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Mali: Mali : Key Message Update - Prix des céréales proches de la moyenne favorise l’accès des ménages aux aliments, January 2017

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Mali

Key Messages

La production céréalière globale du pays est en hausse de 35% par rapport à la moyenne en dépit des pertes de production liées aux inondations et à l’arrêt précoce des pluies particulièrement dans le delta du Niger et par endroits dans le sahel occidental. En plus des récoltes moyennes à supérieures à la moyenne, les produits maraichers de janvier à mars et celles du riz attendues en juin amélioreront les revenus et les disponibilités alimentaires dans le pays.

L’accès moyen des ménages agropastoraux à travers le pays s’est amélioré grâce à la disponibilité de la propre récolte, de la rémunération en nature, des termes de l’échange bétail/céréales supérieurs à la moyenne et du niveau de prix des céréales inférieurs ou proches de la moyenne. Par conséquent, la majorité des ménages se maintiendra en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) de janvier à mars.

L’épuisement précoce des stocks à cause de la baisse de la production rizicole de 30 à plus de 60 pourcent par endroits dans le delta du Niger dans les régions de Mopti, de Tombouctou et de Gao rehausse la dépendance des ménages pauvres aux marchés par rapport à la moyenne. L’intensification atypique des activités de main d’œuvre, de réduction des dépenses non alimentaire et alimentaire mettent les ménages pauvres dans une situation d’insécurité alimentaire de Stress (Phase 2 de l’IPC) à partir de mars.


Niger: Niger: Key Message Update - Une consommation alimentaire adéquate assurée par une disponibilité locale, sauf à Diffa dépendant de l’aide, January 2017

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Niger

Key Messages

À la faveur d’une disponibilité alimentaire suffisante et diversifiée des productions agricoles irriguées génératrices de nourriture et de revenus normaux, l’insécurité alimentaire va rester Minimale (Phase 1 de l’IPC) dans la plupart des zones de moyens d’existence agricoles et agropastorales jusqu’au moins mai 2017. Toutefois, les productions agricoles enregistrés dans les zones agricoles et agropastorales de Maradi (Dakoro, Mayahi), sont estimées insuffisantes pour couvrir les besoins de consommation et vont se traduire par une insécurité alimentaire de niveau Stress (Phase 2 de l’IPC) à partir de mars 2017.

Dans la zone pastorale des transhumants des régions de Tahoua, Zinder, Agadez et Maradi, les faibles performances de la saison passée se sont traduites par une insuffisance des ressources fourragères pour couvrir les besoins du cheptel. La période de soudure va démarrer plus tôt et durer plus longtemps que d’habitude avec une dégradation persistante du pouvoir d’achat pour les ménages éleveurs consécutivement aux pertes de l’embonpoint et de la valeur marchande des animaux. Ces ménages seront en Stress (Phase 2 de l’IPC) à partir de mars 2017.

Dans la région de Diffa, la crise sécuritaire persiste et perturbe le fonctionnement normal des marchés et des activités de moyens d’existence de pêche et de vente de poivron et du bétail. Une situation Minimale (Phase 1! de l’IPC) et Stress (Phase 2 de l’IPC) sont observés en janvier 2017 grâce aux interventions humanitaires. Le Stress (Phase 2 de l’IPC) et le Crise (Phase 3 de l’IPC) pourraient prévaloir dès février sans le maintien de l’assistance humanitaire.

Les céréales sont disponibles en quantité suffisante sur presque tous les marchés de référence en janvier 2017. Cela est favorisé par le renforcement significatif des flux à partir du Nigéria en lien avec la dépréciation continue du Naira nigérian. Toutefois, la reprise de la hausse des prix suivant la tendance saisonnière a localement observé sur certains marchés à cause de la forte demande commerciale et va se poursuivre au fur et à mesure que les ménages déficitaires vont faire recours aux marchés pour leurs approvisionnements.

Niger: NIGER - Diffa:Bilan du Mécanisme de Réponse Rapide (Décembre 2016)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Niger

Le Mécanisme de Réponse Rapide (RRM) est lancé dans la région de Diffa depuis juin 2015 et officiellement endossé par l’équipe humanitaire pays en décembre de la même année. Le RRM est déclenché à partir d’une alerte humanitaire au profit de populations victimes de déplacements forcés datant de moins de trois mois dans des zones difficiles d’accès caractérisées en général par la rareté des acteurs humanitaires.

Une fois que les informations liées à l’alerte sont confirmées, des évaluations multisectorielles (MSA) sont conduites dans la zone en vue d’une réponse rapide et flexible. Au total, 42 évaluations (MSA) ont été effectuées en 2016.

Les secteurs d’intervention couverts jusque-là par le RRM incluent les biens non alimentaires ainsi que l’eau, l’hygiène et l’assainissement. En 2016, plus de 93 000 personnes ont été assistées à travers le RRM. En 2017, 10 millions de dollars sont recherchés auprès des donateurs pour assurer le fonctionnement du mécanisme.

Cameroon: Cameroun : Weekly Notes #73 16 – 22 Jan 2017

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Cameroon, Central African Republic, Nigeria

Sécurité

La situation sécuritaire dans la région de l’Extrême-Nord est relativement calme. Aucun incident majeur du fait de la secte Boko Haram n’a été signalé. Cependant, de retour d’une mission de supervision dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, un hélicoptère de l’armée Camerounaise a fait un crash au parc de Waza, dans le département du Mayo Sava le 22 Janvier, causant la mort de quatre officiers et hauts gradés de l’armée camerounaise.

Dans la région de l’Adamaoua, quatre enfants ont été enlevés et un éleveur assassiné par des individus armés non identifiés dans les villages de Dounga et de Yang, dans le département de la Vina. Les enquêtes sont en cours pour retrouver les assaillants.

Développements majeurs

Dans le cadre de la rétrocession des compétences en matière de détermination du statut des réfugiés du HCR à l’Etat, huit membres de la commission d’éligibilité composée par les fonctionnaires du Ministère des Relations Extérieures (MINREX) ont effectué une visite de familiarisation sur les sites de Timangolo, Lolo et Mbilé dans la région de l’Est les 19 et 20 Janvier. Au cours de leurs échanges avec les responsables communautaires et les différents partenaires présents sur le terrain, la mission a été briefée sur les activités de protection de la zone opérationnelle, avec un accent particulier sur la détermination prima facie du statut de réfugié sur le terrain, ainsi que sur les contraintes et défis majeurs rencontrés.

Marquée par l’importance des efforts conjugués du HCR et ses partenaires, et frappée par l’extrême vulnérabilité des réfugiés, la mission a recommandé d’insister davantage sur la vulgarisation des droits des réfugiés auprès des forces de maintien de l’ordre en vue d’alléger les tracasseries dont ils sont l’objet.

Une mission d’observation et d’évaluation de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL) conduite par son président a séjourné à Maroua et s’est rendue au camp de Minawao le 18 janvier dans le but d’analyser les problèmes relatifs à la protection juridique de la communauté réfugiée. Elle s’est entretenue avec les représentants des communautés réfugiées qui ont émis comme doléance majeure, la mise à disposition des fournitures et équipements scolaires, un meilleur encadrement des enseignants pour le respect du droit à l’éducation, et l’amélioration de la qualité de l’assistance. Après avoir apprécié les efforts du HCR et de ses partenaires dans la gestion des réfugiés, la commission a émis des recommandations pour l’amélioration des conditions de vie des réfugiés et le respect de leurs droits.

Région de l’Extrême-Nord

Statistiques

Un total de 60 706 individus (16 317 ménages) est enregistré au camp de Minawao à la date du 20 Janvier.

Protection

Un total de 137 individus (88 ménages) est arrivé spontanément au centre de transit de Gourounguel en provenance de Maiduguri, Mubi, Lagos, Abuja au Nigéria, et de Zelevet, Touboro, Kousseri et des villages près de Mora dans l’Extrême-Nord du Cameroun où ils avaient trouvé refuge à leur arrivée au Cameroun. La plus part arrive en vue d’un regroupement familial. La distance entre la frontière et le camp rend difficile leurs déplacements, d’où la nécessité d’établir des centres de transit au niveau de la frontière en vue de faciliter l’identification et la réunification familiale.

Monitoring des frontières

Les populations des villages frontaliers continuent de fuir les zones de conflits et le récent bombardement accidentel par l’armée nigériane du camp de déplacés internes à Rann, dans le nord de l’Etat du Borno a entraîné l’arrivée de plus de 200 réfugiés dont 72 enfants (46 non accompagnés) à Bodo dans le département du Logone et Chari. Ces nouveaux arrivés ont été installés dans les sites de Diamo notamment Babline et Abounire et les enfants non accompagnés dans des familles d’accueil. Leur situation reste précaire et leurs besoins d’urgence s’expriment en abris et en vivres. 128 autres nigérians sont arrivés à Kerawa en provenance des villages de Bame, Sandawadjiri, Wawouli et Aldje du Nigéria où ils fuient l’insécurité dans les zones d’opérations militaires.

L’absence de centres de transit dans les départements du Logone et Chari et du Mayo Sava très éloignés du camp des réfugiés de Minawao pousse les réfugiés à se disperser dans les villages le long de la frontière, où ils bénéficient de l’appui de la population locale. Cependant, ils restent exposés aux risques de protection, et particulièrement au risque de refoulement, surtout pour la plupart ne disposant d’aucun document d’identification.

Burkina Faso: Burkina Faso: Plan D'urgence et de Resilience 2017

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Burkina Faso, Mali

1. APERÇU HUMANITAIRE

Le Burkina Faso est caractérisé par des vulnérabilités saisonnières et chroniques, notamment dans les régions Nord, Est, Sahel et Hauts-Bassins où les taux de malnutrition aiguë et d’insécurité alimentaire dépassent régulièrement les seuils d’urgence. Le Burkina Faso est exposé aux risques d’épidémies, d’inondations, des poches de sécheresse, des vents violents ainsi qu’aux mouvements de population, ayant toujours plus de 30 000 réfugiés maliens installés dans des camps et des villages de la région du Sahel, au nord du pays. Au-delà des efforts conjoints du Gouvernement et des partenaires financiers et techniques pour briser le cycle de crises chroniques, des actions humanitaires ciblées restent nécessaires pour répondre aux pics saisonniers et besoins aigus des communautés les plus vulnérables. En 2017, 860 000 personnes auront besoin d’aide humanitaire.

Le Plan d’Urgence et de Résilience 2017 du Burkina Faso a pour objet d’évaluer ces besoins humanitaires persistants, et de présenter la nouvelle stratégie de réponse. Aligné sur Le Plan de Soutien aux Populations Vulnérables à l’Insécurité Alimentaire et à la Malnutrition, ainsi que sur le Plan d’Action National pour le Renforcement des Capacités pour la Réduction des Risques et la Préparation à la Réponse aux Urgences au Burkina Faso 2016-2020, ce Plan a été élaboré et adopté par les membres de l’Equipe Humanitaire Pays (EHP) en collaboration avec les différentes autorités nationales et les partenaires humanitaires et de développement.

Niger: Niger - Diffa: Bilan du Mécanisme de Réponse Rapide (Décembre 2016)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Niger

Le Mécanisme de Réponse Rapide (RRM) est lancé dans la région de Diffa depuis juin 2015 et officiellement endossé par l’équipe humanitaire pays en décembre de la même année. Le RRM est déclenché à partir d’une alerte humanitaire au profit de populations victimes de déplacements forcés datant de moins de trois mois dans des zones difficiles d’accès caractérisées en général par la rareté des acteurs humanitaires.

Une fois que les informations liées à l’alerte sont confirmées, des évaluations multisectorielles (MSA) sont conduites dans la zone en vue d’une réponse rapide et flexible. Au total, 42 évaluations (MSA) ont été effectuées en 2016.

Les secteurs d’intervention couverts jusque-là par le RRM incluent les biens non alimentaires ainsi que l’eau, l’hygiène et l’assainissement. En 2016, plus de 93 000 personnes ont été assistées à travers le RRM. En 2017, 10 millions de dollars sont recherchés auprès des donateurs pour assurer le fonctionnement du mécanisme.

Mali: Germany’s engagement in Mali: increasing its contribution within the framework of MINUSMA

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Source: Government of Germany
Country: Germany, Mali

Germany plans to step up its engagement within the framework of the MINUSMA peacekeeping mission, with deployment, not earlier than March 2017, of combat and transport helicopters and up to 350 additional soldiers. The new mandate was adopted by the cabinet on Wednesday (11 January) and still needs to be approved by the German Bundestag.

The United Nations MINUSMA peacekeeping mission

In 2012, Islamist groups managed to gain control of large parts of northern Mali and make some advances into the south of the country. In response to a request from the Government of Mali, France decided in favour of military intervention in early 2013. Although the Islamist militias were driven away, the threat to state order posed by terrorist groups remains. This is why the United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali (MINUSMA) was established in 2013 with a view to stabilising peace.

Deployment of up to 1000 German soldiers

Germany was involved in the mission from the outset – both financially as the fourth-largest contributor and with personnel on the ground. The primary task of the German soldiers is to shed light on the activities of Islamist terrorist groups and on other factors hindering the implementation of the peace agreement.

According to the cabinet decision, Germany will step up its engagement: from March 2017 at the earliest, it will provide four combat and four transport helicopters for operations in Mali. Up to 350 additional service members will be deployed as helicopter maintenance and operations personnel. This will bring to 1000 the number of German military personnel in the UN mission. The total force strength of the mission is 15,000 (military personnel and police officers).

Multi-faceted German engagement: EUTM, EUCAP Sahel Mali, and development cooperation

In addition to participating in MINUSMA, Germany is also working on other levels to stabilise Mali, for example as part of the EU Training Mission in Mali, which serves to strengthen the Malian armed forces in the long term.

Since April 2014, military training assistance as part of the EU’s Common Security and Defence Policy has been flanked by the civilian training mission EUCAP Sahel Mali. Its focus is to provide training and advice to the police force, the Garde Nationale and the Gendarmerie, also on the rule of law and the respect of human rights. Alongside civilian experts, Germany is currently providing the Head of Mission, Ambassador Albrecht Conze.

In addition to these missions, Germany is engaged in humanitarian assistance and development cooperation. The aim is to sustainably improve conditions for people in Mali, as well as for the many refugees. These efforts include strengthening civil society, promoting the national reconciliation process, decentralisation and agriculture, as well as improving the water supply situation.

Chad: Tchad : Enquête Nationale de la Sécurité Alimentaire (ENSA) - octobre 2016

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Source: Famine Early Warning System Network, World Food Programme, Government of Chad, Food and Agriculture Organization of the United Nations
Country: Chad

A. 18,5% des ménages tchadiens sont en insécurité alimentaire au mois d’octobre 2016, dont 1,8% en insécurité alimentaire sévère et 16,7% en situation modérée. Comparativement à la même période de l’année dernière, le taux d’insécurité alimentaire qui était de 25% en octobre 2015, baisse de façon substantielle. C’est également le taux le plus faible observé depuis 2011 au mois d’octobre/novembre.

B. Au niveau régional, l’insécurité alimentaire affecte davantage les régions du Sahel que celles du sud du pays. En effet, les régions du Barh El Gazal ; Borkou ; Kanem; Batha; Guera, Ennedi ont des proportions de ménages en insécurité alimentaire dépassant 40%, ce qui est très élevé. Comparativement à l’année dernière à la même période, les taux d’insécurité alimentaire baissent dans presque toutes les régions du pays à l’exception du Borkou, des Ennedi et du Kanem qui enregistrent des hausses de plus de 10% en un an (voir cartes de la page suivante).

C. La situation demeure critique dans la région du Lac Tchad, où le taux d'insécurité alimentaire de la population déplacée est passé de 15,4% en mars 2016 (EFSA) à 35% en octobre 2016 (ENSA) malgré l’assistance alimentaire qu’ils reçoivent, principalement en raison de l'érosion de leurs moyens de subsistance (manque de terre pour l'agriculture, l'interdiction de la pêche, l'effondrement des prix du bétail) et l'incapacité des ménages à utiliser les stratégies traditionnelles en raison du déplacement.

D. Si tout le Sahel continue à pâtir de la récurrence des crises qui finissent par éroder la capacité de résilience des ménages, certaines régions présentent des situations encore plus préoccupantes. C’est le cas du Kanem et du Bar El Gazal dont les économies dépendaient des activités des ménages autour du Lac Tchad. La crise sécuritaire en cours a annihilé les opportunités de travail saisonnier pour les migrants venant de ces régions, se traduisant ainsi par d’importantes pertes de revenus affectant la sécurité alimentaire et la nutrition des groupes les plus vulnérables.

E. Plusieurs facteurs ont permis aux tendances de l’insécurité alimentaire de s’infléchir au cours de cette enquête post-récoltes : (i) les prix des denrées alimentaires sont restés relativement bas tout au long de l’année 2016 ; (ii) l’apparition précoce des prémices de la campagne agropastorale ; (iii) La bonne disponibilité des produits laitiers dans les zones pastorales et agropastorales grâce à la reconstitution rapide de la biomasse; (iv) Les interventions du gouvernement et de ses partenaires en faveur des ménages vulnérables. Les niveaux d’insécurité alimentaire constatés au mois d’octobre résultent essentiellement de difficultés d’accès à la nourriture pour les ménages les plus vulnérables faute de revenus monétaires.

F. Malgré cette amélioration substantielle de la situation courante de la sécurité alimentaire, les experts ont identifié lors de l’atelier du Cadre Harmonisé, des facteurs qui pourraient affecter négativement la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations les plus vulnérables durant la période de soudure à venir. Ils ont ainsi estimé que 16 départements sur les 69 que compte le pays pourraient se trouver en situation de crise entre les mois de juillet à septembre 2017. 29 régions quant à elles se trouveraient sous stress avec un peu plus d’un million de personnes en besoin d’assistance d’urgence (phase 3 et plus).

G. Parmi les facteurs à surveiller dans les mois à venir les principales sont : (i) les conséquences de la crise du bassin du Lac Tchad, (ii) l’impact de la crise économique que connait le pays sur le fonctionnement de l’économie, (iii) les risques d’une crise majeure que fait peser le nombre important de bétail invendu à cause de la fermeture des frontières, affectant les échanges et la transhumance.

H. Le Gouvernement, avec l’appui de ses partenaires, prévoit mettre en œuvre les interventions de réponses adéquates pour couvrir les besoins des plus vulnérables. En plus des programmes classiques (ventes de produits alimentaires à prix subventionnés, prévention et traitement de la malnutrition, transferts de vivres et d’argent inconditionnels) et les activités de renforcement de la résilience qui resteront essentiels pour maintenir et améliorer les tendances observées au cours de cette enquête, il faudra mettre en place des programmes de rachat des surplus de production à des prix rémunérateurs. De plus, la situation du cheptel pourrait nécessiter des interventions appropriées à partir du deuxième trimestre 2017 pour faire face à un déficit fourrager pouvant entrainer une crise pastorale.


Mali: Mali: Refugees, returnees and Internally displaced populations - 31 December 2016

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Burkina Faso, Central African Republic, Côte d'Ivoire, Mali, Mauritania, Niger

Mali: Mali: Réfugiés, rapatriés et personnes déplacées internes - 31 décembre 2016

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Burkina Faso, Central African Republic, Côte d'Ivoire, Mali, Mauritania, Niger

South Africa: South Africa tops new Hunger and Nutrition Commitment Index - Africa

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Source: Institute of Development Studies, New Partnership for Africa's Development
Country: Comoros, Gambia, Ghana, Guinea-Bissau, Malawi, Sierra Leone, South Africa, Sudan, World

26 January 2017

South Africa ranks highest in the first Hunger and Nutrition Commitment Index– Africa (HANCI-Africa) launched today. Produced by the Institute of Development Studies (IDS) with African Union’s New Partnership for Africa's Development (NEPAD).

HANCI-Africa aims to hold African leaders to account on the issue and reveals the nations taking the strongest action, as well as those that have the biggest improvements to make. With 220 million Africans still estimated to be suffering from chronic hunger and 58 million children under five stunted by undernutrition, tackling hunger and undernutrition needs to be a priority.

The findings from the new Hunger and Nutrition Commitment Index - Africa (HANCI-Africa) discussed at an event today in South Africa show that African governments vary widely in their commitment to tackling hunger and undernutrition, with the rankings revealed.

How does HANCI-Africa rank other countries?

Malawi closely follows South Africa in HANCI-Africa in second place. They both provide strong constitutional protections to the right to food and provide good social safety and have made significant investments in health services. South Africa also provides sound social safety nets. However, the index shows that both countries have inadequate sanitation services. For instance, South Africa can go further by investing in agriculture and strengthening access to sanitation – these are currently lacking for a third of its South population. The government of South Africa’s investment in agriculture is also relatively low. The high commitment of the government of Malawi is critical for addressing the drought induced food crisis it is currently facing, caused by the El Nino weather phenomenon.

Sudan, Guinea-Bissau and Comoros are at the bottom of the HANCI-Africa rankings. The research shows that each are –amongst others- lacking in social safety nets, dedicated budgets for nutrition and constitutional rights to food.

Nigeria ranks 37th (out of 45), highlighting concerns that the commitment to addressing hunger and undernutrition needs shoring up in Africa’s most populated country and largest economy. While Nigeria has taken some important steps, such as introducing nutrition outcome targets with a clear time frame, it lacks investment in health and agriculture, and many Nigerians continue lacking safe drinking water and sanitation.

A larger focus on women’s empowerment

Women’s empowerment is known to be a key factor in successfully addressing hunger and undernutrition. Legal recognition and protection of women’s rights can provide an enabling framework. Yet, HANCI-Africa also shows much remains to be done in this area. Women in countries including Gambia, Ghana and Sierra Leone have no or few legal rights to own, use and control land on which to grow food, and are severely restricted by discriminatory practices.

Dolf te Lintelo, Research Fellow at the Institute of Development Studies, and lead researcher on HANCI-Africa, said: “Across countries in Africa, the research has also identified how much ground remains to be covered in supporting women’s rights. Women’s access to agricultural land or economic rights are still often on unequal terms, to advantage men, which can greatly affect women’s ability to access adequate nutrition for themselves and their children.”

Governments need to take a coordinated and consistent approach

HANCI-Africa shows that the countries at the lower end of the rankings are characterised by inconsistencies rather than poor performances addressing hunger and nutrition across the board. For example, Sudan has a strong level of public spending on agriculture and Guinea-Bissau achieves 98% vitamin A supplementation coverage, but neither country has social safety nets, ring-fenced budgets for nutrition or constitutional rights to food that can protect their people.

Over time, country leaders need a coordinated, consistent approach across a range of areas that drive hunger and undernutrition reduction, rather than focusing improvements in just a few areas, even though these may be important first steps.

Chad: Tchad : Repartition des ménages par classe d’Insécurité Alimentaire Globale (Octobre 2015 et Octobre 2016)

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Source: World Food Programme
Country: Chad

Chad: Tchad : Profil humanitaire de la région du Sila (janvier 2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Chad

MESSAGES CLÉS

L’insécurité alimentaire est chronique et préoccupante. La région du Sila est classée parmi les régions qui connaissent des situations de déficits alimentaires préoccupants. En 2016, près d’une personne sur trois était en insécurité alimentaire dans la région suite à la faible campagne agricole 2015 – 2016 avec une production non satisfaisante de 62% comparativement à la production de 2014. La campagne agricole en cours paraît bonne bien qu’elle reste affectée par l’arrêt précipité des pluies et l’apparition des ennemis des cultures.

La couverture en eau potable reste faible. Le chef-lieu de la région, Goz-Beida, dispose d’un seul château d’eau d’une faible capacité de production destiné à servir une population de 7 000 personnes. Actuellement, ce château dessert 68 000 habitants et ne suffit plus pour satisfaire les besoins de la population qui recourt aux mares et aux puits ouverts insalubres. Cette situation illustre les besoins récurrents en eau potable auxquels est confronté l’ensemble de la région du Sila.

Les solutions durables pour les réfugiés soudanais doivent être renforcées. 63 084 réfugiés vivent dans la région depuis plus de 10 ans et les perspectives de retour semblent peu probables dans l’immédiat en raison de l’insécurité persistante au Darfour. Des projets d’intégration et d’autonomisation ont été mis en place mais ils sont insuffisants. Dans ce contexte, l’intégration des interventions humanitaires et de développement est essentielle afin de couvrir les besoins urgents et réduire les vulnérabilités à moyen et long terme.

L’absence de services sociaux de base a un impact négatif sur la vie des populations. Les systèmes éducatif, WASH et sanitaire régionaux souffrent d’un déficit d’infrastructures et de personnel qualifié. Les centres de santé sont éloignés et les patients doivent parcourir de longues distances variant entre 30 à 40 km pour se faire soigner. L’accès devient encore plus limité en saison pluvieuse en raison de la montée des cours d’eau (ouaddi). La réduction des vulnérabilités immédia

Gambia: UNOWAS Special Representative, Mr. Mohamed Ibn Chambas: Remarks to the Press - "The resolution of the crisis in The Gambia is a success of the regional preventive diplomacy"

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Source: UN Office for West Africa and the Sahel
Country: Gambia

Mr. Mohamed Ibn Chambas, Special Representative of the United Nations Secretary-general for West Africa and the Sahel (UNOWAS)

Dakar, Thursday 26 January 2017

"The resolution of the crisis in The Gambia is a success of the regional preventive diplomacy"

Good morning to everyone,

To start, let me take this opportunity to wish you all a happy new year 2017.

I hope it will be synonymous of peace and prosperity for our region and the whole continent. West Africa and the Sahel region continues to face major challenges, including those related to security, which hamper its development and stability.

Boko Haram in Nigeria and the various armed groups operating in Mali, to name a few, still threaten peace in the region and beyond.

The mobilization of the countries of the region, with the support of the international community, remains fundamental to maintain the region in a dynamic of peace and progress.

But despite these challenges, commendable efforts are being made by countries and institutions of the region to put in place structural reforms in order to pursue democratic progress and improve governance.

The last presidential elections in Cabo Verde and Ghana, which resulted in constitutional changes, demonstrated the democratic maturity of political actors and voters, which should serve as a reference for other countries in the continent.

The Gambia could have completed this positive picture if the former President had not changed his mind and rejected the outcome of a credible and transparent election, which resulted in a political crisis that could have serious consequences for the Gambia and the region.

However, the determination of West African countries and of the international community through ECOWAS, the African Union and the United Nations to find a peaceful solution was decisive. I would like to pay tribute to the efforts of the Mediation under the leadership of ECOWAS - Presidents Ellen Johnson Sirleaf of Liberia, Muhammadu Buhari of Nigeria, and John Mahama, former President of Ghana – as well as the perseverance - until the last minute - of leaders from the region through the initiatives of Presidents Ould Abdelaziz and Alpha Condé, to find a peaceful solution to the crisis.

I would also like to pay tribute to the sustained efforts made by Senegal and its President, His Excellency Macky Sall, at the outset of the crisis, to contribute to a peaceful settlement of the crisis.

It is the success of preventive diplomacy that has been achieved through the mobilization of regional actors in perfect coordination with the international community and in strict compliance with the Constitution, the laws of the Gambia and the principles of international law.

Of course, this success of preventive diplomacy must be consolidated by a peaceful and orderly transition.

I therefore call on the international community, which has demonstrated an exemplary unity in the peaceful resolution of the crisis, to continue to support the new Government of the Gambia.

I call on the new authorities to take the necessary measures to ensure a democratic transition that will consolidate peace between Gambians.

In this regard, I welcome the statement made by President Adama Barrow who announced that he will be "the President of all Gambians".

With the multiple challenges the new administration is facing, national reconciliation must be the priority.

Today, as the democratically elected President of the Gambia, Adama Barrow, is about to return home, a new page of the history of the Gambia is turned over.

I am convinced that the peaceful attitude and sense of responsibility shown by all Gambians during the crisis will continue to guide them in building the Gambia of tomorrow. A united and prosperous Gambia.

The United Nations, in coordination with other organizations in the region, will continue to support the new authorities in the Gambia in order to allow a democratic transition, respectful of human rights principles, and to initiate the necessary reforms to build the new Gambia.

Thank you for your attention.

Niger: Niger - Diffa : Key facts and figures (December 2016)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Niger, Nigeria

Context

Since the declaration of the State of Emergency in the northern states of Nigeria (Adamawa, Borno and Yobe) in May 2013 and the first Boko Haram attacks in south-eastern Niger in February 2015, the country has been facing unprecedented humanitarian challenges. In addition to chronic food insecurity, malnutrition, epidemic and floods, Niger has had to cope with the arrival of thousands of Nigerian refugees in the Diffa region and internal displacement of people fleeing Boko Haram raids and attacks on their villages. Displacements have exacerbated the already fragile livelihoods of host communities who are among some of the poorest of the country.

In 2015, 80 attacks have been registered in different localities of the Diffa region. As of November 2015, the regional authorities in Diffa estimated displaced people at more than 225,000 people including refugees, returnees and internally displaced people.

In 2016, 76 attacks have been registered. As of December 2016, the regional authorities in Diffa estimated displaced people at more than 240,000 people including refugees, returnees and internally displaced people. Important humanitarian needs are identified in the sectors of food, health care, nutrition, education, shelter and non-food items, protection as well as access to water, sanitation and hygiene.


Nigeria: Borno: Humanitarian situation in newly accessible areas (27 January 2017)

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Source: Assessment Capacities Project
Country: Nigeria

OVERVIEW

The Nigerian government has recently engaged in military operations in areas previously held by Boko Haram (BH). As a result, some parts within ten Local Government Areas (LGAs), namely Bama, Damboa, Dikwa, Gwoza, Konduga, Kukawa, Magumeri, Monguno, Ngala and Shani, have become more accessible as of mid-December 2016.

At least 279,758 IDPs out of the 579,000 present in these areas are now reachable. This newly gained accessibility is revealing the dire needs of people who had been cut off from all essential services for almost two years. High malnutrition rates and suspicion of famine levels are among the main humanitarian issues. Poor health and wash conditions exacerbate the needs of the affected population. Protection issues are also widely reported among IDPs.

However, even if access has recently improved, in most cases it is limited to the LGA headquarters. At least six LGAs remain completely inaccessible in northern and central Borno, leaving between 400,000-800,000 people cut off from humanitarian aid.

Key Findings

Continued fighting between the military and insurgents will result in more displacement and increase the vulnerability of the affected population. As access is gained to additional areas, an increase of the population in need is also expected.

Outbreaks of epidemics are also expected, particularly with the start of the rainy season in April. While the number and frequency of attacks is currently low, shifting tactics by BH will remain a threat to civilians and IDPs.

South Sudan: Inter-agency Rapid Needs Assessment Report: Kajo-Keji, Central Equatoria (20-22 December 2016)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: South Sudan

Background

Kajo-Keji is a densely populated county in southern Central Equatoria, located next to the Ugandan border. Before the recent crisis, it had an estimated population of around 200,000 people, predominantly of the Kuku sub-tribe of the Bari-speaking community. After fighting broke out in Juba in July 2016, clashes spread to Lainya, Yei and Morobo, displacing people to Uganda and the western areas of Kajo-Keji County. For the past six months, insecurity around Yei has continued to cause displacement into Kajo-Keji, while people from Kajo-Keji have fled south across the border to Uganda. In November 2016, some people from Central Equatoria who had fled to Uganda as refugees began to return to Kajo-Keji, reportedly due to lack of services and non-conducive living conditions in the refugee camps.

From 20 to 22 December an inter-agency rapid needs assessment (IRNA) and response mission travelled to Liwolo payam in Kajo-Keji to assess the humanitarian needs. The internally displaced people (IDPs) were con- centrated in three areas of Liwolo payam: Ajio (about 3,600 IDPs), Keriwa (about 10,100 IDPs) and Logo (about 16,700 IDPs), where they had been allocated land by local community leaders.

Key overview of findings

Communities at the three displacement sites visited by the assessment team highlighted that their main needs were food, health, water and essential household items.

Lack of food was noted as a concern by IDP families. In Ajio, people have access to food on farms.

However, the food may have been burned during bush res. In Logo and Keriwa, there are no farms in the vicinity and IDPs are relying on assistance from host communities’ close by. Malnutrition levels, however, remain below the emergency threshold of 15 per cent Global Acute Malnutrition (GAM). Out of 203 children screened, 1.5 per cent were severely acutely malnourished (SAM) and 4 per cent were moderately acutely malnourished (MAM), bringing the GAM rate to 5.5 per cent.

There are health facilities in the area, but they are at least 3 kilometres away from the IDP sites. Many health personnel had left the facilities because they had not been paid for over ve months. Availability of drugs is limited.

The main water source – used by >85 per cent of the IDPs – in Liwolo is seasonal ponds, which are drying up, making access to water a key issue. The nearest borehole from Ajio is three kilometres (km) away and not functioning very well, while the closest water source for IDPs staying in Logo is eight to nine km away. Five out of the six boreholes in Keriwa are not functioning. The assessment team noted that the IDP sites lacked sanitary facilities such as latrines, causing all IDPs to practice open defecation.

Most people fled their homes without belongings. They therefore did not have cooking materials, mosquito nets, blankets or sleeping mats at the IDP settlements. However, there were materials available in the area for building shelters, and some IDP families had cooking pots and water containers.

Serious protection concerns were reported by the community, including cases of gender-based violence against women and girls in transit, abduction of boys and men, cattle raids. There were also concerns regarding unaccompanied and separated children, as many mothers indicated that they did not know where their children were. None of the three schools in the locations where IDPs were staying were functional and most children - who constitute the majority of IDPs - have not attended school since September 2016.

Mali: Mali : Rapport d’évaluation rapide multisectorielle à Ménaka | Sous bureau de Gao, 22 au 28 novembre 2016

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Source: Agency for Technical Cooperation and Development, Médicos del Mundo, World Health Organization, UN Development Programme, Norwegian Refugee Council, UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs, World Food Programme, Mercy Corps, UN Children's Fund, Oxfam, International Rescue Committee, Food and Agriculture Organization of the United Nations, UN High Commissioner for Refugees
Country: Mali

INTRODUCTION

La mission inter-agences à Ménaka a été motivée par la nécessité d’avoir une lecture globale et consensuelle de la situation humanitaire après la création de la nouvelle région de Ménaka, et une réponse adéquate aux besoins multisectoriels et croissants des populations cibles. La mission s’est déroulée du 22 au 28 novembre 2016, avec la participation de représentants d’OCHA, de la FAO, du PAM, de l’UNICEF, de l’UNHCR, du PNUD et de l’OMS.

Objectifs :

  • Confirmer le nombre de personnes et ménages déplacés, retournés et rapatriés volontaires dans la région en indiquant leurs localisations actuelles ;

  • Evaluer les besoins humanitaires prioritaires et urgents des populations vulnérables parmi les populations hôtes, déplacées, retournées et rapatriées en termes de protection, assistance alimentaire et nutritionnelle, santé, abris, éducation, WASH, etc ;

  • Déterminer les zones prioritaires à envisager dans la région dans le cadre d’une réponse humanitaire, de résilience et de cohésion sociale ;

  • S’enquérir des conditions d’accès des populations aux services sociaux de base et au marché et faire un état des lieux des infrastructures sociales de base dans la zone ;

  • Constater le degré de coexistence communautaire et de cohabitation pacifique entre les communautés, particulièrement entre les retournés/rapatriés et les communautés hôtes ;

  • Organiser des rencontres bilatérales entre les Agences et leurs partenaires d’exécution, ainsi qu’avec les bénéficiaires.

Résultats attendus :

 Le nombre de déplacés, rapatriés, retournés spontanés, leur localisation par commune dans la région de Ménaka sont estimés ;

  • Les besoins humanitaires prioritaires sont connus par secteur sur base de la vulnérabilité au sein de la population hôte, déplacée, retournée et rapatriée ;

  • Les conditions d’accès des populations aux services sociaux de base et au marché sont connues ;

  • Les données sur les élèves et les enseignants dans les écoles, ainsi que leurs contraintes de fonctionnement sont connues ;

  • Les besoins en biens domestiques et les conditions d’approvisionnement en eau dans le chef-lieu de région et les localités rurales sont connus ;

  • Les zones de tensions et/ou sources de conflits inter et intracommunautaires sont identifiées ;

  • Les agences font le suivi de leurs activités en rencontrant leurs ONG partenaires et leurs bénéficiaires.

Méthodologie :

Outre l’exploitation d’outils d’évaluation multisectorielle synthétique, à travers des interviews individuelles, il a été procédé à des groupes de discussion, des rencontres avec les autorités locales, les délégués de la société civile (femmes, jeunes et leaders communautaires), les ONG humanitaires, services étatiques et techniques déconcentrés, ainsi qu’avec des rapatriés, déplacés internes et populations hôtes présentes dans la région. Au total, quinze rencontres se sont déroulées sous forme de groupes de discussion à Ménaka ou en plénière dans la localité d’Andéramboukane, avec la participation de cent quarante personnes.
Six visites et observations directes ont par ailleurs été réalisées sur les infrastructures (école, cantine scolaire, centre de santé, champs, pâturages, points d’eau).
Le présent rapport de mission, produit par les membres de la mission et détaillant les résultats de l’évaluation, est soumis à l’appréciation du GIAC (Groupe inter-agences de coordination) régional avec des recommandations et points d’actions, mais aussi aux clusters et à l’Equipe Humanitaire Pays au niveau national.

Mali: Synthèse sur la situation des marchés au Mali, Décembre 2016

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Source: World Food Programme
Country: Mali

Points Saillants

État d’approvisionnement des marchés :

L’état d’approvisionnement des marchés est jugé satisfaisant dans l’ensemble à travers le pays grâce à l’arrivée sur les marchés des récoltes de céréales.

  • Tendance des prix des céréales:

-Tendance des prix au producteur à la baisse (-3%) par rapport à novembre 2016 et à la moyenne de 5 dernières années.

-Tendance des prix à la consommation des céréales en légère baisse (-2%) par rapport à novembre 2016 et par rapport à la moyenne des 5 dernières années (-1%) excepté pour le riz local et le riz importé.

  • Par rapport à novembre 2016, le coût du panier alimentaire mensuel en baisse dans les régions de Kidal (-9%) et de Mopti (-9%) et stable à Bamako et dans les régions de Gao et de Tombouctou.
    Par rapport à la même période l’année dernière, le coût du panier alimentaire à Kidal reste élevé (+14%), en baisse dans les régions de Gao (-6%), Mopti (-2%), stable à Bamako et à Tombouctou. 

  • Termes de l’échange (ToT), comparé à la même période que l’année dernière :

-De façon globale, les ToT caprins/mil sont en détérioration dans les régions de Tombouctou (-27%), de Gao (-3%), et de Mopti (-1%). Les ToT caprins/semoule sont en dégradation à Kidal (-7%).

  • Contraintes liées au fonctionnement des marchés :

-Situation sécuritaire volatile

Mali: Mali : Bulletin hebodmadaire d'information No 159 - Semaine du 09 au 15 Janvier 2017

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Source: Government of the Republic of Mali
Country: Mali

Faits saillants de la semaine

Par rapport à la semaine écoulée, les quantités de céréales sèches vendues par les producteurs ont légèrement fléchi. Ainsi, elles sont passées de 2.070 tonnes la semaine dernière à 1.967 tonnes cette semaine, soit une baisse de -5%. Les 1.967 tonnes vendues par les producteurs sont constituées de 1.032 tonnes de mil, 510 tonnes de sorgho et 425 tonnes de maïs. Malgré la poursuite des récoltes, certains constats faits sur les marchés ont dû partiellement concourir à cette légère baisse des quantités de céréales vendues par les producteurs. Parmi ceux-ci, on peut citer entre autres : la forte hausse du prix du sésame (Fatiné et Sirakrola), la poursuite du paiement de l’argent du coton (Zangasso), l’abondance de l’offre et l’augmentation de la demande de l’igname locale, la patate douce et le chou (Bla) et le renforcement du contrôle des flux en direction de la capitale pour des raisons sécuritaires.

Les quantités de riz local vendues par les exploitants sur les marchés ruraux de la zone de l’Office du Niger ont poursuivi leur augmentation. Il en est de même pour les quantités de riz local, achetées et transférées des zones de l’Office du Niger pour les autres localités du pays. En effet, celles-ci sont passées de 2.262 tonnes la semaine dernière à 2.294 tonnes cette semaine, soit une hausse de +1%. Cette hausse des quantités de riz local expédiées des zones de l’Office du Niger, aussi faible soit-elle, s’explique par la poursuite des récoltes.

Au cours de la semaine, les 2.294 tonnes de riz local en provenance des zones de l’Office du Niger ont été destinées aux centres de consommation suivants : Bamako (1.652 tonnes, soit une baisse de -12%), Fana (60 tonnes, soit une hausse de +33%), Sikasso (173 tonnes), Koutiala (135 tonnes, soit +93%), Ségou (187 tonnes, soit +434%), Konobougou (15 tonnes), Bougouni (25 tonnes) et San (47 tonnes). Il y a eu également 283 tonnes de paddy en destination de Ségou et 178 tonnes en destination de Koulikoro. Les prix moyens pondérés au producteur des céréales ont majoritairement évolué à la hausse, excepté ceux du riz local BG, qui ont baissé. Pour ce qui concerne les prix moyens au consommateur, c’est une stabilité, émaillée de quelques légères variations, qui les caractérise.

Les offres sur les marchés reposent essentiellement sur la production locale aussi bien pour les céréales sèches que pour le riz. Parallèlement, le riz importé du marché international et le riz réexporté des pays côtiers se retrouvent sur les marchés à côté des productions locales, qui représentent l’essentiel de l’offre globale. L’Office des Produits Agricoles du Mali (OPAM) a effectué des ventes dans certaines localités au cours de cette semaine.

La demande actuelle est constituée des demandes internes de consommation, des achats des commerçants pour se positionner pour la reconstitution du stock national de sécurité et des autres achats institutionnels et des achats des commerçants des pays de la sous-région.

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