Nouvelle initiative du CILSS et de la FAO pour renforcer l’impact des initiatives d’appui et le développement d’un outil consensuel de mesure de la résilience

2 mai 2016, Ouagadougou/Dakar - Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), grâce à l'appui technique et financier de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a lancé la Plateforme technique d’analyse et de mesure de la résilience des populations au Sahel et en Afrique de l’Ouest (PTMR-SAO). Les deux organisations ont procédé à la signature du Protocole d’accord marquant le démarrage des activités en mars 2016.

Cette plateforme constitue une opportunité unique de production d’informations et d’analyses harmonisées et consensuelles dans les pays et au niveau régional. Ces dernières serviront à orienter au mieux les investissements visant à renforcer la résilience des populations d’une part, et à évaluer l’impact des politiques mises en œuvre d’autre part.

Par ailleurs, cette plateforme constitue la base d’un processus plus global et inclusif de construction d’un outil harmonisé et consensuel de mesure de la résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest dans le cadre de l’Alliance Globale pour la résilience (AGIR), tel que recommandé par le Réseau de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (RPCA), lors de sa réunion tenue à Abidjan en Côte d’Ivoire en décembre 2013.

Selon le Secrétaire Exécutif du CILSS, Dr Djimé Adoum, le lancement de la plateforme donne un nouvel élan aux efforts menés par les gouvernements de la région : « Développer une méthodologie et des outils, à la fois consensuels et adaptés au contexte régional, est crucial pour les preneurs de décisions. Notre objectif est de fournir les informations nécessaires pour orienter adéquatement les politiques visant à renforcer la résilience des populations du Sahel et de l'Afrique de l’Ouest ».

Les deux organisations souhaitent également, à travers cette plateforme, favoriser les synergies avec les partenaires régionaux et internationaux intervenant dans le domaine de la résilience.

Monsieur Vincent Martin, Représentant de la FAO au Sénégal et Responsable de l’Equipe sous- régionale Résilience de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest/Sahel (REOWA), ajoute : « Dans un contexte de chocs répétés auxquels font face les populations les plus vulnérables, cette approche multi- sectorielle et inclusive permettra de mieux orienter les interventions visant à garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle de manière durable ».

Une série de consultations sera prochainement organisée aux niveaux national et régional, afin d’identifier les données nécessaires à l'analyse et à la mesure de la résilience à tous les niveaux. Elles auront aussi pour objet de définir le cadre analytique pour la mesure de la résilience dans la région.

Afin d’assurer une appropriation réelle des nouveaux outils et méthodes élaborés, cette initiative mettra l’accent sur le renforcement des capacités des instituts de statistique, cellules nationales d’analyse de la sécurité alimentaire, ministères de l’agriculture, universités, centres de recherche, et organisations intergouvernementales et internationales. Ces différents acteurs joueront par la suite un rôle clé dans la réalisation des exercices nationaux d’analyse et de mesure de la résilience au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Tchad dans un premier temps, car tous les pays de l’espace CILSS-UEMOA-CEDEAO doivent être couverts. Le Nigeria a déjà montré son intérêt à s’ajouter au groupe des six (6) premiers pays, et au-delà des pays de l’espace Sahel et Afrique de l’Ouest, le Cameroun a également montré son intérêt dans la thématique de la mesure de la résilience compte tenu de l’importance de la crise qui sévit notamment dans le bassin du lac Tchad.

La signature du Protocole d’accord entre le CILSS et la FAO marquant le lancement de la plateforme fait suite à un atelier régional organisé à Dakar, et qui a réuni des délégations en provenance des six pays précités directement ciblés par la plateforme, ainsi que du Cameroun et du Nigéria qui ont pu bénéficier d’une sensibilisation sur les méthodes d’analyse de la résilience. Les travaux ont notamment permis de finaliser la programmation des exercices nationaux d’analyse et de mesure de la résilience.

Le lancement de cette plateforme marque une nouvelle étape dans la longue collaboration entre la FAO et le CILSS, axée sur l’analyse, la prévision et les mesures d’atténuation de l’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest au Sahel. A ce titre, le développement du Cadre Harmonisé d’analyse et d'identification des zones et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l'Ouest (CH) constitue un exemple de réussite conjointe. Progressivement développé dans la région depuis 2004, il permet d’assurer le suivi régulier de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans dix-sept pays du CILSS, de l’UEMOA et de la CEDEAO. La collaboration FAO – CILSS s’inscrit dans le cadre du financement de l’Union européenne envers la FAO intitulé « Information pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle et Résilience pour la prise de décision (INFORMED).

Liens utiles: CILSS; FAO Africa; FAO/Resilience

Contacts presse:

CILSS

Abdoulkarim DANKOULOU
Chef de l’Unité d’Appui au Management Communication, Information et Documentation
dankoulou.abdoulkarim@cilss.bf +226 25 49 96 00

FAO

Sonia Nguyen
Spécialiste Information/Communication
sonia.nguyen@fao.org
+221 33 889 16 28

KEY FIGURES

224,620
South Sudanese arrivals in Sudan since 15 December 2013.
* This figure does not include a number of South Sudanese living with host communities. These statistics will be determined following individual registration in host communities.

73,636
Number of South Sudanese arrivals residing in the seven sites of White Nile State, as per UNHCR individual registration.

41,774
Number of South Sudanese arrivals to East Darfur since January 2016.

145,200
Number of South Sudanese residing in Khartoum open areas as per IPP and Civil Registry (As of 22 February 2016).

PRIORITIES

• Ongoing response to arrivals in West Kordofan and White Nile State.

• Assessment and response to the influx of South Sudanese in East and South Darfur.

• Preparation of the new Al Waral site, White Nile State to address congestion at existing sites.

HIGHLIGHTS

• The influx of South Sudanese into Sudan that began in late January 2016 amid ongoing conflict and deteriorating food insecurity continues with some 54,000 arrivals into East and South Darfur and West Kordofan states. Of these new arrivals, 41,774 are residing in East Darfur.

• In White Nile State, there was a large increase in the rate of arrivals recorded during the reporting period. Whereas the average number of arrivals per week has been around 500 for the past two months, in the past week over 2,100 new South Sudanese have arrived in the White Nile State sites.

• The first food distribution based on biometric registration commenced on 21 April in El Redis I and Dabat Bosin sites, and in all other White Nile sites the following day. The distribution is proceeding smoothly, and has already completed in Dabat Bosin. An information campaign was conducted in all sites prior to the shift to sensitize communities on the new system.

• The second phase of biometric registration was completed in Um Sangor site on 24 April, with a total of 4,195 individuals registered who had arrived since completion of the first phase of the registration exercise.

• Over 1,000 South Sudanese have been arrested in Khartoum since early April for alleged lack of documentation despite most being in possession of registration cards issued by the Sudanese Directorate of Passports and Immigration (IPP). Some 300 South Sudanese have been released following legal intervention and advocacy efforts with the authorities, but others remain in detention.

• In Khartoum state, an accidental fire broke out in the Soba Kongor open area, destroying over 100 shelters and resulting in the death of two girls. UNHCR has provided non-food item assistance to all affected households.

Highlights

• UNICEF and its partners are providing multi-sectoral assistance in 32 internally displaced peoples’ sites and in 70 host villages of the Lake region.

• As of 29 February 2016, 19,526 children have been admitted for treatment for severe acute malnutrition across the country.

• 32,500 displaced persons now have access to safe drinking water in the Lake Region thanks to UNICEF interventions.

• Mobile clinics funded by UNICEF and implemented by the Lake’s Regional Health Delegation conducted 2,988 medical consultations and 164 antenatal consultations in 7 IDP sites in March.

• Only 10% of UNICEF’s HAC for 2016 is funded, including carry over from 2015. The lack of funding has a negative impact on the humanitarian response, particularly in the returnee sites to southern Chad.

SITUATION IN NUMBERS

31 March 2016

2,200,000 Children affected (UNICEF HAC 2016)

176,900 Children under 5 with Severe Acute Malnutrition to be reached in 2016 (Nutrition Cluster 2016)

90,000 Returnees from Central African Republic (DTM, November 2015)

111,437 IDPs, returnees and refugees in the Lake Region (OCHA, 6 Apr 2016)

UNICEF Humanitarian funding needs in 2016 US$ 62.4 million

Situation Overview & Humanitarian Needs

Impact of violence in the Lake region

The state of emergency in the Lake region which was to end on 22 March 2016, was extended for another six months with curfew still in place. Several incidents have been reported in the recent weeks although overall there seems to be some stability. On 2 March, some 60 civilians were reportedly abducted by armed groups who crossed the Nigerian border, according to security sources. On March 7, an armed attack on Bikaram island killed two civilians and wounded three. According to local security sources, Kaiga Kinjiria village, located 170 km northwest of Bagasola was attacked by two suspected Boko Haram elements on March 19.

According to most recent reports, there are 111,437 people affected by displacement in the Lac Region including 94,389 IDPs (of which 49,209 have been registered), 10,223 Chadian returnees and 605 third-country nationals in the Lake region.In addition, UNHCR reports over 6,220 refugees from Nigeria in Chad. Despite the security context, the delivery of humanitarian assistance is addressing the priority needs of refugees, returnees and IDPs. UNICEF and its partners are currently providing multiple assistance in 32 IDP sites (out of 40 IDPs sites in total) and in 70 host villages of the Lake region.
UNICEF and the humanitarian community continue to expand its multisector response for newly accessible displaced people (including both IDPs and Chadian returnees) in Liwa and Daboua sub-prefectures. According to the screening exercise conducted by WFP, malnutrition rates are at alarming levels in eight IDP sites of Liwa and Daboua subprefectures, with 437 children (18.9%) suffering from global acute malnutrition (GAM), including 229 children (6.5%) from severe acute malnutrition.
A rapid assessment conducted by the Camp Coordination and Camp Management (CCCM) cluster in Kangalam subprefecture this past month has identified additional humanitarian needs for approximately 10,510 people (2,040 households) in sites around the village Bibi of (Dar Al Amné and Barage). These households have not benefited from shelter, food, NFIs and other humanitarian assistance. In addition, 2,471 other IDPs scattered in Koulfoua sites (504 people), Blarigui (562 people), Kangalam (508 people), Koleron (665 people) Alkalia (106 people) and Tetewa (126 people) are also in need of humanitarian aid.

The month saw fighting escalate again in Syria and Afghanistan, and erupt in Nagorno-Karabakh between Armenian-backed separatists and Azerbaijani forces. In Bangladesh, election violence and killings by extremist groups showed how new heights of government-opposition rivalry and state repression have benefitted violent political party wings and extremist groups alike. Political tensions intensified in Iraq and Macedonia, and security forces severely supressed opposition protests in the Republic of Congo and Gambia. On a positive note, new governments were formed in the Central African Republic and South Sudan to consolidate peace gains, and talks to end Yemen’s one-year-old civil war got underway, albeit later than planned.

In Syria, the fragile “cessation of hostilities” which began on 27 February collapsed in the north of the country and UN-brokered talks in Geneva unravelled. Violence escalated in Aleppo, where over 250 people were reported killed by days of regime and rebel bombardments starting on 22 April. That the truce lasted as long as it did shows the positive potential the U.S.-Russian partnership can play; its collapse, however, illustrates the limits of that partnership so long as differences over the ultimate ends persist, and support from regional actors, in particular Iran and Saudi Arabia, remains limited at best. Meanwhile, in Afghanistan, the launch of the Taliban’s spring offensive led to major clashes in several provinces, further dimming hopes of insurgents’ participation in peace efforts and contributing to increasingly strained relations between Kabul and Islamabad. On 19 April, the Taliban detonated a car bomb and launched a gun attack on the National Directorate of Security office, killing 64 in the deadliest insurgent attack on Kabul since 2001.

In the South Caucasus, heavy fighting erupted between Armenian-backed separatists and Azerbaijani forces in Nagorno-Karabakh on 2 April, claiming dozens of lives in the most serious escalation since the 1994 ceasefire. Each side accused the other of instigating the outbreak of fighting, and clashes continued across the line of contact despite the declaration of a Russian-brokered truce on 5 April. Crisis Group has cautioned that “there is a strong risk fighting will resume periodically, both to challenge the status quo on the ground and to attract diplomatic attention”, and called for the OSCE Minsk process to be re-energised through sustained high-level political leadership.

Several brutal murders in Bangladesh, including the killing of law student and secular blogger Nazimuddin Samad on 6 April, underscored the growing power and impunity of violent extremist groups. As the political rivalry between the ruling Awami League (AL) party and opposition Bangladesh National Party (BNP) continues to intensify, violent clashes around the second phase of the local elections also persisted, leaving more than 30 party activists reported killed. On 11 April, Crisis Group warned that the political conflict has resulted in “high levels of violence and a brutal state response”, calling for a strengthening and depoliticisation of all aspects of the criminal justice system to restore stability and ensure security.

In Iraq, Prime Minister Abadi’s failure to push his cabinet reshuffle through parliament, blocked by over 100 protesting parliamentarians, angered public opinion to such an extent that crowds of demonstrators broke into the fortified Green Zone on 30 April, prompting authorities to declare a state of emergency. Macedonia’s political crisis worsened as the opposition Social Democrats announced on 6 April that they would boycott the 5 June parliamentary elections due to the government’s failure to implement media reforms and clean up the electoral roll. The president’s decision to pardon all politicians facing criminal investigations for their alleged role in illegal wiretapping triggered days of protests in the capital and elsewhere.

In Africa, the Republic of Congo saw government forces continue to crack down on protests against President Sassou-Nguesso’s disputed 20 March re-election. When on 4 April they met armed resistance in a southern Brazzaville opposition stronghold, at least seventeen people were killed. The next day the government began airstrikes in the south which it said targeted former rebel bases. In Gambia, security forces broke up peaceful demonstrations calling for electoral reform and free speech on 14 April, arresting at least 50 protestors. The news that one arrested senior opposition official had been tortured to death sparked more protests and high-level arrests.

In a major step forward, after more than three years of turmoil, the Central African Republic’s newly-elected President Touadéra appointed his prime minister, who in turn chose a new government. Likewise South Sudan inched closer to implementing its August 2015 peace agreement when on 26 April Riek Machar, leader of the armed opposition (SPLM/A-IO), returned to Juba and was appointed first vice president. Two days later a transitional government was formed.

In Yemen, although fighting continued, UN-sponsored talks between President Hadi’s government and the Huthi/Saleh bloc – which got off to a stuttering start on 21 April – offer the best chance to end the war that began over a year ago and should be actively supported by all sides.

he Desert Locust situation has worsened in Yemen as adult groups and a few small swarms formed on the southern coast in early April and moved into the interior where widespread rains led to rapid maturation and egg-laying. Hatching and band formation commenced by the end of the month.

The extent and scale of current breeding are not well known due to the difficulty of undertaking surveys in the interior of Yemen. However, infestations are likely to be scattered throughout a large, remote and insecure area from Marib to Thamud where control operations cannot be carried out easily. Widespread hatching is expected during May that will cause numerous hopper groups and bands to form, followed by a high risk of swarm formation in June.

In Northwest Africa, control operations continue against a declining number of hopper and adult groups in the southern part of the Western Sahara in southern Morocco and adjacent areas of northern Mauritania. As vegetation continues to dry out, adult groups and perhaps a few small swarms may still form and could move in two different directions. Some could move south on lower level northerly winds into oases in western and central Mauritania and perhaps continue towards the summer breeding areas in southern Mauritania and maybe reach northern Senegal. Others could move northeast on upper level southwesterly winds to the central Sahara in Algeria where scattered adults are already present and breeding on a small scale. All efforts are required to monitor the situation carefully and undertake control when necessary in the concerned countries.

Elsewhere, the situation remains calm.

I. Introduction

1. The present report, which covers the period from January to December 2015, is submitted pursuant to paragraph 22 of Security Council resolution 2106 (2013), in which the Council requested me to report annually on the implementation of resolutions 1820 (2008), 1888 (2009) and 1960 (2010), and to recommend strategic actions. Developments during the reporting period have deepened concerns about the use of sexual violence by terrorist and violent extremist groups, including as part of the systems of punishment and reward through which they consolidate their power. In resolution 2242 (2015), the Council recognized the changing global context of peace and security, in particular the gender dimensions of violent extremism and mass displacement. The Council’s recognition of sexual violence as both a tactic of war and a tactic of terrorism (resolution 2242 (2015)) affirms that conflict-resolution and counter-terrorism strategies can no longer be decoupled from efforts to protect and empower women and girls and to combat conflict-related sexual violence.

2. The term “conflict-related sexual violence” refers to rape, sexual slavery, forced prostitution, forced pregnancy, forced abortion, enforced sterilization, forced marriage and any other form of sexual violence of comparable gravity perpetrated against women, men, girls or boys that is directly or indirectly linked (temporally, geographically or causally) to a conflict. This link with conflict may be evident in the profile of the perpetrator (often affiliated with a State or non-State armed group), the profile of the victim (who is frequently a member of a persecuted political, ethnic or religious minority), the climate of impunity (which is generally associated with State collapse), cross-border consequences (such as displacement or trafficking in persons) and/or violations of the terms of a ceasefire agreement.

3. While many settings are affected by the threat, occurrence or legacy of conflict-related sexual violence, the present report is focused on 19 country situations for which credible information is available. For the first time, United Nations country presences were requested to report on the use of sexual violence as a tactic of terrorism (see sect. III). The report should be read in conjunction with my seven previous reports on conflict-related sexual violence, which provide a cumulative basis for the listing of 48 parties (see annex). As in 2014, the majority of listed parties are non-State actors. Engaging with such groups to foster compliance with Security Council resolutions raises unprecedented political and operational challenges. All States repeatedly listed for grave violations against children and/or conflict-related sexual violence will be prohibited from participating in United Nations peace operations. Troop and police contributors that are currently listed for such violations are required to engage with my special representatives in order to be delisted and to implement specific time-bound commitments and action plans to address violations for which they are listed (see resolution 2242 (2015) and S/2015/682).

4. The report is based on cases documented by the United Nations. The increased presence in the field of women’s protection advisers, who are responsible for convening the monitoring, analysis and reporting arrangements on conflict-related sexual violence and facilitating dialogue in order to obtain protection commitments from parties to conflict, has deepened the quality of the data and analysis aimed at informing interventions. To date, 34 women’s protection advisers have been deployed to seven mission settings. All six peacekeeping missions with a mandate that includes the protection of civilians have established the monitoring, analysis and reporting arrangements and incorporated the matrix of early-warning indicators of conflict-related sexual violence into their broader protection arrangements. A concerted effort to enhance prevention, early warning and timely responses to conflict-related sexual violence will continue to require dedicated human and financial resources commensurate with the scale of this challenge.

5. Strengthening the capacity of national institutions is critical to ensuring accountability for conflict-related sexual violence. The Team of Experts on the Rule of Law and Sexual Violence in Conflict, in accordance with its mandate under Security Council resolution 1888 (2009), has provided assistance to Governments, including in the areas of criminal investigation and prosecution, military justice, legislative reform, protection of victims and witnesses and reparations for survivors. Reporting directly to my Special Representative on Sexual Violence in Conflict, the Team of Experts is composed of experts from the Department of Peacekeeping Operations, the Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights (OHCHR) and the United Nations Development Programme (UNDP) and a specialist seconded by the Preventing Sexual Violence in Conflict Initiative of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland. The Team also maintains a roster of experts with a range of specializations. Since its establishment, the Team has played a catalytic role in implementing the frameworks of cooperation agreed upon between my Special Representative and national authorities and regional actors, complementing the work of the United Nations country presence. With dedicated assistance, Governments can effectively adjudicate such crimes, as in the case of Guinea, where the technical assistance of the Team has resulted in 16 indictments of military and political leaders for sexual violence and other crimes committed in September 2009. The Team, by virtue of its structure and composition, has contributed to enhanced coherence on the issue of conflict-related sexual violence among the entities constituting it. To date, the Team has been engaged in the Central African Republic, Colombia, Côte d’Ivoire, the Democratic Republic of the Congo, Guinea, Liberia, Mali, Somalia and South Sudan.

6. The United Nations Action against Sexual Violence in Conflict initiative, which consists of 13 United Nations entities and is chaired by my Special Representative, supports the development of training, guidance and advocacy resources aimed at building the technical capacity of United Nations country presences to deliver a coordinated and holistic response to conflict-related sexual violence. In 2015, it provided catalytic funding for the deployment of women’s protection advisers to Côte d’Ivoire and the Democratic Republic of the Congo, supported a mapping of interventions to implement the national strategy to combat gender-based violence in Côte d’Ivoire and funded a joint project in Bosnia and Herzegovina supporting transitional justice. A number of tools and knowledge products were produced to improve practice in the field, including guidance on strengthening the medico-legal response to sexual violence in conflict, developed by the United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC) and the World Health Organization (WHO); a guidance note on the intersections between the Gender-based Violence Information Management System and the monitoring, analysis and reporting arrangements, prepared by the United Nations Children’s Fund (UNICEF), the United Nations Population Fund (UNFPA) and the Office of the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR); and a menu of country-level support options. Joint technical support missions were conducted to Mali in January and South Sudan in April. In 2015, through the joint roster of the United Nations Entity for Gender Equality and the Empowerment of Women and Justice Rapid Response of international investigators of crimes involving sexual and gender-based violence, some 30 experts were deployed to accountability mechanisms, including the Independent International Commission of Inquiry on the Syrian Arab Republic, the commission of inquiry on human rights in Eritrea, the fact-finding missions to Iraq and Libya, and the national war crimes processes. The Department of Peacekeeping Operations and the Department of Field Support, in collaboration with a range of partners, developed a new conflict-related sexual violence training module for core and advanced-level predeployment training, in addition to advanced-level integrated mission training for military, police and civilian components.

I. Introduction

1. Le présent rapport, qui couvre la période allant de janvier à décembre 2015, est soumis en application du paragraphe 22 de la résolution 2106 (2013), dans laquelle le Conseil de sécurité m’a prié de lui faire rapport chaque année sur la mise en oeuvre de ses résolutions 1820 (2008), 1888 (2009) et 1960 (2010) et de lui recommander des mesures stratégiques. Les faits nouveaux survenus pendant la période considérée renforcent les craintes au sujet de l’utilisation de la violence sexuelle par les groupes terroristes et extrémistes violents, notamment dans le cadre du système de punition et de récompense instauré pour consolider leur pouvoir. Dans sa résolution 2242 (2015), le Conseil a constaté l’évolution du contexte mondial en matière de paix et de sécurité, en particulier les dimensions sexuelles de l’extrémisme violent et du déplacement massif de population. En qualifiant la violence sexuelle à la fois de tactique de guerre et de tactique de terrorisme [résolution 2242 (2015)], il a reconnu que les stratégies de règlement des conflits et de lutte contre le terrorisme ne pouvaient plus être dissociées des efforts entrepris pour protéger et autonomiser les femmes et les filles et lutter contre les violences sexuelles liées aux conflits.

2. L’expression « violences sexuelles liées aux conflits » recouvre des actes tels que le viol, l’esclavage sexuel, la prostitution, la grossesse, l’avortement, la stérilisation et le mariage forcés et toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable, perpétrés contre des femmes, des hommes, des filles ou des garçons, et ayant un lien direct ou indirect (temporel, géographique ou causal) avec un conflit. Ce lien peut se manifester dans le profil de l’auteur (qui est souvent rattaché à un groupe armé, étatique ou non), le profil de la victime (qui appartient souvent à une minorité politique, ethnique ou religieuse persécutée), le climat d’impunité (qui est généralement associé à l’effondrement de l’État), les répercussions transfrontières (comme les déplacements de population et la traite des personnes) ou les violations d’accords de cessez-le-feu.

3. Même si de nombreuses régions sont exposées à la menace de violences sexuelles liées aux conflits, en sont le théâtre ou en subissent les retombées, le présent rapport se limite toutefois aux 19 pays pour lesquels on dispose d’informations fiables. Pour la première fois, les entités des Nations Unies sur le terrain ont été priées de présenter des rapports sur l’utilisation de la violence sexuelle comme tactique de terrorisme (voir sect. III). Il convient de lire le présent rapport en tenant compte de mes sept rapports précédents sur les violences sexuelles liées aux conflits, l’ensemble des informations qu’ils contiennent indiquant les raisons qui ont présidé à l’inscription de 48 parties sur la liste (voir annexe). Comme en 2014, la majorité de ces parties sont des acteurs non étatiques. Intervenir auprès de ces acteurs pour les amener à respecter les résolutions du Conseil de sécurité soulève des difficultés politiques et opérationnelles sans précédent. Tous les États qui ont été inscrits à maintes reprises sur la liste en raison de graves violations contre des enfants et de violences sexuelles liées aux conflits ne seront plus autorisés à participer aux opérations de paix des Nations Unies. Les fournisseurs de contingents et de personnel de police qui sont actuellement visés dans cette liste pour de telles raisons sont priés de prendre contact avec mes représentants spéciaux pour s’en faire retirer et pour mettre en oeuvre des engagements assortis d’échéances précises ainsi que des plans d’action concrets afin de faire cesser les violations qui ont motivé leur inscription [voir résolution 2242 (2015) et S/2015/682].

4. Le présent rapport a été établi sur la base d’informations réunies par les Nations Unies. Grâce à la présence accrue sur le terrain de conseillers pour la protection des femmes, qui sont chargés de convoquer les réunions dans le cadre des arrangements de suivi, d’analyse et de communication de l’information relatifs aux violences sexuelles liées aux conflits et de faciliter le dialogue entre les parties au conflit en vue d’obtenir des engagements en matière de protection, la qualité des données et des analyses guidant les interventions s’est améliorée. À ce jour, 34 conseillers sont déployés dans sept missions. Les six missions de maintien de la paix investies d’un mandat de protection des civils ont toutes mis en place les arrangements de suivi, d’analyse et de communication de l’information et intégré dans leurs dispositifs de protection au sens large le tableau d’indicateurs d’alerte rapide relatifs aux violences sexuelles liées aux conflits. L’action concertée menée pour renforcer les mesures de prévention, d’alerte et d’intervention rapides face aux violences sexuelles liées aux conflits continuera de nécessiter des ressources humaines et financières adaptées à l’ampleur de la tâche.

5. Renforcer les capacités des institutions nationales est nécessaire pour assurer la répression des violences sexuelles liées aux conflits. Conformément au mandat que le Conseil de sécurité lui a confié dans sa résolution 1888 (2009), l’Équipe d’experts de l’état de droit et des questions touchant les violences sexuelles commises en période de conflit apporte une assistance aux gouvernements dans plusieurs domaines : enquêtes et poursuites pénales, justice militaire, réforme législative, protection des victimes et des témoins, réparations envers les victimes. L’Équipe, qui relève directement de ma Représentante spéciale chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, est composée d’experts du Département des opérations de maintien de la paix, du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ainsi que d’un spécialiste détaché par l’initiative Preventing Sexual Violence in Conflict du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord. Elle tient à jour une liste d’experts spécialisés dans divers domaines. Depuis sa création, elle joue un rôle moteur dans la mise en place des cadres de coopération convenus entre ma Représentante spéciale et les autorités nationales et les acteurs régionaux, contribuant ainsi aux travaux menés par les entités des Nations Unies sur le terrain. Grâce à la fourniture d’une assistance spécialisée, les gouvernements peuvent juger efficacement les affaires de violences sexuelles liées aux conflits, comme en Guinée, où l’appui technique apporté par l’Équipe a permis l’inculpation de 16 dirigeants militaires et politiques pour des actes de violence sexuelle et d’autres crimes commis en septembre 2009. De par sa structure et sa composition, l’Équipe contribue également à améliorer la cohérence entre les entités qui la composent dans le domaine des violences sexuelles liées aux conflits. À ce jour, elle est intervenue en Colombie, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Libéria, au Mali, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, en Somalie et au Soudan du Sud.

6. La Campagne des Nations Unies contre la violence sexuelle en temps de conflit, à laquelle 13 entités des Nations Unies participent sous la présidence de ma Représentante spéciale, appuie l’élaboration de formations, d’orientations et de ressources de sensibilisation destinées à renforcer les moyens techniques dont disposent les entités des Nations Unies sur le terrain pour faire face aux violences sexuelles liées aux conflits de manière globale et coordonnée. En 2015, la Campagne a alloué des financements incitatifs au déploiement de conseilleurs pour la protection de la femme en Côte d’Ivoire et en République démocratique du Congo, aidé à cartographier les interventions en vue de l’application de la stratégie nationale de lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits en Côte d’Ivoire et financé un projet conjoint en matière de justice transitionnelle en Bosnie-Herzégovine. Pour améliorer les pratiques sur le terrain, plusieurs outils et produits axés sur le savoir ont été mis au point, notamment : des orientations pour le renforcement de l’intervention médico-légale en cas de violences sexuelles en temps de conflit, élaborées par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS); une note d’orientation sur les points de rencontre entre le Système de gestion de l’information sur la violence sexiste et les arrangements de suivi, d’analyse et de communication de l’information, établie par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR); une série de modalités d’appui au niveau des pays. Des missions conjointes d’appui technique ont été effectuées au Mali en janvier et au Soudan du Sud en avril. En 2015, quelque 30 experts ont été sélectionnés à partir du fichier d’enquêteurs internationaux spécialisés dans les crimes sexuels et sexistes, établi conjointement par l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et l’Initiative d’intervention rapide au service de la justice, et affectés à divers mécanismes de détermination des responsabilités, notamment la Commission d’enquête internationale indépendante sur la République arabe syrienne, la Commission d’enquête sur les droits de l’homme en Érythrée, les missions d’établissement des faits en Iraq et en Libye et les instances nationales chargées de juger les crimes de guerre. En collaboration avec plusieurs partenaires, le Département des opérations de maintien de la paix et le Département de l’appui aux missions ont mis au point un nouveau module de formation sur les violences sexuelles liées aux conflits destiné à être intégré à la formation préalable au déploiement (fondamentale et approfondie), en plus d’un programme de formation avancée sur les missions intégrées à l’intention du personnel militaire, civil et de police.

Bamako, Mali | AFP | lundi 02/05/2016 - 23:30 GMT

Au moins une dizaine de civils ont été tués dans le centre du Mali au cours de récentes violences intercommunautaires, a appris lundi l'AFP de sources concordantes.

Ces nouvelles violences se sont produites alors qu'une association représentant la communauté peule avait dénoncé la semaine dernière la mort de plus de 15 de ses membres accusés d'être des jihadistes, dans des actions imputées à l'armée malienne ou à des milices villageoises dans cette région.

"Ce lundi et hier dimanche, il y a eu au moins huit civils tués. La semaine dernière, au moins quatre civils ont été tués au cours d'affrontements entre des communautés au centre du Mali", a déclaré à l'AFP une source au sein du gouvernorat de Mopti.

"Nous sommes très inquiets parce que les civils se battent avec des armes de guerre. A cause de la situation sécuritaire, la cohabitation devient difficile entre les différentes communautés", a confié cette source.

Confirmant "le climat de tension" régnant dans des localités du centre, un dirigeant communautaire peul a déclaré à l'AFP que les affrontements avaient opposé des Peuls à des Bambaras, la principale ethnie du pays.

"Une milice composée essentiellement de Bambaras a attaqué les Peuls dans les localités de Koroguiri et de Maléimana, situées vers la ville de Ténenkou", à 90 km à l'ouest de Mopti.

"J'appelle les communautés peules et bambara à tourner le dos à la guerre et à faire la paix", a ajouté Oumar Aldiana, porte-parole de l'association "Deental pulaaku".

Interrogée par l'AFP, une source sécuritaire malienne a attribué les tensions entre les deux communautés au fait que "malheureusement, dès qu'on voit un Peul, on pense qu'il est jihadiste", en raison de la présence dans la région du Front de libération du Macina (FLM).

Le FLM, apparu début 2015 et dirigé par le prédicateur radical peul malien Amadou Koufa, est allié au groupe jihadiste malien du nord du pays Ansar Dine, de l'ex-rebelle touareg devenu islamiste Iyad Ag Ghaly.

Selon le gouvernorat de Mopti, une délégation officielle se rendra dans les zones où les flambées de violence ont éclaté, pour une campagne de sensibilisation.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères. Longtemps concentrées dans le nord, les attaques jihadistes se sont étendues à partir de 2015 vers le centre, puis le sud du pays.

sd/sst/plh

© 1994-2016 Agence France-Presse

• As of 30 April, global funding requirements to meet the needs of 89 million people across 39 countries through humanitarian response plans and appeals for 2016 amount to over US$20.3 billion. About $3.8 billion in funding has been received so far, leaving a shortfall of $16.5 billion. With the emergence of new humanitarian crises, global financial requirements have increased by around 2 per cent in the first trimester of the year.

• The Ecuador Earthquake Flash Appeal issued in April seeks $72.8 million to support 350,000 people with multi-sector life-saving assistance over a three-month period. Also this month, the humanitarian country team in Port-au-Prince concluded a Humanitarian Response Plan for Haiti, requiring $193.8 million to overcome severe food insecurity affecting 1.3 million people, and ensure protection for returnees andOn 26 April, the Emergency Relief Coordinator convened a global call for support and action to avert accumulation of adverse effects of the El Niño crisis. An estimated $3.6 billion is required to respond to this crisis in countries across East Africa, Southern Africa, Central America, Asia and the Pacific, through government plans, plans developed by the humanitarian community, and in some cases joint government-humanitarian country team plans. This figure is expected to escalate.

• Funding for the Syria Humanitarian Response Plan (HRP) and the Syria Regional Refugee and Resilience Plan (3RP) is at 13 per cent and 23 per cent respectively. Although the London conference earlier this year saw record-level pledges, many donors have not yet allocated the funds pledged, and disbursement rates remain low. Without tangible contributions, organizations cannot scale up or sustain operations in Syria and the region.

• Over the last month the Financial Tracking Service (FTS) recorded funding for the Syria 3RP increased by 17 per cent; appeal funding for South Sudan increased by 14 per cent, and funding towards Fiji, Honduras, Senegal, and the Nigeria RRP increased by 12 percent. At the other end of the spectrum, reports on funding for The Gambia have yet to come in. Please see overleaf for information on time-sensitive funding needs.

• By end-April the Central Emergency Response Fund (CERF) has received $229.7 million in contributions for 2016 (this is 81 per cent of all commitments and 51 per cent of the annual funding target). The Fund has allocated $96.5 million in rapid response grants to 16 countries, and $99.9 million from the first round of underfunded emergency grants in 9 countries. Following the earthquake in Ecuador, the Emergency Relief Coordinator, Stephen O’Brien announced a

• $7 million CERF allocation to support immediate life-saving response efforts in affected areas. This funding will help kick-start vital logistics, shelter, WASH, and emergency health operations in affected areas of Ecuador. As the El Niño global climatic events continue to impact tens of millions lives across the globe, CERF has also allocated approximately $50.3 million for life-saving activities in response to drought, floods and cyclones since January this year, with an additional $6 million currently being processed.

• In the first quarter of 2016, country-based pooled funds (CBPFs) received $171 million from 11 donors. 60 per cent of this funding has gone to NGOs, including 11 per cent to national NGOs. OCHA manages 18 CBPFs in crisis-affected countries, allowing donors to pool their earmarked contributions to a specific emergency and enabling Humanitarian Coordinators and the best-placed organizations on the ground to deliver assistance in a timely and coordinated manner.

2 mai 2016 – A l'issue d'une visite de quelques jours au Mali, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a estimé lundi que la priorité était une accélération de la mise en œuvre de l'accord de paix.

Lors de sa visite, M. Ladsous a rencontré des responsables du gouvernement malien, notamment le Président Ibrahim Boubacar Keïta, le Premier ministre Modibo Keita et le Ministre des affaires étrangères Abdoulaye Diop. Dimanche, il s'est rendu dans le nord du pays, à Tessalit et à Kidal, où il a rencontré des représentants des groupes armés signataires de l'accord de paix.

« La première des priorités est incontestablement la nécessité d'accélérer la mise en œuvre des accords signés le 15 mai dernier et complétés au mois de juin. Comme dans deux semaines à peine ce sera le premier anniversaire de cette signature, je crois qu'il est important d'avancer sur un maximum de points possibles », a dit M. Ladsous lors d'une conférence de presse lundi à Bamako, la capitale du Mali.

« C'est un effort qui doit être partagé par les uns et les autres. Il y a par exemple la loi sur les collectivités territoriales qui fait l'objet d'une saisie de la cour constitutionnelle. Et je crois que l'administration intérimaire prévue dans les accords doit pouvoir entrer en fonctionnement au plus vite. Tout comme il est important que l'on puisse avancer sur le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants », a-t-il ajouté.

Il a noté que cette semaine les premiers camps de cantonnement pour les ex-combattants allaient entrer en fonction.

Selon lui, il est important de montrer aux populations que les Accords de Paix se traduisent par des dividendes en termes de redémarrage des différents services publics.

« Nous nous inscrivons dans une attitude de soutien aux autorités, de soutien aux forces de sécurité maliennes pour que progressivement, tout puisse se remettre en place, les structures et donc l'administration intérimaire, et tout ce qui l'accompagne pour que les gens puissent de nouveaux envoyer leurs enfants à l'école, bénéficier à nouveaux de services médicaux, améliorer les fournitures des différents services telles que l'électricité, l'eau quand c'est possible », a-t-il dit.

Le chef des opérations de maintien de la paix a noté que la menace terroriste « ne se dément pas » et au contraire s'est accentuée. Il a indiqué que l'ONU travaillait activement pour que des moyens soient mis à la disposition de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA), qu'il s'agisse de moyens humains et de nouveaux équipements, y compris de nouvelles technologies de pointe, comme par exemple le ballon captif qui surveille les parages du camp à Kidal.

Key messages

• The European Union has allocated €16.8 million in humanitarian funding for Burkina-Faso in 2016, with the purpose of scaling up nutrition care for severely malnourished children, provide food assistance and livelihood support via cash transfers or vouchers and ensure adequate protection for refugees. Over 14 000 households, or more than 100 000 persons, will benefit from food security assistance.

• Half of the Burkinabe population lives in extreme poverty with little access to health and basic services. Structural food insecurity is exacerbated by high food prices and the recurrent indebtedness of vulnerable families.

• In 2015, around 939 000 people have experienced food insecurity in 2015, and close to 149 000 children under five have suffered from severe acute malnutrition, according to government figures.

• To strengthen people's resilience to future crises and break the negative spiral of poverty and hunger, the international donor community has to support and encourage Burkina Faso to mainstream resilience building measures, such as safety nets and free healthcare, as part of a social protection package for the most vulnerable.

• The European Commission swiftly stepped in during the January 2016 terrorist attacks in Burkina-Faso, supporting the treatment of the wounded and ensuring continuity of service at the maternity and pediatric wards.

Facts & Figures

• Burkina Faso has the 14th highest infant mortality rate in the world (UNICEF)

• In 2015, 939 000 people were food insecure; 350 000 children suffering from moderate acute malnutrition and 149 000 from severe acute malnutrition

• Burkina hosts 34 000 refugees from Mali

EU humanitarian funding has contributed to:

• Scale up of severely undernourished children treated from 35 000 in 2010 to 149 000 in 2015

• more than 600 000 children and mothers received free health care in 2014 and 2015

European Commission humanitarian funding in 2016: €16.8 million

The EU backs AGIR, an alliance for resilience in West Africa. Burkina Faso is among the 6 countries to have validated their resilience priorities.

HIGHLIGHTS

• In the context of preparations for the return of Nigerian refugees from Cameroon, UNHCR continued to consult with government authorities and partners, including to organize a regional protection dialogue and develop a framework for voluntary and dignified returns.

• In Cameroon, the security situation in the Far North remained a concern, with insurgent incursions and landmine explosions reported in villages on the border with Nigeria. In Minawao camp and Gourounguel transit centre, the authorities deployed additional security personnel.

• In Chad, UNHCR prepared for the registration of some 500 persons of concern who had until recently opted to live outside the camp, were registered elsewhere or had missed the previous registration exercise.

• In Niger, after being postponed for security reasons since October 2015, the opening of Kabelawa camp primary school took place and the installation of solar powered water adduction systems in Sayam Forage and Goudoumaria was completed.

KEY FIGURES

2,241,484 IDPs in Nigeria (NEMA/IOM DTM Report, Round VIII, February 2016) 209,855

Total number of Nigerian refugees in neighboring countries

FUNDING

USD 93.5 million UNHCR requirements for the Nigeria situation

PRIORITIES

Nigeria

Revise the contingency plan to include the growing number of Nigerian returnees arriving through Adamawa State

Niger

Enhance the emergency shelter response for persons settled outside of camps

Cameroon

Enhance the response for IDPs and host communities

Chad

Strengthen the protection response with a particular focus on education and security

Nigeria Situation: UNHCR Regional Update No. 22 (1 - 31 March 2016)

Le HCR financent les projets à impact rapide en faveur des réfugiés et des populations tchadiennes dans les domaines socio-économique pour le renforcement de la cohésion entre les deux communautés.

Dans le cadre des Projets à Impact Rapide (PIRs) au profit des communautés d’accueil, Guy Noel Ouamba, le chef de la Sous-délégation du HCR à Iriba, dans l’est du Tchad, a officiellement réceptionné lundi 25 avril 2016 l’école du village de Hilit. Réalisés par le partenaire ADES, sur un financement du HCR, le bâtiment et ses annexes ont été aussitôt remis aux autorités locales par M. Ouamba lors d’une cérémonie qui a connu la participation du Secrétaire Général du département d’Iriba, le Délégué de la CNARR et le Chef de Canton de Touloum.

Le bâtiment scolaire est constitué de trois salles de classes équipées de trois panneaux solaires 130 W et d’un bureau.

Trois logements pour enseignants et cinq (5) blocs sanitaires ayant chacun deux latrines ont été également construits. Par ailleurs, cent lampes solaires ont été prévues pour être distribuées aux ménages qui seront identifiés par le HCR et ses partenaires CNARR et ADES.

Initialement conçus pour encourager et promouvoir la cohabitation pacifique entre les réfugiés et les populations d’accueil, les PIRs visent à améliorer les conditions de vie des communautés autochtones dans les préfectures qui accueillent les réfugiés. Ces nouvelles infrastructures scolaires ont ainsi été construites dans le village de Hilit à proximité du camp d’Iridimi, pour consolider la coexistence pacifique entre les réfugiés et leurs hôtes. En 2014, le HCR a financé les PIRs à hauteur de 111.527.762 FCFA dans la Sous-Délégation d’Iriba et en 2015, le montant des PIRs s’élevait à 128.322.739 FCFA.

Outre le camp où plus de 18000 réfugiés sont installés, Hilit accueille également une centaine de réfugiés. Ces derniers y sont arrivés pour les cultures maraichères dans le cadre de l’initiative encourageant les réfugiés à vivre hors camp pour entreprendre des activités leur donnant les moyens de se prendre en charge.

HIGHLIGHTS

• Lean season: 3 million people will be food insecure

• Some schools remain closed in the north and center of the country

• Customs and traditions, keys factors of malnutrition in Mali

• Analysis of intercommunity conflicts in Menaka

16 percent of the Malian population affected by food insecurity this year

The outcome of the meeting on the harmonized framework held from 14 to 20 March in Bamako indicates a gradual stabilization of food insecurity in the country. Currently three cercles (Menaka, Kidal and Abeïbara) are in "under stress" phase while the other 46 cercles and the 6 communes in Bamako are in "minimal" phase. At the same period last year (March 2015), two cercles were in "crisis" phase and 11 cercles in "under stress" phase.

According to forecasts, during the lean period (June-August), no cercle will be in “crisis” phase while the number of cercles "under stress"3 will increase from 3 to 12. The other 37 cercles of the country and the 6 communes in Bamako will remain in "minimal" phase.

In terms of the number of people affected, the analysis of the harmonized framework indicates that approximately 241,000 people are currently in "crisis" phase while 1.8 million people are in "stress" phase. During the lean period, it is estimated that 423,500 people will be in "crisis" phase, i.e. approximately 2 percent of the total population, and 2.6 million people will be in "stress" phase, i.e. approximately 14 percent of the total population.

Fewer schools are functional in the center of the country

The number of schools closed in the Mopti region in the center of the country has increased since the start of the academic year five months ago. This degradation of the situation is mainly linked to insecurity. According to the Education Academy in the region of Mopti, the number of schools closed in the region has increased from 67 in October 2015 to 117 in March 2016, which deprives 13,000 children of their basic right to education and leaves 300 teachers jobless.

During the same period, the number of schools closed has also increased in the region of Gao, from 52 to 62.

In the other regions affected by the conflict, schools are reopening gradually. The most significant progress is noted in the region of Timbuktu, where only 52 schools remain closed compared with 93 at the beginning of the school year. In the region of Kidal, a dozen schools have been able to reopen during the same period. In total, the number of schools closed in relation to insecurity in the center and north of the country has dropped from 284 in October 2015 to 277 in March 2016.

FAITS SAILLANTS

• Soudure : 3 millions de personnes seront en insécurité alimentaire

• Des écoles restent fermées dans le nord et le centre du pays

• Us et coutumes, facteurs clés de la malnutrition au Mali

• Analyse des conflits intercommunautaires à Ménaka

16 pour cent de la population malienne affectée par l’insécurité alimentaire cette année

Les résultats issus des travaux du cadre harmonisé tenus du 14 au 20 mars à Bamako indiquent une stabilisation progressive de l’insécurité alimentaire au pays. Actuellement trois cercles (Ménaka, Kidal et Abeïbara) sont en phase «sous pression » tandis que les 46 autres cercles et les 6 communes de Bamako sont en phase « minimale ». À la même période l’an dernier (mars 2015) deux cercles étaient en phase de « crise » et 11 cercles en phase « sous pression ».

Selon les prévisions, pendant la période de soudure (juin-août), aucun cercle ne sera en « crise » et le nombre de cercles2 « sous pression » passera de 3 à 12.
Les 37 autres cercles du pays et les 6 communes de Bamako resteront en phase « minimale ».

En terme de nombre de personnes affectées, l’analyse du cadre harmonisé indique qu’environ 241 000 personnes sont actuellement en phase de « crise » au pays, tandis que 1,8 million de personnes sont en phase « sous pression ».

Pendant la période de soudure, il est estimé que la population en phase de «crise » sera de 423 500 personnes, soit environ 2 pour cent de la population totale, et 2,6 millions de personnes seront en phase « sous pression », soit environ 14 pour cent de la population totale.

Moins d’écoles fonctionnelles dans le centre du pays

Le nombre d’écoles fermées dans la région de Mopti au centre du pays a augmenté depuis la rentrée scolaire il y a cinq mois. Cette dégradation de la situation est principalement liée à l’insécurité. Selon l’Académie d’enseignement de la région de Mopti, le nombre d’écoles fermées dans la région est passé de 67 en octobre 2015 à 117 en mars 2016, ce qui prive 13 000 enfants de leur droit fondamental à l’éducation et entraîne le chômage de 300 enseignants.

Au cours de la même période, le nombre d’écoles fermées a également augmenté dans la région de Gao, passant de 52 à 62.

Dans les autres régions touchées par le conflit, la tendance est plutôt à la réouverture progressive des écoles. Les progrès les plus importants sont notés dans la région de Tombouctou, où il ne reste que 52 écoles fermées par rapport à 93 lors de la rentrée scolaire. Dans la région de Kidal, une dizaine d’écoles ont pu rouvrir au cours de cette même période. Au total, le nombre d’écoles fermées en lien avec l’insécurité dans le centre et le nord du pays est passé de 284 en octobre 2015 à 277 en mars 2016.

BURKINA FASO

DISPLACED LACK WASH SERVICES

Some 2,200 people who have sought refuge in Burkina Faso’s southern Noumbiel Province following recent farmer-herder clashes in neighbouring Côte d’Ivoire are in dire need of sanitation services and access to potable water, according to an April interagency assessment. Health services on the other hand are available, but at a cost. Malaria, respiratory infections and diarrhoea are the most common ailments. Just a handful of the over 460 school-age children are enrolled in schools in the two main settlement sites. The Government and the Red Cross have provided food assistance.

CHAD

STATE OF EMERGENCY EXTENDED

The parliament on 26 April extended for six months the state of emergency in the western Lac region. The measure, which has been in place since November 2015, allows the authorities to ban human and vehicle movement and order house searches for weapons in the wake of recurrent attacks attributed to Boko Haram gunmen. The initial state of emergency expired on 22 March.

GUINEA

RISK REDUCTION ASSESSMENT VALIDATED

Guinean officials and disaster management experts on 26 April validated the country’s risk reduction assessment conducted in March during which more than 80 national and regional institutions were assessed. Findings show significant institutional, coordination and operational challenges, but also encouraging initiatives to strengthen disaster management at the local level. Validation of the key recommendations and a national disaster management programme is due in mid-June.

MALI

TEN KILLED IN INTERCOMMUNITY CLASHES

Recent intercommunity clashes in the central Mopti region have claimed at least 10 lives, according to media reports. The clashes were sparked by tensions between Peul and Bambara communities in the region. A delegation from the Mopti governor’s office is set to visit the localities hit by conflict to try and ease the tensions.

EBOLA VIRUS DISEASE (EVD)

LIBERIA DISCHARGES LAST EBOLA PATIENT The last Ebola patient in Liberia was discharged on 2 May. The two-year old boy was released from a treatment unit a week after his five-year old brother also recovered from the virus. Liberia began a 42-day increased surveillance period on 29 April.
Guinea’s final Ebola patient, a 70-year-old man, tested negative for the virus a second time on 19 April and returned to his village in the southern prefecture of Macenta. Guinea began its 42-day countdown on that day and will be able to declare the flare-up over on 31 May if there are no more cases.

INTRODUCTION

IOM began operations in southern Sudan in 2005, establishing the IOM South Sudan Country Mission after the region succeeded from Sudan after independence in 2011. Since Independence, the mission has grown to be one of the largest globally with 350 staff across six field offices. IOM has had significant programming activities in the fields of humanitarian response, stabilisation and migration management. When the December 2013 crisis broke out, IOM was able to rapidly adapt and build on this presence to implement a diverse humanitarian response. The mission consolidated support to thousands of vulnerable people internally displaced, including those seeking shelter in United Nations Mission in South Sudan (UNMISS) Protection of Civilian sites (PoCs), and deploying rapid response teams to reach the most affected communities in remote areas.

The combination of experienced teams, thoughtful management, robust procurement, logistics and recruitment procedures and wide field based infrastructure has positioned IOM as a central to the humanitarian response.

Humanitarian programs are developed within the framework of the Inter-Agency Standing Committee (IASC) Cluster Approach and in line with the humanitarian community’s overall strategy as defined in the South Sudan Humanitarian Strategic Response Plan (HRP).

IOM South Sudan’s roles include:

• Camp Coordination and Camp Management (CCCM) Cluster co-lead and State Focal Point in Jonglei, Upper Nile, Warrap and Western Bahr el Ghazal states;

• Shelter-Non Food Item (S-NFI) Cluster lead, alongside managing the provision of S-NFI materials through the core pipeline,

• Water, Sanitation and Hygiene (WASH) Cluster State Focal Point for Upper Nile, alongside managing 12.5% of the WASH core emergency supply pipeline;

• Playing an active role in the Logistics Cluster, and running the Common Transport Service (CTS), transporting humanitarian cargo throughout South Sudan;

• Playing an active role in the Health cluster and co-hosting the health HIV in Emergency sub-working group;

• Chairing the Rapid Response Team (RRT) Working Group under the rotational leadership system; and

• Participating in the Psychosocial Support Services (PSS) Taskforce and the Mental Health Forum.

The strong presence across the Clusters allows IOM to implement an integrated, comprehensive approach, significantly boosting the strength of interventions. IOM has successfully balanced a pragmatic approach to deliver services to those in need with constructive engagement around humanitarian advocacy with UNMISS and government when required. IOM has managed the Rapid Response Fund (RRF) since 2010 to support relief agencies across the country to swiftly implement specific emergency interventions.

IOM has continued to implement transition and recovery interventions in places where conditions allow, concentrating on collaborative partnerships with local, national and international non-government organisations (I/NGOs). Throughout 2014-2016, IOM managed the EU Peace and Stability Quick Impact Fund (PSQIF) mechanism to support peacebuilding projects and infrastructure rehabilitation by Community Based Organisations (CBOs), and I/NGOs. IOM is engaged in building ownership and the resilience of communities and governments through sustainable approaches. IOM South Sudan is also assisting with migration-related policy and border management.

(Bamako, 3 May 2016) – The acting Humanitarian Coordinator in Mali, Mrs. Fatouma Seid, strongly condemns the attack on a humanitarian convoy of the NGO Danish Refugee Council (DRC), which occurred Friday, 29 April, 75 km South-West of the city of Gao, on the Dorey - N'Tillit road axis. Unidentified individuals directly attacked the convoy shooting at its occupants. Three humanitarian workers were injured, including one seriously, and two vehicles were set ablaze.

“ The violence of this attack is of particular concern. It is unacceptable that humanitarian workers are targeted. This is a serious violation of international humanitarian law, and the perpetrators must be held accountable so that justice is served” says Mrs. Seid.

Faced with this serious incident, humanitarian organizations have been forced to temporarily suspend their activities in this area. The analysis of the circumstances of the attack and the implementation of actions to mitigate the risks of humanitarian operations in this area affected by insecurity are currently underway.

The work of humanitarian organizations is guided by the fundamental principles of humanity, neutrality, impartiality and independence. According to these principles, organizations provide relief to those in need, on the sole basis of their vulnerabilities, without any discrimination linked to gender, ethnicity or religion.

All the signatories of the Agreement for Peace and Reconciliation in Mali have committed to promoting and respecting the humanitarian principles. "The agreement commits all parties to facilitate access for humanitarian agencies and to guarantee the safety of their personnel" indicates Mrs. Seid. "I call on all signatories to redouble their efforts towards a strict implementation of this principle" she added.

The acting Humanitarian Coordinator offers her support and best wishes for a speedy recovery of the humanitarian workers injured in the attack.

For further information, please contact:
Anouk Desgroseilliers, OCHA Mali, +223 7599 5761, desgroseilliers@un.org;
Diakaridia Dembélé, OCHA Mali, +223 7599 558, dembele@un.org,
OCHA press releases are available at www.unocha.org/mali or www.reliefweb.int.
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