Stress (Phase 2 de l’IPC) prévu pour les régions qui ont connu une mauvaise production agricole
Messages clés
Le bilan alimentaire du Mali présente un excédent de plus de 650 000 tonnes de céréales avec une production céréalière en baisse de 9 pour cent par rapport à la moyenne. Les zones les plus affectées par les déficits de productions incluent les régions agropastorales du nord, le sahel occidental et le plateau dogon.
Dans des régions du nord, la situation sécuritaire connait une stabilité ce qui favorise la relance économique de ces régions et le retour des populations déplacées et des refugiés. Cette relance implique un accroissement des opportunités et des revenues pour les ménages pauvres par rapport aux mois passés.
L’arrivée progressive des nouvelles récoltes sur le marché et l’amélioration de la mobilité suite au retour progressif de la sécurité assurent un approvisionnement correct des marchés à travers tous le pays. Les prix des céréales de façon générale sont en dessous des niveaux de ceux de 2013 et proches ou légèrement supérieurs à la moyenne. Ces niveaux des prix facilitent l’accès à la nourriture pour les ménages pauvres.
L’insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) des ménages pauvres évoluera en Stress (Phase 2 de l’IPC) à partir de mars pour plus de 20 pour cent de la population dans les localités du plateau dogon et du sahel occidental et dans les zones agropastoraux du nord en raison de la baisse importante de leurs productions agricoles et les séquelles de la morosité du climat économique. Dans les régions les plus affectées, les poches d’insécurité alimentaire de Crise (Phase 3 de l’IPC) sont à craindre pendant la prochaine soudure (juillet à septembre) mais ne vont pas dépasser le seuil de 20 pour cent de la population.