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Central African Republic: West and Central Africa Region Weekly Humanitarian Snapshot (28 July – 3 August 2015)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Central African Republic, Chad, Guinea, Liberia, Mali, Nigeria, Sierra Leone

CENTRAL AFRICAN REPUBLIC

CLASHES CONTINUE IN THE NORTH
At least 26 people died on 28 July as armed groups clashed over control of Markounda, a town in the northwest of the Central African Republic.

1 PEACEKEEPER KILLED
On 2 August, a UN peacekeeper with MINUSCA was shot and killed during clashes with armed assailants in a Northern neighbourhood of the capital, Bangui.
The attack was condemned by the United Nations Secretary-General Ban Kimoon.

CHAD

NEARLY 26,000 INTERNALLY DISPLACED REPORTED IN THE LAKE REGION
Significant spontaneous displacements due to the threat of Boko Haram and / or military operations and clashes with assailants have been reported in the Lake region, bringing the number of new displaced people over the last 2 weeks to nearly 26,000 in the Lake Chad area. Several inter-agency evaluation missions have been undertaken to the sites where the IDPs are located. Most important needs reported are shelter, food, WASH and health. The humanitarian response has begun for about 2,000 people in three sites where NFI and WASH kits have been distributed by WFP and UNICEF. An inter-agency coordination meeting was organized on 31 July to plan and coordinate the response to these new arrivals.

MALI

12 KILLED IN ATTACKS
Gunmen killed 10 Malian soldiers at the Gourma Rharous military base in the northern region of Timbuktu on 3 August, an army official said. Two soldiers were also killed on 1 August when they were ambushed in an area close to the country's border with Mauritania. In the wake of the attacks, MINUSMA stressed the urgent need to advance the peace process to ensure that the Government and the stakeholders work and act together, with the support of the population, to ward off the terrorist threat in Mali.

NIGERIA

178 HOSTAGES FREED FROM BOKO HARAM
Boko Haram attacks continue in northern Nigeria where 13 people were killed on 2 August during a raid on Malari village in Borno state. Media reports indicate that homes and other structures were burned or otherwise destroyed during the attack. On 3 August, Nigeria's military said they attacked a Boko Haram base and set free 178 hostages, mainly women and children, near Aulari, about 70 kilometres south of Maiduguri.

EVD REGIONAL

UNMEER CLOSED ON 31 JULY
Secretary-General Ban Ki-moon informed on the closure of UNMEER from 31 July and that the UN’s Ebola emergency response will transition from UNMEER to WHO under the direct authority of the WHO Director-General. As of 3 August, there are two new confirmed cases of Ebola virus disease (EVD): one in Guinea and one in Sierra Leone. This is the lowest weekly total for over a year. 3 August marked day 10 of the 2nd 42 day countdown to an Ebola-free Liberia.


Nigeria: Nigeria: retour de 12.000 réfugiés nigérians "expulsés" du Cameroun

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Source: Agence France-Presse
Country: Cameroon, Nigeria

Abuja, Nigeria | AFP | mercredi 05/08/2015 - 13:46 GMT

Quelque 12.000 Nigérians "expulsés" du Cameroun, où ils s'étaient réfugiés pour fuir les violences du groupe islamiste Boko Haram, ont commencé à rentrer chez eux, ont déclaré des responsables nigérians mercredi.

"Quelque 12.000 Nigérians, originaires de l'Etat de Borno pour la plupart, qui ont fui au Cameroun à cause des attaques contre leur communauté, ont commencé à rentrer chez eux", a déclaré Sani Datti, porte-parole de l'agence nigériane de secours (NEMA), dans un communiqué.

"Les réfugiés sont actuellement contrôlés par les services d'immigration. Pour l'instant, la NEMA a reçu 1.121 réfugiés des services d'immigration" au poste de Sahuda, au sud de Mubi, dans l'Etat d'Adamawa (est), a-t-il précisé.

La NEMA, chargée de l'accueil de ces réfugiés, leur fournit notamment de la nourriture et des soins de santé.

Un responsable proche du dossier, basé à Abuja, la capitale du pays, a affirmé à l'AFP que ces réfugiés avaient été expulsés. Les autorités camerounaises n'ont cependant pas confirmé cette information pour le moment.

"Ils ne reviennent pas de leur plein gré, ils ont été expulsés du Cameroun", a-t-il déclaré sous couvert d'anonymat, ajoutant que leur nombre pourrait même grimper à 17.000.

La "rafle" d'"environ 2.500 Nigérians illégaux" au poste-frontière de Kousseri, dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, avait été révélée vendredi dernier par l'Œil du Sahel, un hebdomadaire régional.

Le coordinateur de la NEMA pour le nord-est du Nigeria, Mohammed Kanar, avait de son côté déclaré ce weekend à l'AFP qu'un "premier contingent de 620 réfugiés nigérians expulsés du Cameroun" avait été accueilli au Nigeria et placé dans un camp de déplacés, et qu'un "grand nombre" d'autres réfugiés étaient attendus.

Ces expulsions "sont clairement une conséquence de l'intensification des activités des insurgés (islamistes) au Cameroun", avait précisé M. Kanar à l'AFP.

Entre le 12 et le 25 juillet, la région de l'Extrême-nord du Cameroun, frontalière des fiefs nigérians de Boko Haram, a été visée par cinq attentats-suicides - dont trois dans la capitale régionale Maroua - ayant fait au moins 44 morts.

ola-cdc/mda/fal

© 1994-2015 Agence France-Presse

Central African Republic: Région de l'Afrique de l'ouest et du centre - Aperçu humanitaire hebdomadaire (28 juillet – 03 août 2015)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Central African Republic, Chad, Guinea, Liberia, Mali, Nigeria, Sierra Leone

RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

LES AFFRONTEMENTS SE POURSUIVENT DANS LE NORD
Au moins 26 personnes sont décédées le 28 juillet alors que des groupes armés s’affrontaient pour le contrôle de Markounda, une ville du nord-ouest du pays.

1 CASQUE BLEU TUÉ
Le 2 août, un casque bleu de la MINUSCA a été tué lors d'affrontements avec des assaillants armés dans un quartier au nord de la capitale, Bangui. L'attaque a été condamnée par le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon.

TCHAD

PRÈS DE 26 000 DÉPLACÉS DANS LA RÉGION DU LAC
Des déplacements spontanés significatifs dus à la menace de Boko Haram et/ou à des opérations militaires et affrontements avec des assaillants ont été rapportés dans la région du lac, ce qui porte le nombre de personnes déplacées ces deux dernières semaines à près de 26 000. Plusieurs missions d'évaluation interagences ont été entreprises sur les sites où se trouvent les déplacés. Les besoins signalés comprennent le logement, la nourriture, la santé et l’eau, l’assainissement et l’hygiène (WASH). La réponse humanitaire a commencé pour environ 2 000 personnes dans trois sites où des kits d’articles non alimentaires et WASH ont été distribués par le PAM et l'UNICEF. Une réunion de coordination inter-agences a été organisée le 31 juillet afin de planifier et de coordonner la réponse pour ces nouveaux arrivants.

MALI

12 TUÉS DANS DES ATTAQUES
Des hommes armés ont tué 10 soldats maliens à la base militaire de Gourma Rharous dans la région nord de Tombouctou le 3 août, selon un officiel de l'armée. Deux soldats ont également été tués le 1er août lorsqu’ils ont été pris en embuscade dans une zone proche de la frontière avec la Mauritanie. A la suite de ces attaques, la MINUSMA a souligné l'urgente nécessité de faire avancer le processus de paix afin d'assurer que le gouvernement et les parties prenantes travaillent et agissent de concert, avec le soutien de la population, pour conjurer la menace terroriste au Mali.

NIGERIA

178 OTAGES LIBÉRÉS DE BOKO HARAM
Boko Haram continue de perpétrer des attaques dans le nord du Nigéria où 13 personnes ont été tuées le 2 août, lors d'un raid sur le village de Malari, dans l'État de Borno. Des sources médiatiques indiquent que des maisons et d'autres structures ont été brûlées ou détruites pendant l'attaque. Le 3 août, l’armée nigériane a dit avoir attaqué une base de Boko Haram et libéré 178 otages, principalement des femmes et des enfants, près d’Aulari, à environ 70 kilomètres au sud de Maiduguri.

RÉGIONAL/ MALADIE A VIRUS EBOLA (MVE)

UNMEER A CESSÉ SES ACTIVITÉS LE 31 JUILLET
Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a annoncé le 31 juillet la fin de la Mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre Ebola (UNMEER). Dorénavant, l’OMS sera en charge de piloter la réponse d’urgence contre Ebola, sous l’autorité directe de son Directeur Général. Au 3 août, deux nouveaux cas MVE sont confirmés: un en Guinée et un en Sierra Leone, soit le total hebdomadaire le plus bas depuis plus d'un an. Le 3 août a marqué la dixième journée du second décompte de 42 jours au Libéria pour être déclaré exempt du virus.

Guinea: Climate Prediction Center’s Africa Hazards Outlook August 6 – 12, 2015

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Source: National Oceanic and Atmospheric Administration
Country: Benin, Burkina Faso, Chad, Djibouti, Eritrea, Ethiopia, Gambia, Guinea, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal, Somalia, Sudan, Togo

Torrential rain caused flooding and fatalities in Conakry, Guinea.
Below-average rain has continued in north-central Ethiopia.

1) A premature cessation of rains for bimodal regions of southern Ghana, Togo, and Benin has led to increased moisture deficits and negative impacts. A delayed onset of the rainy season, followed by poorly-distributed rainfall has led to abnormal dryness across western and north-central Nigeria.

2) A delayed onset and general lack of rainfall has resulted in abnormal dryness across parts of central and eastern Sudan, northwestern portions of Ethiopia, and western Eritrea. The most impacted states in Sudan are Gadaref, Sennar, and Blue Nile, including important agricultural regions, where much planting is being delayed. In Ethiopia, a delay in any substantial rain is already negatively impacting vegetation over the eastern Amhara Province.

3) Infrequent and light rain since the beginning of the season has led to large rainfall deficits over portions of southern Chad. Affected regions include Batha, Biltine, and Ouaddai. A rainfall performance between 25-50 percent of normal thus far has led to low soil moisture and poor conditions for vegetation.

4) A slightly delayed start to the season has resulted in abnormal dryness for Gambia and central areas of Senegal. Dry ground conditions have reportedly led to delayed planting and negatively impacted the health of livestock.

5) Heavy downpours have caused flooding and fatalities in Conakry, Guinea during the past week. Torrential rain is forecast to continue during the next week, which could worsen conditions on the grounds.

Nigeria: Boko Haram kills nine Nigerian fishermen by Lake Chad

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Source: Agence France-Presse
Country: Nigeria

Kano, Nigeria | AFP | Wednesday 8/5/2015

by Aminu ABUBAKAR

Boko Haram Islamists shot dead nine fishermen in a village near the shores of Lake Chad in northeastern Nigeria, a leading fisherman and a survivor said on Wednesday.

The men were heading towards the fishing town of Baga on Tuesday when they were stopped by the militants, dragged out of their van and gunned down, said Abubakar Gamandi, head of the fishermen's union in Borno State.

"From the information I got from survivors of the attack, nine of my members were killed by Boko Haram gunmen on their way to Baga from Monguno. They were ambushed at Maduwari village," he told AFP.

"Soldiers engaged the attackers in a gunfight and killed 13. They also recovered an all-terrain vehicle from the gunmen as well as the vehicle of the victims."

Two vans were taking a group of 17 fishermen to Baga when the convoy spotted the militants blocking the way ahead, said Grema Ari, who was in the second vehicle and survived the ambush.

"They dashed into the road when they heard us approaching. Our driver managed to turn back and headed to Monguno," he told AFP.

The vehicle in front was forced to stop however and its passengers were brought out and shot dead, Ari and Gamandi said.

"Later soldiers brought the bodies of our nine colleagues bearing bullet wounds to Monguno," Ari told AFP. 

"They also brought the vehicle that was conveying our colleagues and another one belonging to the gunmen."

Slaughter

Boko Haram's bloody insurgency in Nigeria has left more than 15,000 people dead since 2009 and has increasingly spread across the country's borders, with Chad and Cameroon suffering deadly suicide bombings in recent months.

Baga was the site of the group's worst-ever massacre in January, when its fighters were accused of slaughtering hundreds of people and forcing thousands of civilians to flee.

The fishing villages around Baga were abandoned after the bloodshed but residents have been returning to settlements secured by the military, locals say.

Tuesday's ambush came a week after Boko Haram fighters slit the throats of 10 fishermen in an attack on three other villages near Baga.

They decided not to use guns "so as not to attract the attention of soldiers from Baga", Gamandi said at the time.

The hundreds of islets separated by channels hidden by tall grass in the Lake Chad region provide cover for the militants to steal livestock and food from local inhabitants.

The jihadists, now affiliated with the Islamic State group, have been using the islands as a rear base after being routed from their traditional strongholds in Nigeria by a four-country military offensive against them. 

The Chadian army has launched a "major operation" to flush out Boko Haram jihadists from Lake Chad, sparking violent clashes between soldiers and the group.

abu/ft/rob

© 1994-2015 Agence France-Presse

Nigeria: Nigeria Humanitarian Situation Report - 1 August 2015

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Source: UN Children's Fund
Country: Nigeria

Highlights

  • According to the IOM DTM report in June, there are over 1.2 million IDPs in the three North East states. The number of IDPs has marginally decreased due to return movements in Adamawa. In contrast, in Borno the IDP population has increased since April with now just over one million IDPs.

  • On the 28th July, 2015, the Nigerian Army rescued 30 people from Dikwa LGA in Borno state. Some of the IDPs were wounded by explosions during the rescue attempt. They were treated at the teaching hospital and have been released to clinics supported by the state health agency and UNICEF for continued care.

  • The joint needs assessment mission for return areas in Adamawa was successfully carried out with the Government and members of the HCT, including UN (UNOCHA, UNICEF, UNHCR, WHO and IOM) agencies and NGOs (Mercy Corp and Oxfam) during 6 -10 July.

  • 40,164 children have been reached with psychosocial support services in 141 communities and 21 IDP camps in the three North East states affected by the crisis, through a network of 474 trained community volunteers.

  • As at the end of July 2015, outreach clinics in Borno, Adamawa and Yobe, providing integrated health services have benefitted 260,790 people in IDP camps and in host communities; and 28,094 long lasting mosquito nets have been distributed to men, women and children in IDP camps in Yobe,
    Borno and Adamawa.

  • On the 24th July, Nigeria marked its first year without a single case of polio. The World Health Organization (WHO) will confirm the results from the few samples taken from people in previously affected areas are free of the virus.

  • For the first six months of 2015, a total of 181,843 conflict affected people, both in IDP camps and in host communities benefitted with improved access to potable water through the support of UNICEF and its implementing partners.

  • Between January and June 2015, 24,849 children under five were admitted into therapeutic feeding programmes in the states of Adamawa, Borno and Yobe. A total of 15,842 (81%) children recovered and were discharged from therapeutic care.

  • As of 30 July, UNICEF has received nearly $13.6 million USD against its 2015 HAC requirements of $ 26.5 million USD (49% of total requirements); with a funding gap of 51% remaining.

World: Conférence de presse de la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois d’août, l’Ambassadeur Joy Ogwu, du Nigéria

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Source: UN Security Council, UN Department of Public Information
Country: Central African Republic, Guinea, Guinea-Bissau, Lebanon, Liberia, Libya, Nigeria, occupied Palestinian territory, Serbia, Sierra Leone, South Sudan, Sudan, Syrian Arab Republic, World

CONSEIL DE SÉCURITÉ
CONFÉRENCES DE PRESSE

La Représentante permanente du Nigéria auprès des Nations Unies, Mme Joy Ogwu, qui préside le Conseil de sécurité pour le mois d’août, a présenté à la presse, cet après-midi, au cours d’une conférence de presse au Siège de l’ONU à New York, le programme de travail mensuel de cet organe.

Elle a précisé que les travaux de ce mois s’articuleront autour de trois priorités et sujets interdépendants: la lutte contre l’épidémie causée par le virus Ebola, le rôle des organisations régionales et sous-régionales pour faire face aux défis mondiaux et la réforme du secteur de la sécurité.

L’Ambassadeur Ogwu a ainsi annoncé la tenue, le 13 août, d’un débat sur la paix et la sécurité en Afrique dans le contexte de la lutte contre Ebola, en souhaitant que cet échange soit l’occasion de mettre l’accent sur le rôle des organisations régionales et sous-régionales dans la lutte contre des épidémies, comme celle qui a frappé plusieurs pays africains au cours de l’année écoulée, et surtout les conséquences économiques et sociales de ces épidémies. Elle a aussi annoncé la tenue, le 18 août, en présence du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, d’un débat sur le rôle des organisations régionales et sous-régionales pour faire face aux défis sécuritaires. Elle a souhaité que ce débat permette de reconnaître que ces organisations présentent l’avantage de mieux connaître et comprendre les réalités sur le terrain et qu’elles soient ainsi mieux appuyées pour jouer un rôle efficace dans la prévention et le règlement des crises ou conflits. Enfin, Mme Ogwu a indiqué que le Conseil de sécurité tiendra, le 20 août, un débat sur la réforme du secteur de la sécurité que sa délégation avait présentée au Conseil en avril 2014, lors de sa présidence du Conseil. L’inscription de cette question à l’ordre du jour du Conseil de sécurité s’était traduite par l’adoption, le 28 avril 2014, de la résolution 2151, a-t-elle rappelé.

Depuis cette date, a déclaré l’Ambassadeur Ogwu, la présidence du Conseil par le Nigéria souhaite contribuer à créer un monde plus pacifique. « Nous avons le sens du devoir et de grande responsabilité », a-t-elle dit avant de souligner les contradictions qui marquent l’actualité mondiale avec, d’un côté, la transition pleine d’espoir entre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et les objectifs de développement durable (ODD) et, de l’autre, une intensification des conflits avec un nombre record de personnes déplacées dans le monde.

La Présidente du Conseil pour le mois d’août a particulièrement mis l’accent sur l’importance des organisations régionales, en rappelant que ces organisations, créées au départ pour favoriser l’intégration économique, étaient de plus en plus amenées à faire face à des crises. Elle a émis l’espoir que le débat du 18 août sera l’occasion d’insister sur la coopération entre l’Union africaine et l’Union européenne avant d’appeler les États Membres à venir présenter les apports spécifiques, voire uniques, de leurs organisations régionales.

Répondant à des questions de journalistes, la Président du Conseil a indiqué que la question de Palestine sera traitée dans le cadre de l’exposé d’ensemble sur le Moyen-Orient le 19 août. Elle a cependant précisé que le Conseil de sécurité n’avait pas prévu de se rendre à Gaza. Elle s’est dite confiante que les négociations israélo-palestiniennes pourraient reprendre cet automne. En réponse à des questions sur l’absence de référence à EIIL et Boko Haram, elle a indiqué que le Conseil n’excluait pas l’examen de questions imprévues à ce jour, tout en insistant que la communauté internationale demeurait active chaque jour pour lutter contre ces fléaux. S’agissant des armes chimiques en Syrie, elle a indiqué qu’une prochaine conférence de presse au cours de ce mois sera l’occasion de faire le point sur ce sujet qui fait actuellement l’objet de négociations bilatérales.

À une question sur la position du Conseil de sécurité concernant la participation éventuelle du Président du Soudan, M. Omar Al-Bashir, au Sommet de l’ONU en septembre prochain, elle a répondu qu’il appartenait au pays hôte, en l’occurrence les États-Unis, de lui délivrer un visa pour lui permettre d’y prendre part. Elle a précisé par ailleurs que ni le Président du Nigéria, ni son Ministre des affaires étrangères n’avaient prévu de se déplacer à New York pour présider une réunion du Conseil de sécurité.

Outre l’adoption d’une résolution le 21 août pour renouveler le mandat de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), le Conseil de sécurité prévoit aussi d’entendre des exposés sur la situation des missions de maintien de la paix en Centrafrique, demain 5 août; au Kosovo, vendredi 21 août; au Soudan du Sud, mardi 25 août; en Libye, le 26 août; au Moyen-Orient et en Guinée-Bissau, le 27 août. En outre, Mme Joy Ogwu a indiqué que le débat de synthèse, prévu le 31 août, permettra aux délégations invitées de passer en revue leurs priorités, de faire le point sur les avancées et l’impact du Conseil de sécurité sur les défis communs.

À l’intention des organes d’information • Document non officiel.

Nigeria: Nigerian Army Disables Boko Haram Explosives

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Source: Voice of America
Country: Nigeria

Peter Clottey

A spokesman for the Nigerian military says it has cleared the strategic road of Gwoza-Yamteke in Borno state of land mines planted by Boko Haram militants.

Colonel Sani Kukasheka Usman said troops fighting the militants are determined to clear all roads in the country’s northeast of improvised explosive devices (IEDs).

He said the operation led to the recovery of munitions such as drilling machines, rocket-propelled grenades and a howitzer artillery cannon.

“Our mandate apart from routing out the Boko Haram terrorists is to also clear all roads that have been laden with mines by the Boko Haram terrorists,” said Usman.

He said the militants converted chemistry laboratories at the Dikwa School of Agriculture into bomb-making factories when they seized the town.

Usman said the army uncovered the bombs, IEDs and other equipment when it liberated the town.

He said the Nigerian air force has been using air power to put pressure on the militants.

“Basically before any operation takes place, the air force plays a very significant role by bombarding the suspected Boko Haram terrorist locations, and then the troops move in. So, it’s a joint operation between the Nigerian army and the Nigerian air force,” he said.

Usman’s comments came after local media reported that representatives of Boko Haram are seeking negotiations with the government. Observers say military successes appear to have pressured the militants to consider negotiations.

But Usman said the military would not be deterred by the apparent switch in tactics by the Islamist militants.

“I wouldn’t be surprised if they are making overtures to make peace with the Nigerian state,” said Usman. “[I urge] a note of caution, because these are people who have devastated a segment of Nigerian society for over six years, so we have to be very careful with them. We shouldn’t take anything for granted.”


Chad: Kuwait loans KD 4 mln to Chad for rice production

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Source: Emirates News Agency
Country: Chad, Kuwait

KUWAIT, 5th August, 2015 (WAM) -- Kuwait Fund for Arab Economic Development (KFAED) signed a KD 4-million (USD 13.6 million) agreement loan with Chad to help fund rice production in the Chari-Logone perennial river system, Kuwait News Agency, KUNA, reported.

In a press statement on Wednesday, KFAED said that the fund will help providing sustainable water sources to irrigate 400 acers of agricultural land, increase farmers wages and promote Chad's food security.

The agreement was signed by KFAED's deputy Director Hamad Al-Omar and Chad's Minister of Planning and International Cooperation Mariam Mahamat Nour.

WAM/tfaham

Mali: La Commission européenne accroît son aide humanitaire au Mali

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Source: European Commission Humanitarian Aid Office
Country: Mali

Summary: 5 août 2015, Bruxelles - La Commission européenne a alloué 1 million d’euros supplémentaires pour répondre à la crise humanitaire qui sévit dans le nord du Mali. Ces fonds portent à €41 millions l'aide humanitaire apportée par l'Union Européenne au Mali en 2015.

«Il est essentiel que nous venions en aide aux milliers de Maliens qui en ont besoin et qui, en raison du conflit, sont plus difficiles à atteindre.», a déclaré M Christos Stylianides, commissaire européen chargé de l’aide humanitaire et de la gestion des crises.

Ces nouveaux fonds permettront d’intensifier les efforts de secours dans le nord du pays et de fournir une assistance en produits alimentaires, eau et soins de santé aux Maliens récemment déplacés ainsi qu’aux populations hôtes. Les communautés qui accueillent les personnes déplacées par le conflit figurent parmi les plus pauvres du Mali, sont déjà touchées par l’insécurité alimentaire et ne disposent pas d’assez de ressources.

Ref: EC15-154FR

Nigeria: President's Malaria Initiative: Nigeria Country Profile

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Source: Government of the United States of America, US Agency for International Development, Centers for Disease Control and Prevention
Country: Nigeria, United States of America

The President’s Malaria Initiative (PMI)

Malaria prevention and control is a major U.S. foreign assistance objective, and PMI’s strategy fully aligns with the U.S. Government’s vision of ending preventable child and maternal deaths and ending extreme poverty. Under the PMI Strategy for 2015–2020, the U.S. Government’s goal is to work with PMI-supported countries and partners to further reduce malaria deaths and substantially decrease malaria morbidity toward the long-term goal of elimination.

Country Context

With a population of about 182 million, Nigeria is the most populous country in Africa. While the nation’s economy has increased as a result of an oil boom, the majority of the population lives in poverty. The public health system in Nigeria is weak, particularly at the primary care level. It is estimated that the government spends less than five percent of the national budget on health. The private health care system is robust and provides care for a substantial proportion of the Nigerian population. However, the heavy reliance on the private health care sector introduces case management and health surveillance challenges.

Malaria is transmitted throughout Nigeria, with the entire population at risk. The disease accounts for 60 percent of outpatient visits and 30 percent of hospitalizations. Malaria is also a leading cause of mortality in children under five and contributes to an estimated 25 percent of infant mortality and 11 percent of maternal mortality. Intensity and seasonality of transmission varies by region. The duration of the transmission season ranges from year-round transmission in the south to three months or less in the north. Plasmodium falciparum is the predominant malaria species.

In 2010, Nigeria reported more deaths due to malaria than any other nation in the world. The two most recent national population-based surveys measuring malaria program progress in Nigeria have shown mixed results. From 2010 to 2013, ownership of at least one ITN increased; however, household use of insecticide-treated nets (ITNs) appears to have decreased. Seasonal differences in survey administration are plausible, and the 2014 Malaria Indicator Survey (MIS) should confirm the trends in ITN use. Other PMI-supported activities include: continued vector and insecticide resistance monitoring; indoor residual spraying (IRS) advocacy and support training; piloting community focused antenatal care (ANC) programs with intermittent preventative treatment for pregnant women (IPTp) where ANC attendance is low; procurement of IPTp drugs for focused antenatal care clinics; expanded provision of rapid diagnostic tests (RDTs) and artemisinin-based combination therapy (ACTs) to patent and proprietary medicine vendors to upgrade testing and treatment services in the private sector.

Senegal: President's Malaria Initiative: Senegal Country Profile

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Source: Government of the United States of America, US Agency for International Development, Centers for Disease Control and Prevention
Country: Senegal, United States of America

The President’s Malaria Initiative (PMI)

Malaria prevention and control is a major U.S. foreign assistance objective, and PMI’s strategy fully aligns with the U.S. Government’s vision of ending preventable child and maternal deaths and ending extreme poverty. Under the PMI Strategy for 2015–2020, the U.S. Government’s goal is to work with PMI-supported countries and partners to further reduce malaria deaths and substantially decrease malaria morbidity, toward the long-term goal of elimination.

Country Context

Regarded as one of Africa’s model democracies, Senegal has made substantial improvements since the 1960s. However, indicators of human development remain low, and povert and unemployment are high. Senegal’s health care pyramid is built upon informal health huts that are managed by communities and cover about half of the country’s population. In 2014, the Ministry of Health adopted a new strategic plan to improve linkages between the community level and the formal health system, increase ownership by communities, and improve coordination of activities.

While the number of reported malaria cases has dropped in recent years (due in part to a change in case definition), malaria is still a major cause of morbidity and mortality and a high priority for the government. Malaria is endemic throughout Senegal, and the entire population is at risk. Transmission occurs seasonally and is affected by rainfall and persistent flooding, especially in peri-urban areas. Plasmodium falciparum is the major cause of infection.

Senegal has made significant progress against malaria and remains a leader in piloting and scaling up new recommendations and innovative strategies. Striving toward malaria preelimination by 2018, malaria interventions are targeted to the different transmission zones in Senegal. In addition to the standard interventions, pre-elimination zones are eligible for case investigation and active case detection, while the highest transmission regions receive seasonal malaria chemoprevention and are prioritized for home-based management.

The 2013 continuous Demographic and Health Survey showed that under-five mortality continued to fall in Senegal, from 121 per 1,000 live births in 2005 to 54 in 2012 – a 55 percent drop in 7 years.

Niger: Niger - Région de Diffa - Département de Mainé-Soroa - Commune de Mainé-Soroa - Village administratif de Boureim N'Guidjiram : Cartographie des infrastructures (30/06/2015)

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Source: UN High Commissioner for Refugees, REACH Initiative
Country: Niger

Mali: Mali: Aperçu des contraintes d’accès humanitaire (mai - juillet 2015)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Mali

Durant la période considérée, les contraintes d'accès liées aux violences contre le personnel humanitaire, leurs biens ou leurs infrastructures, principalement des vols de véhicules avec violence sur les axes routiers mais aussi pour la première fois le pillage d’entrepôts humanitaires, ont continué à être régulièrement rapportés à OCHA . Plus de 80 tonnes de denrées alimentaires destinées à être livrées à la population touchée ont ainsi été pillées. Les contraintes d’accès liées aux opérations militaires et hostilités se sont, elles, multipliées au cours du mois de mai. Leurs conséquences ont été nombreuses, parmi celles-ci la relocalisation temporaire d’une vingtaine d’acteurs humanitaires ainsi que la suspension temporaire ou le retard dans la conduite des activités humanitaires pouvant aller jusqu’à plusieurs semaines. A partir du mois de juin, une nouvelle tendance a été observée, à savoir la restriction de mouvement des organisations humanitaires dans le pays, principalement des points de contrôle de sécurité sur les axes routiers de la commune de Ménaka (Gao). Néanmoins, les acteurs humanitaires continuent d’apporter leur aide à la population affectée et de se mobiliser pour améliorer l’accès humanitaire. Une ONG qui avait suspendu son assistance au Centre de Santé Communautaire d’Agouni (Tombouctou) depuis Mars 2015 y a ainsi repris ses activités en juillet.

Mali: Mali : La libération de Sanda Ould Bouamama par la Mauritanie est un coup dur pour les victimes de la crise malienne

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Source: Fédération Internationale des Ligues des Droits de I'Homme
Country: Mali

20 organisations de défense de droits humains condamnent la libération de Sidi Mohamed Ould Mohamed Ould Bouamama dit Sanda Ould Bouamama par les autorités mauritaniennes, visé par un mandat d’arrêt international émis par les autorités judiciaires maliennes et par des plaintes des victimes des crimes graves commis au Nord du Mali, notamment à Tombouctou.

Le 3 août 2015, les autorités mauritaniennes ont libéré Sanda Ould Bouamama alors qu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par le juge d’instruction du 6ème Cabinet du Tribunal de Grande Instance de la commune 3 du district de Bamako le 23 juillet 2013. Le mandat d’arrêt avait été transmis à Interpol qui en avait informé les autorités mauritaniennes.

« Cette libération est un nouveau coup dur et une énorme déception pour les victimes et pour nos organisations. Si les enquêtes de la justice malienne avaient avancées et que la coopération sous-régionale était plus effective, Sanda Ould Boumama serait en train d’être entendu par un juge malien. C’est pour cela que nous avions déposé plainte en mars 2015 aux côtés de 33 victimes » a déclaré Me Moctar MARIKO, président de l’AMDH.

Binational malien et mauritanien, M. Sidi Mohamed Ould Mohamed Ould Bouamama dit Sanda Ould Boumama est l’ex porte-parole du groupe ançardine dirigé par Iyad Ag Galy, un groupe armé lié à Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), également présent au nord du Mali.

Pourchassé au Nord du Mali par les forces armées françaises et maliennes, Sanda Ould Boumama s’était rendu aux autorités mauritaniennes entre avril et mai 2013 pour échapper à la justice malienne. En avril 2013, il déclarait à la presse vouloir se rendre aux autorités algériennes en comptant sur une extradition vers la Mauritanie pour pouvoir y être jugé au motif qu’il détient la nationalité mauritanienne.

Il est poursuivi par la justice malienne pour crime contre l’humanité, crime de guerre, crime de génocide, meurtres et assassinats, crime d’atteinte contre la sûreté intérieure de l’Etat, association de malfaiteur, extorsion de fonds, actes de terrorisme et trafic international de drogues dans le dossier « Ministère Public contre Iyad Ag Galy et 29 autres » instruit au tribunal de grande instance de la commune 3 du district de Bamako.

A la suite de l’ouverture de procédures judiciaires en juillet 2012 à l’encontre de plusieurs présumés responsables de crimes les plus graves dont Sanda Ould Boumama, nos organisations se sont constituées parties civiles aux côtés d’une centaine de victimes dont 80 victimes de crimes sexuels.

Le 28 novembre 2013, la FIDH et AMDH se sont constituées parties civiles aux côtés de 15 victimes dans l’affaire ministère public contre Iyad Ag Galy.

Le 12 Novembre 2014, la FIDH, AMDH, WILDAF, DEMESO, Collectif Cri de Cœur et AJM ont déposé une plainte contre X pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité au nom de 80 femmes et filles victimes de violences sexuelles commises au nord du Mali, visant notamment des faits qui se sont déroulés en 2012 et 2013 dans la région de Tombouctou contrôlée par Ansar Dine dont Sanda Ould Boumama était un des principaux dirigeants.

Nos organisations avec des organisations locales avaient également déposé le 6 mars 2015 au nom de 33 victimes et de nos organisations,une plainte contre 15 auteurs présumés des crimes commis à Tombouctou, dont Iyad Ag AGALY, Sanda Ould Bounama, Hammar MOSA et Cheick Ag Aoussa. Ces deux derniers ont à l’instar de 13 autres personnes bénéficié de la levée de mandats d’arrêt ordonnée le 15 juin 2015 afin de faciliter la signature par la CMA de l’Accord pour la Paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.

« Cette libération vient s’ajouter à celles déjà effectuées en juillet, août et décembre 2014 par les autorités maliennes et des mains levées des mandats d’arrêt effectués en octobre 2013 et en juin 2015. Les victimes de violences sexuelles attendent des actes forts de la part du gouvernement pour poursuivre les auteurs de ces crimes, pas de les libérer les uns après les autres » a déclaré Mme Bouare Bintou Founè SAMAKE, Présidente de WILDAF.

En vertu de la convention de coopération judiciaire entre le Mali et la Mauritanie du 25 juillet1963, les autorités mauritaniennes devaient extrader Sidi Mohamed Ould Mohamed Ould Bouamama dit Sanda Ould Boumama vers le Mali.

« Cet acte des autorités mauritaniennes est à déplorer et à condamner. Les libérations répétées de membres des groupes armés contreviennent à la volonté affichée des gouvernements de la région du sahel de combattre le terrorisme au Sahel mais surtout elles entravent la nécessaire lutte contre l’impunité des auteurs des crimes les plus graves dont la coopération judiciaire entre les pays concernés est un élément vital » a déclaré Me Patrick Baudouin, avocat des victimes et Président d’Honneur de la FIDH.

Cette libération est d’autant plus paradoxale que lors de la libération par les autorités maliennes, en septembre 2010, de quatre détenus proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique la Mauritanie avait à l’instar de l’Algérie, rappelé son Ambassadeur pour protester contre la décision malienne de « remettre à une partie terroriste un Mauritanien réclamé par la justice mauritanienne ».

Convaincues qu’il ne peut y avoir une paix durable sans justice, nous demeurons préoccupées par rapport à la lutte contre l’impunité fragilisée par notamment la lenteur des procédures et des enquêtes judiciaires ainsi que des libérations.

En effet, nos organisations exhortent les autorités judiciaires maliennes à diligenter des enquêtes approfondies et impartiales en vue d’apporter une réponse au besoin de justice des victimes de la crise, qui constitue une condition sine qua non de la réconciliation.

Nos organisations appellent les autorités mauritaniennes à se conformer à ses obligations internationales en arrêtant Sanda Ould Boumama dans les plus brefs délais et à l’extrader vers le Mali conformément à la Convention de coopération judiciaire établie entre les deux pays où il devra être jugé, et le cas échéant à le poursuivre pour les crimes qui lui sont reprochés.

Le Nord du Mali, tombé aux mains des groupes rebelles et djihadistes entre janvier 2012 et janvier 2013, a été le théâtre des crimes les plus graves : viols massifs, tortures, amputations, flagellations, exécutions sommaires, destruction du patrimoine culturel. En juillet 2012, la justice malienne a ouvert plusieurs procédures judiciaires et a saisi la Cour pénale internationale des crimes relevant de sa compétence, laquelle a formellement ouvert une enquête le 16 janvier 2013. La signature de l’Accord pour la Paix et la réconciliation au Mali le 20 juin 2015 entre le gouvernement malien et plusieurs groupes armés n’a pas ramené la paix au Mali où plus de 170 personnes sont mortes depuis le début de l’année 2015 dans les combats entre groupes armés ainsi que les attaques terroristes. Ansar Dine a revendiqué la dernière attaque en date, celle qui a visé, le 3 août 2015, une caserne de la Garde nationale malienne à Gourma-Rharous à environ 140 km à l’est de Tombouctou faisant 11 morts parmi les soldats maliens. A peine un mois plus tôt, le 2 juillet, un contingent burkinabè de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) avait été attaqué au sud-ouest de la ville de Tombouctou, faisant six tués dans leur rang. Une opération revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

ONG signataires :

FIDH - Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme
AMDH- Association Mauritanienne des Droits de l’Homme
AMDH - Association Malienne des Droits de l’Homme
AI-Amnesty International-Mali
WILDAF- Femmes Droits et Développement en Afrique
Association DEME SO
AJM-Association des Juristes Maliennes
CCC-Collectif Cri de Cœur
Réseau Régional des Associations des Victimes des Evènements du Nord-2RAVEN
SUURI-Association des victimes (GAO)
APDF-Association pour le Progrès et le Développement des Femmes
TRIJEUD-Tribune Jeunes pour le Droit au Mali
CNDH-Commission Nationale des Droits de l’Homme
MIDA-Association Malienne pour le Droit International
COMADE-Coalition Malienne des Droits de l’Enfant
COMADDH-Coalition Malienne des Défenseurs des Droits Humains
Coalition Malienne pour la Cour Pénale Internationale
LJDH-Ligue pour la Justice, le développement et les Droits de l’Homme
Social Alert
CAPDH-Cadre d’Assistance et de Promotion de Droits Humains


Mali: United Nations Integrated Strategy for the Sahel

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Source: UN Special Envoy for the Sahel
Country: Burkina Faso, Cameroon, Chad, Gambia, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal

The United Nations integrated strategy for the Sahel is built around three broad areas of support formulated as strategic goals and organized according to key themes. The strategic goals are aimed at supporting and strengthening continuing initiatives and addressing previously identified gaps. A series of specific objectives and indicative actions are proposed to achieve these goals. The three areas of support are complementary and form an integrated response to the Sahel crisis. In particular, the approach is premised on the integration of humanitarian and development interventions, ensuring that lifesaving activities meet immediate needs while building the resilience of people and communities as part of a longterm development agenda.

Nigeria: External UNHCR Funding Update on the Emergency Response for the Nigeria Situation: Income (USD) as of 04 August 2015

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Cameroon, Chad, Niger, Nigeria

Chad: Growing insecurity leads to more displacements in Lake Chad region, warns UN official

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Source: UN News Service
Country: Chad

6 August 2015 – The United Nations today reported further population displacement in the Lake Chad region owing to fear of attacks by Boko Haram and appeals by the Government of Chad for civilians to leave areas where ongoing military operations are being undertaken against the group.

“For a few weeks now, more than 40,000 people have been fleeing their villages for fear of attacks, without any belongings,” said the UN Humanitarian Coordinator for Chad, Thomas Gurtner.

“The Lake Chad islands still face sporadic attacks and the Government is considering relocating some additional 20,000 people to the mainland, therefore increasing vulnerability among displaced population and host communities,” he added.

On 3 August, an estimated 10,000 people fled to the locality of Koulkimé, some 20 kilometres from the town of Baga Sola, in the Lake Chad basin, bringing the total of internally displaced persons (IDPs) in the region to around 40,000, according to the latest update by the UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA).

Overall, some 79,000 civilians have been forced to flee their homes since the beginning of the year, including refugees, returnees and IDPs.

The UN system is working with partners to implement immediate life-saving assistance to this new displaced population, as the area is prone to cholera outbreaks, Mr. Gurtner said.

The volatile security situation and the rainy season are limiting physical access, slowing humanitarian assessments and response. Despite these challenges, three spontaneous IDP sites near Baga Sola have been provided with basic supplies, food and wash kits.

According to OCHA, the humanitarian community is concerned with the growing trend of forced displacement of civilians in the region.

“As elsewhere in the Lake Chad Basin, which straddles four countries, and where people have been affected by violence, the humanitarian community calls on authorities to ensure that any measures taken to counter terrorism comply with the Member States obligations under international law, particularly international human rights law, international refugee law, and international humanitarian law,” it stated.

World: Global Weather Hazards Summary August 7-13, 2015

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Source: Famine Early Warning System Network, National Oceanic and Atmospheric Administration
Country: Afghanistan, Benin, Burkina Faso, Chad, Costa Rica, Dominican Republic, El Salvador, Eritrea, Ethiopia, Gambia, Ghana, Guatemala, Guinea, Haiti, Honduras, Kazakhstan, Mali, Nicaragua, Niger, Nigeria, Pakistan, Senegal, South Sudan, Sudan, Togo, Turkmenistan, Uzbekistan, World

Heavy rainfall forecast for flood-affected areas of West Africa

Africa Weather Hazards

  1. A slightly delayed start to the season has resulted in abnormal dryness for Gambia and central areas of Senegal. Dry ground conditions have reportedly led to delayed planting and have negatively impacted the health of livestock.

  2. Heavy downpours have caused flooding and fatalities in Conakry, Guinea during the past week. Torrential rain is forecast to continue during the next week, which could worsen conditions on the grounds.

  3. In bimodal regions of southern Ghana, Togo, and Benin, the early end of rainfall has led to increased moisture deficits. A delayed onset of the rainy season, followed by poorly-distributed rainfall, has led to abnormal dryness across western and north-central Nigeria.

  4. Infrequent and light rains since the beginning of the season have led to insufficient rainfall accumulations for southern portions of Chad, including the Batha, Biltine, and Ouaddai regions. Rainfall levels between 25-50% of normal has led to decreased soil moisture and poor vegetation conditions.

  5. A delayed onset and lack of rainfall has resulted in abnormal dryness across parts of central and eastern Sudan, western Eritrea, and northwestern Ethiopia. The most impacted states in Sudan are Gadaref, Sennar, and Blue Nile, including important agricultural regions where much planting is being delayed. In Ethiopia, a delay in substantial rainfall is already negatively impacting vegetation over the eastern Amhara Province.

Nigeria: Nutrition Sector Working Group Nigeria - July 2015

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Source: UN Children's Fund, Nutrition Cluster
Country: Nigeria

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