La réunion de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui se tiendra ce vendredi à Bamako, a été précédée par une manifestation contre l’éventuelle intervention militaire internationale dans le Nord du Mali. Les revendications de la manifestation de ce vendredi s’opposent à celles d’une initiative analogue qui a rassemblé la semaine dernière 2000 personnes seulement, indiquent certaines sources de presse.
La réunion de vendredi verra notamment la participation de la nouvelle présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, élue en juillet. Alors qu’elle ne remplit officiellement sa fonction que depuis quelques jours, Mme Nkosazana Dlamini-Zuma a déjà annoncé que la crise malienne figurait parmi les priorités de son mandat : “Nous ferons tout pour résoudre le conflit avant qu’il ne se propage dans la région”, a-t-elle déclaré.
La semaine dernière, le Conseil de sécurité de l’Onu a approuvé une Résolution édictant un délai de 45 jours pour préciser les plans des pays membres de la Cedeao en prévision d’une intervention militaire dans le Nord malien.
Pendant ce temps, les groupes rebelles qui occupent le territoire septentrional depuis avril dernier ont renforcé leurs positions et continuent de promouvoir leur programme politique. En attendant, d’autres mausolées de Tombouctou, considérés sacrés par la population locale auraient été détruits par les rebelles islamistes d’Ansar Dine.
(GB/CN)