Faits saillants
Deux nouvelles attaques de Boko-Haram ont été repoussées par l’armée tchadienne à Kaiga (le 4 mars), et à Djarguimaro ( le 15 mars), dont la première a entrainé l’arrivée de plusieurs centaines de réfugiés Nigérians sur le site de Dar-es-Salam, et des quelques mouvements internes de populations Tchadiennes.
Une mission inter-agence multisectorielle coordonnée par OCHA du 21 au 26 février a révélé d’importants besoins humanitaires pour les retournés Tchadiens du Nigéria, les déplacés internes et les réfugiés Nigérians ainsi que leurs familles hôtes dans six sous-préfectures du Lac.
Un fonds CERF d’un montant de 4 millions de dollars américains a été alloué le 10 mars pour fournir une assistance aux populations déplacées, pour répondre à l’impact de la fermeture de la frontière, et pour protéger les personnes vulnérables.
Une opération conjointe organisée par le HCR, la CNARR et l’OIM du 25 février au 4 mars dans la ville de Baga-Sola a permis de faire le profilage des quelques 2670 déplacés internes et 812 retournés Tchadiens du Nigeria, dont 29 retournés ont été transportés par l’OIM dans leur zone d’origine au Mayo-Kebbi (sud du Tchad) et assistés en vivres et articles ménages essentiels.
L’assistance se poursuit pour les réfugiés sur le site de Dar-es-Salam. Le nombre total de 15 000 réfugiés arrivés du Nigéria en 2015 est globalement stable depuis plusieurs semaines, même si près de 300 réfugiés sont arrivés de façon spontanée sur le site de Dar-es-Salam depuis le 18 février.
Quelques 1 300 personnes en provenance du Nigéria et du Cameroun ont été identifiées dans le Mayo-Kebbi Est. Elles sont arrivées en plusieurs vagues successives entre 2013 et 2015, dont une partie suite aux violences de Boko-Haram au Cameroun et au Nigéria.
