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Burkina Faso: At least 20 dead in ongoing Burkina Faso hotel siege

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Source: Agence France-Presse
Country: Burkina Faso

Ouagadougou, Burkina Faso | AFP | 1/16/2016 - 05:30 GMT

Burkina Faso troops supported by French special forces were battling Al-Qaeda linked gunmen in the early hours of Saturday in a Ouagadougou hotel where at least 20 people have been killed.

Sixty-three hostages were rescued, 33 of them wounded, from the Burkinabe capital's four-star Splendid hotel about two hours after the assault began and heavy gun battles were still being waged on the top floors of the hotel, popular with UN staff and foreigners.

Twenty people have been confirmed dead, but the toll could rise further as interior minister Simon Campaore told AFP that firefighters had seen 10 bodies on the terrace of a restaurant opposite the hotel.

It was not clear how many people remained trapped.

"We don't yet have a total tally of the dead. The Burkinabe forces are still combing the hotel," Campaore told AFP

He said it was unclear how many attackers were still inside the 147-room hotel.

"The assault is ongoing with the Burkinabe forces supported by French special forces," communication minister Remis Dandjinou told AFP.

The attack comes less than two months after a jihadist hostage siege at the luxury Radisson Blu hotel in the Malian capital Bamako left 20 people dead, including 14 foreigners -- an attack claimed by the same Al-Qaeda affiliate behind the unfolding Ouagadougou assault.

  • 'Revenge against France' -

A fire raged at the main entrance of the hotel and screams could be heard from inside, while on the street outside about 10 vehicles were set alight.

The head of the city's main hospital confirmed prior to the start of the counter-assault at least 20 people had been killed and another 15 injured.

A restaurant opposite the hotel was also attacked and a staff member, reached by telephone, said several people had been killed, but was not able to give an exact toll.

Al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) claimed responsibility for the attack saying it was "revenge against France and the disbelieving West", according to US-based monitoring group SITE.

The "mujahideen brothers" of AQIM "broke into a restaurant of one of the biggest hotels in the capital of Burkina Faso, and are now entrenched and the clashes are continuing with the enemies of the religion", SITE quoted the group as saying.

The attackers were members of the Al-Murabitoun group based in Mali and run by Mokhtar Belmokhtar, SITE said.

An AFP reporter at one point saw three men clad in turbans firing at the scene on Avenue Kwame Nkrumah, one of Ouagadougou's main thoroughfares.

A witness also reported seeing four assailants who were of Arab or white appearance and "wearing turbans".

  • Unprecedented attack -

The French embassy said on its website that a "terrorist attack" was underway and urged people to avoid the area. An Air France flight from Paris to Ouagadougou was diverted to neighbouring Niger.

A US defence official, speaking on condition of anonymity, said Washington could provide drone-based surveillance.

The Burkinabe army, meanwhile, said a heavily-armed group of about 20 people had also carried out an attack on Friday near the border with Mali, killing two people -- a gendarme and a civilian -- and leaving two others wounded.

Several attacks have taken place in Burkina Faso in recent months, but no such assaults had hit the capital.

In April the Romanian security chief of a mine in northern Tambao was kidnapped in a move also claimed by Belmokhtar's Al-Murabitoun group.

Burkina Faso is part of the G5 Sahel grouping that counts the fight against terrorism as part of its remit.

It has also offered support to France's Barkhane counter-terror mission, spanning five countries in Africa's restive Sahel region, and French special forces are stationed in Ouagadougou's suburbs.

Last month, Burkina Faso swore in Roch Marc Christian Kabore as president, completing the troubled West African state's transition after the overthrow of its longtime ruler Blaise Compaore in 2014 and a failed coup attempt in September.

roh-pgf/as/psr

© 1994-2016 Agence France-Presse


Burkina Faso: La tenue d’élections pacifiques dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest témoigne de la volonté démocratique des populations de la région, souligne M. Ibrahim Ibn Chambas

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Source: UN Security Council
Country: Burkina Faso, Cameroon, Chad, Côte d'Ivoire, Guinea, Niger, Nigeria

CS/12201

7604e séance – après-midi
CONSEIL DE SÉCURITÉ
COUVERTURE DES RÉUNIONS

Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest, M. Mohamed Ibn Chambas, s’est félicité, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, du déroulement pacifique des élections au Burkina Faso, en Guinée, au Nigéria et en Côte d’Ivoire en 2015. « Ces développements attestent de la volonté démocratique des populations de l’Afrique de l’Ouest », a déclaré le Représentant spécial. S’il s’est félicité de la fin des risques de transmission du virus Ebola en Afrique de l’Ouest, le Représentant spécial a également insisté sur les défis qui subsistent, au premier chef la menace posée par Boko Haram.

M. Chambas, qui présentait le dernier rapport* du Secrétaire général sur les activités du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA) de ces six derniers mois, a détaillé les développements politiques clefs survenus dans la région au cours de la période. « Au Burkina Faso, les institutions de transition ont assuré le bon déroulement des élections présidentielle et législatives dans les délais prescrits, malgré les défis qui ont découlé du coup d’État raté du 16 septembre », s’est-il félicité, avant de faire remarquer que l’élection du Président Roch Marc Christian Kaboré marquait la fin de la période de transition.

En Guinée, le Représentant spécial a affirmé que la tenue pacifique du scrutin ayant conduit à la réélection du Président Alpha Condé était un jalon important dans le processus de consolidation démocratique du pays. « Des élections pacifiques se sont également déroulées en Côte d’Ivoire, avec la réélection du Président actuel Alassane Ouattara », s’est-il réjoui. En ce qui concerne le Nigéria, M. Chambas s’est dit encouragé par la formation d’un nouveau gouvernement et l’engagement de ce dernier à combattre activement la corruption, « ce qui contribuera à la création d’un environnement permettant au pays de réaliser son plein potentiel économique ».

Le Représentant spécial a ensuite rappelé que cinq élections présidentielles se tiendront en 2016, au Bénin, au Cabo Verde, en Gambie, au Ghana et au Niger. « Je continuerai d’appeler les parties nationales à résoudre les questions électorales en suspens par la voie du dialogue afin de créer un environnement propice à la tenue d’élections pacifiques, crédibles et inclusives », a assuré le Chef de l’UNOWA.

Puis, il a insisté sur la menace persistante que les groupes terroristes et extrémistes violents posent en Afrique de l’Ouest, laquelle aggrave davantage les défis humanitaires. M. Chambas a ainsi expliqué que Boko Haram continuait de lancer des attaques indiscriminées contre les civils, non seulement au Nigéria, mais également au Niger, au Tchad et au Cameroun. Boko Haram adapte ses tactiques et recourt de plus en plus à de jeunes garçons et filles pour perpétrer des attaques-suicide, a-t-il déploré.

Face à cette menace, a indiqué le Représentant spécial, les pays de la région ont intensifié leurs efforts et amélioré leur coopération, en particulier en matière de partage des renseignements. « Il est crucial que les pays, dans la conduite de leurs opérations contre Boko Haram, continuent de respecter les droits de l’homme, le droit international humanitaire et le droit relatif aux réfugiés », a-t-il rappelé. Ils doivent également développer des stratégies qui permettent de remédier aux causes profondes de ce phénomène, en particulier les griefs économiques et sociaux des communautés marginalisées.

M. Chambas a ensuite noté l’engagement des pays de la région à combattre le trafic de drogues et la criminalité transnationale organisée, avant de déplorer la lenteur des progrès enregistrés dans le domaine de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée. Le Centre interrégional de coordination, inauguré à Yaoundé en septembre 2014, n’est pas encore pleinement opérationnel, a-t-il dit, avant d’appeler tous les partenaires à intensifier leur coopération en la matière.

Saluant le fait que l’Afrique de l’Ouest ne compte plus de cas déclaré du virus Ebola, le Chef du Bureau des Nations Unies pour la région a affirmé que l’épidémie avait révélé la fragilité des systèmes de soins nationaux et mis en lumière l’importance d’une bonne gouvernance. Les répercussions de cette crise sanitaire, a-t-il averti, continueront de se faire sentir sous la forme de décès secondaires liés à des capacités insuffisantes ou à une perte de moyens de subsistance.

En conclusion, le Représentant spécial a salué la résilience des populations de l’Afrique de l’Ouest et leur engagement en faveur des principes démocratiques. L’UNOWA ne ménagera aucun effort dans l’accompagnement de ces populations sur la voie de la démocratie et du développement durable, a-t-il promis. M. Chambas s’est dit convaincu que les Nations Unies resteront un partenaire essentiel pour les pays et institutions de l’Afrique de l’Ouest.

  • S/2015/1012

Mali: Les éleveurs maliens misent sur l’embouche bovine pour accroître leurs revenus

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Source: World Bank
Country: Mali

LES POINTS MARQUANTS

  • Les marchands de bétail de la région rurale de Sikasso, au sud du Mali sont parvenus à augmenter leurs revenus en adoptant les nouvelles techniques d’embouche bovine.

  • Ils ont également pu équiper leur concession de clôtures d’enclos, de hangars et de mangeoires, grâce aux formations et au soutien financier d’un projet agricole de la Banque mondiale.

  • Ces améliorations les aident à pratiquer l’embouche dans de bonnes conditions et à obtenir de la viande de meilleure qualité.

NIÉNA, le 14 janvier 2016 — Adama Togola a commencé à vendre du bétail en 1985 comme simple marchand. Il est désormais devenu un homme d’affaires prospère après s’être mis à l’embouche bovine il y a quatorze ans et préside le Groupement des acheteurs et vendeurs de bétail dans sa région de Niéna, située à moins de 70 km de Sikasso dans le sud du Mali.

L’embouche bovine est une pratique d’élevage qui réduit la mobilité des animaux et permet d’engraisser plus rapidement le bétail. Une fois bien engraissé, le bétail se vend mieux sur le marché.

M. Togola se rappelle de ses débuts, lorsqu’il donnait à manger à ses animaux sans suivre un vrai plan d’alimentation. « Je n’avais aucune formation sur la meilleure façon de les nourrir pour en tirer le maximum de profit. Cela était une perte, un gaspillage », se souvient-il.

Cet homme d’affaires d’une soixantaine d’années était l’un des premiers à bénéficier du Projet de compétitivité et de diversification agricoles (PCDA) qui lui a permis d’apprendre et d’appliquer de nouvelles techniques d’embouche et de construire une infrastructure adaptée à son activité.

« Grâce à l’appui du PCDA et à ses formations, j’ai pu bâtir un programme d’alimentation qui assure la croissance et l’engraissement du bétail et maximise le marge bénéficiaire de mon atelier d’embouche », explique M. Togola.

Depuis 2002, il fait rentrer en embouche à peu près 100 têtes de bétail par an, qu’il arrive à vendre aujourd’hui à plus de 600 000 francs CFA l’une, contre seulement 300 000 francs CFA avant le projet. M. Togola estime que tout le monde y gagne puisque la viande produite avec ces nouvelles méthodes est de meilleure qualité.

Avant l’intervention du projet, il faisait de l’embouche sans étable, sans mangeoires et sans abreuvoirs. « Je pratiquais l’embouche dans mon champs. Quand j’ai entendu parler du projet PCDA, je me suis rapproché d’eux pour demander un appui afin d’installer une clôture, un hangar et une mangeoire pour mes animaux », confie-t-il.

Grâce à l’aide du PCDA, M. Togola a pu installer une clôture pour son pré de 30 mètres de long et de 25 mètres de large. Il a apporté 3 600 000 francs CFA et le projet a financé plus de 10 millions. Cette infrastructure lui permet aujourd’hui d’acheter beaucoup plus de têtes de bétail au moment où les prix sont intéressants, et de les mettre au fur à mesure en embouche quand les prix du marché sont à la hausse.

Pour lui, ce genre de système permet aux banques commerciales de faire confiance aux marchands de bétail. La majorité des acteurs de la filière embouche et élevage ont en effet des difficultés à obtenir un prêt auprès des banques qui exigent de nombreuses garanties. Ces dernières sont plus enclines à octroyer un financement lorsqu’elles constatent que l’emboucheur est fortement engagé dans son projet, possède les équipements nécessaires et apporte un petit capital.

« Le bétail est aujourd’hui une ressource précieuse. Dans un futur proche, il sera difficile pour les couches les plus pauvres de la population de manger de la viande régulièrement car les prix augmentent de manière significative. À Bamako, pendant les périodes de Ramadan, le prix d’un kilogramme de viande excède 2 000 francs CFA », souligne Yeyande Kasse Sangho, spécialiste principale des questions agroalimentaires et chargée du PCDA au bureau de la Banque mondiale au Mali.

Le PCDA, qui s’est achevé en juin 2015, a été conçu comme un programme de moyen terme pour promouvoir une agriculture commerciale, performante et compétitive, qui puisse fournir des produits à haute valeur ajoutée sur les marchés intérieurs et extérieurs.

Burkina Faso: Statement attributable to the Spokesperson for the Secretary-General on the terrorist attacks in Ouagadougou, Burkina Faso

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Source: UN Secretary-General
Country: Burkina Faso

The Secretary-General condemns the heinous terrorist attacks carried out on 15 January in Ouagadougou, Burkina Faso, which resulted in more than 20 deaths and many other people wounded.

The Secretary-General extends his deepest condolences to the families of the victims and the people and Government of Burkina Faso, and wishes a speedy recovery to those injured.

The Secretary-General reiterates the full support of the United Nations to the authorities of Burkina Faso and stands in solidarity with the country and the region in its fight against terrorism. He calls on the authorities to do their utmost to bring those responsible for these attacks to justice promptly.

Burkina Faso: Déclaration attribuable au porte-parole du Secrétaire général sur les attaques terroristes à Ouagadougou au Burkina Faso

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Source: UN Secretary-General
Country: Burkina Faso

Le Secrétaire général condamne les attaques terroristes odieuses perpétrées le 15 janvier à Ouagadougou, au Burkina Faso, qui ont causé la mort de plus de 20 personnes et fait de nombreux blessés.

Le Secrétaire général présente ses condoléances les plus sincères aux familles des victimes ainsi qu'au peuple et au gouvernement du Burkina Faso et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Le Secrétaire général renouvelle le plein soutien des Nations Unies aux autorités du Burkina Faso et exprime sa solidarité avec le pays et la région dans sa lutte contre le terrorisme. Il appelle les autorités à tout mettre en œuvre pour traduire les auteurs de ces attaques en justice le plus rapidement possible.

Mali: Six killed as gunmen attack food convoy in northern Mali

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Source: Reuters - AlertNet
Country: Mali

Source: Reuters - Fri, 15 Jan 2016 20:30 GMT

BAMAKO, Jan 15 (Reuters) - Armed men attacked a food convoy in northern Mali on Friday and four attackers and two soldiers were killed, as Islamist militants step up a violent campaign.

Read the full article on Reuters - AlertNet

Burkina Faso: Attaque de Ouagadougou : les opérations de ratissage continuent

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Source: Agence France-Presse
Country: Burkina Faso

Ouagadougou, Burkina Faso | AFP | dimanche 17/01/2016 - 11:37 GMT

Les opérations de ratissage se poursuivaient dimanche à Ouagadougou à la recherche d'éventuels jihadistes après l'attaque qui a fait 29 morts dont de nombreux étrangers, tandis que les enquêteurs travaillaient toujours sur les lieux.

"Les opérations de ratissage se poursuivent", a indiqué samedi soir le ministre de l'Intérieur Simon Compaoré, et les forces de l'ordre étaient en action dimanche matin, de source sécuritaire.

Les corps de trois jihadistes ont été identifiés, tous des hommes, selon le ministre Simon Compaoré, qui a précisé que les assaillants étaient "très jeunes", d'après les témoignages recueillis.

De nombreux témoignages font état de plus de trois assaillants et les enquêteurs cherchent à vérifier ces affirmations.

Sur les lieux de l'attaque, le périmètre de sécurité a été élargi et la zone n'était pas accessible.

Des enquêteurs avec des gants blancs en plastique étaient visibles dans les rues de la zone autour de l'hôtel Splendid et du café-restaurant Cappuccino, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

Militaires et gendarmes tenaient à distance des groupes de badauds venus sur les lieux pour "comprendre ce qui s'est passé", selon un d'entre eux.

Vingt-neuf personnes, dont au moins douze étrangers, ont été tuées et une trentaine blessées dans l'attaque d'un commando jihadiste, selon le bilan donné par le gouvernement.

La plupart des tués sont des Blancs, a indiqué une source proche du parquet, selon laquelle au moins cinq Burkinabè figurent aussi parmi les victimes. Six Canadiens, deux Français, deux Suisses, un Américain et un Portugais ont été identifiés parmi les étrangers.

Les jihadistes ont attaqué vendredi soir le restaurant Cappuccino et l'hôtel Splendid, fréquentés principalement par des Occidentaux. Il a fallu une douzaine d'heures aux forces de l'ordre pour venir à bout des assaillants samedi matin.

pgf/jhd

Cameroon: 4 dead in suicide attack at Cameroon mosque: security source

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Source: Agence France-Presse
Country: Cameroon, Nigeria

Yaoundé, Cameroon | Monday 1/18/2016 - 12:07 GMT

Four worshippers were killed in a suicide bombing at a mosque in northern Cameroon on Monday, a security source said, five days after a similar attack left 12 people dead.

Monday's blast hit the village of Nguetchewe in Cameroon's Far North region, in an area near the border with Nigeria regularly targeted by Boko Haram jihadists.

"The toll of this attack is four dead and two injured," the source, who was at the scene of the attack, told AFP.

A source close to regional authorities confirmed that a deadly attack had taken place in Nguetchewe, but was unable to provide details.

The security source said the attack took place around 6:00 am (0500 GMT) just as morning prayers were ending.

"The suicide bomber, a young boy, arrived in the village by foot," the source said, adding that a witness had noticed his behaviour seemed suspicious and had tried to intercept him.

"The bomber ran towards the mosque, where he set off the explosives he was carrying with him."

Cameroonian troops are at the scene of the attack, the source said.

It is the second deadly blast to hit the Far North in less than a week, following a bombing at a mosque in Kolofata district during morning prayers last Wednesday.

In November 2013, French priest Georges Vandenbeusch was kidnapped from Nguetchewe, with the Boko Haram Islamist group claiming responsibility. He was freed after around 50 days in captivity.

Communications Minister Issa Tchiroma Bakary said Friday that nearly 1,200 people have been killed in the Far North since 2013, when Boko Haram began attacking Cameroonian territory bordering its northeast Nigerian stronghold.

Cameroon boosted its military presence along the Nigerian border in 2013, under increasing pressure from the jihadists on the other side of the border.

Boko Haram, which has waged a six-year campaign for a hardline Islamic state in northeast Nigeria, has been using the Far North as a base for supplying weapons, vehicles and equipment.

Along with Nigeria, Niger, Chad and Benin, Cameroon is part of a regional military force fighting the jihadists, who have killed at least 17,000 people and made more than 2.6 million others homeless.

rek-mc/kjl/wdb

© 1994-2016 Agence France-Presse


Niger: Niger - Camp de réfugiés de Sayam Forage - Aménagement du camp de réfugiés: Origines ethniques des réfugiés par ménage (Novembre 2015)

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Source: UN High Commissioner for Refugees, REACH Initiative
Country: Niger

Burkina Faso: L'UA condamne fermement les attaques terroristes de Ouagadougou et exprime son entière solidarité et son plein soutien au gouvernement et au peuple du Burkina Faso

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Source: African Union
Country: Burkina Faso

L'UA CONDAMNE FERMEMENT LES ATTAQUES TERRORISTES DE OUAGADOUGOU ET EXPRIME SON ENTIERE SOLIDARITÉ ET SON PLEIN SOUTIEN AU GOUVERNEMENT ET AU PEUPLE DU BURKINA FASO

Addis Abéba, le 16 janvier 2016: La Présidente de la Commission de l'Union africaine (UA),
Dr Nkosazana Dlamini‐Zuma, a appris, avec une très profonde consternation, les attaques terroristes perpétrées, hier 15 janvier 2016, en divers endroits du Burkina Faso, contre un poste militaire à Tin Akof, ainsi que contre un hôtel et un restaurant à Ouagadougou, la capitale.

Chad: Chad: situation in Lac region and the impact of the Nigerian crisis – Situation report n°10 (18/01/2016)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Chad, Nigeria

Highlights

  • Insecurity is still affecting the Lac region, with five attacks reported since the end of the year 2015. Some caused civilian casualties: on 21 December in Iga near Bol (two killed), and on 27 December in Kolom, 35 km from Baga-Sola (3 killed).

  • A joint mission (OCHA, UNICEF, HCR, IOM, UNDSS, Chadian Red Cross, Help Tchad) took place on 21 December in a spontaneous site located on the Melia-Bol road, hosting some 3,000 displaced people in need of assistance.

  • Due to the security situation, numerous humanitarian activities planned for the end of the year had to be suspended.

  • The humanitarian response should soon intensify with the allocation, on 29 December 2015, of USD$ 7 million by the Central Emergency Response Fund (CERF) to assist affected populations in the Lac region.

Background

Insecurity in the Lac region prevails, with several suicide-attacks reported at the end of the year 2015 while the state of emergency is still in place. The most recent attack took place on the lake (between the islands of Kainga Ngouboua and Kangaria) on 1 st January 2016, targeting the Chadian army. On 31 December 2015, three armed men attacked the island of Moussorom (40 km south of Bol) before being caught. On 27 December, another attack took place in the village of Kolom (35 km south-west of Baga-Sola), killing three. On 22 December 2015, a group of three women kamikazes blew themselves up in Koudouboul (6 km south-west of Bol). Among them, two were killed and the third one was injured. Another incident had taken place on 21 December, when armed men had attacked the village of Iga (8 km west of Bol), killing two and a 12-year old girl was wounded by gunshot.

Despite this difficult context, the humanitarian community continues its response activities, and attempts to extend its operations to areas that have not yet received humanitarian assistance. A joint evaluation mission (OCHA, UNICEF, HCR, IOM, UNDSS, CRT, Help Tchad) was organized on 21 December in a new spontaneous site called “Dar-es-Salam IDP” located on the Melia-Bol road (around 2 km from Mar village). According to the findings of the mission, some 3,000 displaced people living there need assistance. Among them, 85% fled insecurity in the islands (Dalerom, Yirbou, Kaya, Lamindon, Koudo, Guilasa, Kaiga, Kourbiya), while 35% are vulnerable people from neighbouring villages, who came because in the hope of receiving humanitarian assistance. These people live in precarious conditions, in some 100 huts built with local material. Their most urgent needs are water, food, non-food items, and health care.

IDP profiling is ongoing in areas that are accessible in security terms. It is estimated that 33% of 53,000 estimated IDPs still need to be registered. In addition, there are some 16,000 estimated IDPs in Tchoukoutalia that were initially estimated at 20,000 people (See Sitrep n˚ 9). These people were displaced following recent military operations in the area. As of 30 December, some 36,157 people had been profiled by IOM (in the areas of Baga-Sola, Bol, Daboua, Kangalom, and Liwa), as well as 15,000 returnees and 771 third-country nationals. Out of 182 planned profiling locations, IOM could only cover 85 locations, due to the security context.

Humanitarian access to host communities is still limited by security constraints, which in turn has an impact on the delivery of humanitarian assistance. For instance, general food distributions planned in December for IDP sites could not be fully implemented. Only 34,048 out of 72,444 beneficiaries initially targeted have been reached (47%). The joint evaluation mission of 21 December mentioned above was not able to go to Koulkime for security reasons. The United Nations Department for Safety and Security (UNDSS) recommended a suspension of humanitarian activities on the BolMelia axis, fearing infiltration by armed men among displaced people. Military escorts are currently recommended on all roads, except Baga-Sola – Bol, however this may change in the event of a further deterioration of the security situation.

The humanitarian response should soon intensify in accessible areas, due to the USD$ 7 million allocation by the Central Emergency Response Fund (CERF) on 29 December, for the humanitarian response in the Lac region. This assistance should benefit IDPs, refugees, and the host population affected by the consequences of the prevailing violence in the region. The nine projects approved include assistance in food security, nutrition, emergency protection, access to health (including reproductive health and psychological support), and education. These projects will be implemented by the United Agencies (FAO, IOM, UNHCR, UNICEF, UNFPA, WFP, WHO) and their partners.

Chad: Tchad: impact de la crise nigériane dans la région du Lac Rapport de situation n°10 (18/01/2016)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Chad, Nigeria

Faits saillants

  • Le contexte de la région du Lac reste marqué par l’insecurité, avec cinq attaques rapportées depuis la fin de l’année 2015, dont certaines ont fait des victimes civiles : le 21 décembre à Iga près de Bol (deux morts), et le 27 décembre à Kolom à 35 km de Baga-Sola (3 morts).

  • Une mission conjointe (OCHA, UNICEF, HCR, OIM, UNDSS, Croix Rouge Tchadienne, Help Tchad) a eu lieu le 21 décembre sur l’axe MeliaBol sur un site spontané à 2 km de la localité de Mar, accueillant environ 3 000 déplacés en attente d’assistance.

  • En raison de la situation sécuritaire, de nombreuses activités humanitaires prévues en fin d’année ont dû être suspendues.

  • La réponse humanitaire devrait prochainement s’intensifier avec l’attribution, le 29 décembre 2015, d’une enveloppe de près de 7 millions de dollars par le Fonds central d'intervention d'urgence (CERF) pour l’assistance aux populations affectées de la région du Lac.

Aperçu de la situation

La région du Lac, toujours en situation d’état d’urgence, reste marquée par l’insécurité, avec plusieurs attaques suicides rapportées fin 2015. L’attaque la plus récente a eu lieu sur le Lac (entre les îles de Kaiga Ngouboua et Kangaria) le 1er janvier 2016 ciblant l’armée tchadienne. Le 31 décembre 2015, trois personnes armées ont attaqué l’île de Moussorom (à 40km sud de Bol) avant d’être capturées. Le 27 décembre une autre attaque a eu lieu dans la localité de Kolom (à 35 km au sud-est de Baga-Sola), faisant 3 morts. Le 22 décembre 2015, un groupe de trois femmes kamikazes s’est fait exploser à Koudouboul (à 6 km au sud-ouest de Bol). Parmi elles, deux sont mortes, et la troisième a été blessée. Un autre incident avait eu lieu le 21 décembre, lorsque des hommes armés ont attaqué le village d’Iga (à 8km à l’ouest de Bol), tuant deux personnes et blessant une fillette de 12 ans par balle.

Malgré ce contexte difficile, la communauté humanitaire poursuit ses activités de réponse, et tente d’étendre ses opérations dans des zones jusque-là non couvertes. Une mission d’évaluation conjointe (OCHA, UNICEF, HCR, OIM, UNDSS, CRT, Help Tchad) s’est ainsi rendue le 21 décembre sur un nouveau site spontané appelé « Dar-es-Salam IDP », situé sur l’axe Melia-Bol (à environ 2 km de la localité de Mar). Selon les résultats de la mission, 3 000 déplacés se trouvant sur place ont besoin d’assistance. Parmi eux, 85% ont fui l’insécurité dans les îles (Dalerom, Yirbou, Kaya, Lamindon, Koudo, Guilasa, Kaiga, Kourbiya), tandis que 35% sont des personnes vulnérables venant des villages avoisinants, qui se sont déplacées en espérant recevoir une assistance humanitaire. Ces personnes vivent dans des conditions précaires, dans une centaine de huttes construites en matériaux locaux. Leurs besoins prioritaires sont l’eau, les vivres, les articles ménagers essentiels, et les soins médicaux.

Le profilage des déplacés internes se poursuit dans les zones accessibles, il est estimé qu’environ 33% des 53 000 déplacés internes estimés ont encore besoin d’être enregistrés. A cela s’ajoutent quelque 16 000 nouveaux déplacés estimés à Tchoukoutalia. Initialement estimés à 20 000 personnes (Voir Sitrep n˚ 9), ils sont arrivés suite aux récentes opérations militaires dans la zone. Au 30 décembre 2015, quelque 36 157 personnes avaient été profilées par l’OIM (dans les zones de Baga-Sola, Bol, Daboua, Kangalom, et Liwa), ainsi que 15 000 retournés et 771 personnes d’autres nationalités. Sur 182 lieux de profilages prévus, OIM n’a pu en couvrir que 85, en raison du contexte sécuritaire.

L’accès humanitaire aux communautés affectées est toujours restreint par les contraintes sécuritaires, ce qui pèse sur la mise en œuvre de l’assistance. Par exemple, les activités de distributions générales de vivres du PAM prévues en décembre sur les sites de déplacés n’ont pas pu être pleinement réalisées, et seulement 34 048 des 72 444 bénéficiaires initialement ciblés ont pu être atteints (soit 47%). De même, la mission d’évaluation conjointe du 21 décembre susmentionnée a dû renoncer à se rendre à Koulkimé pour des raisons sécuritaires. Le Département de la sûreté et de la sécurité des Nations Unies (UNDSS) a recommandé la suspension des activités humanitaires sur l’axe Melia-Bol, craignant une infiltration d’hommes armés parmi les déplacés. Les escortes militaires sont désormais recommandées sur tous les axes, sauf Baga-Sola – Bol, une situation qui pourrait évoluer en cas de nouvel incident.

La réponse humanitaire devrait bientôt s’intensifier dans les zones accessibles grâce à une enveloppe de 7 millions de dollars attribuée par le Fonds central d'intervention d'urgence (CERF) le 29 décembre 2015 pour la réponse humanitaire dans la région du Lac. Cette assistance devrait bénéficier aux déplacés internes, aux réfugiés, et aux populations hôtes affectées par les conséquences des violences. Les neuf projets approuvés incluent une assistance en matière de sécurité alimentaire, nutrition, protection d’urgence, accès à la santé (y compris santé reproductive et soutien psychologique), et éducation. Ces projets seront mis en œuvre par les Agences des Nations Unies (UNICEF, UNHCR, PAM, UNFPA, OIM, FAO, OMS) et leurs partenaires.

Niger: Niger SRP 2015: Funding status as of 31 December 2015

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Niger

Niger: Niger-Diffa: Chronology of the Humanitarian Situation in Diffa Region (as of 06 Jan 2016)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Niger, Nigeria

CONTEXT

Since the declaration of the state of emergency in the northern states of Nigeria (Adamawa, Borno and Yobe) in May 2013, Niger has been facing unprecedented humanitarian challenges, especially in the Diffa region, receiving thousands of Nigerian refugees, returned Nigeriens and nationals of neighbouring countries.

In addition, attacks by armed groups on the Niger territory in February and June 2015 led to internal displacements. Most people who fled insecurity in Nigeria and internally displaced people are in a vulnerable situation, aggravating the livelihoods of the host communities.

The main humanitarian challenges in the region include food insecurity, malnutrition, limited access to basic social services and protection.

Niger: Niger-Diffa: Population Movements as a result of the Crisis in North Eastern Nigeria (as of 11 Jan 2016)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Niger, Nigeria

Instability in north eastern Nigeria resulted in the displacement of about 300,000 people from Nigeria and within Diffa region. The majority of the displaced people left their places by abandoning their livelihoods, finding themselves in vulnerable situations. The presence of IDPs increases the vulnerability of host communities, who already face challenges such as food insecurity, malnutrition and limited access to basic social services.


Niger: Niger - Diffa: Access, Insecurity and Internal displacement (as of 11 Jan 2016)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Niger

The security situation in South Eastern Niger continues to deteriorate due to a growing number of attacks by Boko Haram. On 6 February 2015, the armed group Boko Haram attacked Niger for the first time, with an incursion in Bosso. Several other incursions occured in the Diffa region during the period February 2015 to January 2016. As a consequence, thousands of people displaced, with humanitarian needs that are barely met due to limited access by humanitarian organizations. In November 2015, some settlers along the Komadougou river moved preventively to escape from the attacks of Boko Haram insurgents.

Cameroon: Cameroon: Humanitarian Overview (as of 18 January 2016)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Cameroon, Central African Republic, Nigeria

KEY DRIVERS OF THE CRISIS

  • Recurring natural disasters such as droughts, floods, combined with volatility of markets, pushed many households and communities into chronic vulnerability.

  • Conflict in northern Nigeria and CAR continue to displace refugees to Cameroon and causes internal displacements.

  • Poor coverage of sanitation and access to clean water remain the main causes of malnutrition and water-borne diseases.

Cameroon: Cameroun : 3W (Qui fait Quoi Où?) | Présence Opérationnelle - Activités en cours et planifiées (18 janvier 2016)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Cameroon

Burkina Faso: Attaque jihadiste au Burkina : l'enquête se poursuit pour lever les zones d'ombre

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Source: Agence France-Presse
Country: Burkina Faso

Ouagadougou, Burkina Faso | AFP | mardi 19/01/2016 - 01:08 GMT

par Patrick FORT / Romaric Ollo HIEN

L'enquête se poursuivait lundi au Burkina Faso pour déterminer les circonstances précises de l'assaut jihadiste qui a fait 30 morts à Ouagadougou, où l'armée s'est déployée après cette attaque d'une ampleur inédite dans ce petit pays d'Afrique de l'Ouest.

Sur le théâtre de l'attaque, des enquêteurs, dont certains en blouse blanche, ont poursuivi leur travail de collecte d'informations. Dix-huit enquêteurs français, dont des magistrats et des membres de la police scientifique, étaient sur place pour épauler les Burkinabé.

Selon deux bilans divergents communiqués par les autorités du Burkina Faso, 14 ou 15 étrangers, dont un enfant de neuf ans, et sept ou huit Burkinabè figurent parmi les personnes tuées dans le raid qui a frappé vendredi soir plusieurs hôtels et restaurants de Ouagadougou.

Le bilan, qui était auparavant de 29 morts, est passé à 30 morts après l'annonce du décès d'une photographe franco-marocaine, Leïla Alaoui, grièvement atteinte lors de l'attaque.

La jeune femme est décédée lundi soir des suites de ses blessures dans une clinique de Ouagadougou, a indiqué l'agence de presse marocaine MAP, citant l'ambassade du Maroc au Burkina Faso.

Avant cette annonce, la procureure Maïza Sérémé avait déclaré à l'AFP que 25 personnes décédées sur 29 avaient été identifiées, après l'identification de trois corps lundi.

"Trois nouveaux corps ont été identifiés. On passe donc de quatre à six Canadiens tués et de sept à huit Burkinabè tués", avait déclaré la procureure.

Après ce raid meurtrier, les mesures de sécurité ont été renforcées dans la capitale avec une surveillance accrue des hôtels et de plusieurs points stratégiques. Des barrages ont été installés aux entrées et sorties des principales villes du pays, selon une source sécuritaire.

L'ambassadeur de France au Burkina Faso, Gilles Thibault, a affirmé lundi lors d'une conférence de presse que la sécurité avait été renforcée autour des sites français. "Il n'est pas raisonnable de penser que d'autres attaques ne pourraient pas se passer", a-t-il précisé.

Le lycée français de Ouagadougou a notamment été fermé en attendant une sécurisation plus importante.

  • 'Vraie barbarie'-

L'attaque a été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi), qui l'a attribuée au groupe Al-Mourabitoune du chef jihadiste Mokhtar Belmokhtar, rallié à Aqmi, selon SITE, une organisation américaine qui surveille les sites internet islamistes.

Les corps de trois jihadistes ont été retrouvés mais n'ont pas encore été identifiés, selon le ministre de l'Intérieur Simon Compaoré.

Aqmi a publié les photos de trois membres du commando, âgés tout au plus de 25 ans, en les qualifiant d'"al-Ansari", vocable utilisé pour désigner des combattants autochtones dans la terminologie jihadiste.

De nombreux témoignages ont cependant fait état de plus de trois assaillants.

Avant de passer à l'attaque, les jihadistes ont prié dans une mosquée près de l'hôtel, selon le ministère de l'Intérieur. La police burkinabé cherche à établir si les jihadistes ont bénéficié de complicités.

"Une vingtaines de personnes ont été arrêtées depuis hier (dimanche) dans le cadre de l'enquête. Certains ont été relâchés, d'autres sont encore en train d'être entendus", a déclaré une source proche du dossier sous couvert de l’anonymat.

Selon cette source, "il y a certainement une cellule dormante basée à Ouagadougou qui les a aidés (les jihadistes) dans cette opération".

Selon une source sécuritaire, des opérations de police ont eu lieu dans le quartier musulman Hamdalaye dans l'ouest de Ouagadougou.

"C'est de la vraie barbarie. Qu'est-ce qui peut conduire à une telle haine ? C'est inimaginable", a commenté lundi en découvrant le lieu de l'attaque le président béninois Thomas Boni Yayi, venu témoigner de la solidarité de l'Afrique de l'Ouest.

  • 'Guerre asymétrique' -

"Ce n'est pas le Burkina seul qui a été frappé. C'est toute une sous-région (...) La question, aujourd'hui, c'est à qui le tour?", a-t-il déclaré.

Le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, a réitéré sa volonté que les pays de la région travaillent ensemble. "Nous devons mutualiser nos moyens d’information et militaires", a-t-il dit.

"Nous sommes dans une guerre asymétrique. et il faut que nous puissions former notre armée à ce nouveau type de combat", a-t-il conclu.

Côté français, une source militaire et l'ambassadeur ont confirmé que les forces spéciales françaises étaient intervenues à l'appel du Burkina.

roh-pgf/fjb/plh

© 1994-2016 Agence France-Presse

Burkina Faso: W. Africa to 'fight back' as Burkina hotel gunmen named

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Source: Agence France-Presse
Country: Burkina Faso

Ouagadougou, Burkina Faso | AFP | 1/19/2016 - 03:20 GMT

by Patrick FORT / Romaric Ollo HIEN

Al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) Monday named three gunmen behind a deadly attack on a top Burkina Faso hotel that has highlighted the growing reach of jihadist groups in west Africa, as French police joined in the probe.

Burkinabe troops fanned out across the capital, Ouagadougou, with security stepped up at key sites as visiting Benin President Thomas Boni Yayi pledged that west African nations would fight back against a mounting terrorist threat.

The toll from the weekend attack rose to 30 late Monday with the death of French-Moroccan photographer Leila Alaoui, Morocco's MAP news agency reported.

She was severely wounded when jihadist gunmen stormed the Splendid hotel and the nearby Cappuccino cafe she was visiting on Friday evening.

Alaoui, who has had several international exhibitions of her work, was on assignment in Burkina for Amnesty International.

A source close to the investigation said 20 people were arrested on Sunday and Monday in connection with the attack, which killed more than a dozen foreigners. Some of those arrested were later released.

Boni Yayi, speaking on behalf of the 15-member Economic Community of West African States, said: "We're not going to just sit on our hands. We will react and respond".

He spoke as details emerged about a delayed, ill-equipped response from Burkina Faso's security forces, which have been weakened by recent political turmoil.

Twenty five of the victims have now been identified, public prosecutor Maiza Sereme told AFP, confirming that six Canadians and eight locals were among the victims.

Internal Security Minister Simon Compaore earlier said the foreign dead also included three Ukrainians, two French nationals, two Portuguese, two Swiss and a Dutch person.

The US State department has said an American also died.

- Search for clues -

French President Francois Hollande spoke by phone on Monday with his Burkinabe counterpart Roch Marc Christian Kabore, pledging "any assistance needed... for a proper investigation of these heinous acts".

The first such incident in Burkina Faso, it came weeks after jihadists claimed an assault on a top hotel in Bamako, capital of neighbouring Mali, that killed 20 people.

At the Ouagadougou crime scene, an 18-strong team of French investigators, including forensic experts, joined local police combing for clues at the hotel and cafe.

In a statement carried by US-based monitoring group SITE, AQIM said the Splendid Hotel was "one of the most dangerous dens of global espionage in the west of the African continent".

It published photos of the three young gunmen dressed in military fatigues and wielding weapons, identifying them as Battar al-Ansari, Abu Muhammad al-Buqali al-Ansari and Ahmed al-Fulani al-Ansari.

The operation was claimed by AQIM in the early hours of Saturday morning while the attack was still ongoing.

In their earlier statement, AQIM said the gunmen were from the Al-Murabitoun group of Algerian extremist Mokhtar Belmokhtar.

Authorities in Burkina Faso have said the bodies of three assailants had been identified, but several witnesses said they saw more than three attackers and a manhunt was under way for accomplices.

- 'Equipment issues' -

Until recently, Burkina Faso had largely escaped the tide of Islamist violence spreading in the restive Sahel region and the hotel assault will heighten fears that jihadist groups are casting their net wider in west Africa.

Witnesses said security forces waited hours before taking action against the attackers, with the first on the scene poorly equipped.

"Our men were raring to go. We were trained for this," said a gendarme military police source. "We had equipment issues. No night vision goggles, no bulletproof shields, no door breaching tools."

The elite presidential guard unit, which had a well-equipped and trained anti-terror squad, was disbanded after a coup attempt it staged in September.

Additionally, the authorities jailed the unit's commander, General Gilbert Diendere, who led the intelligence services.

Previously the spying operation had provided intelligence to various countries, including France, during attacks and kidnappings across the region.

The attack began around 7:45 pm (1945 GMT) on Friday when the attackers stormed the 147-room Splendid Hotel in the heart of Ouagadougou.

The hotel and surrounding area became a battleground as local troops, backed by French forces based in the city under a regional counter-terrorism initiative, launched an attempt to retake the hotel around 2:00 am.

In a reminder of the fragile security situation, an elderly Australian couple were kidnapped on Friday in Burkina Faso's northern Baraboule region, near the border with Niger and Mali.

roh-pgf/mtp/jah

© 1994-2016 Agence France-Presse

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