La hausse sans précédent des prix des céréales fragilise la sécurité alimentaire des ménages
MESSAGES CLÉS
Les prix de mil et de maïs, déjà significativement supérieurs à la moyenne en avril 2013, vont évoluer au dessus de la tendance saisonnière jusqu’au pic de la soudure et la fin de Ramadan en fin août à cause des perturbations des marchés engendrées par les inondations de 2012 au Nigéria. Le centre et l’Est du Niger seront particulièrement affectés par cette situation.
En dépit de l’évolution des prix à la hausse, les revenus sont considérés, en générale, moyens à bons pour couvrir les besoins d’achat de céréales sur les marchés De ce fait et même sans assistance, la majorité de la population pauvre aura accès aux besoins minimums alimentaires et non-alimentaires (IPC Phase 1 « Minimale »).
Cependant, suite aux prix plus élevés, la destruction de la production du poivron par les inondations dans la région de Diffa et le conflit au Nigéria qui entrave le commerce du du bétail avec le Nigéria, les ménages pauvres et très pauvres des zones agropastorales et agricoles de cette région seront en IPC Phase 2 « Stress» probablement entre juillet-septembre.