29 juillet 2013 – Après 18 mois de crise au Mali, la participation pour le premier tour des élections présidentielles organisé le 28 juillet aurait été « massive », a indiqué lundi un porte-parole des Nations Unies.
Si les chiffres officiels n'ont pas encore été communiqués, la participation serait plus forte que lors des rendez-vous électoraux organisés au cours des vingt dernières années. Le scrutin s'est en outre déroulé dans le calme et la sécurité.
Des disparités ont néanmoins été signalées, avec une plus forte mobilisation dans le sud que dans le nord, ainsi que des différences notable à l'intérieur même de la région du nord.
A Kidal, suite aux contretemps générés par les négociations avec l'administration pour l'organisation du scrutin, très peu de gens ont pu voter car l'enregistrement des électeurs s'est fait très tardivement. De nombreuses personnes n'ont en outre pas pu trouver leur nom sur les listes.
Dans la région de Gao, le vote s'est en revanche beaucoup mieux déroulé, à l'exception de deux communes où le vote n'a pas eu lieu suite à la menace du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). A Tombouctou, la situation était satisfaisante.
Pour l'ONU la crédibilité de ces élections dépend de trois conditions : la bonne participation des citoyens maliens, le déroulement des élections dans la sécurité ainsi que de l'acceptation des résultats.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali, Bert Konders, a rencontré ce lundi les principaux candidats à l'élection pour discuter des prochaines étapes du scrutin.
« Le résultat de ces élections devra être respecté et les éventuelles plaintes examinées selon les moyens légaux à disposition », a conclu le porte-parole de l'ONU.