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Mali: Les femmes teinturières de Ménaka au Mali

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Source: Agency for Technical Cooperation and Development
Country: Mali

Dans le cadre de son intervention dans le Cercle de Ménaka (région de Gao) et avec le soutien de la Coopération Suisse, ACTED appuie le développement d’un groupement de femmes teinturières, afin de renforcer leur résilience et leur autonomisation.

Depuis le début de l’année 2012, le nord du Mali fait face à une crise multidimensionnelle et complexe. La persistance du conflit et les nombreuses crises climatiques qui ont touché la région impactent fortement les populations civiles, qui souffrent d’une faible résilience et d’une faible cohésion sociale. Ces populations subissent donc de plein fouet la détérioration de la situation économique, sociale et sécuritaire, et l’intervention des acteurs humanitaires n'est pas encore assez importante.

Dans ce contexte difficile, l’intervention d’ACTED dans le cercle de Ménaka vise à prévenir les risques de conflits inter et intra-communautaires pour les populations vulnérables, à travers une approche communautaire et fédératrice de cohésion sociale et de résilience. Le but de cette action est double : améliorer les capacités des acteurs locaux à prévenir les risques de crises et appuyer les moyens d’existence, la sécurité alimentaire et l’autonomisation des populations vulnérables de la zone.

Une initiative solidaire qui réunit 20 femmes

C’est dans ce cadre qu’ACTED soutient le groupement Kaynibonga. Créé en 2005 à l’initiative de femmes de Ménaka qui souhaitaient développer des petites activités économiques afin de contribuer aux frais de leur ménage, ce groupement solidaire compte aujourd’hui 20 membres. Les fonds récoltés leur permettent par exemple de payer les frais de scolarité de leurs enfants ou leurs dépenses médicales.

Redémarrer une entreprise durable et rentable

Spécialisé dans la teinture, ce groupement a bénéficié des activités organisées par ACTED dans le cercle de Ménaka : pour leur permettre de redémarrer une entreprise durable et rentable, ces femmes ont été formées à la gestion entrepreneuriale. Elles ont ensuite reçu une contribution matérielle et un appui dans l’élaboration et le montage de leur micro-projet. Ces femmes, ainsi que l’ensemble des bénéficiaires de cette activité, ont aussi été sensibilisées sur l’importance du renforcement de la cohésion sociale dans leur région.

Selon la présidente du groupement, les formations et le soutien matériel reçus grâce à ACTED leur a permis d’augmenter la quantité de production et de réduire leurs frais, améliorant ainsi leurs bénéfices.

Outil de résilience et de cohésion sociale, le soutien aux activités génératrices de revenus est aussi un formidable moyen de favoriser l’autonomisation des femmes, en leur donnant une chance de stabiliser et développer une activité qui leur permet de prendre part aux dépenses de leur ménage.


Mauritania: USAID aide le PAM à continuer d’apporter une assistance à 50 000 réfugiés maliens en Mauritanie

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Source: World Food Programme
Country: Mali, Mauritania

NOUAKCHOTT – Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) se réjouit de la contribution annoncée par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) d’un montant de deux millions de dollars américains qui va permettre au PAM d’assister 50 000 réfugiés maliens du camp de Mberra à partir d’octobre.

« Cette contribution ne pouvait arriver à un meilleur moment » déclare Janne Suvanto, Représentant du PAM en Mauritanie. « Nos stocks sont au plus bas. Sans cette contribution nous n’aurions pas pu assurer les distributions en octobre ce qui aurait eu des conséquences catastrophiques pour les réfugiés qui dépendent quasi exclusivement de l’aide pour survivre »

Cette généreuse donation porte à plus 5,4 millions de dollars le montant des dons en nature et en cash versés par USAID au PAM depuis le début de l'année pour soutenir les réfugiés maliens en Mauritanie que la situation sécuritaire précaire au Mali empêche de rentrer chez eux.

Grâce à cette nouvelle contribution, le PAM va pouvoir acheter quelques 1540 tonnes de riz et 93 tonnes d’huile pour à les 50 000 réfugiés du camp de Mberra.

Depuis 2012, le PAM travaille, en collaboration très étroite avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), le gouvernement et les organisations non gouvernementales pour apporter une assistance cruciale aux réfugiés maliens ayant fui le conflit au nord du Mali et trouvé refuge au camp de Mberra.

Le PAM distribue des rations mensuelles à tous les réfugiés pour couvrir leurs besoins alimentaires de base. Le PAM fournit également des suppléments nutritionnels fortifiés aux enfants de moins de cinq ans et aux femmes enceintes et allaitantes pour traiter et prévenir la malnutrition aiguë modérée. Le PAM offre également un repas chaud chaque jour aux enfants des écoles du camp.

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Le PAM est la plus grande agence humanitaire qui lutte contre la faim dans le monde en distribuant une assistance alimentaire dans les situations d'urgence et en travaillant avec les communautés pour améliorer leur état nutritionnel et renforcer leur résilience. Chaque année, le PAM apporte une assistance à plus de 80 millions de personnes dans près de 80 pays.

Suivez-nous sur Twitter : @WFP_WAfrica, @WFP_FR

Pour plus d’informations, veuillez contacter:

Marie-Joelle Jean-Charles, WFP/Mauritanie, mariejo.jncharles@wfp.org, +222 27093363

Adel Sarkozi, WFP/Dakar, adel.sarkozi@wfp.org, + 221 776375964

Chad: Lac Tchad : la Croix-Rouge cherche à intensifier son action face à la crise humanitaire

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Source: International Committee of the Red Cross
Country: Chad, Niger, Nigeria

Abuja (CICR) – La Croix-Rouge lance aujourd'hui une réunion régionale de deux jours à Abuja pour améliorer la coordination de son action face à la crise du lac Tchad. Parmi les partenaires de la Croix-Rouge figurent le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, et les Sociétés nationales du Cameroun, du Tchad, du Niger et du Nigéria.

Le conflit armé dans le nord-est du Nigéria a engendré une crise humanitaire majeure qui a des répercussions également au Cameroun, au Tchad et au Niger. Dans les quatre pays, des communautés toutes entières sont déracinées, des centaines de milliers de personnes ont été contraintes d'abandonner leurs biens, et vivent désormais dans des communautés d'accueil ou dans des camps. Cette situation accentue les pressions qui pèsent déjà sur les populations hôtes, déjà vulnérables, et met à mal les infrastructures.

« La population manque de vivres, d'eau, d'abris et de soins médicaux », dit Patricia Danzi, cheffe des opérations du CICR pour l'Afrique. « Les habitants souffrent aussi de blessures invisibles (traumatisme psychologique) qui doivent être traitées avec tact et empathie. »

Jusqu'en 2015, les partenaires de la Croix-Rouge ont aidé plus de 500 000 personnes dans la région du lac Tchad en acheminant des vivres, des articles ménagers essentiels, de l'eau potable et en prodiguant des soins de santé. La Croix-Rouge aide aussi à rétablir le contact entre les membres de familles dispersées.

« Les résultats de cette réunion permettront d'intensifier l'action menée par le Mouvement de la Croix-Rouge pour faire face aux besoins des personnes touchées par la crise », déclare Elder Bolaji Akpan Anani, président de la Croix-Rouge du Nigéria.

Des centaines de milliers de personnes n'ont toujours pas reçu d'assistance en raison du manque de fonds. Il reste encore beaucoup à faire pour répondre aux besoins urgents des victimes de la crise du lac Tchad.

Informations complémentaires :

Aurélie Lachant, CICR Genève, tél. : +41 79 217 32 17
Dénes Benczédi, CICR Abuja, tél. : +234 706 418 90 02 / +234 703 595 41 68
Daddy Rabiou Oumarou, CICR Niger, tél. : +227 92 19 91 85
Sylvie Pellet, CICR Cameroun, tél. : + 237 699 41 65 79

Chad: Nigeria Situation: Chad Refugee Response Plan (RRRP) (as of 31 August 2015)

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Chad, Nigeria

Highlights

  • On 25-26 August the Regional Humanitarian Coordinator for the Sahel Region carried out an assessment mis-sion to the Lake Chad Region during which he met with the Governor of Bol, visited the spontaneous site of IDPs and held a meeting with humanitarian actors and government officials to discuss the negative impact of the displacement. It is anticipated that the concentration of refugees and IDPs in one area coupled with the harsh climate will have socio-economic, health and potentially environmental impacts on the Lake Region. The Regional Humanitarian Coordinator recommended to carry out a needs assess-ment of the affected population to advocate for funding.

  • Several attacks and abductions by Boko Haram were registered this month. A total of 18 persons including ten women, six with babies and two youths, abducted and held hostage by Boko Haram elements, were freed by Chadian forces during military operations and handed over to the Sous-Prefet of Bagasola on 10 August. The women and children were referred to UNICEF for support and assistance.

  • UNHCR is working with its Government counterpart, CNARR to advocate for the issuance of birth certifi-cates to Nigerian refugee children born on Chadian territory.

Nigeria: Lake Chad: Red Cross seeks to improve coordinated response to humanitarian crisis

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Source: International Committee of the Red Cross
Country: Cameroon, Chad, Niger, Nigeria

Abuja (ICRC) – The Red Cross began a two-day regional meeting in Abuja today aimed at improving its coordinated response to the Lake Chad crisis. Red Cross partners include the International Committee of the Red Cross (ICRC), the International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies and the National Societies of Cameroon, Chad, Niger and Nigeria.

The armed conflict in north-east Nigeria has created a massive humanitarian crisis with spillover effects on Cameroon, Chad and Niger: entire communities in all four countries have been uprooted. Hundreds of thousands of people, forced to abandon their belongings, now live in host communities or camps. This has created an additional burden on already vulnerable groups and has further strained infrastructures.

"People lack food, water, shelter and medical care," said Patricia Danzi, the ICRC's head of operations for Africa. "They are also suffering from invisible wounds – psychological trauma – that need to be tended with sensitivity and compassion."

So far in 2015, Red Cross partners have come to the aid of more than 500,000 people in the Lake Chad region who have received food, essential household items, drinking water and medical care. The Red Cross is also helping separated family members get back into contact.

"The outcome of this meeting will go a long way towards enhancing an efficient and effective response from the Red Cross Movement to the needs of people affected by this crisis," said Elder Bolaji Akpan Anani, president of the Nigerian Red Cross Society.

Aid is still not reaching hundreds of thousands of people, however, owing to a shortfall in overall funding. Much more needs to be done to meet the dire needs of the victims of the Lake Chad crisis.

For further information, please contact:

Aurélie Lachant, ICRC Geneva, tel: +41 79 217 32 17
Dénes Benczédi, ICRC Abuja, tel: +234 706 418 90 02 / +234 703 595 41 68
Daddy Rabiou Oumarou, ICRC Niger, tel: +227 92 19 91 85
Sylvie Pellet, ICRC Cameroun, tel: + 237 699 41 65 79

Niger: Nigeria Situation: Niger Refugee Response Plan (RRRP) (31 August 2015)

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Niger, Nigeria

Highlights

  • The withdrawal of the Niger-Chadian forces in northern area of Nigeria has also caused mass movement of people in Niger.

  • The state of emergency is still activated and thus the circulation restrictions on motored vehicles between 8 p.m. and 6 a.m.

  • For World Refugee Day, the Distance Education center was inaugurated in Maine Soroa by high government officials alongside with the UNHCR Regional Representative in Dakar, the Deputy As-sistant Secretary of State, the United States Ambassador in Niger. This mission also visited the urn-abization project in Diffa.

Somalia: Epidemiological Bulletin Somalia: Volume 3, Issue 6, Epidemiological week 32 - 35 (3 - 30 August) 2015

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Source: World Health Organization
Country: Somalia

Highlights

● During Epi* week 32 - 35 2015, surveillance data was submitted timely by average 94.8% (range 93.2 - 95.5) of the 247 sentinel sites across Somalia.

● The total number of consultations reported during this period was 175 780, which compares to the previous month as per reporting period. Of the diseases under surveillance, the leading causes of morbidity were diarrheal diseases, Influenza Like Illness, confirmed malaria and suspected measles. Central zone alone accounted for over 70% (131 912) of all caseload.

● Suspected measles cases continue to be reported from all zones. Over 3 500 suspected measles cases were reported from sentinel sites during the period between January to August, 2015. An estimated 500 000 children remain unvaccinated due to insecurity over the past 5 years. Partners are requested to submit coldchain capacity and routine vaccines stock to health cluster.

● Health partners supporting facilities across Somalia are reporting eminent stockouts of essential medicines and supplies. Most have not received viable funding for 2015. WHO is supporting unified fundraising for procurement and distribution of adequate essential medical supplies to stop deteriorating universal access gains made in the past years and prevent avoidable deaths.

● Over 7% (600,000) of the population could be affected by El nino. El nino forecast indicates large parts of Somalia especially riverine areas could affected by floods. Major river breakages along the Shabelle and Juba rivers have been mapped, indicating 68 already open and 131 potential breakages. Partners supporting environmental activities are requested to accelerate breakages clossure and reinforcement of potential breakages to reduce floods impact.

Bolivia (Plurinational State of): Gobernación activa plan de emergencia y mitigación por fenómeno de El Niño

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Source: Redhum
Country: Bolivia (Plurinational State of)

Fuente: El Diario Noticias

Con el fin de mitigar el impacto del fenómeno natural de El Niño, el Gobierno departamental en coordinación con los Centros de Operación de Emergencia Municipal (COE) activaron el plan de emergencia en los once municipios de Tarija.

El secretario de Recursos Naturales y Medio Ambiente de la Gobernación, Pablo Avilés, indicó que ante la alerta del Servicio Nacional de Meteorología e Hidrología (Senamhi) sobre fenómeno de El Niño se alertó a los gobiernos municipales, subgobernaciones y defensa civil, para mitigar el impacto.

Avilés dijo que en el departamento se tuvo que enfrentar tres desastres naturales producto de las lluvias, primero en Uriondo, en la zona del río San Juan del Oro y en Bermejo. Es por eso que ya se conformaron los COE municipales y se coordinan planes de mitigación con el Comité Departamental de Riesgos, agregó.

Indicó que la repartición dispone de 600 mil bolivianos para atender las emergencias que puedan presentarse en la temporada de lluvias, aunque se prevé designar más recursos en el POA 2016, tomando en cuenta que se espera el ingreso del fenómeno de El Niño.

CAMBIOS CLIMÁTICOS

El meteorólogo del Servicio Nacional de Meteorología e Hidrología (Senamhi), Nikolay Salazar, informó ayer que el fenómeno de El Niño puede afectar regiones de los departamentos de La Paz, Beni y Pando entre noviembre, diciembre de esta gestión y enero del próximo año.

Para los meses de noviembre, diciembre y enero se prevé que afecte toda esta parte El Niño que es el norte de La Paz, parte de Beni y parte de Pando, pero se está haciendo los estudios, es más probable que afecte, explicó a la ABI.

DEFENSA CIVIL

Dijo que el Senamhi está guiando a Defensa Civil para que elabore o planifique un plan de contingencia, en caso de que ese fenómeno afecte a esas regiones del país.

Explicó que el fenómeno de El Niño se produce porque se reportan ascensos de temperatura en el mar. Según el pronóstico nos dice que va haber un aumento para los meses de noviembre, diciembre y enero se va haber un aumento, es una predicción, y hay una probabilidad de que pueda ser fuerte y todavía se maneja como probabilidad, sostuvo.

INTENSIDAD

Por su parte, la pronosticadora Marisol Portugal informó que en 1997 se registró un fenómeno de El Niño fuerte que afectó al país, porque ascendió la temperatura a 2,3 grados, citó ese año porque es el más reciente ya que antes se reportaron otros de gran impacto.

Se tienen registros desde 1950 los más fuertes han sido en 1972, 1973, luego está el 1982, 1983 y el ultimo fuerte ha sido el 1997, han sido el último año más fuertes que la temperatura ha llegado a los 2,3 grados, respaldó.

Dijo que actualmente estamos con el fenómeno de El Niño pero moderado; sin embargo, mencionó que a finales de año será más fuerte.

Se está viendo las temperaturas, se ha hecho un seguimiento y las temperaturas superficiales del mar están subiendo, al momento están con 2,2 grados, (...) vamos a tener un fenómeno de El Niño más fuerte pero a finales de este año, complementó.


Niger: Niger health workers in relentless fight to save children

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Source: Agence France-Presse
Country: Niger

Madarounfa, Niger | AFP | Thursday 9/17/2015 - 03:43 GMT

by Boureima HAMA

Armed only with a medical bag and her determination, nurse Salamatou Zahadi battles heat and fatigue to look after pregnant and nursing women in Maradi, one of impoverished Niger's poorest areas.

The large, semi-desert country has the worst infant mortality rate in Africa at 127 deaths per 1,000 births.

But as she trudges between fields of millet to make home calls, Zahadi is part of a major bid to improve health care.

"Prenatal consultations, checking on newborn babies and family planning: I brave every danger to make my way round 17 villages on foot," says the nurse in her 30s, who has lived for five years in the remote village of Dan-Mazadou in southeastern Niger.

"She runs the risk of being attacked by thugs and bitten by snakes, but that doesn't discourage her," says Halidou Moussa, a resident of the village of ochre clay houses and huts with straw roofs.

When AFP joined her, Zahadi paid a first visit to Mariam, who has a two-month-old baby. "She comes all the way to us for a consultation and it's good for our health," the young mother says, inviting visitors to sit on a mat on the floor.

"If the woman has given birth normally, without problems, we still visit her at home to check the health of the child, and to teach her about exclusive breastfeeding, dietary supplements, bodily hygiene and food safety," the nurse explains.

  • 93,000 lives saved each year -

At Karin-Kouroum, a nearby village, vaccination day has arrived. Wearing a blue and white veil over her head, Hadjara Ibrahim elbows her way forward through a crowd. At just 21, she already has five children.

"Vaccinations are very important because they reduce the mortality of our children by immunising them against all sorts of illnesses whose origins we don't know, like diarrhoea, vomiting, pneumonia -- illnesses that too often kill our children," Ibrahim says.

Health indexes "have improved significantly" in the past five years in Niger, according to the UN Children's Fund (UNICEF). Yet the population growth rate is an astronomical 3.9 percent per year in one of the world's poorest countries. On average, Niger women will each bear 7.6 children in their lives.

In 1990, the infant mortality rate was 326 per 1,000 live births -- "the highest in the world," says UNICEF's Chetima Moustapha -- but this figure has fallen almost threefold in the past 25 years.

Between 2000 and 2007, the lives of 93,000 children under five were saved each year.

"This is the fruit of a relentless campaign against the killer diseases among children," including "malaria, diarrhoea and pneumonia," explains Mintou Moctar, a midwife from Safo, another village in Maradi.

"The keys to success" lie in vaccination, free and systematic treatment of malnutrition, the use of mosquito nets, delousing and vitamin A supplements, according to Moustapha, who works for UNICEF locally.

  • 'Free treatment for children' -

To ensure that vital care is available in areas that are hard to reach, the authorities have built some 2,500 health centres.

"A single centre can offer free treatment for 600 children," a hospital source told AFP.

Cases of malaria and severe diarrhoea have clearly diminished since 2014 and "serious pneumonia cases have pretty much disappeared", says Mamane Sani Issoufou, a health worker from Gabi, another isolated place in the district.

"These good results are also due to the attitude of the authorities, who decreed free treatment for children in 2006," points out Harouna Maidabo, district administrator in Madarounfa, about 15 kilometres (nine miles) from the town of Maradi.

Before the government decision, "the attendance rate at our health centres was 19.5 percent, but it was 74.93 percent in 2014," Maidabo adds.

Seated on a bench with a baby at her breast, young mother Zeinab has readily walked the four kilometres from her home to Safo, to the delight of nurse Salamatou.

"Aware of the deadly risks run by their babies and encouraged by free treatment, more and more mothers are coming to us," she says.

bh/pgf/nb/cw

© 1994-2015 Agence France-Presse

Mali: In Mali, renewable energy boosts agricultural production

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Source: UN Women
Country: Mali

UN Women supports hundreds of women in 13 rural areas by transforming the economic and social landscape to support their resilience in the face of climate change.

More than 77 per cent of women in Mali live in rural areas, according to the 4th general population and housing census (RGPH 2009). Although they have very little control over resources, including land and credit, they represent 49 per cent of the active farming population,) and are behind 70 per cent of food production.

To address factors that hinder women's economic and social development, UN Women and the Food and Agriculture Organization (FAO), launched an initiative entitled "Support for the Economic Independence of Women in Rural Mali Facing Food Insecurity and Climate Change”. In 13 pilot units across three regions of Mali (Koulikoro, Ségou and Mopti) and around Bamako, women received training and solar- and gas-powered equipment allowing them to produce and market local products.

The project supplies equipment — mills, freezers and dryers— that use solar energy, as well as blenders and gas lamps to light the building where the group produces its goods. In Mali only 18 per cent of the rural population have electricity, according to the Malian Agency for the Development of Household Energy and Rural Electrification (AMADER). So, for most of the women involved in the project, this renewable energy is the only source in their village.

After training, women use the equipment provided to extract, dry, grind or process fruit and local products such as mangos, ginger, tamarind and hibiscus flowers, turning them into syrup, juice, jam and dry biscuits. Some grains such as millet and fonio are made into flour, couscous and other local foods.

For Ms. Kadidia Diawara, mayor of the rural township of Dandougou Fagala, this project is beneficial not only to women, but also to the entire community. "Before the units were installed, the off-season (the period between two harvests) was a time of debt for the town," she said. But that is no longer the case.

They also had to make sure women were available for this work, because they are responsible for many tasks, especially gathering wood for heating – a burden not only for the women but also for the environment. One of the main causes of deforestation in Mali is the felling of trees for fuel, which accounts for 75 per cent of energy consumption, according to AMADER.

This is why, in addition to the innovative technology provided to these processing teams, another goal of the programme was to provide women with better stoves in order to reduce the amount of wood they burned and the amount of time they spent gathering wood. Five thousand households were contacted and equipped with improved stoves in 13 townships.

"The new, improved stoves make a huge difference; I only need three logs for cooking now," said Ms. Bouaré Djénéba Traoré, one of the beneficiaries from Monimpébougou, in the western Koulikoro region. "This means my supply lasts longer and I have more time to spend on production jobs."

Now that women have slightly more freedom and have acquired experience in processing agricultural products, UN Women has moved forward to the second phase of the project, which aims to boost business management skills, including accounting, as well as marketing and advertising techniques. In addition to financial advantages, the project has provided other immeasurable benefits, including boosting cooperation, solidarity and teamwork among the women.

According to Ms. Samaké Kadiatou Traoré, one of the beneficiaries from the Massakoni unit, Koulikoro region: "We used to mind our own business but now we know each other much better as a result of the project. When we are not working, we visit each other and help each other out with any problems; that didn't happen before."

This solidarity is felt not only by women. For Mr. Traoré, the husband of a beneficiary from Monimpédougou: "There aren't many disputes between the men in villages where women work together."

Launched in 2013, the project is supported by the Kingdom of Sweden (approximately USD 3 million) and close involvement of AMADER. The pilot units were installed with the assistance of local organizations such as: ACTION MOPTI, the Association for the promotion of women and children (APROFEM), and the Partnership for Action to Reduce Poverty in Mali (CARP MALI), in cooperation with local women's groups and cooperatives.

UN Women and its partners aim to ensure that investments are sustainable, and guarantee long-term economic independence for women in a challenging environment where a series of crises have affected the supply of raw materials, and where there is a growing disconnect between rural production and urban food consumption.

For Mr. Maxime Houinato, UN Women Representative in Mali, it is important to preserve gains and keep the project's momentum going. "These rural women are now beginning to get involved in decision-making bodies. It is therefore the right moment to support them in setting up these bodies." The programme will be expanded to other regions of Mali as part of a wider strengthening of local communities and as part of UN Women’s support for decentralization and resilience programmes in the Sahel.

Niger: Nigerian refugees in 'atrocious' situation in Niger: UN

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Source: Agence France-Presse
Country: Niger, Nigeria

Diffa, Niger | AFP | Thursday 9/17/2015 - 05:36 GMT

Thousands of Nigerian refugees who fled to southeast Niger to escape the Islamist group Boko Haram are in an "atrocious" situation, the United Nations says.

"There is a psychosis among the people who were expelled from their villages, their homes by Boko Haram," Toby Lanzer, UN regional humanitarian coordinator for the Sahel, told AFP Wednesday during a visit to Assaga, one of the largest Nigerian refugee camps in southeast Niger.

"It's an atrocious situation."

The camp, which has around 6,000 people, is about 10 kilometres (six miles) from the regional capital of Diffa, near the Boko Haram stronghold of restive northeast Nigeria.

"This is a very acute security crisis for those people, who are almost without hope," Lanzer said.

They were "living peacefully" when "all of a sudden, the Boko Haram arrive, force them out of their villages, steal their cattle," he said.

"I'll make a very strong plea next week at the UN General Assembly and tell donors, 'We really must help the people of Diffa'," Lanzer said, as he paid tribute to UN agencies deployed in Niger.

In the Assaga camp, set up by the UN three months ago, many refugees live in abject poverty and sleep in makeshift shelters at the mercy of mosquitoes and bad weather, an AFP reporter saw.

The first refugees were given tarpaulins and tents and regularly receive food rations, but more recent arrivals say they have not yet received any help at all.

"I have not eaten for days," Mohamed Ari complained to AFP.

Lanzer was visiting to assess the humanitarian situation in the Diffa region, which has been weakened by successive years of drought and flood and already hosts more than 150,000 refugees who fled the violence in Nigeria since April 2013, according to the Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) in Niamey.

Since February 2015, Diffa has suffered several deadly attacks in Boko Haram raids from neighbouring Lake Chad.

In six years of bloodshed, the Boko Haram insurgency to carve out an Islamic state in northeast Nigeria has left at least 15,000 dead and left more than two million others homeless.

bh/pgf/mtp/ri

Nigeria: Gunmen kill at least five in central Nigeria: police

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Source: Agence France-Presse
Country: Nigeria

Lagos, Nigeria | Thursday 9/17/2015 - 10:12 GMT

Gunmen killed at least five people in a mainly-Christian village in Nigeria's restive Plateau state, police said on Thursday after the latest violence between nomadic herdsmen and farmers.

"We received a report that unknown gunmen invaded Kadunung village around 1:00 pm (1200 GMT) and in the process about five people were killed and several houses burnt," state police spokesman Emmanuel Abuh told AFP.

Local media put the death toll higher, saying 18 people were killed while up to 150 houses were razed.

Abuh said the motive for the attack on the mainly-Christian and farming village was unknown but an investigation had been launched.

"The place is now calm as our personnel have deployed to maintain law and order. No arrest has been made," he added.

Plateau state falls on the dividing line between Nigeria's mainly Christian south and mostly Muslim north and has witnessed sporadic ethnic and religious tensions for decades.

The largely agrarian Christian communities in the state maintain the Muslim Fulani herdsmen are engaged in a prolonged battle to gobble up land from the areas of so-called indigenous people.

Fulani leaders counter their people face discrimination as "foreigners" in Plateau and are deprived of basic rights, including access to land, education and political office, despite having lived in the area for generations.

Tensions frequently boil over, with more than 10,000 people killed in the state since the turn of the century, according to groups tracking the violence.

joa/phz/ric

© 1994-2015 Agence France-Presse

Mali: Mali: combats entre groupes armés dans le Nord

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Source: Agence France-Presse
Country: Mali

Bamako, Mali | AFP | jeudi 17/09/2015 - 13:36 GMT

Des combats opposaient l'ex-rébellion du nord du Mali à des groupes armés pro-gouvernementaux jeudi dans la région de Kidal (nord-est), près de la frontière algérienne, a appris l'AFP de sources concordantes.

"Nous assistons depuis ce jeudi matin à une nouvelle violation du cessez-le-feu. La Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, ex-rébellion) et le Groupe d'autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) s'affrontent à une dizaine de kilomètres de la localité d'In Khalil, au nord de Tessalit", a déclaré à l'AFP une source sécuritaire au sein de la Mission de l'ONU, la Minusma.

Cette source a indiqué ne pas disposer pour le moment de bilan.

Interrogés par l'AFP, des responsables des deux groupes armés ont confirmé les combats, sans pouvoir fournir non plus de bilan.

"Depuis plusieurs jours, en violation du cessez-le-feu, les troupes du Gatia qui sont des milices s'approchaient de nos positions d'In Khalil. Après des sommations, nous avons été obligés de défendre militairement nos positions et les combats se poursuivent", a déclaré à l'AFP Almou Ag Mohamed, porte parole de la CMA.

De son côté, Ali Ould Mohamed, membre du Gatia, a affirmé à l'AFP que "les groupes d'autodéfense ont été attaqués et se battent actuellement".

La Minusma avait salué l'achèvement lundi du retrait des groupes pro-gouvernementaux qui avaient repris en août aux rebelles la localité d'Anéfis, au sud-ouest de Kidal.

Elle s'était dite "profondément préoccupée par de nouveaux mouvements" de leur part "observés plus au nord, en direction d’Aguelhok, ainsi que des mouvements de la Coordination au nord-ouest de Goundam" (nord-ouest).

"La Minusma rappelle que chaque déplacement effectué par un groupe en dehors de ses positions va à l'encontre de leurs engagements pris dans le cadre de l'Accord de paix" signé par le gouvernement malien et ses alliés, puis par les rebelles, selon un communiqué de la Mission de l'ONU publié mardi.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l'armée face à la rébellion à dominante touareg, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.

Les groupes jihadistes y ont été dispersés et en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères malgré la signature de l'accord de paix.

sd/sst/jlb

© 1994-2015 Agence France-Presse

Niger: Malian Refugees in Niger (30 July 2015)

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Mali, Niger

Malian Refugees in Niger : A Closer Look at the Statistics

Statistics, if not properly explained, can become deceiving. Such is the case with Malian refugees in Niger. The total figure of around 50,000 has not changed since 2013 (51,700 at the end of 2013 and 52,500 today). What looks like a static situation and the same population is not the case. A recent analysis shows major variations: 9,000 Malian refugees left since 2013. They left spontaneously or were assisted by UNHCR. During the same time 12,000 Malians newly arrived. The number of urban refugees in Niamey decreased considerably while the new arrivals settled mainly in camps in Tillaberi region and the Nomad Zones in Tahoua region. Ignace Mbom, socio-economic researcher at the IFORD demographic institute in Yaounde (Cameroon), has observed this trend and come to the following conclusion: “In fact, these figures hide the fact that the more affluent refugees tend to return to Mali—mainly to the urban areas of Gao and Ansongo—while the more destitute rural population of Menaka district choses the way into exile.” In 2013, there were also more than 7,000 Niger nationals living in the Malian refugee camps. Due to a joint programme of UNHCR and the Niger government all these “returnees” were relocated into their villages of origin.

Mali: Mali : les activités du CICR, janvier - juin 2015

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Source: International Committee of the Red Cross
Country: Mali

Protection

Visites aux personnes privées de liberté

Le CICR a :

visité 3 195 détenus dans 25 lieux de détention, dont ceux gérés par les mouvements armés, et rencontré régulièrement les autorités concernées pour améliorer le traitement réservé aux détenus (nutrition et accès aux soins) ;
poursuivi ses efforts en vue d'améliorer les conditions de détention, notamment en distribuant chaque mois des articles d'hygiène dans des maisons d'arrêt et lieux de détention temporaires du pays. Dans le même but, le CICR a rénové les installations sanitaires et le système d'adduction d'eau de la Maison centrale d'arrêt de Bamako ;
assisté les autorités dans la prise en charge des cas de malnutrition dans les maisons d'arrêt de Bamako, Kati et Koulikoro. Au total, 44 personnes souffrant de malnutrition sévère ont suivi le programme de nutrition thérapeutique entre janvier et juin 2015. En parallèle, le CICR, en coopération avec les autorités, a amélioré la situation nutritionnelle dans les prisons au Mali. La rénovation des cuisines et des conditions de stockage de plusieurs maisons d'arrêt a également contribué à améliorer les bonnes pratiques d'hygiène dans ces prisons ;
aidé les autorités à améliorer l'accès aux soins à la Maison centrale d'arrêt de Bamako. pris en charge les frais médicaux de 23 détenus gravement malades pour des examens ou une hospitalisation ;
offert aux détenus la possibilité de rétablir ou de maintenir les liens avec leur famille grâce à 232 appels téléphoniques et 165 messages Croix-Rouge, dont le contenu a été contrôlé au préalable par les autorités détentrices.

Protection des populations civiles

Le CICR a poursuivi un dialogue confidentiel et permanent sur le respect des principes humanitaires et du droit international humanitaire avec toutes les parties au conflit, notamment les forces armées maliennes, les forces armées internationales et les groupes armés.

Ce dialogue vise à atténuer les conséquences du conflit sur les populations civiles et à assurer un accès aussi large que possible aux personnes vulnérables.

Lors des affrontements d'avril et de mai 2015, il a été rappelé aux parties aux conflits les obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire (DIH).

Rétablissement des liens familiaux

Le CICR a, par son aide technique et son appui financier, renforcé le service de rétablissement des liens familiaux de la Croix-Rouge malienne.

Grâce à ce service, 1 391 appels téléphoniques ont pu être facilités et 866 messages Croix- Rouge échangés. Par ailleurs, 24 personnes ont pu être localisées et huit enfants, séparés de leur famille en raison du conflit, ont pu être réunifiés avec leurs parents.

Sécurité économique

Le CICR poursuit, en collaboration avec la Croix-Rouge malienne, son programme d'assistance alimentaire aux populations du nord du Mali et de la région de Mopti.

Assistance d'urgence aux déplacés

Tombouctou et Mopti

Le CICR a distribué :

102 tonnes de vivres à 5 292 personnes déplacées à la suite des affrontements entre groupes armés dans la commune de Gossi en février 2015 ;
375 tonnes de vivres à 11 706 personnes déplacées de Bintagoungou, Alafia et Ber ;
1 443 kits d'articles de ménage essentiels à quelque 1 443 ménages de Bintagoungou, Alafia, Ber et BouremInaly. Chaque kit comprenait des bâches, des moustiquaires imprégnées, des nattes, des couvertures, des ustensiles de cuisine, des seaux, des pagnes, du savon et des articles d'hygiène féminine.
des biens essentiels pour 200 ménages (articles de cuisine, couvertures, bâches, etc.), à travers la Croix-Rouge malienne, dans la région de Tombouctou, pour aider les ménages victimes de catastrophes naturelles.

Gao et Kidal

Le CICR a distribué :

62 tonnes de vivres à 1 372 personnes déplacées à la suite des affrontements de Tabankort ; des biens essentiels (articles de cuisine, couvertures, bâches, etc.) à 1 428 personnes déplacées. Assistance à la population locale

Le CICR a distribué 640 tonnes de vivres à 27 972 personnes à Gao, 2 052 personnes à Kidal et 3 858 personnes à Tombouctou.

Assistance d'urgence aux personnes de retour chez elles

Régions de Tombouctou et Mopti

Le CICR a distribué :

407 tonnes de vivres à 2 485 ménages vulnérables rentrés chez eux dans les communes de Boni, Ber, Gossi, Ouinerdène et Soumpi ;
des articles de ménage essentiels (ustensiles de cuisine, seaux, pagnes, savons et kits d'hygiène féminine) à 765 ménages dans les communes de Boni, Ber, Gossi, Ouinerdène et Soumpi.

Production agricole

Le CICR a distribué :

254 tonnes de semences (riz, sorgho et mil) à 105 906 personnes dans les régions de Tombouctou et Gao ;
2 360 tonnes de vivres à 16 547 ménages dans les régions de Tombouctou et Gao afin de leur permettre de disposer de vivres sans avoir à utiliser leurs semences.

Appui aux activités de pêche

Le CICR a soutenu 13 ménages de pêcheurs du Cercle d'Ansongo en leur fournissant 1 300 filets de pêche.

Soutien à la production animale

Le CICR a :

vacciné plus d'un million d'animaux contre la péripneumonie contagieuse bovine, la peste de petits ruminants, le charbon bactérien et la clavelée, permettant ainsi aux bénéficiaires de préserver leurs moyens de subsistance ;
soutenu 4 500 ménages d'éleveurs (27 000 personnes) avec 450 tonnes d'aliments du bétail (son, blé et tourteau de coton) durant la période de soudure pastorale de 2015 ;
facilité la formation d'une vingtaine d'auxiliaires d'élevage au Centre de formation professionnelle pour promouvoir l'agriculture au Sahel à Gao ;
acheminé des équipements (congélateurs, réfrigérateurs, glaciaires, accumulateurs et stabilisateurs électriques) aux directions régionales des services vétérinaires de Mopti, Tombouctou et Gao dans le cadre de la campagne de vaccination du cheptel.

Aide à l'amélioration des revenus

Le CICR a :

versé 12 443 000 francs CFA en espèces à 1 182 personnes pour leur participation aux activités d'intérêt communautaire dans la région de Kidal ;
soutenu à hauteur de 2 492 500 francs CFA, l'association Adaoula dans un projet d'insertion socio-économique des jeunes filles victimes de violences sexuelles dans la région de Gao ;
versé 4 920 000 francs CFA à 60 ménages vulnérables pour leur participation aux travaux de sécurisation du périmètre maraîcher de l'association MOBA des femmes de Soumpi.

Eau et habitat

L'accès à l'eau potable est vital pour les populations du nord du Mali.

Le CICR a :

réhabilité les structures de santé de Bourem et N'tililt pour quelque 81 patients par jour ;
remis en état et construit vingt-neuf points d'eau (forages et puits) dans les régions de Gao, Mopti, Tombouctou et Kidal pour quelque 30 000 personnes ;
réhabilité trois adductions d'eau sommaire (AES) à Elbesalam, commune de Gossi, pour quelque 2 500 personnes ;
étendu le réseau d'eau de Gao pour couvrir les quartiers périphériques défavorisés pour quelque 30 000 habitants ;
remis en état le système d'approvisionnement en eau potable de la ville de Kidal. Le carburant fourni (54 000 litres) pour le fonctionnement des générateurs a permis d'alimenter en eau les 20 000 habitants de Kidal ;
construit deux nouveaux entrepôts pour la Croix-Rouge malienne à Gao (stockage de produits alimentaires et non alimentaires) ;
fourni une assistance d'urgence dans le village de Tabankort pour quelque 1 800 personnes ayant reçu des produits de purification d'eau et des jerrycans en plastique.

Prévention

Le CICR contribue à la promotion du droit international humanitaire (DIH) au sein des forces armées maliennes, des forces armées internationales présentes au Mali, et des autres porteurs d'armes. L'institution soutient aussi les autorités pour la ratification et l'intégration des traités de DIH dans la législation nationale.

Pendant le premier semestre 2015, le CICR a :

participé au cours de remise à niveau en DIH de 216 militaires du bataillon Balazan à Ségou ;
sensibilisé au DIH 360 élèves sous-officiers des forces armées maliennes à l'école des sous-officiers de Banankoro à Ségou ;
animé des séances de sensibilisation sur les standards internationaux d'application de la loi à l'intention de 120 membres de la garde nationale à l'école de gendarmerie ;
animé des séances sur les principes humanitaires et l'action du CICR en faveur de 50 sous-officiers et hommes de rang de la garde nationale ;
participé à la formation d'une vingtaine de lieutenants et sous-lieutenants, stagiaires au cours supérieur de la gendarmerie, sur les standards internationaux d'application de la loi à l'école de gendarmerie ;
formé dix officiers supérieurs de la gendarmerie aux standards internationaux d'application de la loi, et animé des présentations sur l'action humanitaire du CICR au cours d'État-Major de la gendarmerie à Bamako ;
sensibilisé au DIH une centaine d'élèves officiers de l'École militaire interarmes de Koulikoro ;
organisé un atelier avec la commission des lois de l'Assemblée nationale du Mali sur la mise en œuvre du DIH ;
organisé un concours national de plaidoirie en DIH avec la faculté de droit de Bamako et la participation de quatre universités ;
parrainé la participation de deux officiers au cours de base en droit des conflits armés (San Remo) en Italie ;
sensibilisé au DIH et à l'action humanitaire du CICR 197 personnes à Tombouctou, dont 76 membres de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) ;
sensibilisé au DIH et à l'action humanitaire du CICR 242 personnes à Kidal, dont 23 porteurs d'armes, membres de la commission mixte de sécurité de Kidal ;
formé aux principes humanitaires une vingtaine de membres d'ONG nationales à Ségou ;
sensibilisé 420 étudiants au CICR et aux principes humanitaires ;
sensibilisé au DIH et à l'action humanitaire 107 personnes à Gao, dont 35 agents de la MINUSMA.

Santé

Le CICR s'attache à améliorer l'accès des personnes touchées par le conflit armé à des soins de santé de qualité.

Soins de santé primaire

Le CICR a soutenu :

quatre centres de santé communautaires dans les régions de Tombouctou et Gao (distribution de matériel, de médicaments et paiement d'indemnités à une partie du personnel) ;
le Centre de santé de référence de Bourem (avec du matériel, des médicaments et le paiement d'indemnités pour une partie du personnel).
Ce soutien a permis d'effectuer 11 449 consultations, d'accompagner 411 parturientes, de vacciner 34 521 enfants dans le cadre de campagnes de vaccination, et d'administrer 14 143 doses de vaccin à des enfants dans le cadre des vaccinations de routine.

Hôpital de Gao

Le CICR a :

pris en charge une centaine de blessés de guerre et admis quelque 1 200 patients (234 en gynécologie, 412 en pédiatrie et 267 en chirurgie), et réalisé 656 interventions chirurgicales ;
renforcé son équipe médicale à l'hôpital de Gao qui compte actuellement un chef de projet, un administrateur hospitalier, deux chirurgiens, deux anesthésistes, un pédiatre, un gynécologue, un infirmier de bloc opératoire, quatre infirmiers, une sage-femme, une physiothérapeute et un gestionnaire de pharmacie ;
continué à prodiguer des soins gratuits aux patients hospitalisés en collaboration avec le personnel et l'administration de l'hôpital ;
continué de soutenir l'hôpital avec du matériel, des médicaments et le paiement d'indemnités pour une partie du personnel.
Par ailleurs, 1 105 naissances ont eu lieu dans un milieu sûr pour les mamans et les bébés, et plus de 23 000 patients ont bénéficié d'une consultation externe, dont plus de 6 500 enfants.

Une structure a été mise en place afin de confiner toute personne suspecte d'Ébola dans l'attente d'analyses de laboratoire, et du matériel d'hygiène supplémentaire a été fourni.

Centre de santé de référence de Kidal

Une équipe médicale du CICR composée de cinq personnes (chef de projet, infirmier de bloc, anesthésiste, chirurgien et infirmier de salle) est opérationnelle au Centre de santé de référence depuis le mois de juin 2015 et apporte son appui personnel du Centre.

Après un mois d'activités, 29 personnes y ont été hospitalisées, 6 blessés de guerre ont été pris en charge et 13 interventions chirurgicales ont été réalisées.

Programme psycho-social

Le CICR a :

assuré un soutien psycho-social individuel à 43 patients, dont 12 victimes de violences sexuelles. formé 27 membres du personnel de l'hôpital de Gao et 15 personnes travaillant dans les centres de santé communautaires et de référence de Ber, N'tillit, Tessit et Bourem (également soutenus par le CICR), dans la prise en charge des victimes de violences sexuelles.

Programme de réadaptation physique

Le CICR a fourni un appui financier et technique pour la remise en état du Centre national d'appareillage orthopédique du Mali à Bamako.


Nigeria: Un demi-million d'enfants ont fui les récentes attaques de Boko Haram (Unicef)

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Source: Agence France-Presse
Country: Cameroon, Chad, Niger, Nigeria

Lagos, Nigeria | AFP | vendredi 18/09/2015 - 01:00 GMT

Un demi-million d'enfants supplémentaires ont fui les attaques des islamistes de Boko Haram au Nigeria, Niger, Cameroun et Tchad au cours des cinq derniers mois, a rapporté vendredi l'Unicef.

Ces derniers chiffres portent à environ 1,4 million le nombre d'enfants qui ont été chassés de chez eux dans la région du lac Tchad, ajoute le fonds de l'ONU pour l'enfance dans un communiqué.

Le Nigeria est le plus touché avec près de 1,2 million d'enfants, dont plus de la moitié âgés de moins de cinq ans, déracinés par l'insurrection qui dure depuis 2009 et est particulièrement active dans le nord-est du pays où elle est née.

Quelque 265.000 autres enfants sont également affectés dans les pays voisins où Boko Haram a étendu ses attaques: Cameroun, Tchad et Niger.

"Il est inquiétant de voir qu'on continue de tuer, enlever et utiliser des femmes et des enfants comme porteurs de bombes", a déclaré le directeur général de l'Unicef pour l'Afrique centrale et de l'Ouest, Manuel Fontaine.

Au moins 15.000 personnes ont été tuées en six ans d'insurrection de Boko Haram, dont quelque 1.100 dans des attentats-suicides, raids et attaques qui se sont succédé depuis la prise de fonction, fin mai, du nouveau président nigérian Muhammadu Buhari.

L'organisation internationale pour les migrations (OIM) a révisé à la hausse au début du mois ses estimations du nombre de déplacés dû aux violences des islamistes, les faisant passer de 1,5 à plus de 2,1 millions.

L'Unicef dit avoir accru ses opérations dans la région du lac Tchad, dont ses campagnes de vaccination, et note que près de 65.000 enfants de moins de cinq ans ont été soignés pour des cas de grave malnutrition.

Mais M. Fontaine a souligné que son organisation n'avait reçu qu'un tiers des 50 millions de dollars nécessaires pour financer ses opérations régionales cette année.

Ceci laisse plus de 124.000 enfants non vaccinés contre la rougeole, tandis que 208.000 ne sont pas scolarisés et que plus de 83.000 n'ont pas accès à l'eau potable.

"L'afflux de réfugiés et l'insuffisance de ressources compromettent sérieusement notre capacité délivrer une aide vitale sur le terrain", ajoute M. Fontaine.

phz/jlb/dab

© 1994-2015 Agence France-Presse

Nigeria: 500,000 more children uprooted by Boko Haram: Unicef

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Source: Agence France-Presse
Country: Cameroon, Chad, Niger, Nigeria

Lagos, Nigeria | AFP | Friday 9/18/2015 - 01:00 GMT

Some 500,000 children have been forced to flee Boko Haram militants in the last five months after an upsurge in attacks in Nigeria, Cameroon, Chad and Niger, the UN children's agency said on Friday.

The additional numbers of children made homeless has taken the total number of youngsters in the Lake Chad region who have been forced to flee to 1.4 million, Unicef said in a statement.

Nigeria was worst affected, with nearly 1.2 million children -- more than half of them under five -- uprooted by the Islamist insurgency, which is concentrated in the country's remote northeast.

Some 265,000 other children have been affected in neighbouring Cameroon, Chad and Niger, which Boko Haram has increasingly targeted after they joined Nigeria's military in a regional counter-offensive.

"Each of these children running for their lives is a childhood cut short," said Unicef's regional director for West and Central Africa, Manuel Fontaine.

"It's truly alarming to see that children and women continue to be killed, abducted and used to carry bombs."

Boko Haram has been fighting to establish a hardline Islamic state in northeast Nigeria since 2009.

At least 15,000 people have been killed since then, some 1,100 of them in a wave of suicide bombings, deadly raids and bomb attacks since Muhammadu Buhari became Nigerian president on May 29.

Buhari has said he is confident "conventional" attacks will be stopped by November, although suicide and homemade bomb attacks could continue.

  • Help, funding needed -

Earlier this month, the International Organization for Migration revised upwards its estimate of those internally displaced by the conflict from 1.5 million to more than 2.1 million because of the recent surge in attacks.

The IOM's head of mission in Nigeria, Enira Krdzalic, said many IDPs living in host communities had yet to receive basic food and shelter, calling for more to be done.

On Wednesday, the charity Medecins Sans Frontieres also appealed for international help after 16 people died and 172 fell ill in a cholera outbreak at three IDP camps in Maiduguri, northeast Nigeria.

The UN regional humanitarian coordinator for the Sahel region Toby Lanzer, told AFP thousands of Nigerians who fled to a refugee camp in southeast Niger were in an "atrocious" situation.

Unicef said it had increased its operations in the Lake Chad region, including child vaccination programmes, education and psychological counselling.

Nearly 65,000 children under five had received treatment for severe acute malnutrition, it added.

But Fontaine said more funding was needed because the agency had only received a third of the $50.3 million required to finance its operations in the Lake Chad region this year.

That has left more than 124,000 children hit by the violence unvaccinated against measles. Some 208,000 are out of school and more than 83,000 lack access to safe drinking water.

"With more refugees and not enough resources, our ability to deliver lifesaving assistance on the ground is now seriously compromised," said Fontaine.

"Without additional support, hundreds of thousands of children in need will lack access to basic health care, safe drinking water and education."

phz/ach

© 1994-2015 Agence France-Presse

Niger: Niger - Région de Diffa - Département de Diffa - Commune de Gueskerou - Village administratif de Blabrine : Cartographie des infrastructures (25/05/2015)

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Source: UN High Commissioner for Refugees, REACH Initiative
Country: Niger

Mali: Mali militias clash near Algerian border, killing at least 15

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Source: Reuters - AlertNet
Country: Mali

Source: Reuters - Thu, 17 Sep 2015 22:51 GMT

Author: Reuters

BAMAKO, Sept 17 (Reuters) - Fighting erupted between rival armed groups near Mali's desert border with Algeria on Thursday, reportedly taking at least 15 lives in a fresh violation of a U.N.-backed peace deal.

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Nigeria: Plus de 1,4 million d’enfants forcés de fuir le conflit au Nigéria et dans sa région

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Source: UN Children's Fund
Country: Cameroon, Chad, Niger, Nigeria

La réponse humanitaire de l’UNICEF non financée à 70%

DAKAR / GENÈVE / NEW YORK, 18 SEPTEMBRE 2015 - Une nette augmentation des attaques par le groupe armé Boko Haram a déraciné plus de 500 000 enfants au cours des 5 derniers mois, portant le nombre total d’enfants en fuite dans le Nord Est du Nigéria et dans les pays voisins à 1,4 million, selon l’UNICEF.

« Chacun de ces enfants en fuite représente une enfance écourtée » a déclaré Manuel Fontaine, le directeur régional de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. « Il est très inquiétant de voir que des enfants et des femmes continuent d’être tués, enlevés et utilisés pour porter des bombes. »

Dans le Nord du Nigéria, près de 1,2 million d’enfants – qui pour moitié ont moins de 5 ans- ont été forcés de fuir de chez eux. 265 000 enfants de plus ont été déracinés au Cameroun, au Tchad et au Niger.

Avec les gouvernements et les partenaires des 4 pays affectés, l’UNICEF a augmenté ses interventions vitales pour les milliers d’enfants et de familles affectées par la violence. Depuis le début de l’année,

  • Plus de 315 000 enfants ont été vaccinés contre la rougeole ;

  • Plus de 200 000 personnes ont eu accès à l’eau potable ;

  • Près de 65 000 enfants déplacés et réfugiés ont eu accès à une forme d’éducation et sont en mesure de continuer leurs apprentissages grâce à la distribution de matériel scolaire ;

  • Près de 72 000 enfants déplacés ont pu bénéficier d’une aide psychologique et d’un soutien psychosocial ;

  • Environ 65 000 enfants de moins de 5 ans ont pu être traités contre la malnutrition aiguë sévère.

Cependant, les financements restent insuffisants. L’UNICEF n’a reçu que 32% des 50,3 millions de dollars nécessaires pour financer la réponse humanitaire autour du Lac Tchad en 2015. En raison de ce manque de fonds, plus de 124 000 enfants affectés par le conflit ne sont toujours pas vaccinés contre la rougeole, plus de 83 000 n’ont pas accès à l’eau potable et plus de 208 000 ne sont pas scolarisés.

« Avec toujours plus de réfugiés et des ressources insuffisantes, notre capacité à fournir une assistance d’urgence sur le terrain est maintenant sérieusement compromise » prévient Manuel Fontaine. « Sans un soutien supplémentaire, des centaines de milliers d’enfants n’auront pas accès aux soins de santé, à l’eau potable, à l’éducation. »

Photos, videos et brolls disponibles ici : http://uni.cf/1OwSuGI

À propos de l’UNICEF

L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans tout ce que nous faisons. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient.

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A Ndjamena, Manuel Moreno, +235 6390 0947, mmgonzalez@unicef.org
A New York, Najwa Mekki, +1212 326 7448, nmekki@unicef.org

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