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World: Ten humanitarian stories to look out for in 2017

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Source: IRIN
Country: Afghanistan, Cameroon, Chad, Democratic Republic of the Congo, Iraq, Myanmar, Niger, Nigeria, South Sudan, Syrian Arab Republic, Venezuela (Bolivarian Republic of), World, Yemen

While 2016 taught us to expect the unexpected, IRIN’s eyes and ears on the ground have given us an idea of what to look out for in the new year. We can’t promise everyone else will be covering these stories, but here are ten we’ll be watching:

Read the full article on IRIN


Chad: Tchad : Aperçu des besoins humanitaires 2017

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Cameroon, Central African Republic, Chad, Niger, Nigeria, Sudan

PERSONNES DANS LE BESOIN 4,7M

BESOINS HUMANITAIRES ET CHIFFRES CLÉS

L'insécurité alimentaire, les déplacements de population et les urgences sanitaires, exacerbés par les risques climatiques et le faible développement humain, précipitent environ 8,1 millions de personnes, presque les deux tiers de la population tchadienne, dans une vulnérabilité aigüe ou chronique. Plus de 4,7 millions de personnes, dont 52 % de femmes, ont besoin d'une assistance humanitaire et de soutien pour renforcer leurs moyens d'existence.

BESOINS HUMANITAIRES

4,3 millions de personnes (dont 52% de femmes) souffrent d'insécurité alimentaire au Tchad, dont plus d'un million sont en situation d'insécurité alimentaire sévère, soit une hausse de plus de 108 000 personnes par rapport à la même période en 2016.
Bien que la campagne agricole 2016/2017 soit annoncée globalement bonne par rapport à la campagne précédente avec une production céréalière en hausse de 14% par rapport à l'année dernière et de 11% par rapport à la moyenne quinquennale, il est à prévoir que de nombreux ménages n'auront ni les moyens ni les capacités pour faire face à la période de soudure (juin-août) en 2017. La situation nutritionnelle reste préoccupante avec près de 438 101 cas de malnutrition attendus en 2017 (une détérioration par rapport aux 410 314 cas attendus en 2016), dont 237 807 cas de malnutrition aigüe modérée et 200 294 cas de malnutrition aigüe sévère touchant les enfants de moins de cinq ans qui auront besoin d'une prise en charge nutritionnelle urgente.

Le Tchad compte 581 000 personnes en situation de déplacement, dont 52% de femmes et 57% d'enfants.
Parmi ces personnes figurent 389 000 réfugiés en provenance du Nigeria, Soudan et RCA, 87 000 retournés et 322 ressortissants de pays tiers.

Depuis deux ans, la crise du bassin du lac Tchad a aussi entrainé des déplacements internes de 105 000 personnes et le retour de 12 000 Tchadiens du Nigeria et du Niger dans la région du Lac qui nécessitent une assistance multisectorielle urgente pour les plus vulnérables. Pour toutes ces personnes en situation de déplacement, il est nécessaire d'envisager des solutions durables pour faciliter leur réinsertion vu l'absence de perspectives immédiates de retour. De même, ces déplacements ont fragilisé la situation des communautés hôtes estimées à 734 000 personnes pour lesquelles un appui multisectoriel est nécessaire pour améliorer leurs moyens d'existence.

Le faible développement du pays et la pauvreté généralisée rendent difficile l’accès aux services essentiels, notamment l’accès aux services de santé pour plus de 1,9 million de personnes et l'accès à l'eau potable pour deux millions de personnes. Les enfants de moins de cinq ans et les femmes sont les plus affectés.
Le paludisme est la principale cause de mortalité des enfants de moins de cinq ans dont le taux de mortalité est parmi les plus élevés au monde (133 pour 1 000). Seulement 27% des femmes reçoivent une assistance qualifiée à l'accouchement alors que le Tchad est le troisième pays au monde avec le plus fort taux de mortalité maternelle (860 pour 100 000). Aucun cas de choléra n'a été rapporté de janvier à septembre 2016 mais la proximité du Tchad avec le Cameroun, la RCA et le Nigeria rend les zones frontalières à risque. La prévalence du SIDA parmi les adultes de 15-49 ans de 1,6% affecte le capital humain et les capacités productives des populations, particulièrement les femmes pour lesquelles la prévalence est plus élevée (1,8%). La faiblesse de la couverture vaccinale au niveau national explique la persistance du risque épidémique, tout particulièrement pour les communautés déplacées qui ont un faible accès aux soins de santé et à l’eau et l’assainissement.

Chad: Tchad : 2017 Plan de réponse humanitaire | janvier - décembre 2017

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Cameroon, Central African Republic, Chad, Niger, Nigeria, Sudan

POPULATION TOTALE DU TCHAD 14,2M

PERSONNES DANS LE BESOIN 4,7M

PERSONNES CIBLÉES 2,6M

BUDGET (US$) 589M

# PARTENAIRES HUMANITAIRES 117

PRÉFACE

J’ai l’honneur de partager avec vous le plan de réponse humanitaire 2017 et le cadre pluriannuel 2017-2019 du Tchad, développé en consultation et avec la participation de l’ensemble de la communauté humanitaire, des autorités nationales et des acteurs de développement.
L’analyse des besoins humanitaires, essentiellement basée sur les trois crises majeures – l’insécurité alimentaire et la malnutrition, les mouvements de population et les urgences sanitaires – a permis de mettre en évidence les causes profondes génératrices des besoins humanitaires multisectoriels qui exposent 8,1 millions de personnes à une vulnérabilité aigüe ou chronique, parmi lesquelles 4,7 millions ont besoin d’assistance humanitaire. L’accès limité aux services de base, la dégradation de l’environnement, le changement climatique et la croissance démographique, auxquels se rajoutent les mouvements de population des pays voisins, sont autant de facteurs qui exposent les populations déjà vulnérables à des crises humanitaires récurrentes, exacerbant leur vulnérabilité et affectant leur capacité de résilience. Dans un contexte de pauvreté chronique et de faible développement humain, l’action humanitaire, ne peut être efficace sans une programmation intégrée humanitaire – développement.
Sur ces 4,7 millions de personnes dans le besoin d’assistance humanitaire, la communauté humanitaire en ciblera 2.6 millions en 2017 selon les priorités de la stratégie de réponse humanitaire pour les trois prochaines années (2017-2019) axée sur trois objectifs stratégiques : i) sauver et préserver la vie et la dignité des populations affectées, ii) réduire la vulnérabilité des populations affectées à travers le renforcement de la résilience et iii) contribuer à la protection des populations vulnérables et renforcer la redevabilité envers les populations affectées.
Ainsi pour l’année 2017, les interventions humanitaires seront centrées sur la réponse aux besoins humanitaires urgents et la protection tout en identifiant les actions indispensables pour contribuer significativement à la réduction des vulnérabilités immédiates et à moyen et long terme des populations à travers un renforcement de la résilience communautaire et institutionnelle.
Dans le contexte actuel de crise économique et budgétaire qui va vraisemblablement perdurer en 2017 selon les prévisions, il est d’autant plus important que la communauté humanitaire travaille étroitement avec le Gouvernement et les acteurs de développement, pour mettre en place ou renforcer les interventions intégrées dans les mêmes espaces géographiques afin de maximiser l’impact des interventions à moyen et long terme. Le cadre stratégique 2017-2019 permet d’adopter une approche collective dans la réduction progressive des vulnérabilités identifiées au sein des populations tchadiennes grâce au diagnostic commun des problématiques et leurs effets sur la persistance des crises humanitaires.
J’adresse ma profonde reconnaissance au gouvernement tchadien, aux communautés locales, aux ONG et aux partenaires nationaux et internationaux, ainsi qu’aux bailleurs de fonds pour leur engagement et soutien aux efforts pour l’assistance et la protection des personnes les plus vulnérables.
Le Tchad, terre d’accueil et ilot de stabilité dans une sousrégion agitée, a besoin de toute la générosité renouvelée des donateurs. Ainsi, j’appelle la communauté internationale à continuer à appuyer le pays afin de répondre efficacement aux problématiques humanitaires de manière coordonnée.

Stephen Tull
Coordonnateur Humanitaire

Mali: 2017 Plan de Réponse Humanitaire, Janvier - Décembre 2017 (Nov 2016)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Burkina Faso, Mali, Mauritania, Niger

PRÉFACE PAR LA COORDONNATRICE HUMANITAIRE

Les conséquences de la crise politico-sécuritaire qui sévit au Mali depuis 2012 continuent à entraver l’accès des populations aux services sociaux de base et l’accès des humanitaires dans certains zones. Malgré les efforts du gouvernement et des partenaires humanitaires, les besoins humanitaires ont augmenté dans plusieurs secteurs. Le nombre de personnes dans le besoin est estimé à 3,7 millions en 2017. Parmi celles-ci, environ 3,53 millions de personnes, soit 19% de la population malienne, sont en situation d’insécurité alimentaire.

La signature de l’accord de paix et de réconciliation en juin 2015, suivie de la mise en place des autorités intérimaires dont le processus est en cours, sont des avancées significatives pour la stabilisation du pays et le retour vers une paix durable. Elles ont permis de réduire les affrontements entre les mouvements armés d’une part et entre les FAMA et les mouvements armés d’autre part. Cependant, les heurts entre ces mouvements armés signataires de l’accord de paix ainsi que des attaques contre les forces de l’ordre, continuent avec des conséquences importantes sur la protection des civils et parfois sur l’accès des organisations humanitaires aux populations ayant besoin de l’aide, occasionnant la suspension de l’assistance humanitaire par endroits. Aussi, les conflits intercommunautaires notamment dans certaines parties des régions du nord et du centre, la présence de groupes radicaux et des actes de terrorisme au centre du pays constituent une menace pour la sécurité des populations.

En dépit des incidents sécuritaires en majorité des actes de banditisme et de criminalité dont les travailleurs humanitaires sont victimes dans les régions du nord et du centre du pays, et malgré le faible niveau de financement du plan de réponse humanitaire 2016, l’aide continue d’être acheminée aux populations vulnérables.

Néanmoins, le manque de financement a empêché la communauté humanitaire de couvrir tous les besoins des populations en 2016, tout comme les années précédentes.

Cela a eu un impact négatif sur la réponse aux urgences, ainsi que sur l’accès régulier aux services sociaux de base.

En 2016, la communauté humanitaire cherchait à mobiliser 354 millions de dollars pour répondre aux besoins humanitaires identifiés, notamment dans les secteurs de la santé, l’eau, l’hygiène et l’assainissement, la nutrition, la sécurité alimentaire, la protection, l’éducation, l’abri et les biens non alimentaires, ainsi que le relèvement précoce, au bénéfice de la résilience des populations touchées par la crise. Toutefois, seuls 36% des fonds requis ont pu être mobilisés à la mi-novembre 20161, un taux qui confirme la baisse du niveau de financement des appels de fonds depuis 2013. Ainsi, les différents appels de fonds sur les quatre dernières années (de 2013 à 2016) ont respectivement été financés à hauteur de 56%, 50%, 35% et 36%.

En 2017, 293 millions de dollars seront nécessaires pour mettre en œuvre la réponse humanitaire qui ciblera 1,36 million de personnes sur un total de 3,7 millions de personnes dans le besoin. Ce chiffre a augmenté par rapport à 2016 où la cible était d’un million de personnes sur un total de 2,5 millions dans le besoin.

Par ailleurs, il est à noter que depuis trois ans le plan de réponse humanitaire du Mali s’inscrit dans une approche régionale développée pour l’ensemble des pays du Sahel.

Cette approche permet de fournir aux personnes en situation d’urgence une assistance nécessaire à leur survie, de soutenir les populations vulnérables à mieux faire face aux chocs, ainsi que de recueillir et d’analyser des données sur les risques et les vulnérabilités pour améliorer la programmation humanitaire et de développement.

La conjugaison des efforts du gouvernement malien, de la communauté internationale et des acteurs humanitaires présents au Mali ne fera pas défaut, j’en suis sûre. Je réitère mes encouragements aux acteurs humanitaires, qui font tout leur possible pour sauver les vies des personnes dans le besoin dans un environnement sécuritaire volatile et complexe. Je rappelle que les principes d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance opérationnelle doivent être respectés et préservés pour garantir un accès sans entrave et en sécurité aux personnes dans le besoin, afin que l’espoir puisse renaître au sein de la population malienne dans son ensemble.

World: Humanitarian Funding Update December 2016 - United Nations Coordinated Appeals

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Afghanistan, Burkina Faso, Burundi, Cameroon, Central African Republic, Chad, Democratic Republic of the Congo, Djibouti, Ecuador, Ethiopia, Gambia, Guatemala, Haiti, Honduras, Iraq, Libya, Mali, Mauritania, Myanmar, Niger, Nigeria, occupied Palestinian territory, Senegal, Somalia, South Sudan, Sudan, Syrian Arab Republic, Ukraine, World, Yemen, Zimbabwe

  • As of 30 December 2016, the inter-agency coordinated appeals and refugee response plans within the Global Humanitarian Overview (GHO) require US$22.1 billion -- an increase of 10 per cent since it was first launched twelve months ago -- to meet the needs of 96.2 million humanitarian crisis-affected people in 40 countries. By the end of 2016, $12.6 billion were raised towards the coordinated appeals -- more than ever before. Despite immense donor generosity, it is only 57 percent of the requirements committed, leaving a short fall of $9.5 billion. In comparison to 2015, the year closed with 53 percent coverage receiving $10.7 billion). In 2016, the bulk of the global requirements were for just four humanitarian crises: Iraq, South Sudan, Syria and Yemen -- all man-made conflicts.

  • On 5 December, the 2017 Global Humanitarian Overview consolidated appeal was launched requiring $22.2 billion to meet the needs of 92.8 million most vulnerable people in 33 countries affected by crisis. New requirements for half of the appeals/response plans have increased, and are likely to increase throughout 2017.

  • Two and an half months after Hurricane Matthew, reported funding for the Haiti Flash Appeal has increased over the last month with 62 per cent funded, leading a shortfall of $52.5 million still needed. There are limited resources to meet the basic needs of those evicted from temporary shelters, as well as the most vulnerable people in zones of return. The Flash Appeal requires $139 million to assist 750,000 people in need. Some sectors – protection (11%), early recovery (18%) and shelter (25%) – have been particularly poorly funded. Health is 18 % funded.

  • In 2016, the Central Emergency Response Fund (CERF) has so far disbursed $437 million to 47 countries. In December, $18.4 million was allocated for immediate life-saving assistance to displaced families and host population in Mosul, Iraq. In addition, $3.5 million was approved to support 31,000 people facing forced eviction from temporary shelters following Hurricane Matthew in Haiti. In 2016 as reported so far, CERF received an income of $426.3 million, which is 95 per cent of the annual target. For 2017, at the CERF High-Level Conference on 13 December, thirty-three donors pledged approximately $273 million for next year, already close to 60 per cent of the annual target of $450 million. Some donors are yet to make announcements due to internal budgetary processes but are expected to pledge in early 2017.

  • 2016 was a record year for Country-Based Pooled Funds (CBPFs) with 21 Member States contributing more than US$691 million for operations in 17 countries. The Iraq and Yemen Humanitarian Funds each received more than $100 million. The 17 CBPFs disbursed $662 million, enabling 370 organizations working across all clusters to deliver life-saving assistance targeting almost 100 million crisis-affected people. International NGOs received the most (46 per cent), followed by UN agencies (35 per cent), national NGOs (18 per cent) and the Red Cross/Red Crescent Movement (1 per cent).

Cameroon: Cameroun : Aperçu des besoins humanitaires 2017, décembre 2016

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Cameroon, Central African Republic, Nigeria

BESOINS HUMANITAIRES ET CHIFFRES CLÉ

Les populations du Cameroun souffrent des impacts d’une triple crise humanitaire liée aux conflits dans la région du Bassin du Lac Tchad, en République centrafricaine ainsi qu’à une vulnérabilité chronique entrainant des niveaux élevés d’insécurité alimentaire et de malnutrition. Le Cameroun a vu son nombre de réfugiés et de personnes déplacées internes accroître depuis 2015, générant une augmentation brusque des besoins humanitaires tant pour les personnes déplacées que pour les communautés hôtes déjà vulnérables avant la crise. Les partenaires humanitaires estiment que 2.9 millions de personnes (dont la moitié sont des femmes et plus de 60% des enfants) ont urgemment besoin de protection et/ou d’assistance la plus élémentaire.

1 Déplacement lié au conflit

Plus de 550 000 personnes, dont 276 000 réfugiés centrafricains , 87 000 réfugiés nigérians et 199 000 déplacés internes, ont été forcées de fuir vers les régions de l’Adamaoua, l’Est, le Nord et l’Extrême Nord pour échapper à l’insécurité et à la violence armée. L’ensemble de ces personnes ont été contraintes de partir en laissant derrière elles leurs maisons, champs, commerces, se retrouvant du jour au lendemain sans moyens de subsistance. Près de 60% des déplacés internes sont actuellement hébergés au sein de familles hôtes, elles-mêmes déjà fortement impactées par la crise et ont besoin d’articles de base tels que nattes, ustensiles de cuisine, bidons pour la collecte d’eau, etc.

2 Protection des civils

La protection des civils demeure un défi majeur dans sa mise en œuvre par l’ensemble des acteurs. Dans les zones frontalières, le maintien du droit d’asile est essentiel afin de prévenir le refoulement et d’assurer que les mouvements se font à l’initiative des populations. L’accès au statut de réfugié pour les personnes venant du Nigéria et l’absence de documents d’identification sont aussi des défis importants. Les femmes, les hommes, les filles et les garçons sont particulièrement exposés aux risques de séparation, de recrutements forcés, de détention arbitraire et d’exploitation sexuelle et économique. Cela s’ajoute les violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG) et les pratiques culturelles nuisibles existantes, tels que le mariage d’enfants.

3 Insécurité Alimentaire

L’insécurité alimentaire reste encore fortement répandue dans les régions septentrionales où les effets des sécheresses et inondations s’ajoutent à l’insécurité et à la perte des biens et moyens de subsistance. Près de 2,6 millions de personnes se trouvent en insécurité alimentaire – dont près de 80% résident dans les régions du Nord et de l’Extrême Nord . Parmi elles, 298 000 personnes sont en situation d’urgence et ont besoin d’une assistance alimentaire immédiate . Malgré la croissance économique positive de la dernière décennie, la pauvreté touche encore 38% de la population du Cameroun.

4 Malnutrition aiguë

Les enfants, qui représentent 63% des personnes dans le besoin au Cameroun, restent encore fortement touchés par la malnutrition. 207 000 garçons et filles souffrent de malnutrition aiguë modérée ou sévère dans le pays, avec un taux d’urgence de 2% atteint dans le département du Logone et Chari . La malnutrition étant intrinsèquement liée à l’accès aux services de base de bonne qualité, les besoins en ce domaine demeurent encore importants. A l’Extrême-Nord, seul 14% de la population a accès à des infrastructures d’hygiène et d’assainissement adéquates et 45% n’a pas accès à l’eau potable.

Cameroon: Cameroun: Plan de Réponse Humanitaire 2017-2020, (décembre 2016)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Cameroon, Central African Republic, Nigeria

PRÉFACE PAR LE COORDONNATEUR HUMANITAIRE

Pour la quatrième année consécutive, le Cameroun lance son Plan de Réponse Humanitaire pour les personnes vulnérables en raison des conflits, de l’insécurité alimentaire, de la malnutrition, des catastrophes naturelles et des épidémies. Depuis 2014, les besoins humanitaires s’intensifient dans les quatre régions prioritaires et surtout à l’Extrême-Nord du pays.

Aujourd’hui, le Cameroun reste confronté à une triple crise humanitaire, complexe et sans précédent. En 2017 le nombre de personnes nécessitant une aide humanitaire atteint les 2,9 millions, dont 360 000 réfugiés et 2,5 millions de Camerounais dont 199 000 déplacés internes. Alors que l’afflux de réfugiés centrafricains avait commencé à se stabiliser dans l’Est du pays, l’intensification des attaques de Boko Haram dans le Nord-Est du Nigéria et à l’intérieur du Cameroun oblige des milliers de réfugiés nigérians et des Camerounais des villages voisins à fuir pour se réfugier au Cameroun, pour la plupart d’entre eux certains, dans des communautés familles d’accueil déjà elles-mêmes déjà dans des situations très précaires. Les déplacements internes ont augmenté à un rythme alarmant atteignant 199 000 personnes en octobre 2016. Beaucoup de gens ont perdu leur famille et leurs maisons et ont vu ainsi toute leur vie et les rêves qui l’accompagnent s’envoler. Certains ont été enlevés ou recrutés de force. Des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants sont traumatisés par ce qu’ils ont vécu et ont fait font l’objet d’abus et de violences dans un contexte d’insécurité croissant. Parallèlement, le pays doit faire face à une grave crise alimentaire et nutritionnelle qui ne cesse de s’amplifier. À ce jour, 2,6 millions personnes se trouvent en insécurité alimentaire au niveau de crise et/ou d’urgence, soit 8% de plus qu’en 2016.

Les enfants sont les victimes les plus touchées par la malnutrition. 207 000 garçons et filles souffrent de malnutrition aiguë modérée ou sévère dans le pays, avec un taux d’urgence de 2% atteint dans le département du Logone et Chari. Sans une réponse solide et adaptée, ces enfants risquent de mourir ou d’être handicapaffectés à vie.

L’ampleur de cette crise et ses répercussions sur la vie des personnes les plus vulnérables nécessitent une mobilisation multisectorielle pour couvrir les besoins essentiels en matière de protection, de santé, d’abris, d’éducation, d’eau et d’assainissement, de sante, etc. Nous sommes convaincus que la complexité de cette crise humanitaire et ses effets exigent une réponse pluridimensionnelle comprenant des préoccupations humanitaires, de résilience et de développement.
Seule une action coordonnée unique permettra de traiter les causes et les effets profonds simultanément et efficacement.

En 2017, l’Equipe Humanitaire Pays (HCT) espère renforcer sa collaboration avec les partenaires au développement afin de consolider la coopération et la complémentarité de ses actions.
Une réponse équilibrée et adaptée à toutes les personnes dans le besoinvulnerables (réfugiés, personnes déplacées, hôtes et communautés locales) est cruciale pour éviter des tensions parmi les bénéficiaires. Dans ce contexte et sur la base de données issues du document intitulé «Aperçu des Besoins Humanitaires», le HCT a élaboré un plan d’intervention 2017 qui se veut concret et réaliste.
Ce plan privilégie les actions sur les besoins actuels, en tenant compte des capacités d’intervention existantes. Ainsi, 1,2 million de personnes ont été ciblées dans les quatre régions prioritaires: l’Adamaoua, l’Est, le Nord et l’Extrême-Nord.

Ce plan fait également partie de la réponse apportée à la crise du Bassin du Lac Tchad, au travers dles projets ciblant la Région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Ainsi, nous incitons les partenaires, y compris les donateurs, à tenir compte de cette dynamique collective dans la réponse collective et solidaire que nous apportons à cette crise commune aux quatre pays concernés (Cameroun, Chad, Niger et Nigeria).

L’an dernier, les partenaires ont appuyé le Plan d’Action Humanitaire en engageant 150 millions de dollars américains. En 2017, le nombre de personnes dans le besoin va encore augmenter, nécessitant un nombre accru de projets, pour un budget requis de 309 millions d’USD.

Je lance un appel pour une augmentation de notre capacité opérationnelle dans les quatre régions prioritaires et principalement dans l’Extrême Nord, notamment sur le Département du Logoneet-Chari où le nombre d’acteurs en présence est insuffisant pour faire face aux besoins des milliers de déplacés et des communautés hôtes. Des acteurs humanitaires ont manifesté leur intérêt pour ce département et nous espérons que les donateurs accompagneront et appuieront cette initiativeune mobilisation accrue.

Nous comptons sur l’engagement et la participation active de toutes les parties prenantes (gouvernement, bailleurs de fonds, organismes des Nations Unies, ONG nationales et internationales, mouvements de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge) dans l’évaluation des besoins et des vulnérabilités ainsi que dans la planification de la réponse. Ces évaluations et les analyses qui en découlent sont le fondement de notre planification et sont cruciales pour une meilleure prise en compte des besoins des personnes nécessitant une assistance.

Au nom de la communauté humanitaire du Cameroun, je saisis cette opportunité pour exprimer toute ma gratitude reconnaissance aux donateurs qui nous ont toujours accompagnés dans le financement de notre Plan de Réponse ainsi qu au Gouvernement aux niveaux central et local pour l’appui apporté aux équipes humanitaires dans l’exercice de leurs activités. La mobilisation des annees précédentes a sauvé des vies et a preserver la dignité de centaines de milliers de personnes. Jet je les encourage à continuer à soutenir cet appui pour les personnes vulnérables.

Je vous remercieAvec toute ma gratitude à la communauté humanitaire au Cameroun.

Najat Rochdi
Coordonnateur Humanitaire

Nigeria: Nigeria: Cash Interventions ongoing activties (as of 28 December 2016)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Nigeria


Mauritania: Desert Locust situation update 3 January 2017

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Source: Food and Agriculture Organization of the United Nations
Country: Algeria, Eritrea, Mauritania, Morocco, Niger, Saudi Arabia, Somalia, Sudan, Yemen

Desert Locust infestations decline in **Mauritania** and **Eritrea** outbreaks

Desert Locust infestations declined during December in the areas affected by the recent outbreaks in **Mauritania**, which extended to southern **Morocco**, and in **Eritrea** due to ongoing control operations. Nevertheless, strict vigilance should be maintained as ecological conditions continue to remain favourable and another generation of breeding is likely to take place during January and February. 

As temperatures increase in the coming months, hatching with the possibility of small hopper groups forming is likely in parts of northwest and northern **Mauritania** and adjacent areas of southern **Morocco**. Adult groups that are currently present will probably move back and forth between both countries. 

In **Eritrea**, ground control operations have reduced locust infestations on the central coast and avoided crop damage. However, several adult groups moved to the northern coast and laid eggs that hatched and small hopper bands are forming. A few adult groups reached adjacent areas on the coast of **Sudan** where small-scale breeding is in progress and control was undertaken. Breeding is also underway in a few areas along the Red Sea coast of **Saudi Arabia** and **Yemen**. Limited control operations were carried out recently in both countries.  

Elsewhere, low numbers of adults are present in **Algeria**, northern **Niger** and northwest **Somalia**.

Cameroon: Cameroon: 2017 Humanitarian Response Plan at a Glance

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Cameroon, Central African Republic, Nigeria

The response plan targets 1.2 million people – 41 per cent of the 2.9 million people in need - with the priorities of saving lives and addressing the acute and chronic needs of the most vulnerable populations. Covering four priority regions (Adamawa, East, Far North and North), the plan requires US$310 million to respond to the most urgent needs

Cameroon: Cameroun: 2017 Aperçu du Plan de Reponse Humanitaire

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Cameroon, Central African Republic, Nigeria

La stratégie de réponse cible 1,2 million de personnes – soit 41% des 2,9 millions de personnes dans le besoin – avec pour priorités de sauver des vies et de répondre aux besoins aigus et chroniques des populations les plus vulnérables. Elle couvre 4 régions prioritaires (Adamaoua, Est, Extrême-Nord et Nord) et nécessite 310 millions USD afin de répondre aux besoins les plus urgents.

Central African Republic: West and Central Africa: Weekly Regional Humanitarian Snapshot (27 December 2016 - 2 January 2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo, Mali, Nigeria

CENTRAL AFRICAN REPUBLIC

OVER 2,000 DISPLACED BY FRESH UNREST
Since 22 December, 2,721 displaced people from around 20 villages have fled to Poudjo town in the country’s central region following recent armed clashes. According to the displaced and the local authorities, many people are still hiding in the bush.
Humanitarian response is being organized and a site to host the displaced is being planned. In the meantime the authorities are encouraging the displaced to remain with the host families.

ATTACKERS RAID AID GROUP’S PREMISES
Armed assailants raided the base of an international NGO on New Year’s Day in the eastern Haut-Mbomou prefecture and stole money and other equipment. No one was injured in the incident, the latest in a string of attacks against humanitarian organizations in the country.

DR CONGO

HEAVY FLOODING KILLS AT LEAST 50
Heavy flooding sparked by torrential rains and surging river waters on 26 - 27 December killed at least 50 people and left thousands more homeless in the country’s south-western region. The heavy rains caused the Kalamu river, which flows through the city of Boma into the River Congo, to overflow for two hours before the waters receded. The waters left parts of the city covered in up to a metre of mud. The search for victims that may have been buried continues.

MALI

AID WORKER KIDNAPPED IN GAO
An aid worker was kidnapped on 24 December in the northern Gao town by unknown assailants. There was no immediate claim of responsibility. Insecurity and attacks have persisted in Mali’s restive northern region, complicating aid operations and restricting the movement of civilians and daily livelihood activities.

NIGERIA

SUICIDE BLAST HITS CATTLE MARKET
A suicide bomber attacked a cattle market on 26 December in the north-eastern Borno state. Police said the female bomber, who struck the Kasuwan Shanu market in Kasuwa locality, was the only person killed in the blast. A second would-be bomber was lynched by a mob, according to the police.
The attack came two days after President Muhammadu Buhari said that the army had captured Boko Haram’s last enclave in Borno’s Sambisa forest. However, suspected members of the group have continued to stage suicide bombings in north-eastern Nigeria and in neighbouring Niger and Cameroon.

Central African Republic: Afrique de l’Ouest et du Centre: Aperçu humanitaire hebdomadaire (27 décembre 2016 – 03 janvier 2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo, Mali, Nigeria

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

PLUS DE 2 000 PERSONNES DÉPLACÉES PAR DE RÉCENTS AFFRONTEMENTS
Depuis le 22 décembre, 2 721 personnes déplacées d'une vingtaine de villages ont fui vers la ville de Poudjo, dans la région du centre, à la suite de récents affrontements armés. Selon les déplacés et les autorités locales, beaucoup de gens se cachent encore dans la brousse. La réponse humanitaire est en train d’être organisée et un site d'accueil des personnes déplacées est prévu. Entre temps, les autorités encouragent les déplacés à rester avec les familles d'accueil.

DES ASSAILLANTS ATTAQUENT DES LOCAUX D’ONG
Des assaillants armés ont attaqué la base d'une ONG internationale le jour de l'An dans la préfecture du Haut-Mbomou, à l’est, et ont volé de l'argent et d'autres équipements.
Personne n'a été blessé dans l'incident, qui représente le plus récent d'une série d'attaques contre des organisations humanitaires dans le pays.

RD CONGO

DE FORTES INONDATIONS TUENT AU MOINS 50 PERSONNES
Les fortes inondations provoquées par les pluies torrentielles du 26 au 27 décembre et la montée subite des eaux ont tué au moins 50 personnes et laissé des milliers de sansabri dans la région du sud-ouest du pays. Les fortes pluies ont provoqué le débordement de la rivière Kalamu, qui traverse la ville de Boma pour rejoindre le fleuve Congo, pendant deux heures avant le retrait des eaux. Certaines parties de la ville sont ensevelies sous un mètre de boue suite aux inondations. La recherche de victimes qui ont pu être enterrées se poursuit.

MALI

UNE TRAVAILLEUSE HUMANITAIRE KIDNAPPÉE À GAO
Une travailleuse humanitaire a été enlevée le 24 décembre dans la ville de Gao dans le nord par des assaillants inconnus. Il n'y a eu aucune revendication immédiate de responsabilité. L'insécurité et les attaques ont persisté dans la région nord du Mali, ce qui complique les opérations d'aide et restreint le mouvement des civils et les activités quotidiennes de subsistance.

NIGERIAUN ATTENTAT-SUICIDE FRAPPE UN MARCHÉ DE BÉTAILS
Un kamikaze a attaqué un marché de bétail le 26 décembre dans l’état nord-est de Borno.
La police a déclaré que l’assaillante, qui a frappé le marché de Kasuwan Shanu dans la localité de Kasuwa, a été la seule personne tuée dans l'explosion. Un deuxième kamikaze aurait été « lynché par la foule », selon la police. L'attaque a eu lieu deux jours après que le président Muhammadu Buhari a déclaré que l'armée avait capturé la dernière enclave de Boko Haram dans la forêt de Sambisa de Borno. Cependant, des membres présumés du groupe ont continué à mettre en scène des attentats suicides dans le nord-est du Nigeria et au Niger et Cameroun voisins.

Nigeria: Nigeria: Cash Interventions ongoing activities (as of 28 December 2016)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Nigeria

Nigeria: In Nigeria, newly accessible areas reveal scale of crisis

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Source: UN Children's Fund
Country: Cameroon, Nigeria

by Katerina Vittozzi

As areas in conflict-ridden north-east Nigeria gradually become more secure, humanitarian agencies are now accessing areas that were previously too dangerous to reach. Malnourishment among children is widespread, and displaced families still struggle with the memories of living in conflict.

BANKI, Nigeria, 22 December 2016 – Less than 3 km from the Cameroon border is the Nigerian town of Banki in Borno State.

The town's main street, once a thriving commercial area with cross-border trade, is now deserted and lined with buildings that have  been destroyed during the conflict.
 
Boko Haram captured Banki in September 2014. The small town's position on the border made it a strategic location as they attempted to secure territory beyond north-east Nigeria.

The Nigerian military, assisted by the Cameroonian army, reassumed control of the town a year later in September 2015. A tentative security is holding.

Former residents and internally displaced persons from surrounding villages have now sought refuge in Banki.

Widows’ houses

With the constant arrival of people, it's difficult to accurately determine how many people live here. According to the local camp management, there's at least 20,000 displaced people now living in Banki – and the true figure could be more than twice as high.

Displaced families aren't living in tents in Banki, rather they have sought shelter in the town's semi-destroyed buildings. Most don't have roofs and the walls still bear the scars of battle.

In some houses, groups of widowed women are pooling resources. The so-called 'widows' houses' are home to women who were separated from their husbands during the conflict, or whose husbands have been kidnapped or killed by Boko Haram. Many feel safer living together, along with their children.

As they wait to see if their husbands will return, the women make do as best they can. Some try to earn a small income through dressmaking, others get on with daily chores like pounding maize for meals or chopping firewood for use in cooking.

In one widows' house we meet 18-year-old Yagana*. She used to live in a small village outside Banki with her husband and new baby Falti. The family decided to flee over the border to Cameroon because of the ongoing fighting. But while they were trying to get there, they were ambushed by Boko Haram.

"As we were fleeing, Boko Haram stopped us," she says. "They beat my husband and took him away." Yagana later found out through friends that Boko Haram had shot and killed her husband. When Banki was liberated, Yagana decided to come back to Nigeria, but she is still haunted by memories.

"I keep dreaming about my husband," she explains. "Life is difficult without him, I can't get him out of my mind." For now, the future for Yagana and her baby is uncertain, but at least they have found some security here in Banki. "I used to feel scared all the time. But at least now, I feel safe," she says.

A growing crisis in malnutrition

The ongoing Boko Haram-related crisis has resulted in seven million individuals across the four north-east states in desperate need of assistance. Approximately 54 per cent are children.

In Borno state alone, there are more than one million displaced people. The majority are staying with host families, but around 280,000 people live in official or unofficial camps.

In a UNICEF health clinic in one camp, UNICEF Nutrition Specialist Andrew Sammy is screening children for signs of malnourishment.

Today, one mother has brought in her little girl. Staff carefully measure the circumference of her fragile arm. It measures just 9.5 cm – well below the 12.5 cm a healthy baby’s arm would measure. Her prominent bones and discoloured hair are further indicators of severe acute malnourishment. She's in urgent need of medical care and will be given food supplements to help her gain weight.

Sadly, this baby is one of thousands of children in urgent need of life-saving medical help. UNICEF estimates that 400,000 children in north-east Nigeria will suffer severe acute malnutrition this year. Without treatment, approximately one in five of those children – more than 75,000 – is likely to die.

"At the moment, the critical urgent gap we see in all the IDP camps is the availability of food," explains UNICEF's Senior Emergency Coordinator AbdulKadir Musse. "People could not cultivate in the last two years; still they do not have access to their cultivation areas… [and] all livelihoods are being lost. That’s why we see high rates of malnutrition."

As security gradually improves across the region, humanitarian agencies are accessing areas that have been too dangerous to get to before. In each new place, hundreds of thousands of people in need of urgent help are being discovered.

In Nigeria alone, UNICEF in collaboration with the Government and partners, has provided primary health care services to more than three million people with hundreds of thousands of children receiving psycho-social support, therapeutic feeding, access to safe water and education.


World: Dix sujets d’actualité humanitaire à ne pas manquer en 2017

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Source: IRIN
Country: Afghanistan, Cameroon, Chad, Democratic Republic of the Congo, Iraq, Myanmar, Niger, Nigeria, South Sudan, Syrian Arab Republic, Venezuela (Bolivarian Republic of), World, Yemen

2 janvier 2017

Si 2016 nous a appris à nous attendre à l’inattendu, les collaborateurs d’IRIN sur le terrain nous ont donné une bonne idée de ce que la nouvelle année nous réserve. Nous ne pouvons pas garantir que tous les médias couvriront ces sujets, mais en voici dix auxquels nous serons attentifs :

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World: Le catalogue de Noël des réductions de l’aide alimentaire

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Source: IRIN
Country: Burkina Faso, Burundi, Cameroon, Central African Republic, Chad, Ethiopia, Gambia, Kenya, Malawi, Mali, Mauritania, Rwanda, Somalia, South Sudan, Uganda, World

Par Obi Anyadike
Rédacteur pour l'Afrique

NAIROBI, 27 décembre 2016

Dans une bonne partie du monde, la saison des fêtes est l’occasion de se faire plaisir. Mais il en va bien autrement pour ceux qui sont occupés à fuir la violence et les bouleversements ou qui se trouvent coincés dans un camp de réfugiés avec pour tout repas de Noël les maigres rations alimentaires qui leur sont distribuées.

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Chad: Chad: Situation in the Lac region and impact of the Nigerian crisis Situation Report no 20 (22/12/2016)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Chad, Nigeria

Highlights

  • The security situation has remained calm in November, without any reported incident.

  • Humanitarian access is limited in some areas due to Lake Chad’s rising waters.

  • Secondary displacements continue: nearly 122,000 people are displaced in the Lac region, in addition to 8,200 refugees.

  • Several fires of unintentional origin affected 560 people in the Lac region.

  • Civil servants' strikes related to the non-payment of salaries continue to affect access to health and education.

  • A malnutrition screening organized by UNICEF and the Regional Health Delegation among 27,000 children under five identified 17 per cent of children suffering from acute malnutrition, including 5 per cent of severe acute malnutrition.

Background

The security situation has remained calm in November, without any reported incident.
As regards people having allegedly surrendered, more than 300 men, potentially including children, are still being held at Baga Sola high school without any clarification of their status. 714 women and children were transferred on 24 November by national authorities to the chiefs of their cantons of origin.
Humanitarian access is limited in some areas due to the Lake Chad’s rising waters. This phenomenon is recurrent: every year in November, the lake’s waters rise and flood its arms.
Humanitarian partners have to find alternative routes to provide assistance in the areas of Ngouboua,
Kaiga Ngouboua, Tchoukoutalia and Fourkouloum.
Civil servants’ strikes due to the non-payment of salaries continue to affect access to health and education. In the Lac region, the staff from Baga-Sola hospital began a complete shutdown on 1 December, no longer providing the minimum service. Of the 450 schools in the region, around 20 are currently functional, mostly private and denominational schools.
Several presumed unintentional fires affected 560 people in the Lac region in November. On 14 November, according to the NGO Help-Tchad, about 400 people were affected by fires in Kaiga Kinjiria, which allegedly destroyed 86 huts, as well as goods and food. In addition, 161 people were affected by fires that destroyed 55 huts as well as goods and food on 27 and 29 November and 1 December in Tchoukoutalia area, according to the NGO ACHUDE. Two fires also affected Baga Sola and Selia markets on 11 and 16 November. In the absence of contingency stocks, humanitarian actors’ capacities on the ground are insufficient to meet the needs in shelters, non-food items (NFI) and food.
Floods and pachyderms have reportedly destroyed several thousand hectares of fields.
According to the authorities, 5,469 hectares of fields were flooded around Baga Sola, Doum Doum and Bol early November. In addition, 222 hectares have reportedly been destroyed by elephants. An assessment of the extent of damage and the impact on food security of affected households is being prepared.

Site assessments are ongoing. From 29 November to 1 December, the NGO Help-Tchad conducted a rapid assessment of seven sites in Ngouboua area (Kaya, N'Gacha, Boud 1 and 2, Kangalia, Kola 1 and 2), where the NGO estimates that 37,200 displaced persons have fled the islands of the lake as a result of violence by armed groups or at the request of the authorities because of military operations.
In addition, five non-assessed sites (Lolia 1, 2, 3 and 4, Boloua, Wadrarom, Tchoukou Keina, Kodja village) are also reported in the area, gathering 8,400 people, according to estimates provided by community leaders. Needs in the sectors of food, water, health and nutrition, and non-food items are reported. However, it is necessary to organize a registration mission to confirm these figures. Indeed, the last figures of the Shelter/NFI/CCCM cluster indicate the presence of 7,388 displaced persons in Ngouboua sub-prefecture, where host populations reportedly amount to 29,058.

In addition, the NGO Action contre la Faim (ACF) carried out a multisector rapid assessment in Kekedine site (Liwa-Kiskawa axis) on 4 November, where an estimated 454 people live, including 82 per cent displaced persons and 18 per cent Chadian returnees. Their displacement is reportedly linked to insecurity in their areas of origin, and dates back to eight months ago. Priority needs are water, nonfood items, health and food. Finally, IOM carried out a rapid assessment in six displacement locations (Toukoul, Aliga-Koulboua, Tchoukoubarka, Taflinga, Moundi, and Kanirom) in Daboua sub-prefecture from 25 to 27 October, where 4,250 people are estimated to be displaced. In five of these locations, the NGO OXFAM provides cash-based assistance, but other needs in health and in water and sanitation have been reported.

Cameroon: Les partenaires humanitaires demandent 310 millions de dollars d'aide aux communautés affectées par la crise au Cameroun

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Cameroon, Central African Republic, Nigeria

(Yaoundé, 4 janvier 2017): Le Gouvernement camerounais, les agences des Nations Unies et les organisations non gouvernementales partenaires ont lancé le 3 janvier à Yaoundé un plan d'intervention de 310 millions de dollars pour fournir une assistance vitale à 1,2 million de personnes dans les régions du nord et de l'est du Cameroun.

« Le Cameroun continue de faire face à une crise complexe qui affecte profondément la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes », a déclaré Najat Rochdi, Coordonnateur résident et humanitaire de l'ONU. «Le gouvernement et le peuple camerounais témoignent d’une grande hospitalité envers des centaines de milliers de réfugiés nigérians et centrafricains. Nous appelons à un engagement renouvelé des partenaires humanitaires et des bailleurs de fonds afin d’égaler cette générosité et d'aider les personnes les plus démunies. »

En 2017, près de trois millions de personnes au Cameroun devraient avoir besoin d'aide. Environ 2,6 millions de personnes seront confrontées à des crises et des niveaux d'urgence d'insécurité alimentaire, principalement dans la zone aride du Sahel dans les régions du nord. La malnutrition reste elle aussi élevée, affectant quelque 200 000 enfants. Le Cameroun accueille également quelque 360 000 réfugiés de la République centrafricaine et du Nigeria, et le nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays a plus que doublé en 2016, atteignant près de 200 000 personnes.

«La crise est particulièrement aiguë dans la région de l’Extrême-Nord où la violence et l'insécurité ont un impact terrible sur les civils », a déclaré Mme Rochdi. « Des milliers de familles ont dû fuir leurs maisons pour trouver refuge dans des villages qui sont également fortement affectés. Dans toute la région, les activités commerciales ont un ralentissement majeur et les agriculteurs n'ont pu s’occuper de leurs champs. L'urgence qui en résulte continue de causer des souffrances humaines inacceptables, les enfants et les femmes étant les plus vulnérables.
Ces communautés ont grandement besoin d'une aide immédiate et vitale.»

L’Extrême-Nord accueille également 86 000 réfugiés du Nigeria, la majorité d'entre eux résidant au camp de Minawao. La région orientale du Cameroun continue d'accueillir 275 000 réfugiés de la République centrafricaine.

« En tant qu'humanitaires, nous ferons notre part et offrirons une aide vitale aux enfants, aux femmes et aux hommes qui en ont besoin», a déclaré Mme Rochdi. « Mais la vulnérabilité profondément enracinée dans la région, causée par la pauvreté, l'insécurité et l'impact du changement climatique, ne peut être abordée que dans un effort commun. En collaboration avec tous les partenaires, nous nous efforcerons de travailler autrement pour mettre fin aux besoins.»

Le plan de réponse de 2017 nécessite 310 millions de dollars pour cibler 1,2 million de personnes avec une assistance. Tout en couvrant les besoins immédiats des plus vulnérables, ce plan met également l'accent sur l'action complémentaire et la coopération avec le gouvernement et les partenaires au développement.

« Le gouvernement camerounais est reconnaissant à tous les partenaires qui, dans un esprit d'action et d’étroite coopération, soutiennent le peuple camerounais, parfois en risquant leurs vies», a déclaré René Sadi, ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation. «Nous aimerions passer de plus en plus de l'aide d'urgence au soutien au développement. J'invite donc tous les partenaires à renforcer la résilience des communautés d'accueil, les rendant moins vulnérables aux situations de crises.»

Au cours des trois dernières années, les besoins humanitaires et les besoins financiers au Cameroun ont régulièrement augmenté, ce qui a permis d'accroître significativement la capacité d'intervention et le nombre de partenaires. Cependant, les contraintes budgétaires ont causé des écarts importants dans tous les secteurs. En 2016, seulement 64% des 232 millions de dollars US requis ont été financés.

Cameroon: Discours de lancement du HRP 2017 du Coordonnateur humanitaire, 03 janvier 2017

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Cameroon, Central African Republic, Nigeria

- Monsieur Le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation

- Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,

- Mesdames et Messieurs les Chefs de Missions Diplomatiques,

- Chers collègues Représentants des Agences du Système des Nations Unies,

- Mesdames et Messieurs les représentants des Ministères, des Institutions et Services Etatiques,

- Chers Invités,

Je souhaite à toutes et à tous une très bonne année 2017

Je voudrais tout d’abord et avant de commencer mon propos, vous remercier Monsieur le Ministre car encore une fois vous avez tenu à présider personnellement cette cérémonie de lancement du Plan d’Action Humanitaire 2017. C’est le quatrième HRP que nous lançons, et le dernier en ce qui me concerne, et votre mobilisation n’a jamais fait défaut ainsi que celles de tous nos Donateurs et partenaires. C’est dire à quel point le Cameroun est au centre de la solidarité de la communauté internationale et de la mobilisation des Nations Unies et des ONGs ainsi que les mouvements de la croix et croissant rouge. Je sais que le proverbe camerounais dit on est ensemble et je peux affirmer, Monsieur le Ministre, que vous, le Gouvernement et toutes les camerounaises et camerounais, vous n’êtes pas seuls.

Monsieur le Ministre

Mesdames et Messieurs,

Cette cérémonie comme vous le savez marque officiellement le début de la mise en œuvre de notre Plan d’Action 2017 que vous avez contribué à élaborer durant ces derniers mois.
Chaque année le Plan de Réponse Humanitaire, connu aussi par ses initiales en anglais (HRP), suit un processus inclusif de planification incluant les évaluations des besoins, la collecte de données, leurs analyses suivies d’un atelier de validation.

Encore une fois, ce processus nous a permis de situer le contexte de la crise humanitaire au Cameroun, de mesurer son impact sur les populations affectées, de déterminer le nombre de personnes ayant besoin d’une assistance humanitaire urgente, d’identifier les zones et les différents secteurs d’intervention prioritaires et de proposer un budget pour le financement des activités.

Pour 2017, bien que le contexte de la crise n’ait pas fondamentalement changé par rapport à 2016, le nombre de personnes ayant besoin d’une assistance humanitaire d’urgence a augmenté de 7 % par rapport à 2016 (de 2,7 million à 2,9 million personnes).

Le contexte demeure caractérise par l’impact d’une triple crise à savoir :

• Le conflit continu en RCA qui a conduit à des afflux de réfugiés, notamment dans les régions de l'est;

• Les violences dans le nord-est du Nigeria dû aux exactions de BH, qui ont causé des déplacements massifs des réfugiés Nigérians et des déplacements internes des Camerounais ;

• L’accroissement important de la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire, à la malnutrition et aux risques élevés d’épidémies.

Quant au statut des 1,2 millions personnes ciblées, il comprend aussi bien les Personnes Déplacées Internes et retournés, les Réfugiés, les communautés d’accueil ainsi que des populations camerounaises vulnérables à l’insécurité alimentaire, à la malnutrition et aux épidémies.

Monsieur le Ministre

Mesdames et Messieurs,

Le Plan de Réponse 2017 qui sera lancé tout à l’heure, s’articule autour de quatre objectifs stratégiques qui ont été revus lors de l’atelier de planification en septembre 2016, avec la participation de nombreux acteurs humanitaires et des chefs de fils sectoriels du côté du Gouvernement.

Ils sont :

  1. Fournir aux personnes, en situation d’urgence, une assistance coordonnée, adaptée à leurs besoins et intégrée, nécessaire à leur survie.

  2. Faire un plaidoyer pour l’accès à la protection, conformément aux lois nationales et conventions internationales ; promouvoir et renforcer la redevabilité envers les populations affectées, dans le respect des principes humanitaires.

  3. Recueillir les données sur les risques et les vulnérabilités, les analyser par groupe d'âge et de genre et intégrer les résultats dans la programmation humanitaire et de développement.

  4. Renforcer les capacités de résilience des populations vulnérables, par groupe d'âge et de genre, et soutenir les acteurs nationaux à prévenir et faire face aux chocs.

Comme vous l’aurez constaté, chaque objectif stratégique porte en soi un programme particulier allant de l’aide d’urgence au renforcement des capacités de résilience en passant par la protection conformément aux lois nationales et aux conventions internationales et l’analyse des données.

Nous devons ensemble faire de ces objectifs stratégiques non seulement notre cadre de travail pour les années à venir, mais aussi et surtout une stratégie qui nous permette de mieux servir celles et ceux qui ont besoin d’assistance et les accompagner à sortir de cette vulnérabilité pour s’engager sur le chemin du développement. Se faisant, l’objectif ultime est de mettre fin à l’assistance humanitaire et leur permettre de retrouver une vie normale et digne.

Monsieur le Ministre

Mesdames et Messieurs,

Au moment où nous lançons notre Plan d’action Humanitaire pour 2017, il me paraît utile de faire le bilan de nos réalisations au cours de l’année 2016.

Pour l’année qui s’achève, l’ensemble des acteurs humanitaires est venu en aide à près 714,000 personnes, soit environ 65% du total des personnes ciblées à la date du 10 octobre 2016. Il faut noter que les besoins des personnes ciblées sont multisectoriels et que les données ne reflètent pas la couverture de tous les besoins, certaines cibles n’ayant été atteintes que par un seul secteur.

En termes de secteurs, les acteurs humanitaires ont pu assister :

  • plus de 400 000 personnes dans le cadre de la sécurité alimentaire sous forme de distributions alimentaires, prise en charge nutritionnelles, et transferts monétaires.

  • Près de 130 000 enfants atteints de malnutrition sévère et modérée ont été pris en charge par les programmes nutritionnels.

  • Plus d’un demi-million de personnes touchées dans les secteurs de la santé, l’eau et l’assainissement, les abris et articles non alimentaires, l’éducation et la protection

Le sous financement de la réponse demeure un défi majeur pour la communauté humanitaire et des efforts supplémentaires de mobilisations sont nécessaires afin de couvrir l’ensemble des besoins prioritaires des personnes vulnérables au Cameroun.

La mise en œuvre du Plan de Réponse Humanitaire 2017 nécessite d’un total de 310 de dollars US. C’est le montant requis pour répondre aux besoins exprimés des différents groupes sectoriels. Le budget des plans de réponse au Cameroun ont connu une évolution depuis 2014. Entre 2016 et 2017, le budget requis a évolué d’environ 9% mais il correspond aux besoins qui ont identifiés sur le terrain et validés lors de l’atelier de l’Aperçu des Besoins tenu en septembre 2016.

Je dois ajouter que si une réponse n’est pas apportée aux besoins identifiés dès les trois premiers mois de l’année 2017, il y’a de sérieux risques que la situation de détériore avec l’augmentation des cas de vulnérabilité dans la plupart des secteurs et compromettre la vie de prêt de 3 millions de personnes.

Avec ce Plan, nous espérons apporter une réponse aux problématiques des déplacements massifs des réfugiés et des Camerounais, de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition, aux défis de la protection des civils et contribuer à un meilleur accès aux services essentiels tels que la santé, l’Education, l’eau l’Hygiène et l’Assainissement.

Je voudrais aussi noter que, comme l’illustre bien le 4ème objectif stratégique du Plan de Réponse, que l’assistance humanitaire d’urgence doit se faire en complémentarité avec le relèvement et le développement. Certes, nous faisons face à une crise humanitaire dont les conséquences sur les populations ne sont plus à démontrer. Cependant, force est de constater que la crise a aussi eu un impact sur le développement, réduit les capacités d’adaptation des populations et les maintiennent dans une situation de vulnérabilité quasi permanente.

C’est pourquoi, nous avons estimé qu’il était opportun trouver des passerelles entre les activités d’urgence et ceux du développement. C’est aussi pour cette raison que ce Plan d’Action Humanitaire a été aligné sur la période du UNDAF pour permettre contribuer non seulement à la complémentarité des programmes, mais aussi pour soutenir les efforts des communautés à réduire les effets des chocs successifs subis depuis de nombreuses années.

Je voudrais saluer ici particulièrement l’engagement de nos donateurs qui ont toujours été à nos côtés pour nous accompagner tout au long de nos processus de planification et pour leur appui financier pour la mise en œuvre des projets. En 2016, près de 178 millions de dollars US ont été mobilisés, ce qui représente 64% des besoins en financements couverts et qui fait du Cameroun le Pays dont l’appel humanitaire a été la mieux financé dans la région. Au nom des centaines de milliers d’enfants, de Femmes, d’hommes, de pères, de mères, que j’ai rencontrés, je dis à nos donateurs MERCI MERCI MERCI.

Monsieur le Ministre

Mesdames et Messieurs,

Je pourrai bien sur revenir encore plus en détail sur la mise en œuvre de chaque objectif stratégique courant 2016, sur nos réussites et sur nos défis, mais je me permets plutôt d’insister sur l’accès à la protection et sur la promotion et le renforcement de la redevabilité envers les populations affectées dans le respect des principes humanitaires. Vous le savez aussi bien que moi, devenir refugié et personne déplacée n’est pas un choix car personne ne peut choisir de vivre dans de telles conditions de précarité, laquelle précarité les expose à toutes sortes de violences et d’abus. De ce fait, nos activités reposent beaucoup sur le plaidoyer pour la protection des bénéficiaires et la garanti de leur droits et plus particulièrement le droit d’asile, le droit à l’éducation, le droit à la sante, etc. Car c’est la seule façon de permettre à ces populations de vivre dans la dignité en la retrouvant dans des sites mis à leur disposition ou en étant accueillis chez des familles hôtes et ce après avoir tout perdu. Je sais Monsieur le Ministre que le Cameroun est une terre d’accueil par excellence, je sais que la population camerounaise est généreuse et solidaire et cela depuis toujours.

Permettez-moi de renouveler à ce titre au Cameroun, à son Chef d’Etat, à son Gouvernement et à son Peuple toute l’admiration et la reconnaissance de la communauté internationale en général et celles des Nations Unies en particulier pour ces valeurs devenues trop rares hélas de nos jours. De ce fait, je vous sais Monsieur le Ministre le gardien de ces principes et vous nous savez prêts à vous appuyer dans le cadre des principes humanitaires et dans le strict respect des lois et conventions internationales. Je sais aussi que le Président de la République SE Paul Biya est le premier humanitaire du Cameroun car dans toutes ses déclarations, il a toujours appelé au respect de ces droits et a appelé le peuple camerounais à accueillir et vivre en paix avec les Sœurs et Frères qui fuient l’horreur. Je sais donc que collectivement, nous considérons toutes et tous que fournir une assistance à ceux qui en ont besoin est un droit fondamental et la traduction du meilleur de l’humain en nous.

Alors, du haut de cette tribune, tout en prenant toute la mesure des besoins de prudence et de prévoyance concernant la sécurité, je voudrais lancer un vibrant appel et un appel du Cœur, a vous et à travers vous au Gouvernement du Cameroun pour renforcer l’accès à la protection y compris au droit d’asile et ainsi de continuer à donner de l’espoir aux humanitaires que nous sommes que les causes que nous défendons, que les missions que nous menons trouvent échos au Cameroun et que nous puissions continuer à dire oyé oyé, les valeurs humanitaires existent dans ce monde et vous les trouverez au Cameroun.

Monsieur le Ministre

Mesdames et Messieurs,

Je voudrai également partager avec vous la formidable nouvelle concernant l’octroi par le Fonds d’Urgence Humanitaire des Nations Unies (CERF) de 10 millions de Dollars que le HCT utilisera pour assister les IDPs et les communautés hôtes du Logone et Chari. C’est vous dire Monsieur le Ministre que nous lançons notre HRP avec déjà un budget disponible.

Je ne saurai terminer mon propos, sans rendre un vibrant hommage au gouvernement camerounais pour son appui à l’ensemble de nos activités. Je salue cette collaboration et la disponibilité à chaque fois que de besoin pour faciliter les opérations humanitaires dans le pays. Ces appuis variés et multiformes ont été le moteur de nos acquis durant ces dernières années et je sais compter encore sur vous et l’ensemble du gouvernement pour mener à bien le programme humanitaire de 2017. Je voudrais à travers vous, remercier l’ensemble des services techniques de ministères respectifs pour leur apport inestimable dans les évaluations des besoins, la planification du plan de réponse et la coordination sectorielle. Ces remerciements vont aussi à l’endroit de la Direction de la Protection Civile qui joue un rôle inestimable d’interface entre la coordination humanitaire et le gouvernement.
Nous formons une seule et même équipe et je suis convaincue que c’est dans la conjugaison de nos efforts que nous pourrons relever les défis et contribuer à soulager les souffrances des populations vulnérables.

Je voudrai en particulier vous remercier vous Monsieur le Ministre, nous sommes devenus Frères d’armes depuis le début de la crise humanitaire en 2013 et en fait depuis que je suis venue en poste ici au Cameroun. J’ai trouvé chez vous une écoute, un appui, un engagement et une disponibilité exceptionnels. Nous avons souvent discute, nous nous sommes souvent réunis, nous avons toujours trouve des solutions pour relever les défis qui n’ont pas manques et c’est ainsi que ensemble nous avons pu avec l’appui des acteurs humanitaires et de nos donateurs, exerce notre devoir d’assistance et combattu pour la dignité, la paix et la prospérité de toutes et de tous.

I would like to conclude by quoting Henri Ford who said “Coming together is the beginning, keeping together is progress, working together is success”

So let’s work together in 2017 and Merci Merci Merci.

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