LES POINTS ESSENTIELS
On note dans la deuxième décade du mois d’octobre l’apparition des prémices de mil et d’arachide. Le battage du mil occupe la plus grande part des ménages de la zone. La disponibilité alimentaire est réelle pour les ménages les plus vulnérables. Ces premières données montrent que les récoltes sont moyennes dans l’ensemble de la zone. Il existe cependant un risque localisé de très mauvaises productions céréalières, notamment pour le sorgho. La production céréalière de la zone sera incontestablement inferieure aux récoltes de 2012 citée comme année particulièrement bonne ou année normale. Les premières estimations issues des données récoltées sur les carrés de rendements posés dans une cinquantaine de village indique nt un déficit céréalier de 14% comparativement à 2012. Ce phénomène est particulièrement marqué dans la partie sud des cantons Bardé et Kado ; cela étant dû principalement au démarrage tardif et à l’arrêt précoce des pluies comme annoncé dans le premier bulletin de veille de septembre.
On note une recrudescence de certaines pathologies telles que le paludisme , les infections respiratoires et les diarrhées dans de nombreux villages.
Les activités maraîchères occupent la grande majorité des populations ayant accès aux parcelles maraîchères le long des ouaddis.
L’état de santé général des animaux reste correct. Toutefois la période de soudure animale risque d’être également précoce et de débuter un mois plus tôt (février 2014).
L’assèchement précoce des ouaddis, du tapis herbacé, et l’arrivée précoce des éleveurs transhumants suscitent de nombreuses inquiétudes quant à la disponibilité fourragère et en eaux d’abreuvement pour le bétail dans les mois à venir .
