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Cameroon: Rapport d’Evaluation, Camp de Minawao, Extrême Nord, Cameroun - 23 - 27 novembre 2015

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Source: Solidarités International
Country: Cameroon, Nigeria

Depuis 2014, l’augmentation des incidents liés aux activités de Boko Haram (BH) a entrainé de nombreux déplacements de population engendrant des besoins humanitaires importants à l’Extrême Nord Cameroun.

En 2013, d’après UNDSS, 2 incidents liés à Boko Haram ont été répertoriés, 57 incidents en 2014 et142 jusqu’à la semaine 45 de 2015. 2015 a vu se dérouler les premiers attentats suicides au Cameroun, mode opératoire qui se développe depuis mi-2015 frappant majoritairement les zones àforte concentration de personnes (marchés, lieux de culte) et les forces armées camerounaises. Ainsi,la multiplication des actions de BH depuis 2014 au Nigéria et au Cameroun, a engendré de nombreux déplacements de population dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

Réfugiés, déplacés internes et retournés se concentrent depuis 2014 dans les départements du Mayo Tsanaga, Mayo Sava et Logone et Chari. Au 30 novembre 2015, 15,852 réfugiés nigérians sont enregistrés hors camp, quasi exclusivement dans le Logone et Chari, auxquels s’ajoutent 92,658 déplacés internes qui se concentrent dans les communautés hôtes et 30,585 retournés (Displacement Tracking Matrix, IOM, Nov. 2015). Au 21 décembre 2015, 51,240 réfugiés étaient parailleurs enregistrés dans le camp de Minawao dans le Mayo Tsanaga (source UNHCR1)

L’impact de la crise sur la sécurité alimentaire et sur les moyens d’existence (cf. EFSA du PAM de juin 2015 et les éléments préliminaires de l’EFSA de septembre 2015) et les besoins en eau, hygiène etassainissement, sont conséquents et l’aide humanitaire dans ces secteurs a été déterminée comme prioritaire d’après le profiling de l’UNHCR. Par ailleurs, les résultats de l’enquête SMART d’octobre 2015 laissent apparaitre une situation d’urgence concernant la malnutrition aiguë sévère atteignantun taux de 2,2% pour l’ensemble de la Province de l’Extrême Nord.

Dès 2014 et principalement en 2015, de nombreux acteurs humanitaires ont développé des activités d’urgence dans la zone affectée. En novembre 2015, SI a mené un diagnostic rapide Eau, Hygiène et Assainissement (EHA) dans le camp de Minawao, avec pour objectif de contribuer à la couverture des besoins présents dans l’Extrême Nord Cameroun en 2016 et qui n’auront de cesse d’augmenter sur l’année selon les prévisions de la communauté humanitaire.


Burkina Faso: Secretary-General's remarks at press conference with President Roch Marc Christian Kaboré of Burkina Faso

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Source: UN Secretary-General
Country: Burkina Faso

Ouagadougou, Burkina Faso, 3 March 2016

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les représentants des médias, Bonjour,

Houn sounr nooma mè nè mam soun bè Burkina roundo [I am delighted to be in Burkina Faso' in Moré]

Je remercie le Président Kaboré, ainsi que le Gouvernement et le peuple du Burkina Faso, pour l’accueil très chaleureux qu’ils m’ont réservé.

C’est la troisième fois que je viens en visite dans votre beau pays.

Je viens de m’entretenir avec le Président Kaboré. Je lui ai confié ma grande admiration pour le courage du peuple Burkinabé, qui a traversé des épreuves très douloureuses depuis l’insurrection de Octobre deux mille quatorze (2014), le coup d’état de Septembre deux mille quinze (2015), et les attentats meurtriers du 15 Janvier dernier. Le Burkina Faso revient de loin. J’ai félicité le Président pour son engagement à promouvoir la réconciliation nationale, le dialogue politique et la consolidation des acquis démocratiques que les Burkinabè ont chèrement gagné, notamment à travers d’élections libres et transparentes.

J’ai assuré le Président de l’engagement de Nations Unies à vos côtés. L’Organisation des Nations Unies est fière de son partenariat avec le Burkina Faso et le système des Nations Unies soutiendront le Plan National de Développement que le Gouvernement va présenter dans quelques semaines. Les enjeux sont considérables : il s’agit d’engager le pays sur la voie de la prospérité, des reformes de long terme y compris celle du secteur sécurité.

Mesdames et Messieurs,

Je salue également la volonté du Burkina Faso d’aligner son action sur les objectifs de développement durable, notamment dans la ligne des décisions prises à Paris en décembre durant la COP21. Nous sommes dans la première année des efforts devant mener à la concrétisation des engagements pris dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et dans l’Accord de Paris sur les changements climatiques. Ces instruments sont la preuve que la communauté internationale est déterminée à ce que tous les êtres humains puissent mener une vie digne.

Le Sommet mondial sur l’action humanitaire, qui se tiendra à Istanbul au mois de mai, sera une autre occasion de promouvoir la solidarité internationale. Il aidera à mobiliser l’assistance en faveur des populations les plus vulnérables de cette région et du reste du monde, et peut nous permettre de passer de l’ère de la fourniture de l’aide à celle de la fin des besoins.

J’ai invité le Président à y assister.

Le Burkina Faso joue un rôle actif dans la région du Sahel, notamment en tant que membre du G5 Sahel, de la CEDEAO et de l’Union africaine.

La dernière fois que je suis venu au Burkina Faso, j’ai présenté la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel. Depuis, l’ONU a uni ses forces avec celles de plusieurs partenaires pour améliorer la condition des femmes, favoriser la bonne gouvernance, prévenir l’extrémisme violent.

Je tiens à saluer en particulier le rôle que le Burkina Faso joue dans le cadre de la MINUSMA au Mali. Je salue la mémoire des 9 casques bleus Burkinabè qui ont perdu la vie l’an dernier, durant leur service pour la paix.

Je suis profondément préoccupé par les attaques terroristes perpétrées dans la région – durant mon entretien avec le Président, j’ai réitéré mes condoléances les plus sincères aux familles des victimes du lâche attentant dont a ensanglanté Ouagadougou le 15 janvier dernier. La riposte au terrorisme doit être globale, et menée dans le strict respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire.

Le Président et moi pensons tous deux que tout en s’attaquant aux problèmes de sécurité, les pays du Sahel doivent se concentrer sur les causes profondes de l’instabilité : la pauvreté, le chômage, l’exclusion sociale, la discrimination et l’impunité. Le Président est engagé à donner aux jeunes les moyens de participer pleinement à la construction démocratique de ce pays; les organisations de la société civile et tous ceux qui luttent pour les droits de l’homme, seront ainsi appelés à continuer de jouer un rôle actif.

Vous pouvez compter sur l’appui des Nations Unies sur le terrain, ainsi que sur M. Mohamed Ibn Chambas, le Représentant spécial pour l’Afrique de l’ouest, qui prendra sous peu la responsabilité plus large de notre engagement dans le Sahel.

Je suis revenu dans la région pour engager la communauté internationale à continuer d’apporter son soutien à la région du Sahel.

Demain, je me rendrai en Mauritanie pour poursuivre ce travail de sensibilisation. Mesdames et Messieurs,

Je compte sur l’appui et la participation active du Burkina Faso dans tous les domaines de l’action internationale.

Je vous remercie.

Off-the-Cuff on 3 March 2016

Burkina Faso: In Burkina Faso, UN chief praises country's hard-won gains to consolidate democracy and development

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Source: UN News Service
Country: Burkina Faso

3 March 2016– Burkina Faso is making a solid comeback, United Nations Secretary-General Ban Ki-moon said today in the country's capital, Ouagadougou, where he praised the Burkinabe Government and people for their perseverance during a series of tests in recent years, and who with UN support, are firmly on a path to consolidated democratic gains and ensure sustainable development.

"I just talked with President [Roch Marc Christian] Kaboré. I gave him my admiration for the courage of the people of Burkina Faso, who have gone through very painful moments – from the insurrection of October 2014, the coup of September 2015 and the deadly attacks of 15 January,” said Mr. Ban at a joint press conference with the Burkinabe leader.

Assuring the President that the United Nations remained committed to the country, Mr. Ban said the Organization is proud of its partnership with Burkina Faso and the United Nations will support the National Development Plan the Government would present in a few weeks.

“The stakes are high: the country is on the path of prosperity and long-term reforms, including that of the security sector,” he stressed.

The UN chief also welcomed the willingness of Burkina Faso to align its national actions with the aims of the Sustainable Development Goals (SDGs) and, particularly the landmark Paris Agreement on climate change.

"The World Humanitarian Summit, to be held in Istanbul in May, will be another opportunity to promote international solidarity. It will help to mobilize assistance to the most vulnerable populations of this region and the rest of the world, and can allow us to move from the era of aid delivery to that of the late needs," Mr. Ban explained.

He went on to welcome the active role played by Burkina Faso in the Sahel region, particularly in the context of the UN Mission in Mali (MINUSMA). The Secretary-general said he was deeply concerned about the terrorist attacks in the region and noted that the response to terrorism must be comprehensive and conducted in strict compliance with human rights and international humanitarian law.

"The President and I both believe that while addressing security issues, the Sahel countries need to focus on the root causes of instability: poverty, unemployment, social exclusion, discrimination and impunity,” Mr. Ban underscored, adding that he would continue to call on the wider international community to keep up its support to the Sahel region.

During his trip to Burkina Faso, which began Wednesday, the Secretary General also visited a paediatric unit of nutritional recovery in Shifra Medical Center.

He welcomed the efforts of the Burkinabe authorities to reduce malnutrition as part of the 'Scaling Up Nutrition' initiative.

"The number of children suffering from acute malnutrition which benefit from treatment has tripled [rising] from 40,000 in 2011 to 120,000 last year. Thousands of lives are being saved each year. This avoids the terrible human suffering and ensure the future of this great country," he noted.


Mali: Mali: un collectif d'associations porte plainte contre le président Keïta pour "haute trahison"

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Source: Agence France-Presse
Country: Mali

Bamako, Mali | AFP | jeudi 03/03/2016 - 19:35 GMT

Un collectif d'associations maliennes a annoncé jeudi à l'AFP avoir déposé une plainte pour "haute trahison" contre le président malien Ibrahim Boubacar Keïta auprès de la Haute Cour de justice, habilitée à juger les dirigeants et ex-dirigeants du pays.

"Nous avons déposé hier (mercredi) une plainte contre le président de la République pour haute trahison et gestion calamiteuse (du pays) auprès de la Haute Cour de justice", a déclaré Bokari Dicko, au nom de ce collectif baptisé "Bloc d'intervention patriotique pour la réunification entière du Mali (Biprem-Fasoko)".

La Haute Cour de justice est habilitée à juger les ministres, présidents, ex-ministres ou anciens présidents de la République mis en accusation devant elle pour des crimes ou délits commis dans l'exercice de leurs fonctions. Ses membres, choisis parmi les députés et issus de différents groupes parlementaires, ont été nommés en mars 2014.

M. Dicko, qui est secrétaire aux relations extérieures du Biprem, n'a pas précisé le nombre d'associations membres de son collectif. Selon lui, le Biprem reproche au président Keïta d'avoir manqué à son serment notamment de préserver l'intégrité territoriale du Mali.

"Il a prêté serment de garantir l'intégrité territoriale. Or, Kidal (chef-lieu de région dans l'extrême nord-est du pays, ndlr) est toujours occupée et l'insécurité n'est pas jugulée", a rappelé M. Dicko.

Ibrahim Boubacar Keïta a été élu en 2013 alors que le Mali tentait de se relever de près de deux ans d'une crise politico-militaire marquée entre 2012 et 2013 par une rébellion indépendantiste à dominante touareg, et la prise de contrôle de la moitié nord du pays par des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda.

Les jihadistes ont été en grande partie chassés du Nord à la suite du lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale, toujours en cours.

Un accord de paix censé isoler définitivement ces islamistes extrémistes a été signé en mai-juin 2015. Cependant, des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères et l'administration malienne est absente de plusieurs localités du Nord, notamment Kidal, fief de l'ex-rébellion.

Sollicités par l'AFP sur cette plainte, plusieurs parlementaires ont décliné tout commentaire, à l'exception d'un seul, député de la majorité au pouvoir, estimant, sans plus de détails: "Ce n'est pas sérieux".

Aucune indication n'a pu être obtenue auprès de l'Assemblée nationale sur la suite réservée à la procédure et sa durée. Aucun commentaire n'a pu être obtenu de source gouvernementale.

ac-cs/mrb/sla

Mali: Burkina: le président reçoit des rébelles touareg maliens prêts à oeuvrer pour la paix

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Source: Agence France-Presse
Country: Burkina Faso, Mali

3/03/2016 - 20:54 GMT

Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a reçu jeudi à Ouagadougou la rébellion touareg malienne du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) qui a dit sa "détermination" à œuvrer pour la paix au Mali et dans la sous-région, a constaté l'AFP.

"Nous avons renouvelé au président du (Burkina) Faso notre engagement et notre détermination à œuvrer pour que la paix aboutisse et que l'Accord qui a été signé entre nous et le gouvernement du Mali soit mis en œuvre dans l'intérêt supérieur de la paix", a déclaré devant la presse le secrétaire général du MNLA Bilal Ag Achérif.

"Notre visite s'inscrit dans le cadre de la continuité de nos relations avec le Burkina Faso car le Burkina a joué jusqu'ici un rôle extrêmement important pour arriver à une solution à la crise qui oppose l'Etat malien à l'Azawad (terme utilisé par la rébellion touareg malienne pour désigner le septentrion malien, ndlr)", a-t-il ajouté.

C'est la première fois que M. Kaboré, élu en novembre à la tête du Burkina Faso, s'entretient officiellement avec des responsables de la rébellion touareg malienne.

Le Burkina Faso sous l'égide du président Blaise Compaoré, chassé du pouvoir fin octobre 2014 par la rue après 27 ans de règne, a joué un rôle de médiateur au nom de l'Afrique de l'ouest dans la crise malienne née de la rébellion touareg.

Cette médiation a abouti à la signature d'un Accord "préliminaire" en juin 2013 qui a permis la tenue de l'élection présidentielle au Mali.

Mais les relations entre le MNLA et le Burkina Faso se sont tendues après la chute de Compaoré. La plupart des responsables du MNLA qui avaient élu domicile à Ouagadougou ont quitté le pays au lendemain de la chute de M. Compaoré qui avait été accusé par différents gouvernements maliens d'offrir "gîte et couvert" à des "terroristes".

La rébellion touareg a été pointée du doigt à plusieurs reprises par Ouagadougou qui l'a accusée de soutenir des caciques du régime déchu de Compaoré pour déstabiliser le pays.

Plusieurs responsables du MNLA dont son vice-président Mahamadou Djéri Maïga ont été interpellés et relâchés mi-septembre après le coup d'Etat manqué perpétré par le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l'ancienne garde prétorienne de M. Compaoré contre le régime de transition mis en place après sa chute.

D'autres membres du MNLA ont été également inquiétés après les premiers attentats jamais perpétrées sur le territoire burkinabè qui ont fait le 15 janvier 31 morts dont 28 dans la capitale.

Le président Kaboré lui-même a mis en cause les "accointances" entre le régime de Compaoré et les groupes rebelles et jihadistes maliens en allusion aux négociations menées par M. Compaoré pour des libérations d'otages occidentaux.

"Nous sommes conscients que la stabilité et la paix au Burkina c'est la stabilité et la paix chez nous également", a indiqué M. Ag Achérif comme pour rassurer Ouagadougou.

roh/pgf/sla

© 1994-2016 Agence France-Presse

Mauritania: UN's Ban arrives in Mauritania: report

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Source: Agence France-Presse
Country: Burkina Faso, Mauritania

Nouakchott, Mauritania | AFP | Friday 3/4/2016 - 00:45 GMT

UN chief Ban Ki-moon began an official visit to the Mauritanian capital Nouakchott late Thursday, as part of a tour of West and North African countries, Mauritania's official AMI news agency said.

He plans to hold talks Friday with President Mohamed Ould Abdel Aziz and Prime Minister Yahya Ould Hademine, his programme showed.

Before flying to Mauritania from Burkina Faso, the first stop in his tour, Ban had expressed "concern" over a string of jihadist attacks in Africa's Sahel region.

"I am deeply concerned by the terrorist attacks in the (Sahel) region," he said in Ouagadougou.

"The response to terrorism must be global," he said, urging "a strict adherence to human rights and international humanitarian law."

Burkina Faso was struck on January 15 by a string of coordinated attacks that left 31 dead, including 28 in Ouagadougou, where jihadists attacked a hotel and a nearby cafe popular with foreigners.

"I returned to the region to ensure the international community continues to support the Sahel region. This evening I will go to Mauritania to continue my work of awareness-raising," Ban said.

In Mauritania, Ban is due to hold talks "about the relationship of cooperation between Mauritania and the United Nations", chiefly "the growing role and the support given" by the country to the UN's peacekeeping missions, particularly in Africa.

Some 1,000 Mauritanian nationals are deployed as UN peacekeepers in missions across the world, including Ivory Coast, the Central African Republic and Darfur in Sudan.

After Burkina, Ban is due to visit Algeria.

hos/ser/tm

© 1994-2016 Agence France-Presse

Burkina Faso: En visite au Burkina Faso, Ban Ki-moon assure le pays du soutien des Nations Unies

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Source: UN News Service
Country: Burkina Faso

3 mars 2016 – A l'occasion d'une visite au Burkina Faso, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a assuré jeudi ce pays, qui a traversé une série d'épreuves ces dernières années, du soutien des Nations Unies sur le chemin de la consolidation des acquis démocratiques et du développement durable.

« Je viens de m'entretenir avec le Président Kaboré. Je lui ai confié ma grande admiration pour le courage du peuple Burkinabè, qui a traversé des épreuves très douloureuses depuis l'insurrection d'octobre 2014, le coup d'Etat de septembre 2015, et les attentats meurtriers du 15 janvier dernier. Le Burkina Faso revient de loin. J'ai félicité le Président pour son engagement à promouvoir la réconciliation nationale, le dialogue politique et la consolidation des acquis démocratiques que les Burkinabè ont chèrement gagné, notamment à travers d'élections libres et transparentes », a dit M. Ban lors d'une conférence de presse conjointe avec le Président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, à Ouagadougou.

« J'ai assuré le Président de l'engagement de Nations Unies à vos côtés. L'Organisation des Nations Unies est fière de son partenariat avec le Burkina Faso et le système des Nations Unies soutiendra le Plan national de développement que le gouvernement va présenter dans quelques semaines. Les enjeux sont considérables : il s'agit d'engager le pays sur la voie de la prospérité et des réformes de long terme, y compris celle du secteur sécurité », a-t-il ajouté.

Le chef de l'ONU a également salué la volonté du Burkina Faso d'aligner son action sur les objectifs de développement durable, notamment dans la ligne des décisions prises à Paris en décembre 2015, durant la Conférence sur la lutte contre les changements climatiques.

« Le Sommet mondial sur l'action humanitaire, qui se tiendra à Istanbul au mois de mai, sera une autre occasion de promouvoir la solidarité internationale. Il aidera à mobiliser l'assistance en faveur des populations les plus vulnérables de cette région et du reste du monde, et peut nous permettre de passer de l'ère de la fourniture de l'aide à celle de la fin des besoins », a-t-il dit.

Ban Ki-moon a salué le rôle actif joué par le Burkina Faso dans la région du Sahel, notamment dans le cadre de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA). Il s'est dit profondément préoccupé par les attaques terroristes perpétrées dans la région et rappelé que la riposte au terrorisme doit être globale, et menée dans le strict respect des droits de l'homme et du droit international humanitaire.

« Le Président et moi pensons tous deux que tout en s'attaquant aux problèmes de sécurité, les pays du Sahel doivent se concentrer sur les causes profondes de l'instabilité : la pauvreté, le chômage, l'exclusion sociale, la discrimination et l'impunité », a dit M. Ban. « Je suis revenu dans la région pour engager la communauté internationale à continuer d'apporter son soutien à la région du Sahel ». Le chef de l'ONU doit se rendre vendredi en Mauritanie « pour poursuivre ce travail de sensibilisation ».

Lors de sa visite au Burkina Faso, qui a débuté mercredi, le Secrétaire général a également visité une unité pédiatrique de récupération nutritionnelle au Centre médical de Schiphra.

Il s'est félicité des efforts des autorités burkinabè pour réduire la malnutrition dans le cadre de leur initiative 'Renforcer la nutrition'. « Le nombre d'enfants souffrant de malnutrition aiguë, qui bénéficient d'un traitement, a triplé : il est passé de 40.000 en 2011 à 120.000 l'an dernier. Des milliers de vies sont sauvées chaque année. Cela permet d'éviter des souffrances humaines terribles et d'assurer l'avenir de ce grand pays », a-t-il noté. Il a également salué les efforts déployés pour promouvoir l'allaitement maternel.

Le Secrétaire général a également visité une autre unité pédiatrique à l'hôpital Sainte Camille, qui administre des soins à des enfants touchés par le sida.

« Je félicite toute l'équipe de Sainte Camille pour tout ce que vous avez accompli. Votre travail aide à la survie des personnes, tout en freinant l'épidémie. J'ai donné une priorité absolue à ce problème. Notre objectif est un monde débarrassé du sida », a-t-il dit lors d'un point de presse.

Il s'est félicité de l'augmentation du nombre de personnes qui reçoivent un traitement antirétroviral au Burkina Faso. « Vous obtenez d'importantes victoires dans la prévention de la transmission du virus de la mère à l'enfant », a-t-il souligné. « Si nous nous félicitons de ces importants progrès, nous savons que le Burkina Faso a encore un long chemin à accomplir pour se débarrasser du sida d'ici à 2030. Au rythme actuel, il n'atteindra pas les objectifs arrêtés pour les cinq prochaines années ».

« C'est la raison pour laquelle nous devons accélérer nos interventions, surtout dans les années à venir. Ce sera une période cruciale, qui déterminera le résultat à long terme », a encore dit le Secrétaire général.

Niger: Niger HRP 2016: Funding status as of 04 March 2016

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Niger

2016 REQUIREMENTS 316 million

FUNDING (1) 28 million

UNMET REQUIREMENTS 288 million


World: Food Assistance Outlook Brief, February 2016

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Afghanistan, Burkina Faso, Burundi, Central African Republic, Chad, Djibouti, El Salvador, Ethiopia, Guatemala, Guinea, Haiti, Honduras, Kenya, Lesotho, Liberia, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritania, Mozambique, Nicaragua, Niger, Nigeria, Rwanda, Senegal, Sierra Leone, Somalia, South Sudan, Sudan, Tajikistan, Uganda, United Republic of Tanzania, World, Yemen, Zambia, Zimbabwe

PROJECTED FOOD ASSISTANCE NEEDS FOR AUGUST 2016

This brief summarizes FEWS NET’s most forward-looking analysis of projected emergency food assistance needs in FEWS NET coverage countries. The projected size of each country’s acutely food insecure population (IPC Phase 3 and higher) is compared to last year and the recent five-year average and categorized as Higher ( p), Similar ( u), or Lower ( q). Countries where external emergency food assistance needs are anticipated are identified. Projected lean season months highlighted in red indicate either an early start or an extension to the typical lean season. Additional information is provided for countries with large food insecure populations, an expectation of high severity, or where other key issues warrant additional discussion. Analytical confidence is lower in remote monitoring countries, denoted by “RM”.

Chad: Chad Price Bulletin, February 2016

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Chad

The Famine Early Warning Systems Network (FEWS NET) monitors trends in staple food prices in countries vulnerable to food insecurity. For each FEWS NET country and region, the Price Bulletin provides a set of charts showing monthly prices in the current marketing year in selected urban centers and allowing users to compare current trends with both five-year average prices, indicative of seasonal trends, and prices in the previous year.

Sorghum, millet, white maize, and local and imported rice are the most important food commodities. Millet is most heavily consumed in the eastern and northern regions of the country. Local rice is another basic food commodity, especially for poorer households. Imported rice and white maize are most commonly consumed in and around the capital. The Marché d'Atrone in N’Djamena, the capital city, is the largest market for cereals. Moundou is an important consumer center for sorghum and the second largest market after the capital. The Abéché market is located in a northern production area. The Sarh market is both a local retail market and a cross-border market.

Niger: Niger Perspectives sur la sécurité alimentaire - Février à Septembre 2016

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Niger

Une période de soudure pastorale particulièrement difficile est attendue

MESSAGES CLÉS

  • Après un bon niveau de récolte en céréales en 2015/16, les marchés sont bien approvisionnés avec des aliments de base et la disponibilité alimentaire dans les ménages agricoles reste bonne. La plupart des ménages agricoles dans le pays devraient maintenir un bon accès alimentaire jusqu’en septembre 2016 correspondant à une insécurité alimentaire aiguë Minimale (Phase 1 de l’IPC).

  • Dans plusieurs zones pastorales, avec moins de disponibilités de pâturages suite à une insuffisance du fourrage produit après les pluies de 2015, l’alimentation des animaux avec les aliments achetés va commencer tôt et durer plus longtemps que d’habitude et va se traduire par une forte pression sur les revenus des ménages éleveurs. Cette situation engendre le Stress (Phase 2 de l’IPC) jusqu’au moins en juillet 2016.

  • L’insécurité alimentaire aiguë la plus élevée, Crise (Phase 3 de l’IPC) sera observée dans la région de Diffa soumise à l’insécurité civile. La continuation du conflit Boko Haram limite l'accès des ménages aux moyennes d’existence et restreint l'accès aux marchés.

Burkina Faso: Burkina Faso Price Bulletin, February 2016

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Burkina Faso

Millet, maize, and sorghum are the most important food commodities for household consumption. Millet is the staple of the most vulnerable households, while maize and sorghum also contribute to the food basket of a majority of all households. Sankaryare market is the largest and most important market in Ouagadougou and supplies other markets within the country and region. Koudougou is located in one of the most populated areas in the country, where a majority of households depend on the market for their food needs. Djibo is in the highly vulnerable Sahelian zone. Pouytenga is an assembly market for products from Nigeria, Ghana, Benin, and Togo. Solenzo is a rural market located in the middle of a surplus production zone. Bobo Dioulasso is important center for both consumption and production – it functions as both the economic capital of Burkina Faso and is located in an important cereal production zone.

Nigeria: Nigeria: Food Security Outlook - February to September 2016

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Cameroon, Chad, Niger, Nigeria

Conflict in the Lake Chad region continues to impact livelihood activities and food access

KEY MESSAGES

  • The value of the Nigerian naira has depreciated by more than 30 percent between December 2015 and February 2016 due primarily to reductions in oil sector revenues in 2015. This depreciation will reduce Nigeria’s purchasing power for imported products, such as rice, wheat, and manufactured goods from international markets and livestock and cash crops from the Sahel.

  • Agricultural households in most parts of the country are consuming their own food production and are engaging in income-generating activities, such as dry-season agriculture, land preparations, cash crop sales, and migration. Pastoralists and agro-pastoralists are also selling livestock to earn income and access food normally through market purchases. Between February and September, these households will continue to have seasonally normal food consumption and will face Minimal (IPC Phase 1) acute food insecurity.

  • Boko Haram conflict continues to negatively affect livelihood activities in the Lake Chad region. Affected households have had consecutive years of substantially below-average harvests, restricted income levels, and reduced food access. Poor households in these areas will continue to have difficulties meeting their minimal food needs through September 2015 and will remain in Crisis (IPC Phase 3) or Stressed (IPC Phase 2) food insecurity, depending on the zone.

Mauritania: Mauritania: Price Bulletin February 2016

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Mauritania

The Famine Early Warning Systems Network (FEWS NET) monitors trends in staple food prices in countries vulnerable to food insecurity. For each FEWS NET country and region, the Price Bulletin provides a set of charts showing monthly prices in the current marketing year in selected urban centers and allowing users to compare current trends with both five-year average prices, indicative of seasonal trends, and prices in the previous year.

Local rice and sorghum are the most consumed food products by poor households in Mauritania followed by imported wheat which is a substitute that these households turn to the most. Local rice is grown in the river valley (in the southern regions of Trarza, Brakna, Gorgol and Guidimakha). Sorghum is produced in all areas of production (rainfed) and in flood-recession areas. However, a significant portion is imported from Mali and Senegal. Mauritania depends greatly on food imports (70% in a good agricultural year and 85% in a bad year) than on internal production. Nouakchott is the principal collection market for imported products and also the distribution market where traders acquire supplies for the secondary markets referenced below. Cooking oil is consumed mainly in urban areas. The sale of animals is a lifestyle in all areas and an important source of income and food.

Mauritania: Secretary-General's remarks to the press at Mother-Child Hospital

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Source: UN Secretary-General
Country: Mauritania

Nouakchott, Islamic Republic of Mauritania, 4 March 2016

Je vous remercie de cette opportunité de visiter l'hôpital Mère-Enfant de Nouakchott.

Je félicite toute l'équipe pour leur travail et leur dévouement.

Je suis très impressionné par vos effort, qui sont une partie intégrale des objectifs du development durable.

Vos efforts ici contribuent à la survie des mères, des enfants et des adolescents en Mauritanie.

En dépit de quelques améliorations des indicateurs de santé au cours des 30 dernières années, la Mauritanie est toujours confronté à des défis de mortalité maternelle et infantile.

En 2012, le Gouvernement Mauritanien s’est engagé dans l'accélération de la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale. La création en 2009 de cet hôpital dédié à la sante de la mère et de l’enfant a été un grand pas en avant.

Je félicite les efforts du Président Abdel Aziz de soutenir les initiatives qui bénéficient la santé des plus vulnérables. J’encourage les autorités à poursuivre le processus d'amélioration de l'offre de santé en Mauritanie pour les populations urbaines et rurales.

Je réitère l'engagement des Nations Unies, et surtout de notre équipe en Mauritanie, à soutenir les efforts du Gouvernement de Mauritanie dans la lutte pour la réduction de la mortalité maternelle et infantile.

Ce n’est qu’en travaillant ensemble, en tant que partenaire, que nous atteindrons les objectifs du développement durable.

Je vous remercie encore le personnel de l’hôpital de m’avoir permis de passer quelque temps avec vous. Votre dévotion a votre travail et a vos patients est un exemple pour nous tous.


Nigeria: Nigeria Price Bulletin, February 2016

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Nigeria

The Famine Early Warning Systems Network (FEWS NET) monitors trends in staple food prices in countries vulnerable to food insecurity. For each FEWS NET country and region, the Price Bulletin provides a set of charts showing monthly prices in the current marketing year in selected urban centers and allowing users to compare current trends with both five-year average prices, indicative of seasonal trends, and prices in the previous year.

Sorghum, maize, millet, cowpea, gari (fermented cassava starch), and rice are all found in Nigerian markets. Sorghum, millet and maize are widely consumed by most households, but especially in the north, and are used by various industries. Maize is mainly used by the poultry industry as a raw material for feed while sorghum is used by breweries for producing beverages. Sorghum and millet are important for households in the north, particularly the border markets where millet is also heavily traded with Niger. Gari is widely consumed by households in the south and some in the north. Rice is produced and consumed throughout the country. The north is a major production and consumption area for cowpea which flows to the south for use by households and food processing industries. Ilela, Maidua, and Damasak are all critical cross-border markets with Niger. Saminaka, Giwa, Dandume, and Kaura Namuda are important grain markets in the north, which are interconnected with the Dawanu market in Kano, the largest wholesale market in West Africa, and some southern markets such as the Bodija market in Ibadan. Millet, sorghum, maize, and cowpea are among the most important cereals traded at Dawanu, while cassava and some cereals are traded with Bodija.

Niger: Niger Price Bulletin, February 2016

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Niger

Millet, maize, cowpea, and imported rice are the most important food commodities. Millet is consumed by both rural and poor urban households throughout the country. Maize and imported rice are most important for urban households, while cowpea is mainly consumed by poor households in rural and urban areas as a protein source. Niamey is the most important national market and an international trade center, and also supplies urban households. Tillaberi is also an urban center that supplies the surrounding area. Gaya market represents a main urban market for maize with cross-border connections. Maradi, Tounfafi, and Diffa are regional assembly and cross-border markets for Niger and other countries in the region. These are markets where households and herders coming from the northern cereal deficit areas regularly buy their food. Agadez and Zinder are also important national and regional markets. Nguigmi and Abalak are located in pastoral areas, where people are heavily dependent on cereal markets for their food supply. They are particularly important during the rainy season, when herders are confined to the pastoral zone.

Senegal: Senegal Price Bulletin, February 2016

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Senegal

Rice, millet, sorghum, and maize are the primary staple foods in Senegal. Groundnuts are both an important source of protein and a commonly grown cash crop. Imported rice is consumed daily by the vast majority of households in Senegal particularly in Dakar and Touba urban centers. Local rice is produced and consumed in the Senegal River Valley. St. Louis is a major market for the Senegal River Valley. Millet is consumed in central regions where Kaolack is the most important regional market. Maize is produced and consumed in areas around Kaolack, Tambacounda, and the Senegal River Valley. Some maize is also imported mainly from the international market. High demand for all commodities exists in and around Touba and Dakar. They are also important centers for stocking and storage during the lean season. The harvests of grains and groundnuts begin at the end of the marketing year in October; and stocks of locally produced grains are drawn down throughout the marketing year. Senegal depends more on imports from the international market for rice than from cross border trade which mainly includes cattle from Mali and Mauritania that supply Dakar and surrounding markets.

Mali: West Africa Price Bulletin, February 2016

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Benin, Burkina Faso, Cabo Verde, Chad, Côte d'Ivoire, Gambia, Guinea-Bissau, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal, Togo

West Africa can be divided into three agro-ecological zones or three different trade basins (West Basin, Central Basin and East Basin). Both important for understanding market behavior and dynamics.

The three major agro-ecological zones are the Sahelian, the Sudanese and the Coastal zones where production and consumption can be easily classified. (1) In the Sahelian zone, millet is the principal cereal cultivated and consumed particularly in rural areas and increasingly, when accessible, in urban areas. Exceptions include Cape Verde where maize and rice are most important, Mauritania where sorghum and maize are staples, and Senegal with rice. The principal substitutes in the Sahel are sorghum, rice, and cassava flour (Gari), the latter two in times of shortage. (2) In the Sudanese zone (southern Chad, central Nigeria, Benin, Ghana, Togo, Côte d'Ivoire, southern Burkina Faso, Mali, Senegal, Guinea Bissau, Serra Leone, Liberia) maize and sorghum constitute the principal cereals consumed by the majority of the population. They are followed by rice and tubers, particularly cassava and yam. (3) In the Coastal zone, with two rainy seasons, yam and maize constitute the most important food products. They are supplemented by cowpea, which is a significant source of protein.

The three trade basins are known as the West, Central, and East basins. In addition to the north to south movement of particular commodities, certain cereals flow horizontally. (1) The West basin refers to Mauritania, Senegal, western Mali, Sierra Leone, Guinea, Liberia, and The Gambia where rice is most heavily traded. (2) The Central basin consists of Côte d'Ivoire, central and eastern Mali, Burkina Faso, Ghana, and Togo where maize is commonly traded. (3) The East basin refers to Niger, Nigeria, Chad, and Benin where millet is traded most frequently. These three trade basins are shown on the map above

Mali: Afrique de l'Ouest : Mise à jour sur la sécurité alimentaire, février 2016

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Benin, Burkina Faso, Cabo Verde, Chad, Côte d'Ivoire, Gambia, Guinea-Bissau, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal, Togo

Insécurité alimentaire préoccupante dans les zones de conflit et dans certaines zones pastorales

Key Messages

Les tendances d’une production céréalière définitive 2015/16 supérieure à la moyenne se précisent et soutiennent des flux normaux assurant un approvisionnement satisfaisant des marchés en denrées alimentaires locales. Il y a toutefois des exceptions par endroits au Tchad notamment dans les zones où les récoltes pluviales et de saison sèche sont inférieures à la moyenne, et où l’insécurité civile continue de perturber les flux commerciaux.

Les bons niveaux de productions auxquels s’ajoutent les importations régulières et les stocks de report encore moyens dans le bassin centre, soutiennent une offre moyenne pendant que la demande demeure moyenne à inférieure. Les prix affichent de ce fait une stabilité voire une baisse par rapport à la moyenne. Toutefois dans certaines zones localisées, comme celles affectées par l’insécurité civile, une production locale inférieure à la moyenne cas du Ghana et du Togo, ou une demande croissante de mais par l’industrie avicole, les prix sont supérieurs à la moyenne. La situation au Ghana est amplifiée par la dépréciation continue de la monnaie locale.

Au Nigeria, la valeur du Naira a déprécié de plus de 30 pourcent entre décembre 2015 et février 2016 due principalement aux réductions des revenues venant du secteur pétrolier en 2015. Ceci réduit le pouvoir d’achat pour les produits importés, tels que le riz, blé, les produits manufacturés du marché international, le bétail et les cultures de rente du Sahel. Cette crise monétaire pourrait entrainer des baisses des flux et des prix du bétail sahélien vers le Nigeria.

Grâce aux bonnes conditions favorables de disponibilités alimentaires, de prix des denrées alimentaires, des termes de l’échange bétail/céréales et des moyens d’existence normaux, la majorité des ménages seront en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) jusqu’en septembre. Cependant, le niveau Stress (Phase 2 de l’IPC) s’observe déjà dans certaines zones pastorales au Niger, au Mali et agropastorale en Mauritanie du fait des conditions pastorales et des productions pluviales et de décrue inférieures à la moyenne, ou de la mortalité excessive du capital bétail des ménages pauvres en 2015. Ce Stress se maintiendra probablement jusqu’ en septembre malgré une amélioration de la consommation à partir d’août.

L’insécurité alimentaire de type Stress (Phase 2 de l’IPC) et de type Crise (Phase 3 de l’IPC) persisteront encore jusqu’en septembre dans le nord-est du Nigeria et dans les zones voisines du Lac Tchad en raison de l’insécurité civile qui continue d’impacter négativement les échanges commerciaux et les moyens d’existence des ménages, et ce malgré la légère amélioration de la sécurité au nord-est du Nigeria.

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