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Chad: Tchad : Enquête Nationale de la Sécurité Alimentaire des ménages ruraux (ENSA) - novembre 2013

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Source: World Food Programme, Government of Chad, Food and Agriculture Organization
Country: Chad
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1. Résumé exécutif L’enquête nationale sur la sécurité alimentaire a montré que 21% des personnes sont affectées par l’insécurité alimentaire dont 2,3% par l’insécurité alimentaire sévère au Tchad. En valeur absolue, l’enquête indique qu’environ 2,0 millions de personnes sont affectées par l’insécurité alimentaire dont 236 026 personnes qui se trouvent en situation d’insécurité alimentaire sévère. Les personnes affectées par l’insécurité alimentaire sévère rencontrent des difficultés importantes à faire face à leurs besoins alimentaires immédiats. Elles auront besoin d’assistance dès février 2014.

L’analyse désagrégée de la prévalence de l’insécurité alimentaire a mis en évidence des disparités régionales fortes. L’insécurité alimentaire touche deux fois plus de personnes dans la zone sahélienne (1 320 988 personnes) que dans la zone soudanienne (697 834 personnes). La région de Wadi Fira présente la prévalence à l’insécurité alimentaire la plus élevée : 61%.

Dans les zones rurales du Tchad, l’insécurité alimentaire observée est une conjonction de facteurs structurels et conjoncturels. En effet, les ménages sont pauvres. L’enquête indique que 45% des ménages sont pauvres dont 25% de très pauvres. Ces pauvres sont caractérisés par une possession limitée de biens durables productifs. De ce fait, ils génèrent des revenus insuffisants pour faire face à leurs besoins alimentaires et non alimentaires. De plus, ces revenus proviennent de sources non fiables et viables.

L’enquête n’indique pas de lien structurel entre les revenus et le niveau d’instruction. Par contre, l’analyse confirme que la situation alimentaire des ménages s’améliore avec le niveau d’instruction du chef de ménage. Cette affirmation est davantage vérifiée chez les femmes cheffes de ménage. Le faible niveau d’instruction des chefs de ménage est un facteur important de la prévalence de l’insécurité alimentaire dans les zones rurales du Tchad. En fait, le manque d’instruction ne favorise pas la valorisation du capital humain : seuls 22% des chefs de ménage ont déclaré savoir lire ou écrire une langue quelconque.


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