01/09/2013 16:34 GMT
NAIROBI, 09 jan 2013 (AFP) - La France va offrir un million d'euros pour aider les plus démunis parmi les centaines de milliers de personnes déplacées par la guerre et la malnutrition dans le sud de la Somalie, aux termes d'un accord signé mercredi.
La somme permettra à l'Office international des migrations (OIM) de mettre en oeuvre pendant un an et à partir de ce mois un plan de soutien à ces populations, et aux populations qui les accueillent, dans les régions du Bas Juba, de Gedo, et dans la capitale Mogadiscio, selon un communiqué de l'OIM.
Le nombre de personnes déplacées en Somalie est estimé à 1,5 million, tandis que un million d'autres Somaliens ont trouvé refuge hors de leur pays, sur une population totale estimée à environ 9 millions de ce pays pauvre de la Corne de l'Afrique.
"Cete donation va permettre à l'OIM d'établir des postes sanitaires aux frontières entre la Somalie, le Kenya et l'Ethiopie, à Dhobley et à Doolow, pour venir en aide à ces populations migrantes particulièrement vulnérables", a déclaré lors de la cérémonie de signature de l'accord à Nairobi Ali Abdi, chef de la mission de l'OIM en Somalie, cité par le communiqué.
"Nous devons profiter des évolutions positives en cours en Somalie, à la fois d'un point de vue politique et sécuritaire, pour préparer, avec le gouvernement de Somalie, des conditions appropriées et acceptables pour la stabilisation à long terme du pays", a relevé pour sa part l'ambassadeur de France au Kenya, Etienne de Poncins.
La Somalie est plongée dans le chaos et la guerre civile depuis le renversement du président Siad Barre en 1991.
Combattus par une force de l'Union africaine (Amisom) que l'armée kényane a rejointe, mais aussi un embryon d'armée somalienne et un contingent éthiopien, les insurgés islamistes shebab ont toutefois perdu un à un leurs bastions dans le centre et le sud somalien ces derniers mois.
Le pays dispose également de nouvelles institutions -- Parlement, président et gouvernement -- mises en place depuis septembre dernier, même si la situation ne permet toujours pas d'organiser une élection au suffrage universel dans le pays.
bb/hba
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