En Afrique, la région du Sahel est l’une des régions les plus arides de la planète. Les pays qui se trouvent dans la zone souffrent d’une des pires périodes de sécheresse. Les gens d’ici comptent essentiellement sur les eaux souterraines et de la demande pour l’eau disponible est en croissance.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) travaille en collaboration avec les pays du Sahel pour cartographier les eaux souterraines disponibles dans la région, en utilisant une technique appelée “l’hydrologie isotopique”.
Il ya des isotopes naturels de l’eau qui ont des propriétés radioactives et les isotopes avec le temps se désintègrent et deviennent stables. En appliquant des techniques de détection d’isotopes, les scientifiques peuvent déterminer la quantité, la qualité et renouvellement de l’eau en mesurant ses isotopes radioactifs.
Les données hydrologiques générées serviront de base pour l’élaboration d’un cadre d’action de gestion intégrée de l’utilisation des ressources en eaux souterraines partagées pour chacune des cinq zones aquifères transfrontalières concernées par le projet Sahel de l'AIEA.
Eric Cole est le responsable de la gestion du programme pour le projet Sahel de l’AIEA. Au micro de Steve Thachet de l’AIEA, il fait le point sur les progrès réalisés par le projet Sahel et ses implications pour l’avenir de la région.
(Extrait sonore : Eric Cole, responsable de la gestion du programme pour le projet Sahel de l’AIEA ; propos recueillis par Steve Thachet pour l’AIEA)