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Cameroon: 2014-2016 Plan de réponse stratégique Cameroun (Revisé juillet 2014)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs, UN Country Team in Cameroon
Country: Cameroon, Central African Republic, Nigeria
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RÉSUMÉ

Objectifs stratégiques

  1. Recueillir les données sur les risques et les vulnérabilités, les analyser et intégrer les résultats dans la programmation humanitaire et de développement.

  2. Soutenir les populations vulnérables à mieux faire face aux chocs en répondant aux signaux d’alerte de manière anticipée, réduisant la durée du relèvement post-crise et renforçant les capacités des acteurs nationaux.

  3. Fournir aux personnes en situation d’urgence une assistance coordonnée et intégrée, nécessaire à leur survie

Mesures prioritaires

  • Les mesures prioritaires pour l’insécurité alimentaire consisteront en la fourniture d’une assistance alimentaire d’urgence aux populations (notamment aux nouveaux réfugiés centrafricains qui affluent au Cameroun depuis le début de l’année) et en la distribution des semences et d’engrais. Un accent sera mis sur l’appui au relèvement économique et à la résilience sociale des femmes et jeunes filles rendues vulnérables à l’insécurité alimentaire du fait des catastrophes naturelles dans les zones d’intervention.

  • Dans le domaine de la malnutrition les priorités sont : la prise en charge des cas de malnutrition aigüe dans tous les districts des régions du Nord et de l’Extrême-Nord, et en priorité dans les districts qui accueillent des réfugiés dans l’Adamaoua et l’Est ; l’intégration effective de la prise en charge de la malnutrition aigüe sévère dans le paquet d’intrants, prestation de service et suivi intégré du système de santé ; et la mise en place d’un système de surveillance nutritionnelle solide en collaboration avec le secteur santé.

  • Dans le secteur de l’Eau, l’Hygiène et l’Assainissement, il s’agira : d’améliorer l’accès à l’eau potable dans les communautés, les sites de regroupement des populations déplacées et réfugiées, et les centres de santé intégrant la prise en charge des enfants mal nourris ; d’accroitre l’accès à l’assainissement de base tant en milieu communautaire, scolaire, hospitalier que dans les sites de regroupement des populations vulnérables ; promouvoir les bonnes pratiques d’hygiène en milieu communautaire, scolaire, hospitalier et dans les sites des réfugiés. Un accent sera mis sur les mesurespréventives et de riposte à l’épidémie de choléra accentués au niveau des districts transfrontaliers et des sites accueillant les déplacés et réfugiés. Les nouvelles prévisions du nombre des réfugiés en hausse depuis le mois de juillet 2014 et l’ampleur de l’épidémie de choléra sont de nouveaux défis auxquels le secteur WASH prend en compte dans sa réponse.

  • Dans le secteur Santé, il s’agira d’offrir aux populations les soins médicaux essentiels de base ; assurer la gestion des flambées épidémiques au sein des populations locales et des réfugiées notamment celles de choléra, poliomyélite, et rougeole ; assurer aux réfugiées les soins obstétricaux néonataux essentiels d’urgence (SONEU) et PTME ; les services de Planning Familial ; soutenir la prise en charge des maladies favorisant ou associées à la malnutrition dans l’optique d’améliorer les délais de guérison et réduire la létalité ; faciliter la référence/contre référence des malades graves vers des structures de référence ; renforcer l’infrastructure et le plateau technique des formations sanitaires ; renforcer la surveillance épidémiologique pour une détection précoce des flambées épidémiques ; intégrer la surveillance de la malnutrition dans la surveillance intégrée des maladies et riposte et les déclarations hebdomadaires ; assurer les soins obstétricaux de base et contraceptifs aux femmes refugiées (accouchement…) ; assurer la prévention de la transmission des IST et du VIH/Sida ; mener des activités de mitigation de risque des flambées épidémiques : choléra, poliomyélite, rougeole, paludisme ; les risques d’anémie et de paludisme chez la femme enceinte, de renforcer les capacités de préparation et de gestion des urgences des autorités sanitaires des régions de l’Extrême-Nord et du Nord ; apporter une réponse urgente et appropriée aux femmes et filles victimes de violences et plus spécifiquement les violences sexuelles et les VBG en assurant notamment la prise en charge médicale des cas et psychosociale des victimes ; la prévention et le traitement des IST/VIH. Pour ce faire, les sites d'intervention prioritaires concerneront les districts de santé, les Centres de Traitement de la malnutrition (CNA), les délégations régionales, et les sites accueillant les populations déplacées. L’offre des services de santé couvrira à la fois les populations déplacées et les populations hôtes dans les crises au cours desquelles on enregistre des déplacements des populations et des réfugiés.

  • En raison de la crise en République Centrafricaine (RCA) et l’insécurité dans les régions frontalières du Nigéria, le Cameroun accueille une population importante de réfugiés, ressortissants des pays tiers et retournés. Ce plan de réponse stratégique a été révisé pour la première fois en mai 2014 pour prendre en compte les nouveaux besoins humanitaires liés à l’impact régional de la crise en RCA et pour aligner la réponse à l’appel inter-agence pour les réfugiés, coordonné et lancé par le HCR le 16 avril 2014. Par la suite, au regard de l’évolution de la situation des réfugiés dans la région, le HCR a de nouveau révisé l’appel régional pour les réfugiés au mois de juillet avec de nouvelles prévisions pour l’année 2014. La révision de ce plan de réponse prend en compte cette nouvelle dynamique de la situation humanitaire des réfugiés. Au total, 180 000 réfugiés et 20 000 ressortissants des pays tiers et retournés camerounais seront ciblés par la réponse d’urgence au courant de 2014. Pendant ce temps, une réponse d’urgence sera fournie aux réfugiés nigérians dans l’Extrême-Nord ainsi qu’aux nouveaux réfugiés centrafricains qui continuent à fuir les conflits, les exactions et les violences dans leur pays. En effet, de nouvelles vagues de réfugiés nigérians sont arrivées à l’Extrême Nord du Cameroun entre mai (10.568) et juin (1.531) suivant l’offensive lancée par l’armée camerounaise contre Boko Haram et suite à des conflits inter ethniques au Nigéria. Compte tenu du grand nombre d'arrivées et de la capacité limitée des services sociaux existants et des ressources naturelles, les partenaires ont mis en œuvre une assistance multisectorielle (la protection, les abris, la santé, l’alimentation, la nutrition, l’éducation, les questions de genre et violences sexuelles, de l'eau et de l'assainissement) dans les zones hébergeant et accueillant les réfugiés, les ressortissants des pays tiers et les retournés au Cameroun, plus particulièrement dans les régions de l’Est, et de l’Adamaoua. Les réfugiés et une partie de la population hôte (les personnes les plus vulnérables) bénéficieront des activités pour renforcer leurs capacités et améliorer leur autonomie. Outre les réfugiés centrafricains, de nombreux autres ressortissants de pays tiers ont besoin d’assistance afin d’améliorer leurs conditions dans les sites de transit et pour l’organisation de leur transport vers leurs pays d’origine. Pour les retournés Camerounais ils ont besoin d’une aide à la réintégration.


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