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Mali: Les conséquences humanitaires d'une intervention armée

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Source: IRIN
Country: Algeria, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinea, Mali, Mauritania, Niger (the), Senegal

DAKAR, 19 décembre 2012 (IRIN) - Selon les premières estimations des agences d'aide humanitaire, plus de 700 000 personnes pourraient être déplacées en cas d'intervention militaire dans le nord du Mali l'année prochaine.

Le chiffre inclut environ 300 000 déplacés internes (ils sont 198 550 aujourd'hui, ce qui représente une augmentation importante) et 407 000 réfugiés (ils sont 156 819 aujourd'hui), dont une majorité se dirige vers la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Sénégal et l'Algérie.

Depuis quelques mois, les acteurs de l'aide humanitaire s'appuient sur des modèles de risques et de menaces, ainsi que des scénarios de catastrophes probables pour planifier leur réponse - un exercice difficile en raison des incertitudes existantes.

« Il est quasiment impossible de prédire ce qu'il va se passer, et où et quand cela va se passer - les possibilités sont nombreuses », a dit Philippe Conraud, coordonnateur régional des opérations humanitaires d'Oxfam en Afrique de l'Ouest, qui opère au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Burkina Faso.

Les équipes humanitaires de pays - qui incluent des agences des Nations Unies et des partenaires, comme les organisations non gouvernementales (ONG) et l'Organisation internationale des migrations (OIM) - ont élaboré un document présentant quatre scénarios potentiels, allant d'une dégradation progressive de la situation dans le nord et dans le sud du Mali sans intervention militaire à une intervention armée soutenue par la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Ce dernier scénario est le plus probable.

La CEDEAO appelle le Conseil de sécurité des Nations Unies à autoriser une intervention militaire pour reprendre le nord du Mali contrôlé par des groupes islamistes, dont la milice Ansar Dine, le Mouvement pour l'unité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) et Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).

L'organisation régionale a entamé des négociations avec une partie des forces en présence dans le Nord. Le 4 décembre, Blaise Compaoré, médiateur de la CEDEAO et président du Burkina Faso, a organisé des discussions à Ouagadougou entre des représentants du gouvernement malien et des représentants d'Ansar Dine et du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), un mouvement séparatiste touareg qui a commencé par prendre le contrôle de villes clés dans le nord du Mali avant d'être chassé par les forces islamistes.

Les conséquences humanitaires d'une intervention militaire sont les déplacements de masse, les violences intercommunales et/ou interethniques et la réactivation éventuelle de cellules terroristes dormantes dans le sud du Mali et dans la région. Une intervention militaire risque en outre de faire des morts et des blessés.

Les violences intercommunales ne sont pas nouvelles dans le nord du Mali, qui abrite des groupes touaregs profondément divisés par de multiples tentatives de rébellion. Aujourd'hui, les milices prolifèrent dans le Nord et elles risquent de s'engager dans le conflit. En début d'année, trois groupes miliciens importants se sont unis pour former le Front de libération du Nord-Mali.

Les autres conséquences d'une intervention militaire sont la destruction des infrastructures et la réduction des services de base dans le Sud et dans le Nord ; l'instabilité des prix sur les marchés ; l'accroissement des taux d'insécurité alimentaire et de malnutrition. Dans certaines zones du nord du Mali, les taux de malnutrition ont doublé cette année pour atteindre 13,5 pour cent, selon l'ONG Médecins du monde.

Une intervention militaire pourrait également entraîner une restriction de l'accès humanitaire ; des manifestations hostiles à la CEDEAO ; des attaques terroristes dans les pays de la CEDEAO qui enverraient des troupes au Mali ; une montée de l'hostilité à l'égard des agences des Nations Unies - en fonction du rôle joué par l'organisation dans l'intervention militaire ; une prolifération des milices et des groupes de défense dans le Sud ; et la quasi-cessation des activités de développement.

L'intervention militaire pourrait également entraîner une augmentation des violations des droits de l'homme ; les enfants seraient notamment particulièrement exposés au risque de recrutement et de séparation de leur famille.

Du temps pour la planification ?

Être informé de l'éventualité d'une intervention militaire veut dire que « nous avons du temps - beaucoup de temps pour nous préparer et au moins réduire au minimum les difficultés de dernière minute, qui sont inhérentes à une réponse réactive », a dit Allegra Baiocchi, directrice du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies en Afrique de l'Ouest (ROWCA). La planification permet aux agences d'informer les bailleurs de fonds de la nécessité éventuelle d'une intervention de grande ampleur dans le Sahel cette année ; l'attention des bailleurs de fonds pourrait se focaliser sur la crise au Mali, un pays régulièrement secoué par des crises d'insécurité alimentaire et de malnutrition.

Environ 18 millions de Sahéliens ont été touchés par l'insécurité alimentaire en 2012 et des millions de personnes seront toujours vulnérables en 2013, indiquent des experts de l'aide humanitaire.

Un appel de fonds d'un montant de 1,6 milliard de dollars a été lancé aujourd'hui [18 décembre] afin de répondre aux besoins humanitaires dans le Sahel en 2013.

Les bailleurs de fonds préfèrent les certitudes

Une fois les différents scénarios évoqués, les agences ont commencé à élaborer des réponses opérationnelles, qui doivent être alignées sur les programmes régionaux et nationaux.

Il est cependant difficile de planifier une réponse basée sur un scénario éventuel, car les bailleurs de fonds refusent généralement de la financer.

L'office d'aide humanitaire de l'Union européenne (UE), ECHO, est l'un des principaux organismes à avoir répondu à la crise de la malnutrition au Sahel cette année, mais il ne versera pas de fonds spécifiques pour préparer l'intervention militaire au Mali, a indiqué Cyprien Fabre, directeur d'ECHO en Afrique de l'Ouest. « Nous n'avons pas de fonds spécifiques pour préparer l'intervention militaire .. Nous essayons de renforcer la capacité pour répondre aux besoins qui ne sont pas satisfaits », a dit M. Fabre. L'ECHO vient d'octroyer des fonds supplémentaires d'un montant de 26 millions de dollars au Sahel.

Certaines ONG bénéficient de fonds privés ; le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et le Programme alimentaire mondial (PAM) au Mali disposent de fonds pour pré-positionner des stocks pour l'année prochaine, « mais il est parfois difficile d'avoir la flexibilité nécessaire pour le faire », a dit Mme. Baiocchi.

« Il est très difficile de se préparer », a dit Germain Mwehu, responsable de la coordination de la réponse au sein du Comité international de la Croix-Rouge au Mali et au Niger, « mais nous avons l'habitude de nous adapter à des situations en évolution. Nous sommes aussi prêts que nous pouvons l'être en cas d'intervention ».

Principes humanitaires

Une inquiétude subsiste : qui sont les acteurs qui se préparent à répondre aux conséquences humanitaires de l'intervention ? Adrienne Yande Diop, Commissaire en charge du développement humain et des questions de genre de la CEDEAO, a dit à IRIN : « Nous avons un mandat pour aider les personnes touchées avec une sorte d'assistance . les priorités humanitaires seront la nourriture, la nutrition, l'eau, la santé et les abris . Nous voulons être efficaces et atteindre les personnes dans le besoin ».

Mais cela inquiète bon nombre d'acteurs humanitaires : selon eux, il faut dissocier intervention humanitaire et intervention militaire afin de préserver les principes humanitaires de neutralité et d'impartialité, et de ne pas mettre le personnel humanitaire - et les populations dans le besoin - en danger.

« La capacité des acteurs humanitaires, et particulièrement des ONG, à rester sur place et à distribuer de l'aide, dépend de leur acceptation par les communautés et les autorités locales. Il est essentiel qu'ils soient perçus comme des entités séparées et indépendantes de l'intervention militaire », a dit Mme Baiocchi. « Comme nous l'avons constaté dans d'autres contextes, la manière dont nous réagissons en cas d'intervention militaire soutenue par la communauté internationale peut poser de sérieux dilemmes aux acteurs humanitaires ».

Les interventions politiques vont en général du maintien de la paix à l'imposition de la paix, en passant par les combats - ces derniers mettent particulièrement en danger les principes humanitaires dans le cas de missions intégrées.

Une majorité d'acteurs s'accordent sur la nécessité d'un renforcement du dialogue. « Si la CEDEAO planifie des interventions humanitaires, elle est dans son bon droit, mais c'est la modalité des interventions sur le terrain qui est en jeu et la nécessité de maintenir une séparation », a dit M. Fabre.

Pour David Gressly, coordinateur humanitaire dans la région du Sahel, c'est une occasion de « tester nos systèmes ». Il a dit à IRIN : « Beaucoup de pays participent à la planification - se retrouver autour d'hypothèses opérationnelles représente un défi, mais avoir une vision claire de ce qui pourrait arriver en 2013 représente une opportunité ».

aj/cb/am-mg/amz

[FIN]


Mali: UN envoy calls for both talks and military prep in Mali

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Source: Agence France-Presse
Country: Mali

12/19/2012 15:32 GMT

NIAMEY, Dec 19, 2012 (AFP) - Crisis talks with the Islamist militants occupying northern Mali need to go hand in hand with credible preparations for an African-led military intervention, the United Nations's special envoy for West Africa said Wednesday.

"No pacifist solution will be possible without credible military preparation," UN envoy for the Sahel region Romano Prodi said after talks with Niger's President Mahamadou Issoufou.

"Once the military action is credible, it will be necessary to move ahead with parallel negotiations."

West African regional bloc ECOWAS has 3,300 troops on standby for a military mission to reclaim Mali's vast desert north, but the UN has expressed reservations and warned a deployment could take almost another year.

On Monday, African Union leaders called for the urgent deployment of the force to retake the France-sized territory, where residents are being subjected to strict Islamic law.

But Prodi stressed that it was vital to approach the matter seriously and lay down heavy-duty groundwork before moving forward.

We need "to prepare well for the action, as it'll be necessary to synchronise and coordinate with troops from different countries", he said.

bh-tmo/amj/jhb

© 1994-2012 Agence France-Presse

Ethiopia: Food by Prescription: Measuring the Impact and Cost-Effectiveness of Prescribed Food on Recovery from Malnutrition and HIV Disease Progression Among HIV+ Adult Clients in Ethiopia

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Source: Tufts University, US Agency for International Development, Save the Children
Country: Ethiopia
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EXECUTIVE SUMMARY

Great strides have been made over the last 20 years in the long-term management of HIV infection in developing countries, resulting in improved immune function, reduced mortality, and prolonged survival. However, underlying malnutrition continues to impede positive health outcomes, and HIV infection in turn worsens malnutrition. The Ethiopia Food by Prescription (FBP) program, implemented by Save the Children US (SC US), USAID/Ethiopia, and the Ethiopian Ministry of Health since 2010, provides therapeutic food along with nutritional assessment and counseling to malnourished HIV+ individuals. The Tufts University Friedman School of Nutrition Science and Policy was contracted by SC US to research the effectiveness and cost-effectiveness of this intervention, in order to contribute much needed evidence to guide programming and policy, both in Ethiopia and worldwide.

Specifically, the study aimed to examine the effect on health and nutrition outcomes of food offered “by prescription” to malnourished adults living with HIV/AIDS who were at different stages of treatment. Stages of treatment included: pre-ART, ART for less than six months, and ART for more than six months. The food offered by prescription was “Plumpy’NutTM ,” a ready-to-use lipid-based therapeutic food.

Nutritional status at baseline of participants was classifi ed as either severe or moderate acute malnutrition, defi ned by BMI <= 16, and BMI > 16 < 18.5, respectively. Cost-effectiveness was assessed by measuring the marginal cost of incorporating the food supplement into the treatment program for HIV+ patients, and then relating it to the marginal benefits (specific health and nutrition outcomes) of this intervention. The study was designed as a quasi-experimental effectiveness evaluation, with a comparison group of clinics selected from a geographic area similar to those in which the intervention was being evaluated.

Key findings are noted below:

• Controlling for other factors, participants receiving the therapeutic food package (Food by Prescription/FBP) were 2.4 times more likely to meet the program criteria for graduation/recovery (i.e., to reach a BMI of 18.5 for two consecutive clinic visits within the defined time period) than similar patients who did not receive the additional food in their ART treatment regimen (comparison group).

• FBP participants were 3.1 times as likely to have ever reached a BMI of 18.5 as those not receiving food (comparison group). Among all participants, 32.6% achieved BMI >= 18.5 at least once during treatment in the FBP group, compared to 18.8% in the comparison group.

• Participants in the FBP group classified as SAM at baseline showed slightly larger increases in BMI than those with MAM (in the same group), though were less likely to recover. Thus for optimal recovery, this result underlines the importance of closely monitoring the nutritional status of HIV patients, treating malnutrition at early stages, and increasing early access to HIV/AIDS care.

• While nutrition outcomes in the intervention area were significantly better than those seen in the comparison area, recovery rates overall, as defined by the program, were low in both groups (11.3% in FBP vs. 7.4% in comparison).

• Recovery rates went up considerably (to 42% in the FBP group) if only those participants who complied with the FBP program protocol (i.e., did not default) were considered. This suggests that there is good potential to improve the impact and effectiveness of this type of nutritional program, if additional efforts are made to improve both patient adherence and health worker understanding of the protocol, program needs, and record-keeping approach.

• In the FBP group, factors associated with increased chance of recovery from malnutrition included being female, recent commencement of ART, being moderately rather than severely malnourished, having a CD4 count higher than 200 cells/microliter, and coming from a food insecure household. These findings could have important implications for the prioritization of resources for nutritional supplementation in ART programs.

Kenya: WFP Seeks Urgent Assistance For More Than 550,000 Refugees In Kenya

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Source: World Food Programme
Country: Burundi, Democratic Republic of the Congo (the), Kenya, Somalia, Sudan (the), South Sudan (Republic of)

NAIROBI – The United Nations World Food Programme (WFP) is appealing for urgent funding to continue providing food assistance as planned to more than 550,000 refugees in Dadaab and Kakuma refugee camps in northern Kenya

“WFP is facing a US$34.5 million shortfall for the next six months, and unless we receive new funding we will run out of food for refugees in February,” said WFP Kenya Country Director Ronald Sibanda.

It is important that WFP meet this funding gap as soon as possible so that food for the next six months can be pre-positioned before the onset of the short rains in March, when transporting food to the camps becomes much more challenging.

“Time is short, but if we receive sufficient resources before the end of the year we’ll be able to avoid ration cuts and have the necessary food in place before March,” Sibanda said. “New contributions will allow us to purchase food here in the region, and to have it delivered and ready to distribute in five to six weeks.”

Sibanda thanked the donors who have been supporting WFP refugee operations in Kenya, and noted that WFP requires about US$12 million to feed refugees in the two camps every month.

“The support of our donors has been critical in allowing us to provide food assistance to more than half a million refugees, and we are grateful to many countries who have contributed resources to the operation,” Sibanda said. He added that they include Australia, Brazil, Canada, the European Union, France, Germany, Hungary, Japan, Russia, Switzerland, the United Kingdom, the United States of America and Zambia, as well as private donors.

The devastating impact of the drought that affected the Horn of Africa in 2011, coupled with conflict in Somalia, forced more than 155,000 Somalis to flee their country last year and seek refuge in the Dadaab refugee camps in Kenya, adding to an already large refugee population.

Dadaab and Kakuma currently house more than 550,000 refugees, which places Kenya among the countries hosting the largest refugee populations in the world. Since the beginning of this year, more than 15,000 new refugees have arrived at the Kakuma refugee camp, most of them from Sudan, South Sudan and, most recently, Democratic Republic of Congo and Burundi.

“We are committed to continuing our support for refugees in Kenya, but unless WFP receives new contributions quickly, we might be forced, as a last resort, to reduce ration sizes so our existing food stocks will last longer,” said Sibanda.

Mauritania: La Banque africaine de développement offre un don de 1 million USD pour soutenir les efforts du PAM dans sa réponse à la crise des réfugiés maliens

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Source: World Food Programme
Country: Mali, Mauritania

NOUAKCHOTT – Dans le cadre de sa réponse apportée à l’afflux de réfugiés maliens en Mauritanie, le Programme alimentaire mondial (PAM) a reçu une contribution d’une valeur totale de un million de dollars USD, soit plus de 300 millions d’ouguiyas, de la part de la Banque africaine de développement (BAD).

«Le Programme alimentaire mondial se réjouit que la BAD ait choisit le PAM comme partenaire pour mettre en œuvre l’assistance alimentaire pour les réfugiés. Nous espérons que ce partenariat puisse se développer davantage dans les années à venir, à la fois pour les populations réfugiées mais aussi pour les populations mauritaniennes qui ont souffert à la fois de la crise de sécheresse et de la présence des réfugiés à l’est du pays» a affirmé M. Alain Cordeil, directeur et représentant du PAM en Mauritanie.

«D’une manière plus large, ce nouveau financement matérialise la poursuite de l’engagement de la Banque, à travers l’aide alimentaire, à préserver les vies, les moyens de subsistance et la résilience des populations africaines menacées par la sous-alimentation et la malnutrition» a-t-il rajouté.

Cette contribution permettra au PAM d’apporter une assistance alimentaire et nutritionnelle sur une période d’environ 3 mois aux 54 117 réfugiés installés dans le camp de M’bera, situé à l’extrême sud-est de la Mauritanie, à environ 50 km de la frontière malienne. Elle permettra l’achat d’environ 647 tonnes de denrées alimentaires diverses pour les distributions gratuites de vivres ainsi que des produits nutritionnels pour le traitement de la malnutrition aigüe modérée. Dans le cadre des distributions gratuites de vivres, chaque réfugié reçoit une ration complète composée de riz, petits pois, huile, sucre, sel et de la farine composée de maïs et de soja.

«La Banque africaine de développement félicite les autorités mauritaniennes pour avoir accueilli les réfugiés maliens et pris toutes les dispositions pour faciliter le travail des organisations humanitaires. Par ce don, la Banque africaine de développement exprime sa solidarité envers le Gouvernement mauritanien, comme ce fut déjà le cas avec l’aide d’urgence aux victimes des inondations de la ville de Tintane en 2007 et celles de ville de Rosso en 2009», a souligné M. Nono J.S. Matondo-Fundani, directeur du Département régional Nord II à la Banque africaine de développement.

Les tensions au nord du Mali ont entraîné le déplacement de plusieurs dizaines de milliers de Maliens en Mauritanie, au Burkina Faso et au Niger. Selon les nouveaux résultats de recensement fournis tout récemment par le HCR, 54 1117 réfugiés se trouvent actuellement dans le camp de M’bera.

Le déplacement de ces populations s’est fait dans un contexte de crise alimentaire et nutritionnelle liée à la sécheresse qui a frappé les pays du Sahel, dont la Mauritanie, en 2011-2012. Une étude réalisée par le PAM et le Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA) en juillet 2012 montre que la région du Hodh El Chargui – là où se trouve le camp de M’bera – est la plus affectée par l’insécurité alimentaire (avec un taux de 55,4%, soit environ 212 345 personnes).

La Banque africaine de développement est un nouveau donateur du PAM Mauritanie. Entre 2005 et 2012, la Banque a apporté un soutien de près de 13 millions de dollars USD aux opérations du PAM en Afrique. Les principaux pays ciblés par cette aide sont notamment : Djibouti, Kenya, Ethiopie, Côte d’Ivoire et Zambie.

Burkina Faso: Burkina Faso: Consolidated Appeal 2013

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Burkina Faso, Mali
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  1. Summary

The 2012 Sahel food and nutrition crisis severely affected Burkina Faso. According to a WFP/Government assessment, the crisis affected more than 2.8 million people, mainly due to poor harvests caused by sparse and erratic rainfall.

On 1 March 2012, the Government declared a national emergency based on the agricultural deficits in 2011 and 2012. An eight-month consolidated appeal for Burkina Faso was launched in May 2012.

Despite regular rainfall since July 2012, households‟ food security remains fragile. Vulnerable communities‟ assets are exhausted, highlighting the need to continue supporting food-insecure people and helping to restore their livelihoods. The severe depletion of very poor and poor households‟ assets has seriously harmed their food security situation beyond the next harvest into 2013, leaving them vulnerable to further shocks.

The situation is complicated by the influx of Malian refugees into Burkina Faso due to political violence in northern Mali in early 2012. According to UNHCR, 35,859 Malian refugees were registered in Burkina Faso as of 31 October 2012. Most are in the Sahel region in Oudalan and Soum provinces, which were already seriously affected by the drought. Multi-sectoral assistance for 50,000 people is urgently needed for 2013.

This Consolidated Appeal will contribute to the Government‟s efforts to provide humanitarian aid to the most vulnerable communities, ensuring greater links with development programmes so as to build medium- to long-term resilience to recurrent shocks.

The humanitarian community in Burkina Faso has identified four strategic objectives for the 2013 CAP:

  • Provide humanitarian aid to communities suffering from or threatened by food insecurity, while capitalizing on emergency response opportunities to develop the self-reliance and resilience capacity of affected people and rebuild livelihoods to implement time-critical early recovery activities.

  • Provide humanitarian aid to children under age 5 with moderate or severe acute malnutrition.

  • Prevent and control outbreaks, and reduce morbidity and mortality rates.

  • Provide multi-sectoral assistance to refugees from Mali and/or potential displacements and support to host communities.

The Consolidated Appeal for Burkina Faso seeks US$135.5 million for 52 projects. 1

Djibouti: EU announces major support to pioneering renewable energy and water plant in Djibouti (EN/FR)

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Source: European Commission
Country: Djibouti

Brussels, 19 December 2012

The European Union will support a project to build a desalination plant which will use renewable energy to provide water to 200,000 inhabitants, one-fourth of the country's population, in some of Djibouti's poorest areas. The announcement was made today by Development Commissioner, Andris Piebalgs, and Djiboutian Prime Minister, Mr Dileita Mohamed Dileita, during his visit to Brussels.

Announcing the funding, Development Commissioner Andris Piebalgs said: Access to water is a human right and it's unacceptable that insufficient water supply can be a source of conflict, as Djibouti recently experienced. With this new project, we are not only increasing access to water for the people but we also help to bring security and stability for all Djiboutians. This project is yet another example that EU keeps its promises. The EU supports the UN Sustainable Energy for All initiative and in in the future, the plant will be powered by renewable energy. This is a great example of how with smart aid we can create sustainable development."

Djibouti suffers from an acute water shortage and has recently endured a prolonged drought, which has led to a serious food crisis in the country. The lack of access to water has led to recent fighting and riots in the country.

Current demand for water in the capital Djibouti City (where around 75% of the population lives) is estimated at 80,000 m3 per day but only 36,000m3 per day is currently being supplied.

The new EU-funded project PEPER (Producing Safe Drinking Water with Renewable Energy) will set up a desalination plant in the capital to directly respond to these needs- providing affordable and clean drinking water. Almost half of the 560,000 inhabitants of the city of Djibouti live in Balbala, which has a poverty rate in excess of 70 percent.

The water produced is taken from the local aquifer; the only source of potable water for the city, which has reached its physical limit. Its quality is poor due to sea water intrusion, which has health and social consequences for the most vulnerable parts of the population, in particular children and women. The situation is aggravated by the high population growth in the capital which is expected to see demand for water more than double in the next 20 years.

Project details

The new facility, which will have a capacity of 22,500 m3 per day, easily extendable to 45,000 m3 per day; will be powered by renewable energy and a wind farm is planned as part of the second stage of the PEPER project. Seawater desalination is the only viable way for Djibouti to be able to tackle its water scarcity in the short run. However, such a strategy requires low cost energy to be readily available, which is where the wind farm can contribute.

High energy costs have long held back economic growth and social development in Djibouti. Creating a new source of lower cost, clean energy will help to strengthen the political and social stability of the country, as well as helping to increase security and peace in the region. A new tariff system will allow affordable cost for water desalination and subsidies for social protection and increased access to water and energy for the poorest.

The PEPER energy and water integrated project is one of the components of the EU's Sustainable Energy for All initiative, which President Barroso announced in April and will also support the Government of Djibouti's reform programme in the energy sector. The project is in line with commitments made at the Rio +20 summit and marks the first step towards Djibouti's goal of moving towards 100% renewable energy by 2020

Background

The EU will provide €40.5 million out of the total estimated budget of €46 million for the new water desalination plant. The remaining €5.5 million will be financed from Djibouti. The project will consist of two phases of 22.500 m³ each.

The PEPER project is expected to strengthen links and cooperation between the government, civil society, technical and financial partners and the private sector. New sustainable water and energy management strategies will be put in place, creating a framework for development aid and public/ private investment. This could include financing from blending loans and grants – in line with the European Commission's Agenda for Change, which was recently adopted by Council.

For more information Factsheet on PEPER Project:

http://ec.europa.eu/europeaid/where/acp/country-cooperation/djibouti/dji...

Website of EuropeAid Development and Cooperation DG:

http://ec.europa.eu/europeaid/index_en.htm

Website of European Commissioner for Development Andris Piebalgs:

http://ec.europa.eu/commission_2010-2014/piebalgs/index_en.htm

Contacts :

Catherine Ray (+32 2 296 99 21)

Wojtek Talko (+32 2 297 85 51)

Mali: Complex Mali Crisis Analyzed at USIP Meeting

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Source: US Institute of Peace
Country: Mali

An effective response to the deepening crisis in Mali, where rebel groups have seized large swaths of territory in the desert north, may well include the intervention of regional African militaries now under consideration, but it must also include a restoration of democracy in the country and a political process that reaches out to disaffected northerners, a panel of specialists on Mali told an audience gathered at the U.S. Institute of Peace (USIP) on December 18.

The USIP meeting, “The Crisis in Mali: Causes and Options,” examined the interconnected problems of failed governance and military coups in the south and the complex ethnic and clan allegiances and rivalries in the north, which have contributed to Mali’s destabilization and spawned a humanitarian crisis in the north.

Mali was once an apparent pillar of democracy, but “2012 has changed that,” said Jon Temin, an Africa specialist and director of USIP’s Sudan and South Sudan programs. A military intervention to be carried out by the 15-member Economic Community of West African States (ECOWAS) is being planned. But the United Nations Security Council has yet to give its blessing amid unanswered questions of how to equip, train and pay for the force and what political and diplomatic steps should accompany it. Even as humanitarian and security problems in the north worsen, an outside intervention is considered unlikely until the summer or fall of 2013.

At least four significant rebel or Islamist groups are operating in the north, and sharia law has been harshly applied in some northern towns and villages, with reports of brutal punishments like stoning and amputations inflicted on purported violators. The rebel groups entail a complicated and cross-cutting mix of Tuaregs, Arabs from Mali and elsewhere and people from the Peul and Songhay ethnic/linguistic groups.

One of the four groups is al-Qaida in the Islamic Maghreb, seen as al-Qaida’s affiliate in North Africa. Earlier this month, the top U.S. commander in Africa, General Carter Ham, said publicly that the group is running terrorist training camps in northern Mali and has been collaborating with an extremist Islamist group in northern Nigeria known as Boko Haram. Ham said the groups are tightening their grip on the north and that a “compelling need” had arisen for an African-led response supported by the international community.

The rebel gains followed a March military coup that toppled an elected civilian government and led to a withdrawal of Malian military forces from towns in the north. The military coup leaders continue to exercise significant influence over a weak civilian leadership in the capital Bamako. The prime minister was recently arrested and replaced.

The Mali specialists appearing at USIP sounded several notes of caution about the anticipated international intervention—and called for serious efforts to understand the groups, clans and personalities driving the rebellion in the north. As Stephanie Pezard, a political scientist with the RAND Corporation, put it, such an operation is “fraught with risks.”

Susanna Wing, a political scientist and director of African Studies at Haverford College, noted that while Mali was often seen as a model of democracy over the past two decades, “it was a model without a strong foundation.” In the south, dissatisfaction with official corruption, the failure of plans to decentralize power and the lack of a viable opposition sapped the vitality of Mali’s democracy. This year’s coup leader, Capt. Amadou Sanogo, is still “pulling the strings” behind the scenes. In the north, a rebellion among Tuaregs, which first broke out in the 1950s, grew in spite of a security campaign by Mali’s military; that campaign was unpopular in the north. Also key was the return of armed fighters to Mali from Libya, where they were in the pay of Libyan dictator Muammar Qaddafi until his death. Wing called the return of the fighters from Libya “an integral trigger to this….There’s no question there’s a direct link.” Meanwhile, the political instability in the south “perpetuates” the crisis in the north, she said, and the current transitional government lacks legitimacy and must eventually be replaced through a nationwide election.

Stephanie Pezard of RAND said a variety of factions and clans in the north have long competed for power and economic advantage, yielding “a complex web of motivations” for the ways in which they have aligned themselves with various rebel groups. The economic desolation of the north has, in recent years, seen an influx of money from drug trafficking. An intervention led by ECOWAS will faces major challenges: logistical problems of fighting across a large expanse of desert; sub-Saharan armies that are not equipped well for the desert; and the possibilities that an intervention could antagonize even locals who oppose the Islamists or spread the conflict into neighboring Algeria or Niger. Any solution, she said, requires knowing “whom exactly to engage.” A long-term solution requires getting Mali back on a democratic track, she said.

Michael Shurkin, a political scientist and colleague of Pezard’s at RAND, also argued that the motivations of many of those backing the rebels are “more parochial” than an Islamist ideology and need to be assessed. As for a possible intervention, Shurkin said, “Not so fast—let’s look at just who these people are.” He also warned that “there’s a real risk of making a self-fulfilling prophecy” if the United States and others act on the assumption that all the northern rebels are enemies.

Andrew Lebovich, a researcher with the Open Society Initiative in West Africa, said “things have been progressively going from bad to worse” in the north, with some half a million people displaced by the conflict and insufficient food and electricity. Speaking on a Skype connection from Dakar, Senegal, Lebovich said “there is much we don’t know about these groups” of rebels in the north. Analysts lack sufficient information on their transnational links to militants elsewhere and their financial resources and spending as well as where the fault lines lie among the Malian rebel groups. A successful intervention requires a “more stable dynamic in the south” including political negotiations on the crisis, he said, and U.S. and U.N. officials are concerned that an intervention that is not well prepared “could get bogged down.” Added Lebovich, “Any long-term approach needs to be based on more than narrow security concerns.”


Burkina Faso: IMF Board Completes Fifth Review Under Burkina Faso’s Three-Year Arrangement Under the Extended Credit Facility and Approves US$ 28.4 Million Disbursement

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Source: International Monetary Fund
Country: Burkina Faso, Mali

Press Release No. 12/496
December 19, 2012

The Executive Board of the International Monetary Fund (IMF) has completed the fifth review under a three-year arrangement under the Extended Credit Facility (ECF) for Burkina Faso.The completion of the review enables the disbursement of an amount equivalent to SDR 18.49 (about US$ 28.4 million), which will bring the total disbursements under the arrangement to SDR 75.82 million (about US$116.5 million). The Executive Board’s decision was taken on a lapse of time basis1.

The three-year SDR 46.15 million (about US$ 70.8 million) ECF arrangement with Burkina Faso was approved by the IMF’s Executive Board on June 14, 2010 (see Press Release No. 10/241). The Executive Board subsequently approved augmentation of access under the ECF arrangement to SDR 82.27 (about US$ 126.4 million) on June 8, 2012 (see Press Release No. 12/214).

In spite of multiple external shocks, Burkina Faso’s macroeconomic performance has remained strong. 2011 real GDP growth has been weaker than anticipated as a result of political events in the region, short-lived social turmoil in Burkina Faso, and a drought in the Sahel that led to a strong contraction in grain production. In early 2012, the authorities moved decisively to implement a comprehensive program to meet food needs created by the drought, as well as work with the international community to manage an influx of refugees fleeing political upheaval in Mali. As a result of this shock-related spending, the overall fiscal and current account deficits will expand modestly in 2012. The government’s food security program also helped to dampen food prices, which had spiked in the spring. Thanks to good rains and measures taken to boost agricultural productivity, this year’s harvest is expected to lead to a rebound in real GDP growth to about 8%.

Burkina Faso has made notable progress under the program. All targets and structural reforms under the program through end-July were respected. Domestic revenue collection has increased, as a result of tax policy and administrative reforms in recent years, as well as new revenues from fast-growing gold mining activities. Burkina Faso is well-poised to meet WAEMU revenue targets in the next year or so. Some of the higher-than-expected domestic revenues will be used to pay for retail fuel subsidies.

For the remainder of the program through mid-2013, the policy agenda is aimed at ensuring increased resources directed toward implementation of the authorities’ development program, the SCADD (Strategy for Accelerated Growth and Sustainable Development). The SCADD aims at building on innovative projects to promote inclusive growth; building up needed public infrastructure (including provision of energy); improving agricultural productivity, resilience, diversity and sustainable farming practices; and strengthening social safety nets, including through direct transfers, as well as expanded provision of school lunches and health services for pregnant mothers and young children. To help meet resource needs, the authorities will move gradually toward cost recovery for retail fuel, contain public wage costs through efforts to eliminate fraud, continue efforts to expand domestic revenues, and streamline approval processes to execute fully priority investment spending.

Burkina Faso: Le Conseil d'administration achève la cinquième revue de l'accord au titre de la FEC avec le Burkina Faso et approuve un décaissement de 28,4 millions de dollars

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Source: International Monetary Fund
Country: Burkina Faso

Communiqué de presse n° 12/496
Le 19 décembre 2012

Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé aujourd'hui la cinquième revue d’un accord triennal au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) avec le Burkina Faso. L’achèvement de cette revue permet le décaissement de 18,49 millions de DTS (soit environ 28,4 millions de dollars), ce qui portera le montant total des décaissements au titre de l’accord à 75,82 millions de DTS (soit environ 116,5 millions de dollars). La décision du Conseil d’administration a été adoptée selon la procédure du défaut d’opposition1.

L’accord triennal de 46,15 millions de DTS (soit environ 70,8 millions de dollars) avec le Burkina Faso au titre de la FEC a été approuvé par le Conseil d’administration du FMI le 14 juin 2010 (voir Communiqué de presse No. 10/241). Le Conseil d’administration a ensuite approuvé un relèvement du financement au titre de la FEC à 82,27 millions de DTS (soit environ 126,4 millions de dollars) le 8 juin 2012 (voir Communiqué de presse No. 12/214).

Malgré de multiples chocs exogènes, le Burkina Faso a continué d’enregistrer de solides résultats macroéconomiques. La croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) réel en 2011 a été plus faible que prévu en raison des événements politiques dans la région, de troubles sociaux passagers à l’intérieur du pays et de la sécheresse qui s’est abattue sur le Sahel et a provoqué une forte contraction de la production céréalière. Au début de 2012, les autorités ont agi avec détermination pour mettre en œuvre un vaste programme destiné à répondre aux besoins alimentaires provoqués par la sécheresse, et pour œuvrer avec la communauté internationale à la gestion d’un afflux de réfugiés cherchant à échapper aux troubles politiques au Mali. En raison des dépenses imputables à ces chocs, le déficit budgétaire global et le déficit courant devraient se creuser légèrement en 2012. Le programme de sécurité alimentaire mis en place par le gouvernement a également contribué à maîtriser les prix des produits alimentaires, qui s’étaient envolés au printemps. Grâce à une bonne pluviométrie et aux mesures adoptées pour doper la productivité agricole, la récolte de cette année devrait aboutir à un rebond de la croissance du PIB réel à environ 8 %.

Le Burkina Faso a accompli des progrès remarquables dans le cadre du programme. La totalité des objectifs et des réformes structurelles à fin juillet ont été observés. La mobilisation de recettes intérieures s’est accrue, grâce aux réformes de politique et d’administration fiscales de ces dernières années, et aux nouvelles recettes issues des activités minières aurifères en forte croissance. Le Burkina Faso est en bonne posture pour atteindre les objectifs de recettes de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) aux alentours de l’année prochaine. Une part des recettes intérieures supérieures aux prévisions servira à financer les subventions des prix à la pompe.

Pour le reste du programme, d’ici le milieu de 2013, l’action des pouvoirs publics visera à mobiliser davantage de ressources pour la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). Celle-ci vise à mettre en valeur des projets novateurs pour promouvoir la croissance solidaire; à construire l’infrastructure nécessaire (y compris pour l’acheminement de l’énergie); à renforcer la productivité agricole, la résilience, la diversification et les pratiques agricoles durables; et à étoffer les dispositifs de protection sociale, y compris au moyen de transferts directs et d’une expansion des cantines scolaires et des services de santé materno-infantiles. Pour contribuer à répondre aux besoins en ressources, les autorités entendent adopter progressivement une formule de recouvrement des coûts à la pompe, maîtriser les coûts salariaux de la fonction publique grâce à la lutte contre la fraude, poursuivre les efforts de mobilisation des recettes intérieures, et rationaliser les procédures d’approbation pour exécuter pleinement les programmes d’investissement prioritaires.

1 Le Conseil d'administration prend des décisions selon la procédure du défaut d'opposition lorsqu'il a été convenu qu'une proposition peut être examinée sans discussion formelle.

DÉPARTEMENT DES RELATIONS EXTÉRIEURES DU FMI

Relations publiques
Courriel : publicaffairs@imf.org
Télécopie : 202-623-6220

Relations avec les médias
Courriel : media@imf.org
Télécopie : 202-623-7100

Burkina Faso: Burkina Faso: Presence of partners (3W) (December 2012)

Mali: Intervention militaire au Mali : Dix ONG demandent des mesures pour réduire les risques encourus par les civils

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Source: Norwegian Refugee Council, Tearfund, CARE, Christian Aid, Handicap International, Oxfam, International Rescue Committee, Internal Displacement Monitoring Centre, Refugees International, World Vision
Country: Mali

Une offensive militaire au Nord du Mali aurait de graves conséquences humanitaires et nécessite la mise en place de solides garde-fous, met en garde aujourd’hui une coalition de dix ONG.

Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU examine une résolution qui autoriserait le déploiement d’une force militaire internationale pour restaurer l’intégrité territoriale du Mali, des organisations humanitaires travaillant dans le pays exhortent la communauté internationale à la prudence.

Les dix ONG demandent au Conseil de sécurité d’accorder une priorité élevée à la recherche d’une solution pacifique au Mali, de façon à permettre la stabilité à long terme dans le pays. Pour les organisations, il est également essentiel que toute action militaire s’accompagne de mesures fortes pour réduire les risques encourus par les civils.

"Le déploiement d’une opération militaire pourrait avoir d’importantes conséquences humanitaires, alors que beaucoup de familles sont déjà très affectées par l’insécurité et par la grave crise alimentaire. Nous craignons que toute intensification de la violence ait des répercussions sur les civils, et engendre par conséquent une augmentation des besoins humanitaires et des déplacements de populations supplémentaires. Tout au long du processus de décision, le Conseil de sécurité doit s’assurer que toute planification militaire prenne en considération les aspects humanitaires afin de limiter les maux infligés aux populations civiles, et ce à toutes les étapes de l’intervention", explique Nicolas Vercken, d’Oxfam France.

Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 412 000 personnes ont déjà été contraintes de fuir leurs foyers. Ce chiffre comprend les quelque 208 000 réfugiés actuellement disséminés entre l’Algérie, le Burkina Faso, la Guinée, la Mauritanie, le Niger et le Togo. S’ajoutent à ces réfugiés les 204 000 Maliens qui sont déplacés à l’intérieur du pays. Ces déplacés vivent dans des conditions difficiles et dépendent de l’aide humanitaire ainsi que de la solidarité des communautés d’accueil.

"Les femmes et les enfants comptent parmi les groupes les plus vulnérables lorsque des opérations militaires sont lancées. Nous recevons des informations inquiétantes à propos de violences sexuelles à l’encontre des femmes et des petites filles dans certaines zones du Mali. Nous devons protéger les droits des personnes, en particulier des femmes, des enfants, des personnes en situation de handicap et des personnes âgées, qui sont les plus vulnérables", affirme Chance Briggs Directeur National de Vision Mondiale Mali.

Les dix organisations appellent le Conseil de sécurité de l’ONU à mettre en œuvre une série de recommandations :

  • Accorder une priorité élevée à la négociation d’une solution pacifique à la crise, et lier toute autorisation de déploiement d’une force armée à une stratégie de long terme, claire et réalisable, visant à la construction de la cohésion sociale et d’un système de gouvernance incluant toutes les communautés du Mali.

  • Exiger que toute force militaire autorisée par le Conseil de sécurité reçoive une formation portant sur le droit international humanitaire, le droit applicable en matière de Droits de l’Homme et le droit des réfugiés, et prenne les mesures nécessaires pour prévenir les dommages infligés aux civils et à leurs biens lors de la conduite des hostilités.

  • Veiller à ce que les forces autorisées informent le Conseil de sécurité de façon régulière et transparente sur les mesures prises pour assurer le respect du droit international et limiter les souffrances infligées aux civils.

  • Appeler les pays donateurs à accroître leur soutien en matière d’aide humanitaire afin de répondre aux besoins urgents déjà identifiés, estimés à hauteur de 214 millions de dollars, et se prépare à fournir une aide supplémentaire selon l’évolution des besoins.

  • Assurer que l’ONU coordonne l’élaboration d’un plan de contingence humanitaire et sollicite des fonds additionnels permettant de répondre aux besoins des civils qui seraient affectés par les opérations militaires.

Organisations signataires : CARE International, Christian Aid, Handicap International, Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC), International Rescue Committee, Oxfam, Norwegian Refugee Council, Refugees International, Tearfund, Vision Mondiale Internationale.

Contact presse :

Mathilde Magnier, Oxfam France / +33 177 35 76 00 / mmagnier@oxfamfrance.org

Kenya: UNHCR urges Kenya to continue upholding refugee rights, cautions against stigmatizing refugees

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Kenya

UNHCR is concerned by the recent security incidents in Kenya which have killed scores of Kenyans as well as refugees. The UN refugee agency condemns these attacks and extends its sympathy and solidarity to all victims, the Kenyan people and their government.

UNHCR has noted recent public statements linking the presence of refugees to these security incidents. We caution against stigmatization of refugees and asylum-seekers.

The UN refugee agency also takes note of the Government's recent decision to discontinue the reception and registration of asylum-seekers in Nairobi and other cities and move these activities to the refugee camps in Dadaab and Kakuma. UNHCR understands that registered refugees will be allowed to remain in the places where they have established themselves.

Recognizing Kenya’s long-held commitment to refugee protection, UNHCR urges the Government of Kenya to continue to uphold the rights of refugees and asylum seekers, who have fled to Kenya in search of protection.

UNHCR will continue to support the Government of Kenya in ensuring that asylum-seekers have access to reception and registration procedures, as well as other services to meet their protection and assistance needs. UNHCR counts on the authorities to ensure that adequate land and facilities are made available so that the provision of asylum in Kenya remains in line with international standards.

Kenya, a signatory of the 1951 UN Refugee Convention and the 1969 OAU Refugee Convention, has generously been providing a safe haven for refugees for decades. Currently the country hosts some 630,000 refugees, of whom more than half a million are from neighbouring Somalia.

Mali: Dans le nord du Mali, un ennemi insaisissable pour la coalition internationale

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Source: Agence France-Presse
Country: Mali

12/20/2012 10:51 GMT

Par Michel MOUTOT

PARIS, 20 déc 2012 (AFP) - L'opération militaire envisagée contre les islamistes armés dans le nord du Mali est vouée à l'échec, faute de moyens et parce qu'elle devra affronter un ennemi insaisissable, estiment des experts.

Face à des groupes bien adaptés au terrain, qui auront eu le temps de se préparer et ne fourniront pas de cibles, les forces d'intervention pourraient donner un grand coup de poing dans le vide et le conflit risque de s'enliser, préviennent-ils.

"Il est probable qu'ils refuseront le combat frontal, pour lequel ils n'auraient aucune chance. Si la force qui leur est opposée est crédible, ils vont certainement quitter les villes et tenter de gagner leurs sanctuaires dans les massifs montagneux proches de la frontière algérienne, comme l'Adrar des Iforas, et là ce sera une autre paire de manches de les déloger", confie à l'AFP un officier supérieur français au fait du dossier qui, tenu au secret défense, demande à ne pas être identifié.

L'ancien chef d'un service de renseignements, qui demande lui aussi à rester anonyme, ajoute: "Les perspectives ne sont pas brillantes, nous allons dans le mur dans cette affaire. On est coincés, et ils le savent bien en face: on ne peut pas ne rien faire et d'un autre côté, si on fait quelque chose ce sera totalement insuffisant. C'est parti pour durer très longtemps".

Le déploiement d'une force de 3.300 hommes, sous l'égide de l'Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), est en cours de préparation, sans intervention directe de forces occidentales. Selon l'envoyé spécial de l'ONU au Sahel Romano Prodi elle ne pourrait être opérationnelle avant septembre 2013.

L'Afghanistan pour référence

"Si on voulait véritablement éradiquer le problème il faudrait employer des forces africaines et occidentales, verrouiller les frontières - vous vous rendez compte du travail - et ratisser le terrain", ajoute l'ancien chef d'un service de renseignements. "Ce n'est pas 3.000 hommes qu'il faudrait, mais cent fois plus, et pendant longtemps. Nous sommes loin du compte. Prenez pour référence l'Afghanistan et vous comprendrez".

"Nous allons donner un grand coup de poing dans le vide: l'adversaire ne sera pas où nous l'attendons", ajoute-t-il. "Ils vont se tirer, se réfugier dans les montagnes et attaqueront plus tard, au moment où on ne l'attend pas, par petits groupes qui frappent et se retirent aussitôt. C'est le b-a-ba de la guérilla".

Face à une force constituée, les combattants du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d'Ansar Dine (Défenseurs de l'islam en arabe) vont certainement quitter les grandes villes qu'ils occupent et c'est à ce moment qu'ils pourraient être vulnérables. Mais il faudrait pour cela l'engagement de forces aériennes qui font pour l'instant défaut.

"Nous avons commencé, grâce aux écoutes téléphoniques, aux observations satellites et aériennes, à repérer et cartographier leurs itinéraires de repli possibles pour quitter de grands centres comme Tombouctou, Gao et Kidal", confie le même officier supérieur.

"Le problème est que, du moins pour l'instant, les moyens aériens pour attaquer ces colonnes de pick-up n'existent pas. L'armée française n'en dispose pas dans la région et les drones armés américains les plus proches sont à Djibouti, c'est à dire hors de portée. Il faudrait qu'ils en rapprochent de ce théâtre d'opérations, ce qui est toujours possible mais pas à l'ordre du jour pour l'instant", ajoute-t-il.

L'autre écueil à surmonter est la formation, l'entraînement et l'armement des troupes d'intervention. Intervenant récemment à Washington devant un centre de réflexion, le général Cart Ham, chef du commandement unifié de l'US Army pour l'Afrique (Africom) a reconnu que "la force de la Cédéao a largement été équipée et entraînée pour des missions de maintien de la paix, pas pour le type de mission qui pourrait être nécessaire dans le nord du Mali".

mm/soh/stb/jpc

© 1994-2012 Agence France-Presse

Ethiopia: Green and inclusive project USD 125 million for the Horn of Africa

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Source: African Development Bank
Country: Djibouti, Ethiopia, Kenya

The Board of Directors of the African Development Group, approved a project in the amount of USD 125 million for the first phase of the drought resilience project and provision of long-lasting means of subsistence to populations in the Horn of Africa.

Three countries, Djibouti, Ethiopia and Kenya as well as the Igad secretariat are concerned by the first phase of this regional project funded way of loans and grants provided by the African Development Fund (ADF) beginning 2013.

The ADF grants amount to USD 15 million for Djibouti 7 million dollars for the Igad secretariat. The ADF loans of 46 et 56 million dollars respectively to Ethiopia and to Kenya, will go to support activities aimed at restoring the means of subsistence of the populations through investments in natural resources management (water grazing grounds), land integrated management, restoration and protection of the ecosystem as well as agriculture and livestock infrastructure.

The project will equally contribute in the improvement of storage, marketing and transportation facilities such as rural roads. The object is to set on the deeper causes of the region’s vulnerability in order to build resilience in the face of medium and long-term drought periods, consolidate peace and promote the equitable use of limited natural resources.

Certain drought prone regions are concerned by the project ; Beyya Dader, Gaggade-Derela and Weimar in Djibouti, Afar and Somali in Ethiopia, and Baringo, Isiolo, Marsabit, Samburu, Turkana and West Pokot, six arid and semi-arid regions in Kenya. According to estimates, the project will benefit 12 million people, 98 million cattle and 173 million sheep and goats that are victims to drought.

The implementation of the inclusive green programme will have a deep-rooted environmental and socio-economic impact in these regions.


Somalia: ACTED and REACH prepare for the IDP returns

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Source: Agency for Technical Cooperation and Development
Country: Somalia

NAIROBI [ACTED News] - ACTED is leading a consortium project to support better informed, more consistent, and better coordinated programming on the voluntary return of internally displaced populations (IDPs) in Somalia. In partnership with REACH, an innovative tool that aims to enhance the effectiveness of planning and coordination by aid actors in countries that are in crisis or at-risk of crisis, ACTED will facilitate the creation of an online platform where new Monitoring and Evaluation methods, including a large database, can be shared with partners, such as other humanitarian actors on the ground. This will allow them to immediately analyse the available data with information disaggregated by intervention sector, ultimately allowing humanitarian actors to better respond to the needs of the returning populations.

The Return Consortium is an initiative of DRC, FAO, INTERSOS, IOM, Islamic Relief, NRC and UNHCR to facilitate IDP voluntary return programming in Somalia.

Kenya: Solar lamps reduce childbirth risks in remote northern Kenya

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Source: AlertNet
Country: Kenya

By Abjata Khalif

GARISSA, Kenya (AlertNet) – Hasna Muktar, a traditional birth attendant in remote Sankuri village in northern Kenya, has met her share of challenges while delivering babies, from snakebite and threatening hyenas to the choking fumes of kerosene lamps that are widely used to provide a feeble light at night-time deliveries.

Read the Full Report

Mali: West Africa: Food aid for half a million people in the Sahel

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Source: Department for International Development
Country: Burkina Faso, Mali, Mauritania, Niger (the)

Britain will send lifesaving aid to over 500,000 people in the Sahel region of West Africa who have been hit by the current hunger crisis.

The new UK aid will will reach families in Mali, Niger, Burkina Faso and Mauritania.

Development Secretary Justine Greening announced the new support today, including high-protein food to treat 80,000 severely malnourished children.

The latest package of British assistance will support those that have been hit hardest by the current food and nutrition crisis.

Video: See the factors contributing to the food crisis in the Sahel region

Early figures from the United Nations suggest that in 2013 millions of children will continue to be at risk of developing acute malnutrition.

One million children are at risk of dying without urgent nutrition and medical treatment. UK aid is vital to prevent the crisis turning into an emergency.

Political instability in Mali is also likely to cause a major increase in the number of people forced to leave their homes and facing an uncertain future.

The support announced today will reach more than:

  • 150,000 people in Mali, Niger, Burkina Faso and Mauritania with food in the first three months of 2013 through the World Food Programme

  • 80,000 children under five suffering from severe acute malnutrition receive with high-protein emergency food across the region through UNICEF

  • 80,000 refugees with a comprehensive package of support, including primary healthcare, protection and education in Niger, Burkina Faso and Mauritania through the United Nations Refugee Agency

  • 250,000 people in conflict-affected areas of Niger and Mali with emergency health and medicine, food, seeds and tools, cash for work and livestock support through the International Committee of the Red Cross

International Development Secretary Justine Greening said:

"2013 will be a hugely difficult year for the people of the Sahel. Rising food prices and political instability in the region could combine to put millions at risk of hunger and force many more out of their homes.

"That's why it is crucial that Britain, with our international partners, acts now to ensure the most vulnerable are protected. This support will help hundreds of thousands of people across the Sahel get the food, medicine and supplies they need to survive.

"In 2012, the international community's early, pre-emptive action helped to blunt the impact of the food crisis. By taking similar steps this year, we can continue to ensure the most vulnerable people in the Sahel are not forgotten."

The International Development Secretary announced the support in response to the United Nations Annual Appeals launch event on Friday 14 December.

In total, the UK's support for the Sahel has helped 1.6 million people across seven different countries over the course of 2012.

Mali: Aide de la BAD pour les réfugiés maliens en Mauritanie

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Source: Agence France-Presse
Country: Mali, Mauritania

12/20/2012 13:11 GMT

NOUAKCHOTT, 20 déc 2012 (AFP) - La Banque africaine de développement (BAD) a accordé à l'ONU une contribution d'un million de dollars (près de 755.000 euros) pour l'assistance alimentaire des Maliens réfugiés en Mauritanie, a annoncé jeudi à Nouakchott le Programme alimentaire mondial (PAM).

Ce financement "permettra d'apporter (aux réfugiés) une assistance alimentaire et nutritionnelle sur une période d'environ 3 mois", affirme dans un communiqué le PAM, qui a reçu la contribution de la BAD.

L'aide permettra l'achat de "647 tonnes de denrées alimentaires diverses pour les distributions gratuites de vivres ainsi que des produits nutritionnels pour le traitement de la malnutrition", ajoute-t-il.

"Dans le cadre des distributions gratuites de vivres, chaque réfugié reçoit une ration complète composée de riz, petits pois, huile, sucre, sel et de la farine composée de maïs et de soja", précise-t-il.

Selon le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR), au 4 décembre, 54.117 Maliens se trouvaient dans le camp de Mbera, dans le sud de la Mauritanie, près de la frontière avec le Mali. D'autres réfugiés sont dispersés ailleurs en Mauritanie, principalement à Nouakchott, mais leur nombre n'est pas connu, selon une source au HCR en Mauritanie.

Le Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (Ocha), estime que plus de 352.000 personnes ont fui leurs domicile au Mali depuis mi-janvier 2012, début du déclenchement dans le nord de ce pays d'une offensive de groupes armés contre les militaires maliens.

Ce total comprend plus de 198.500 déplacés internes et plus de 153.700 réfugiés.

L'offensive lancée mi-janvier par des rebelles touareg et des islamistes armés a abouti entre fin mars et début avril à la prise des régions composant le nord du Mali, quelques jours après un coup d'Etat militaire ayant déstabilisé les institutions à Bamako. Le nord du Mali est aujourd'hui totalement contrôlé par des jihadistes qui en ont évincé fin juin les anciens alliés rebelles touareg.

Le PAM a rappelé que "le déplacement de ces populations s'est fait dans un contexte de crise alimentaire et nutritionnelle liée à la sécheresse qui a frappé les pays du Sahel, dont la Mauritanie, en 2011-2012".

hos/cs/stb/aub

© 1994-2012 Agence France-Presse

Mali: Feu vert attendu de l'ONU pour l'envoi d'une force armée internationale

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Source: Agence France-Presse
Country: Mali

12/20/2012 17:22 GMT

BAMAKO, 20 déc 2012 (AFP) - Le Conseil de sécurité de l'ONU devait autoriser jeudi le déploiement d'une force de 3.300 soldats africains dans le nord du Mali pour tenter d'en chasser les islamistes armés qui l'occupent, mais des réticences demeurent quant à ses capacités, rendant peu probable une intervention rapide.

Réclamé avec insistance par l'Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), l'envoi d'une telle force, conduite par des Africains et appuyée par les Occidentaux, suscite toujours les réserves des Etats-Unis et du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

Avant de passer au déploiement de la force, M. Ban a une nouvelle fois rappelé mercredi la nécessité d'engager "de façon sérieuse" des négociations politiques, que doit mener le nouveau Premier ministre malien, Diango Cissoko, nommé la semaine dernière après le départ de son prédécesseur, Cheick Modibo Diarra.

Ce dernier a été contraint à la démission par les militaires putschistes qui avaient renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré, plongeant leur pays dans le chaos, et qui gardent une forte influence à Bamako.

La préparation d'une action armée doit être "crédible", a répété l'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahel, Romano Prodi, en tournée en Afrique de l'Ouest, appelant à identifier "tous les moyens pour chercher la paix avant de commencer l'action militaire".

Jusqu'alors très en pointe dans le dossier malien et souhaitant aller vite, le président français François Hollande a reconnu à Alger qu'il fallait "faire tout pour qu'une négociation puisse permettre au Mali de recouvrer son intégrité territoriale", mais "uniquement avec les mouvements ou les forces qui se séparent du terrorisme, voire luttent directement contre le terrorisme".

Le projet de résolution qui doit être présenté jeudi après-midi par la France aux 14 autres membres du Conseil de sécurité prévoit de fait un déploiement par étapes, et ne fournit aucun calendrier précis, selon des diplomates.

Pas d'intervention avant l'automne 2013

Le texte comporte un volet politique demandant aux autorités de transition à Bamako de rétablir au plus vite l'ordre constitutionnel et d'engager des négociations avec certains des groupes armés, notamment les Touareg, qui avaient lancé l'offensive dans le Nord, avant d'en être évincés par les islamistes liés à Al-Qaïda.

Début décembre, une médiation de la Cédéao avait permis une amorce de dialogue à Ouagadougou entre le gouvernement malien, le groupe armé Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), essentiellement composé de Touareg maliens, et la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).

Pour le volet militaire, le projet de résolution prévoit "deux étapes": reconstruire l'armée malienne, en piteux état depuis sa débâcle face aux islamistes et le coup d'Etat du 22 mars, et entraîner les troupes de la Cédéao qui composeront la force afin de les rendre aptes à reconquérir le Nord.

L'Union européenne a déjà mis sur les rails l'envoi de 400 militaires, dont 250 instructeurs, début 2013 pour former l'armée malienne, qui ne contrôle plus que le sud du pays, dont Bamako.

Le projet de résolution précise qu'il faudra que le Conseil de sécurité de l'ONU s'estime "satisfait" de l'état de préparation de cette force, notamment en matière d'entraînement, de structure de commandement et d'équipement, avant qu'elle puisse se déployer dans le Nord.

Au vu de ces exigences, la reconquête du nord de cette région où les islamistes commettent de nombreuses exactions au nom de la charia (loi islamique) ne devrait pas pouvoir commencer avant l'automne 2013, conformément aux prévisions de M. Prodi lui-même et des experts militaires.

Dans un communiqué diffusé jeudi, l'organisation HRW a souligné les risques accrus de violences ethniques dans le Nord, où certains habitants craignent que le déploiement de la force internationale favorise des actions de représailles de la part des soldats maliens qui y participeront, en particulier contre les Touareg.

bur-jb/stb/sd

© 1994-2012 Agence France-Presse

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