable cultural artefacts. The introduction of Sharia law as in Gao and throughout the Northern part of Mali has involved the imposition of a certain style of dress, of Islamic police and courts, and even of a “Centre of recommendations for the correct and the interdiction of the indecent”, a type of civilian justice and religious police. The Islamists have also made the strict separation of boys and girls in school compulsory and have begun monitoring school courses in order to control the teaching given to children. Furthermore, propaganda radios have replaced local radio stations.

FIDH met a human rights defender who had to flee the north of the country at the end of 2012 due to excessive risk for his safety. He told us that “Jihadists are crazy. Due to them we have been cut off from the rest of the World”. He added that the reconquest of Northern cities allows civilians to “get out from the Night where we have been plunged for months by the armed Islamist groups”.

The exactions of the Malian military

FIDH observed a climate of warfare, mass fear and tension after the armed Jihadist groups took over Konna. This context has led the Malian military to commit revenge acts, reprisals and a series of summary executions since Tuesday 10 January 2013, in particular in Sevaré, Mopti, Niono and other towns close to fighting areas. According to concurrent testimonies and proofs, there were at least 15 persons executed at four different sites in Sevaré: in a military camp, near the bus station, close to the hospital and in another district of the city. In Mopti, one summary execution was also confirmed. In Sevaré and other outlying cities, reliable information points to cases of rape and other sexual abuses. In Sikolo, near Niono, the Malian military also executed two Malians of Tuareg origin. The FIDH continues receiving reports from all Western and Central areas of Mali, highlighting other allegations of extra-judicial executions.In adittion, the imam Cheik Hama Alourou, who was kidnapped by the Malian military on 21 January at night in Gnimi Gnama - village close to Bore and Douentza -, is still missing.

The persons against whom all those abuses have been committed are : accused of complicity with the jihadists or of being infiltrated elements, persons in possession of weapons, people who have no proof of their identity during military patrols or simply people targeted because of their belonging to certain ethnic groups, common called the “light skins”.

“The risk of revenge in the North is huge”

While the reconquest of the North is quickly moving forward, the FIDH is concerned with the many risks of slippage, reprisals and acts of vendetta against civilians committed by the military but also amongst the civilian population. In Gao, a Fulani Islamist soldier, whose corpse is now at the hospital’s morgue, was lynched by civilians. Three civilians are supposed to have been injured during their attack against the hospital where Jihadists were hidden away. In Gao, several houses belonging to Tuaregs and Arabs were apparently looted and doors and windows smashed. The mob justice seems to be primarily targeting the Tuaregs. . However, Tuaregs are not the only victims of the popular anger due to their real or assumed allegiance towards the armed groups. Thus, in Gao, the civilians of Kadji’s village (Gourma – on the right bank of the river) are not Tuaregs but they risk being targeted in these reprisals. Indeed inhabitants of Gao reproach their complicity with the armed groups, in particular because of a previous litigation with the rest of inhabitants. In fact, a young woman reported to our organisation that the rest of Gao’s inhabitants has been saying : “we will kill all the light skins [foreign Islamists] and all persons coming from the Gourma”. In Diabali, rampages are reported on Arabs and Tuaregs’ houses and goods committed by people living in this area.

This desire for revenge especially underlies the crimes and exactions committed since the offensive of the MNLA and other armed Islamist groups in January 2012, in particular the slaughtering of Malian soldiers in Aguelhoc and Tessalit (see "Les violations des droits de l’homme se multiplient au Nord", in French) and the many rapes and human rights violations perpetrated by MNLA’s fighters of Tuareg origin when they captured Gao and Timbuktu (see the FIDH and AMDH report, 18 July 2012, "War crimes in North mali"). Those recent crimes are reviving old cases of retaliation committed during previous clashes with Tuareg rebel armed movements, in particular in the 90’s. Indeed, during those armed rebellions, Tuareg rebels killed Northern officials while the military was leading deadly and indiscriminate counter-offensives against civilians of Tuareg origin. According to a human rights defender from northern Mali, all these facts lead to a situation where the risk of revenge and reprisals is extremely high.

The imperative need for justice in order to break the cycle of impunity and violence

All Malian or foreign perpetrators, and all those responsible persons for those crimes must be arrested and prosecuted. “Aliou Commissaire” - one of the heads of MUJAO –was reportedly arrested by the French and Malian military forces on 25 January 2013 in Hombori. Additionally, MUJAO members supposedly surrendered to the Nigerien military forces before being disarmed. All those perpetrators of war crimes and serious human rights violations, including members and heads of the MNLA, shall be equitably prosecuted and sentenced, if appropriate. The exemplary force of those trials shall help strengthen the rule of law in Mali. In the same way, military personnel who committed crimes against civilians shall, according to FIDH, be impartially prosecuted in order to remind authorities of the obligation to abide by international humanitarian law and human rights, including in times of war.

Souhayr Belhassen, FIDH President, said : “We cannot fight the perpetrators of the crimes in Aguelhoc using the same methods they did. The reconquest of the North by the French and Malian military troops shall not be tarnished by the same practice and by committing the same crimes which served the Islamists.” “The cycle of impunity and violence must be broken”, she added.

According to Sidiki Kaba, FIDH Honorary President, “We must not simply win the war, we have to win the peace now ; and this one can only be brought with the respect of human rights, the refusal of any vengeance or punishment acts, the prosecution of all the perpetrators of human rights violations, the withdrawal of military from the political life ; and, in the post-war, the establishment of free, fair and transparent elections”.

Mali: Éviter les vengeances pour gagner la paix

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Source: Fédération Internationale des Ligues des Droits de I'Homme
Country: Mali

Alors que la contre-offensive des armées franco-malienne reprend le contrôle des principales villes du nord du pays, la FIDH s’inquiète des possibles représailles contre les personnes qui ont, de gré ou de force, collaboré avec les islamistes radicaux et des conflits inter-communautaires qui pourraient en découler. Notre organisation appelle les belligérants et les populations à la retenue ainsi que les autorités à juger tous les responsables des exactions, principalement les djihadistes, mais aussi les éléments de l’armée malienne auteurs présumés des exactions, notamment dans les villes de Sévaré, Niono, Diabali, Gnimi Gnama et Mopti.

Les crimes commis par les groupes islamistes dans le Nord

La prise de Gao et des abords de Tombouctou par les forces franco-maliennes, appuyées par les premières troupes africaines de la Mission africaine de soutien au Mali (MISMA), constitue pour les populations une réelle libération tant les crimes perpétrés par les groupes armés djihadistes ont été nombreux et cruels : exécutions sommaires, viols, esclavage sexuel, enrôlement d’enfants soldats, mutilations, bastonnades, vols, destructions de biens culturels et religieux protégés. Les informations et les témoignages recueillis par la FIDH depuis l’offensive conjointe du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA) et des groupes armés islamistes en janvier 2012 démontrent que des crimes graves, y compris des crimes de guerre, ont été commis contre les populations civiles et des combattants désarmés.

Dans la ville de Gao, reprise aux djihadistes le 26 janvier 2013, les groupes armés djihadistes se sont illustrés ces derniers mois par leur cruauté : 8 hommes amputés (d’une main ou d’un pied et d’une main), de nombreux crimes sexuels et le recrutement d’enfants soldats. Une femme rencontrée par la FIDH témoigne que « de nombreuses femmes ont été emmenées en brousse et violées là-bas ». « Ils escaladaient même les murs des maisons pour venir nous violer » ajoute-t-elle. Les femmes étaient obligées de se dissimuler totalement et il leur était interdit d’écouter la radio, de porter des bijoux, des crèmes, des mèches ou de fréquenter des hommes. « Même saluer un homme pouvait vous faire chicotter [battre] » témoigne une jeune femme.

Lorsque des combats ont éclaté à Gao, fin juin 2012, entre les combattants du MNLA et les islamistes du MUJAO pour le contrôle de la zone, les crimes commis contre la population de la ville par le MNLA (voir rapport de la FIDH et de l’AMDH, 18 juillet 2012,« Crimes de guerre au Nord Mali »), ont été tellement choquants que « des enfants et des jeunes ont coupé des langues, des oreilles et ont traîné des corps de combattants du MNLA morts dans les combats contre le MUJAO ». En chassant les troupes du MNLA, le MUJAO a acquis une certaine notoriété qui lui a permis de recruter massivement parmi certaines populations, notamment les jeunes et les talibés. Ces derniers, étudiants islamiques, « dont certains n’ont même pas 9 ans », selon un témoin, ont été incités à rejoindre les groupes armés par leur « maître » toujours selon cet habitant de Gao. « Certains ne pouvaient même pas porter leurs armes tellement ils étaient petits » précise-t-il. Le recrutement d’enfants soldats s’est aussi fait contre de l’argent distribué directement aux enfants ou aux familles. Ainsi, un témoin dont le cousin s’est engagé dans le MUJAO a vu des combattants promettre 50 000 FCFA par mois à des familles pour enrôler leurs enfants. « Même le chauffeur d’Abdel Akim [un des chefs du MUJAO à Gao] était un enfant ! » a confié un autre témoin à la FIDH. Selon plusieurs témoignages, des personnes recrutées à Gao et entraînées à la hâte au « Camp 1 », le camp d’entraînement du MUJAO à Gao, ont été placées en première ligne, par les islamistes, lors de l’attaque du dernier bastion du MNLA à Menaka, le 19 novembre 2012. La quasi totalité de ces combattants non expérimentés seraient morts dès le premier assaut.

A Tombouctou, qui était principalement contrôlé par AQMI et notamment un de ses chefs, Abdelhamid Abou Zeid, la plupart des scènes vues à Gao ce sont reproduites : une amputation, des condamnations à mort, des flagellations, des crimes sexuels et des recrutements d’enfants-soldats. Tous ces crimes sont constitutifs de crimes de guerre au titre de l’article 8 du Statut de Rome instituant la Cour pénale internationale. Les groupes armés se sont aussi illustrés par la destruction d’une grande partie des mausolées inscrits au patrimoine mondial de l’Humanité de l’UNESCO, et par le vol de plus de 2000 manuscrits et d’archives musicales inestimables. L’imposition de la charia s’est accompagnée comme à Gao et dans tout le nord du pays de l’imposition de mode vestimentaire, de la police et de tribunaux islamiques, et même d’un « Centre de recommandation du convenable et de l’interdiction du blâmable », sorte de justice civile et de police religieuse. Les islamistes sont rentrés dans les écoles, imposant la séparation stricte des garçons et des filles et surveillant même les cours pour contrôler l’enseignement donné.

Pour un défenseur des droits de l’Homme qui a dû fuir le nord du pays fin 2012 en raison de risques trop importants pour sa sécurité, « les djihadistes sont fous, ils nous ont coupé du monde ». La reprise des villes du Nord permet selon lui aux populations de « sortir de la nuit dans laquelle nous ont plongé les groupes armés pendant tous ces mois ».

Les exactions de l’armée malienne

A la suite de la prise de Konna par les groupes armés djihadistes, la FIDH a pu établir que le climat de guerre, de psychose et de tension a favorisé des actes de vengeance et de représailles, et une série d’exécutions sommaires a été perpétrée par des éléments des forces armées maliennes, à partir du jeudi 10 janvier 2013, particulièrement à Sevare, Mopti, Nionno et d’autres localités situées dans les zones proches des zones d’affrontements. A Sevare, une trentaine de cas d’exécutions sommaires ont été signalées dont au moins 15 personnes exécutées dans 4 sites différents, notamment dans le camp militaire, à proximité de la gare routière, près de l’hôpital et dans un autre quartier de la ville. A Mopti, un cas d’exécution sommaire a aussi pu être confirmé. A Sevare toujours, des informations crédibles font état de viols et autre cas de sévices sexuels, ainsi que dans d’autres localités de la zone. Dans la région de Niono, à Sikolo, deux maliens d’origine touareg ont été exécutés par des soldats maliens. D’autres allégations d’exécutions sommaires continuent de nous parvenir de l’ensemble des zones de l’ouest et du centre du pays. Par ailleurs, l’imam Cheik Hama Alourou, enlevé par des militaires maliens le 21 janvier au soir, à Gnimi Gnama, un village entre Bore et Douenza est toujours porté disparu.

Les victimes de l’ensemble de ces exactions sont des personnes : accusées d’être complices des djihadistes ou des infiltrés, des personnes en possession d’armes, des individus ne pouvant justifier de leur identité lors de contrôles de l’armée, ou simplement en raison de leur appartenance ethnique et communément appelés les « peaux claires ».

« Les risques de vengeance au Nord sont extrêmes »

Alors que la reconquête du Nord du pays est en bonne voie, la FIDH s’inquiète des risques de dérapages, de représailles et des actes de vengeance contre les populations civiles de la part des militaires, mais aussi entre populations civiles. A Gao, la population a lynché un combattant islamiste Peulh dont le corps se trouve à la morgue de l’hôpital. Trois blessés seraient à dénombrer parmi les civils qui ont voulu prendre l’hôpital où s’étaient retranchés certains djihadistes. Plusieurs maisons appartenant aux Touaregs et Arabes de Gao auraient été pillées et saccagées jusqu’aux portes et fenêtres. Si la vindicte populaire semble mécaniquement cibler les populations touaregs, ces derniers ne sont pas les seuls à risquer de payer de leur vie leur allégeance réelle ou supposée aux groupes armés. Ainsi à Gao, les populations du village de Kadji (Gourma – sur la rive droite du fleuve), qui ne sont pas touaregs mais qui ont rejoint assez largement les groupes armés, notamment en raison d’un différent antérieur avec le reste des habitants de la ville, risque d’être prises pour cibles. Une jeune femme, entendue par la FIDH rapportait d’ailleurs les paroles de plusieurs habitants de Gao selon lequelles, « on va éliminer tous les ’peaux claires’ [islamistes étrangers] et tout ceux qui sont du Gourma ». A Diabaly, des habitants de la région auraient ces derniers jours pillés les biens et les maisons de personnes des communautés arabes et touaregs.

Ce sentiment de vengeance se fonde notamment sur les crimes et les exactions perpétrés depuis l’offensive du MNLA et des groupes armés islamistes en janvier 2012, notamment le massacre des soldats maliens à Aguelhoc et Tessalit ou encore les campagnes de viols et la vague de violations des droits de l’Homme perpétrées par les éléments armés touaregs du MNLA, notamment lors des prises de Gao et Tombouctou, que nos organisations ont condamné et ont documenté (voir le rapport de la FIDH et de l’AMDH, 18 juillet 2012, « Crimes de guerre au Nord Mali »). Ces crimes récents font resurgir les exactions perpétrées de part et d’autre lors des précédentes rébellions touaregs, particulièrement celles des années 90, où aux exécutions de fonctionnaires au Nord par les rebelles touaregs, l’armée répondait alors par des opérations de contre-insurrection meurtrières et indiscriminées contre des civils touaregs. Pour un défenseur des droits de l’Homme du Nord du pays, l’ensemble de ces faits font que « les risques de vengeance et de représailles au Nord sont extrêmes ».

L’impératif de juger pour briser le cycle de l’impunité et de la violence

L’ensemble des auteurs et responsables de ces crimes, qu’ils soient maliens ou étrangers, doivent être appréhendés et jugés. Ainsi, du côté islamiste, « Aliou commissaire » un des chefs du MUJAO à Gao aurait été capturé par les forces franco-maliennes le 25 janvier 2013 à Hombori. Des éléments du MUJAO, se seraient rendus aux forces de sécurité nigériennes et auraient été désarmés. L’ensemble de ces auteurs, y compris les membres et responsables du MNLA qui ont commis des crimes de guerre et des violations graves des droits de l’Homme doivent pouvoir être jugés de façon équitable et le cas échéant, condamnés. L’exemplarité de tels procès devrait permettre de renforcer l’État de droit au Mali. De la même façon, les militaires qui ont commis des crimes contre des civils doivent, selon la FIDH, pouvoir être jugés de façon impartiale pour rappeler l’obligation de protection du droit international humanitaire et des droits de l’Homme, y compris en temps de conflit armé.

« On ne combat pas les auteurs des crimes d’Aguelhoc par les mêmes méthodes qu’eux » a déclaré Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH. « La reconquête du Nord par les troupes franco-africaines ne doit pas être entachée par des crimes et des méthodes qui servent les islamistes. Il faut casser le cycle de l’impunité et de la violence » a-t-elle ajouté.

Pour Sidiki Kaba, président d’honneur de la FIDH, « il ne faut pas seulement gagner la guerre, mais il faut maintenant gagner la paix ; et celle-ci ne peut se construire dans l’immédiat que par le respect des droits humains, le refus de toute logique punitive et de vengeance, le jugement de tous les auteurs de violations des droits de l’Homme, le retrait des militaires de la vie politique ; et dans l’après-guerre, la tenue d’élections libres et transparentes ».

Mali: Conclusions of the Donors' Conference for the African-led International Support Mission in Mali and the Malian Defense and Security Forces

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Source: African Union
Country: Mali
  1. At its 341st meeting held on 13 November 2012, the AU Peace and Security Council (PSC) requested the Chairperson of the Commission, in close consultation with the Economic Community of West African States (ECOWAS), the European Union (EU) and the United Nations (UN), to contribute actively towards the mobilization of adequate support for the Malian Defense and Security Forces, especially through the speedy organisation of a donors' conference. The PSC reiterated its appeal to the international community, including regional and international organisations, to give the necessary support to the Malian Defense and Security Forces, in conformity with the relevant provisions of resolution 2071 (2012), and urged the UN Security Council to establish a Trust Fund to this effect.

Mali: Conclusions de la Conférence de Donateurs pour la Mission Internationale de Soutien au Mali sous Conduite Africaine et les Forces de Défense et de Sécurité du Mali

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Source: African Union
Country: Mali
  1. Lors de sa réunion tenue le 13 novembre 2012, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) a demandé à la Présidente de la Commission, en étroite concertation avec la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l'Union européenne (UE) et les Nations unies, de contribuer activement à la mobilisation d'un soutien adéquat au profit des Forces de défense et de sécurité du Mali (FDSM), notamment à travers l'organisation rapide d'une conférence de donateurs. Le CPS a réitéré son appel à la communauté internationale, y compris les organisations régionales et internationales, pour qu’elle apporte le soutien nécessaire aux FDSM, conformément aux dispositions pertinentes de la résolution 2085 (2012), et a exhorté le Conseil de sécurité à mettre en place un Fonds d'affectation spécial à cet effet.

  2. Dans sa résolution 2085 (2012), adoptée le 20 décembre 2012, le Conseil de sécurité a prié le Secrétaire général de créer un Fonds d'affectation spécial à travers lequel les États membres peuvent verser des contributions financières à usage spécifié ou non en faveur de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA), et / ou contribuer à la formation et à l'équipement des FDSM. Le Conseil de sécurité a également prié le Secrétaire général, en coordination avec l'UA et la CEDEAO, d'apporter son appui à la tenue, dès que possible, d'une conférence de donateurs pour solliciter des contributions à ce Fonds d'affectation spécial, et a appelé les États membres à y contribuer généreusement et rapidement.

  3. C'est dans ce contexte que l'UA, en étroite concertation avec la CEDEAO, a convoqué à Addis Abéba, le 29 janvier 2013, la conférence de donateurs en faveur de la MISMA et des FDSM. La conférence a été présidée par le Premier ministre Hailemariam Desalegn de l’Ethiopie, Président en exercice de l’Union. La cérémonie d'ouverture a été notamment marquée par les allocutions du Président de l'Union, de la Présidente de la Commission de l'UA, Dr. Nkosazana Dlamini‐Zuma, et du Président en exercice de la CEDEAO, le Président Alassane Dramane Ouattara de Côte d’Ivoire.

  4. Les Présidents du Bénin, du Ghana, du Nigeria et du Sénégal, ainsi que plusieurs Ministres et autres hauts représentants d’États membres de l'UA ont assisté à la conférence.
    Les pays et institutions partenaires étaient également représentés, y compris par des Ministres et autres hauts responsables.

  5. La conférence a été l'occasion pour la communauté internationale de renouveler son soutien constant au Mali et sa volonté de contribuer à la résolution rapide de la crise que connaît ce pays. À cet égard, les participants à la conférence ont pris des engagements, financiers comme en nature, en appui à la MISMA et aux FDSM, ainsi que pour l'assistance humanitaire. Les annonces s'élèvent à 455 millions de dollars américains. Des contributions en termes de formation, d'équipement et autres formes d'assistance, telles que l’armement et les munitions, pour les FDSM, ont également été annoncées. En outre, un engagement important consistant à fournir le carburant nécessaire aux forces africaines déployées au Mali a été pris.
    Toutes ces contributions devront être quantifiées.

  6. Les participants sont convenus de continuer à travailler ensemble afin de mobiliser des ressources supplémentaires pour la MISMA et les FDSM, ainsi que pour l'aide humanitaire. Ils attendent avec intérêt de recevoir des informations à jour sur les besoins de la MISMA, à la lumière des ajustements prévus, à la hausse, de l'effectif de la Mission, conformément au communiqué du CPS du 25 janvier 2013.

  7. Les participants ont salué la mobilisation internationale croissante pour le Mali, et ont lancé un appel en faveur de la poursuite et de l’intensification du soutien à ce pays, ainsi qu’en faveur d’efforts concertés pour relever les défis multiformes auxquels la région du Sahel est confrontée.

  8. Les participants se sont félicités des progrès réalisés au Mali vers l’émergence d'un consensus national sur la voie à suivre, en particulier l'adoption par le Conseil des ministres de la Feuille de route de la Transition, et attendent avec intérêt son approbation rapide par l'Assemblée nationale. Ils ont encouragé les parties prenantes maliennes à poursuivre et à intensifier leurs efforts.

  9. Les participants attendent avec intérêt la troisième réunion du Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali, qui se tiendra à Bruxelles, le 5 février 2013.

  10. Les participants ont exhorté toutes les parties concernées à concrétiser d'urgence leurs annonces, et ont encouragé la Commission de l'UA, en collaboration avec celle de la CEDEAO et le Secrétariat des Nations unies, à assurer activement le suivi des engagements pris.

Kenya: infoasaid/World Vision Kenya Pilot Accountability/Communication Project: A Learning Review

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Source: World Vision, infoasaid
Country: Kenya
  1. Introduction

This report presents the findings of an infoasaid learning review conducted between 09 and 14 July 2012, which sought to examine the implementation and results of a 6-month infoasaid/World Vision Kenya (WVK) pilot accountability/communication project implemented in Taita Taveta County, Coast Province, Kenya from February - July 2012. It is hoped that the findings will enhance learning and support WVK to improve its communication with the drought-affected population of Taita Taveta and its on-going Protracted Relief and Rehabilitation Operation.

Kenya: infoasaid/Save the Children Pilot Communications Project: A Learning Review

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Source: Save the Children, infoasaid
Country: Kenya
  1. Introduction

“We are illiterate and we realize that information is a powerful tool. Though we are still illiterate now, I can say we are far better than before because of the radio programme.” (Male livestock trader, Lafaley) “We really benefited as a community (from these phones). You cannot imagine how such a small thing has helped us. You know, we are marginalized as we do not have a chief or a councillor. SC is now our saviour.” (Women’s group, Meygag)

In 2011, the Horn of Africa suffered a severe drought and famine following two consecutive seasons of significantly below-average rainfall. In Kenya, the Long Rains Season Assessment conducted by the Government’s Food Security Steering Group estimated that 3.75 million people required food and non-food assistance in August 2011. Wajir County was one of the worst hit by the drought.

Save the Children (SC) provides direct or indirect humanitarian assistance to an estimated 199,471 people in Wajir East and 93,667 in Wajir South. The programme aims for the improvement of and access to health facilities, the protection and improvement of the nutritional status of beneficiaries, and improved food security and livelihoods of beneficiaries through community management structures and social protection.

The organization faces numerous challenges in disseminating and receiving information: the areas of operation are vast, the road infrastructure is poor, numerous security alerts limit travel, mobile network coverage is spotty, and the population is largely illiterate and mobile.

In December 2011, infoasaid and SC launched an innovative communications project utilizing mass communication platforms - mobile phones, FrontlineSMS software, and community radio - whose overall goal was to improve the quality of humanitarian assistance delivered by SC in Wajir. This goal would be realized by:

  • Providing communities with critical, timely, and practical information that could help them in their daily lives;
  • Increasing engagement between SC and drought-affected communities.

Underlying the project’s design was a shared belief that communication is an aid-deliverable in its own right. By providing communities with vital information, and enabling them to seek information in turn, submit feedback, and interact with humanitarian organizations, communication can help communities become greater participants in their own recovery process.

“These are people you are working with, beneficiaries that you are serving, who you are accountable to. They are your constituents. When you are doing this service you are someone in power with a resource or information. Accountability demands that you use this power responsibly, and that means opening a two way channel of feedback, putting mechanisms in place so that you can respond to the beneficiaries. This is about building relationships and making your programmes more efficient. It’s really a big thing. It’s an important issue.” (SC staff, Wajir)

The following document presents the findings of an infoasaid learning review conducted between 22 and 30 October 2012 which examined the implementation and results of an eight-month pilot communications project implemented in Wajir County. The learning review seeks primarily to contribute to the sector’s understanding of whether/how communicating with crisis-affected communities affects the quality of humanitarian assistance. The review looks at the successes and challenges of the implementation process in order to provide useful information for humanitarians interested in establishing similar communications projects. Lastly, it is hoped that the findings will enhance learning and support SC to sustain its communication with the drought-affected population of Wajir County.


Mali: Mali war against Islamists halts climate adaptation projects

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Source: AlertNet
Country: Mali

By Soumaila T. Diarra

BAMAKO, Mali (AlertNet) – Escalating conflict with Islamic militants in Mali is leading to the suspension of development and aid programmes in the country, threatening efforts to deal with climate change, hunger and other problems, aid and development workers say.

Read the full report on AlertNet.

Mali: In Mali, military intervention is not enough

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Source: Guardian
Country: Mali

By Kofi Annan

Throughout west Africa, organised crime and drug trafficking pose as great a threat as extremism.

Read the full report on the Guardian.

Kenya: infoasaid/ActionAid Isiolo: A Learning Review of the Pilot Communications Project

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Source: ActionAid, infoasaid
Country: Kenya
  1. Introduction

During the drought and famine that struck parts of the Horn of Africa in the first months of 2011, infoasaid and ActionAid launched an innovative communications project to support ActionAid’s emergency programmes in Isiolo, Kenya by improving communication with drought affected populations.
To overcome the numerous challenges in rapidly communicating with large numbers of people in a vast area with poor roads and security incidents, the project used several communication platforms to send and receive information. These platforms included two mobile phone technology solutions- FrontlineSMS and Freedom Foneand community bulletins.

The project had three strategic objectives:

  • To improve the effectiveness of ActionAid’s humanitarian assistance in Isiolo County through systematic, fast, and reliable communication between the organization and the people it serves;
  • To enhance ActionAid’s monitoring and reporting through improved data collection;
  • To provide communities in Isiolo country with vital information that could improve their livelihoods.

Underlying the project’s design was ActionAid and infoasaid’s shared belief that communication is an aid-deliverable in its own right. The link between information and accountability to crisis-affected communities is at the heart of ActionAid’s human rights-based approach. If information is not shared with communities how can an organization guarantee transparency? And if an organization does not listen to communities, engage with them in a dialogue and ensure that their feedback is acted upon, how can that organization claim to be accountable?

By providing communities with vital information, and enabling them to seek information in turn, submit feedback, and interact with humanitarian organizations, communication can help communities become greater participants in their own recovery process. Communicating with crisis-affected communities is not synonymous with accountability but it does promote it.

The infoasaid/ActionAid International Kenya (AAIK) pilot communications project is novel in its approach to delivering communication as a form of humanitarian assistance, and as a means of improving the delivery of food assistance in Kenya. It is also innovative in its use of mobile technology solutions in a protracted crisis (drought) setting.

This learning review aims to identify and document lessons from the infoasaid/AAIK communications project in Isiolo County, from May 2011 to March 2012. The review seeks primarily to contribute to the sector’s understanding of whether/how communicating with crisis-affected communities affects the quality of humanitarian assistance. In addition, for humanitarians interested in practical information about establishing similar communications projects, the review looks at the success and challenges of the implementation process and provides recommendations to AAIK for enhancing the current project.

Mali: L'ONU travaille à la mise en place d'une force de maintien de la paix

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Source: Agence France-Presse
Country: Mali

01/31/2013 01:02 GMT

NEW YORK (Nations unies), 30 jan 2013 (AFP) - Les Nations unies pourraient accélérer la mise en place d'une force de maintien de la paix au Mali au moment où les troupes françaises et maliennes prennent le dessus sur les groupes armés islamistes, ont affirmé mercredi des diplomates et des responsables de l'ONU.

Le Conseil de sécurité devrait se saisir de la question dans quelques jours avec l'idée d'y intégrer les forces africaines actuellement en déploiement au Mali, ont précisé des diplomates.

"Il y a de plus en plus de discussions sur le déploiement d'une opération de maintien de la paix dirigée par l'ONU. Et c'est l'une des options que le Conseil examinera dans les prochains jours", a confié un diplomate occidental.

Le projet de déploiement d'une telle force a été engagé il y a des mois, bien avant l'intervention de la France le 11 janvier pour arrêter l'avancer des islamistes vers Bamako.

Les succès de l'intervention française pourraient, s'ils se confirment, "accélérer le processus vers une opération de maintien de la paix de l'ONU", a ajouté ce diplomate.

D'autres sources ont confirmé que les pourparlers pourraient commencer bientôt. Ces dernières semaines, l'ambassadrice américaine Susan Rice a plusieurs fois proposé que cette option soit envisagée.

Des diplomates ont cependant précisé que les pourparlers pourraient prendre des mois avant qu'un accord soit trouvé et qu'une résolution soit votée par le Conseil de sécurité. Cette force ne pourrait être mise en place qu'une fois l'offensive contre les extrémistes finie, ont-ils précisé.

Les unités africaines de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), créées dans le cadre de la résolution 2085 du 20 décembre, doivent par ailleurs être déployées dans leur totalité au cours des semaines prochaines.

tw/rap/lor

© 1994-2013 Agence France-Presse

Mali: Des soldats français à Kidal, Paris appelle au dialogue

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Source: Agence France-Presse
Country: Mali

01/31/2013 01:05 GMT

Par Serge DANIEL à Bamako et Marc BASTIAN à Tombouctou

TOMBOUCTOU (Mali), 31 jan 2013 (AFP) - La France a appelé mercredi Bamako au dialogue avec les populations du Nord du Mali, au moment où ses soldats prenaient position à Kidal, dernière grande ville de la région sous le contrôle de groupes armés, qui assurent rejeter le "terrorisme" et prôner une "solution politique".

Le Burkina Faso, médiateur dans la crise malienne au nom de l'Afrique de l'Ouest, a réaffirmé mercredi sa "disponibilité" pour un dialogue politique au Mali, assurant que "l'usage légitime de la force n'exclut pas la recherche d'une solution politique négociée".

Sur le terrain, des soldats français ont pris dans la nuit le contrôle de l'aéroport de Kidal, à 1.500 km de Bamako, après la reconquête, au côté de l'armée malienne et sans grande résistance, des deux plus grandes villes du Nord du Mali, Gao et Tombouctou, qui étaient aux mains de groupes islamistes armés.

La situation est cependant différente à Kidal: la ville n'est pas aux mains de jihadistes liés à al-Qaïda, mais des islamistes dissidents du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA) et des autonomistes touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA).

"Bonne intelligence avec les Touareg"

"Nous sommes dans une situation particulière à Kidal et nous faisons en sorte d'avoir des relations de bonne intelligence avec les Touareg", a souligné à Paris le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Alors que jusqu'à présent, des soldats maliens accompagnaient systématiquement les militaires français dans leur offensive contre les groupes islamistes, les Français sont seuls à l'aéroport de Kidal, où ils sont pour l'instant bloqués par une "tempête de sable", selon Paris.

Une première concession aux groupes qui contrôlent Kidal: le MIA a ainsi lancé mercredi un appel à ce que "l'armée malienne et les forces de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) ne pénètrent pas sur le territoire de l'Adrar des Ifoghas, région de Kidal, avant qu'une solution politique ne soit trouvée".

"Le MIA comme le MNLA ont donné les preuves de leurs engagements à coopérer avec la France, puisque les forces françaises sont entrées à Kidal sans qu'aucun coup de feu ne soit tiré, c'est la preuve que Kidal n'est pas un sanctuaire pour terroristes", selon le MIA, un groupe issu d'une scission ces derniers jours avec Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), groupe islamiste allié à al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Selon une source de sécurité malienne, les principaux responsables des groupes islamistes, dont Ag Ghaly et l'Algérien Abou Zeïd, un des émirs d'Aqmi, se sont réfugiés dans les montagnes au nord de Kidal, près de la frontière algérienne.

Kidal et sa région, le massif des Ifoghas, sont le berceau des autonomistes touareg, en rébellion contre le régime de Bamako. Et le MIA, comme le MNLA, craignent des exactions des soldats maliens contre les communautés arabe et touareg.

Les tensions sont très fortes dans le Nord entre les minorités arabes et touareg, dont les membres sont très largement majoritaires dans les groupes islamistes armés, et les Noirs, majoritaires au Mali.

"Réconciliation nationale"

La France a d'ailleurs appelé mercredi Bamako à "engager sans plus attendre des discussions avec les représentants légitimes des populations du Nord (élus locaux, société civile) et les groupes armés non terroristes reconnaissant l'intégrité du Mali".

Les Affaires étrangères ont aussi salué l'adoption par le Parlement malien mardi d'une "feuille de route" politique pour l'après-guerre. Ce document prévoit notamment une discussion avec certains groupes armés dans le cadre de la "réconciliation nationale".

Mais sur le terrain, la crainte d'exactions continue à se faire ressentir. A Tombouctou, au lendemain de l'entrée des soldats français et maliens, des centaines de personnes ont attaqué mardi des dizaines de magasins tenus, selon elles, par "des Arabes" accusés d'avoir soutenu les islamistes armés.

Washington a d'ailleurs apporté son soutien aux "appels lancés par les Maliens et les Français exhortant les citoyens maliens à ne pas exercer de représailles contre les Touaregs ou d'autres minorités ethniques", selon la porte-parole du département d'Etat Victoria Nuland.

Plusieurs témoignages ont par ailleurs fait état de la destruction d'une partie des précieux manuscrits dans cette capitale intellectuelle et spirituelle de l'islam en Afrique subsaharienne aux XVe et XVIe siècles.

Mais la plupart d'entre eux ont été placés en lieu sûr, a déclaré le responsable du projet de conservation des manuscrits de Tombouctou à l'université du Cap, en Afrique du Sud.

Quelque 3.500 soldats français sont actuellement déployés au Mali, un chiffre qui devrait monter à environ 4.400 dans les prochains jours, selon Paris.

Le ministre allemand de la Défense, Thomas de Maizière, a indiqué que l'Allemagne était prête à aider au ravitaillement des avions français engagés au Mali. Les députés allemands devront d'abord se prononcer sur la question, probablement en mars, selon lui.

L'Allemagne a, pour le moment, mobilisé trois avions de type Transall, dont un de réserve, pour son soutien logistique à l'opération militaire française.

La France a récemment demandé à ses partenaires occidentaux un renforcement de leur soutien, notamment en avions ravitailleurs. Les Etats-Unis, qui disposent d'une imposante flotte d'appareils de ce type, ont répondu favorablement.

Le chef de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), le général nigérian Shehu Abdulkadir, a pour sa part plaidé mercredi pour la mise en place d'un pont aérien pour accélérer le déploiement des troupes africaines. Un tel pont permettrait de boucler le déploiement en deux semaines selon lui.

Au total, près de 8.000 soldats africains sont attendus au Mali pour épauler les forces maliennes et prendre le relais de l'armée française, mais ils n'arrivent qu'au compte-gouttes, leur déploiement étant ralenti par des problèmes de financement et de logistique.

bur-thm/stb/sd/et/mpd

© 1994-2013 Agence France-Presse

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