12 juillet 2015 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné fermement dimanche l'attentat suicide qui a visé le marché central de N'Djamena, au Tchad, hier, tuant au moins 15 personnes et en blessant beaucoup d'autres.

M. Ban a présenté "ses sincères condoléances aux familles des victimes et au gouvernement et au peuple du Tchad" et a souhaité un prompt rétablissement aux personnes blessées dans l'attaque", a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse.

"Cette attaque brutale contre des civils pendant le mois de Ramadan est un rappel pour nous tous que le fléau du terrorisme ne connaît aucune limite", a-t-il ajouté.

M. Ban a réitéré l'importance de la poursuite de la collaboration entre les pays de la région afin de lutter plus efficacement contre le terrorisme tout en respectant le droit humanitaire, les droits de l'homme et le droit des réfugiés.

Selon la presse, l'attentat a fait au moins 15 morts et a été revendiqué par le groupe extrémiste Boko Haram.

Yaounde, Cameroon | AFP | Monday 7/13/2015 - 19:25 GMT

At least 11 people were killed when two female suicide bombers blew themselves up near an army camp in troubled northern Cameroon in an attack blamed on Boko Haram Islamists.

President Paul Biya condemned the "cowardly and odious" attack, which took place on Sunday, and said he had given "strict instructions to the defence and security forces to secure our country."

Northern Cameroon, like Nigeria, Chad and Niger, has been hit in bloody attacks by Boko Haram, whose insurgency has now expanded across the region from the militants' homeland Nigeria.

Sunday's explosions occurred 50 metres (yards) apart within a few seconds of each other, near a camp of Cameroon's Rapid Intervention Battalion in the border town of Fotokol which faces the Nigerian outpost of Gamboru.

A government statement said the victims included 10 civilians and a Chadian soldier. Seven others were injured -- four Chadian and three Cameroonian soldiers.

Cameroonian and Chadian troops are deployed in Fotokol under a joint offensive to fight Boko Haram.

"We heard a loud explosion. Initially we thought it was a shell fired from Nigeria by Boko Haram but it was a woman who blew herself up," the source said.

"Seconds later there was another similar blast at a spot about 50 metres away. I counted 12 bodies," the source said.

A Cameroonian police officer said the first explosion happened at the entrance to the camp and the second in a neighbourhood spot where locals gather to break their fast during the holy Muslim month of Ramadan.

Boko Haram's deadly insurgency has killed at least 15,000 people since 2009 and left more than 1.5 million homeless.

A four-nation coalition of Nigeria, Niger, Chad and Cameroon has reportedly pushed the militants out of captured towns and villages in an operation that began in February.

But the group has stepped up attacks since Nigerian President Muhammadu Buhari took power in May vowing to crush the insurgency.

Last week, the group claimed responsibility for twin suicide bombings in the Chadian capital N'Djamena in June that left 38 people dead.

rek-cl/ach/mfp

© 1994-2015 Agence France-Presse

Kano, Nigeria | AFP | Monday 7/13/2015 - 21:06 GMT

by Aminu ABUBAKAR

Four people killed were killed on Monday when a suicide bomber hit a military checkpoint on the outskirts of the northeastern Nigerian city of Maiduguri, civilian vigilantes told AFP.

The blast happened at about 12:10 pm (1110 GMT) at the Jimtilo checkpoint, as passengers arriving in Maiduguri were being screened, they said.

"The bomber killed four people and injured five others," said Babakura Kolo, who is part of the militia assisting the military against the insurgents.

"The dead included two civilian JTF (joint task force or vigilantes) and a policeman. Two immigration officers are among those injured."

Vigilante Umar Bulunkutu gave the same toll.

On Saturday, two people were killed in Maiduguri when two suicide bombers in a motorised rickshaw tried to target a busy bus station but were foiled by heavy security.

Just over an hour later, a man disguised as a woman and wearing a full-face veil blew himself up at a crowded market in Chad's capital, N'Djamena, killing 15 people.

The attacks come as Nigeria and its neighbours gear up to deploy a strengthened regional force against Boko Haram, which has increased the frequency and intensity of its attacks on civilians.

Maiduguri, where the group was founded in 2002, has been repeatedly targeted and since Muhammadu Buhari became president on May 29, nearly 570 people have been killed in Nigeria alone.

Danlami Ajaokuta, another civilian vigilante, said the bomber struck in the middle of the crowd of passengers.

"It is standard procedure at the checkpoint for passengers to alight from their vehicles and walk some distance to a shed manned by the soldiers," he explained.

"They identify themselves before they trek some more distance past the checkpoint and then enter their vehicles and move on."

Residents in Maiduguri have been on edge for months over the wave of new attacks and one, Ibrahim Buba, said the explosion rocked the city.

"We later saw two military jets flying southwards," said Ibrahim Buba, who lives nearby.

"One of them later returned and we learnt that the jets were in pursuit of some Boko Haram gunmen that were sighted in the bush, apparently planning to attack the city."

Buhari, who has vowed to crush the militants, is coming under pressure because of the mounting death toll and the military's apparent inability to stop attacks on civilian "soft" targets.

On Monday he sacked the military top brass he inherited from his predecessor Goodluck Jonathan.

Before he was removed as chief of army staff, Lieutenant General Kenneth Minimah told a conference in Abuja that troops had "achieved tremendous success" in recent months.

"Today, their (Boko Haram's) ability to face our gallant troops in any form of combat has been seriously degraded," he said.

"Consequently, the terrorists have cowardly resorted to attacking innocent and vulnerable citizens in markets, places of worship and similar places."

abu-phz/mfp

© 1994-2015 Agence France-Presse

NOUAKCHOTT, 13 juillet 2015 (IRIN) - Près de 50 000 réfugiés maliens sont rendus vulnérables par l’interruption de l’aide alimentaire dans leur camp du sud-est de la Mauritanie. Les Organisations non gouvernementales (ONG) alertent sur une hausse importante de la malnutrition aiguë, notamment chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes et allaitantes.

À lire : Des milliers de personnes fuient les violences dans le nord du Mali

« Cela fait deux mois que nous ne recevons plus aucune ration », a dit à IRIN Amsaleh Ould Mohamed, président de l’équipe de gestion du camp de M’Berra.

Le Programme alimentaire mondial (PAM), qui fournissait la majeure partie de l’aide alimentaire au camp, dont du riz, des légumes, de l’huile, du sucre et du sel, dit manquer de fonds pour poursuivre ses distributions.

Le PAM avait déjà réduit les rations en juin, ne distribuant plus que 5,4 kg de riz par personne au lieu de 12.

Certains réfugiés du camp de M’Berra ont commencé à élever du bétail et d’autres ont mis sur pied de petites boutiques vendant du savon et d’autres produits, mais la plupart des résidents dépendent surtout de l’aide extérieure et notamment des rations alimentaires pour survivre.

« Les réfugiés ont tenté de cultiver [des produits] dans des jardins communautaires, mais la chaleur extrême, les tempêtes de sable et les insectes détruisent la plupart des plantations », a dit Maya Walet Mohamed, présidente du comité des femmes du camp.

Moulay (qui a préféré ne pas dévoiler son nom de famille), réfugié malien et l’un des quelque douze bouchers et vendeurs de bétail du camp, a commencé à accepter de faire des prêts pour que ses clients puissent faire face à cette situation alimentaire critique.

« J’accepte souvent de faire crédit pour des vaches ou des chameaux et je suis remboursé après leur vente », a-t-il dit à IRIN. « Mais dans les moments difficiles, comme maintenant, je paye la différence (entre la vente et la revente) de ma propre poche. »

D’après Moulay, avec la récente sécheresse et l’interruption des distributions d’aide alimentaire, les résidents n’ont plus de bétail ni de biens à échanger ou à revendre contre de la viande.

« Parfois, ils apportent des effets personnels tels que des chaussures plus ou moins neuves ou une antenne de télé et essayent de me convaincre de les leur échanger contre un ou deux kilos de viande », a-t-il dit à IRIN.

Malnutrition

Il est trop tôt pour dire quel impact aura l’interruption des distributions d’aide alimentaire, mais dès qu’elles ont cessé au mois de mars, Médecins Sans Frontières (MSF) a observé une « augmentation manifeste » du nombre d’enfants malades dans ses programmes nutritionnels au camp de M’Berra. Avant l’interruption, MSF prenait en charge en moyenne 30 enfants par mois. Ce nombre est depuis passé à 79.

« Toute interruption supplémentaire des rations régulières pourrait dégrader les conditions de santé dans le camp », a dit Mohamed Gbane, coordinateur des services médicaux de MSF en Mauritanie. M. Gbane a expliqué que la malnutrition « ouvre la porte » à d’autres maladies comme les infections respiratoires et la diarrhée.

« La protection de la santé des réfugiés dépend de différentes formes d’aide humanitaire et surtout d’un régime équilibré », a dit le médecin. « Dans le camp, le nombre de personnes malades est relativement stable, mais la santé nutritionnelle des résidents se dégrade depuis que la distribution de rations alimentaires a cessé. »

Notre bétail meurt [à cause de la sécheresse] et nos enfants sont de plus en plus malades. Si rien n’est fait rapidement, cela risque d’avoir des conséquences désastreuses en matière de santé. Lorsque MSF a commencé ses activités dans le camp en 2012, environ 20 pour cent des enfants de moins de cinq ans souffraient de malnutrition aiguë. Grâce à sa coopération avec le PAM et d’autres partenaires, ce taux était passé à neuf pour cent au premier semestre 2014.

« Ce serait dramatique si nous laissions les plus vulnérables retomber à des niveaux catastrophiques », a dit M. Gbane.

L’interruption des distributions d’aide alimentaire tombe particulièrement mal, car elle coïncide avec la période de soudure et les réserves de denrées de base sont déjà maigres.

« La période de soudure est extrêmement difficile cette année », a dit à IRIN le coordinateur du camp, Mohamed Ag Melah. « Notre bétail meurt [à cause de la sécheresse] et nos enfants sont de plus en plus malades. Si rien n’est fait rapidement, cela risque d’avoir des conséquences désastreuses en matière de santé. »

M. Ag Melah a appelé les bailleurs de fonds à assumer leurs responsabilités.

« Avec la crise des rations alimentaires, notre famille de huit, dont quatre enfants, ne peut pas se nourrir correctement », a témoigné Souley Ag Hassan, 25 ans, qui a fui Gao, dans le nord-est du Mali, en 2013. « La nourriture est notre priorité ».

Besoin de plus de fonds

Le PAM dit avoir besoin de 600 000 dollars par mois pour couvrir les frais des distributions d’aide alimentaire dans le camp. Début juillet, le projet n’avait obtenu que 35 pour cent des financements nécessaires pour tenir jusqu’en septembre.

« Le camp a été complètement oublié par les bailleurs de fonds, car la politique internationale concentre maintenant son attention sur d’autres crises comme la Syrie et Ebola », a dit April Benedict, chargée de mission pour MSF en Mauritanie.

« On pensait naïvement qu’après la signature des accords de paix au Mali, les réfugiés rentreraient chez eux, mais […] de récents attentats et pillages de villes et de villages dans le nord du Mali ont montré qu’il faudra du temps avant que les réfugiés se sentent suffisamment en sécurité pour rentrer chez eux. »

À lire : Le processus de paix malien est-il menacé ?

« Les bailleurs de fonds internationaux ont depuis trouvé une solution d’urgence et nous étudions la possibilité d’emprunter [des fonds aux pays de] la sous-région », a assuré à IRIN Janne Suvanto, porte-parole du PAM en Mauritanie.

Grâce au fonds d’urgence, selon Mme Suvanto, le PAM espère satisfaire au moins 40 pour cent des besoins alimentaires dans le camp d’ici la mi-juillet, sous conditions de l’approbation des bailleurs de fonds. Tous les besoins du camp ne seraient cependant pas comblés et il faudrait commencer par venir en aide aux femmes et aux enfants les plus vulnérables.

René Colgo, coordinateur de projet pour MSF, a fait remarquer que toute aide d’urgence en matière de santé apportée à M’Berra était plutôt inutile si c’était le manque de nourriture qui rendait les réfugiés malades.

mk/jl/ag-ld/amz

L’ESSENTIEL

• L’arrivée tardive des pluies entraîne la prolongation de la soudure pastorale et le retard du dé-marrage de la campagne agricole.

• L’indice FAO des prix des produits alimentaires est tombé à son plus bas niveau depuis septembre 2009.

• La disponibilité globale de céréales demeure satisfaisante dans la plupart des marchés de la région, cependant on observe les premières hausses des prix avec le début de la période de soudure.

• D’après l’analyse du Cadre Harmonisé sur la situation alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest, environ 7,5 millions de personnes, dont 4,5 millions au Sahel seront en crise alimentaire et nutritionnelle entre juin et août 2015.

Foreward

In 2015, the world continues to face an unprecedented number of humanitarian crises. Over USD 750 million are required to address the immediate challenges facing agriculture and food security in the countries and regions highlighted in this mid-year review of the Food and Agriculture Organization of the United Nations’ (FAO) participation in the 2015 humanitarian appeals. Even though agriculture is a source of livelihood for 75 percent of the population in most of the affected countries and the FAO appeal only represents a tiny fraction of the overall humanitarian needs, resource partners’ contributions received to date barely cover 20 percent of FAO’s appeal. And the needs are bigger than ever.

Most recently, Nepal’s devastating earthquakes severely impacted farming families.
The deepening food security and nutrition crisis in South Sudan is raising serious concerns and the number of severely food insecure people is expected to escalate from 2.5 million at the beginning of the year to at least 4.6 million by July. The situation is likely to be even worse if the renewed conflict in Greater Upper Nile continues to spiral down.

Globally, conflict and protracted crises are further weakening the resilience of families and communities in the Central African Republic, the Democratic Republic of the Congo, the Sahel, Somalia, Syria, Iraq and Yemen. Together these crises account for about 50 percent of FAO’s total appeal. Millions of people, many of them food insecure and suffering from malnutrition, are fleeing violence in the Central African Republic, Iraq, South Sudan, Syria, and now Burundi. Without assets or livelihoods, they mostly depend on humanitarian assistance for their very survival. These displacements have knock-on effects, often destabilizing neighbouring countries and placing increased pressure on already strained service infrastructure and food availability in camps and host communities.

Building resilient livelihoods is an integral part of FAO’s agriculture and food security interventions and plays an essential role towards peace building and conflict mitigation. Conflicts mainly affect rural populations, heavily impacting food and agricultural production and smallholder livelihoods. The rehabilitation of agriculture, therefore, has a central role to play in building and consolidating peace while contributing to food security and rural development. FAO draws on the many diverse skills of its vast pool of experts to address these challenges. From day one of the response and relief efforts we start to protect and restore the livelihoods of affected populations, helping them to stay on the land and start producing food for their families and communities, building resilience and laying the foundations for longer-term recovery.

A huge effort is needed to increase the resilience of the agriculture-based livelihoods of the most vulnerable populations to ever increasing threats and crises. Our goal is to preserve livelihoods and dignity and to get people back on their feet. We can do it, but we cannot do it alone. We need your support.

Laurent Thomas
Assistant Director-General
Technical Cooperation

La Suisse vient de signer deux contrats de financement avec le Commissariat à la Sécurité Alimentaire et le programme national des filets sociaux, dénommé Jigisemejiri ou arbre de l’espoir dans la langue Bambara. Ce soutien permettra de renforcer l’alerte précoce et les réponses ciblées à l’insécurité alimentaire en consolidant des partenariats entre l’Etat Malien et des ONG locales.

Les populations du Mali sont régulièrement affectées par des chocs climatiques et politico-sécuritaires. Ces chocs provoquent une augmentation de la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et compromettent des années d’efforts de développement. Ainsi, la coopération suisse s’engage auprès du gouvernement malien dans sa lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. En effet, la Directrice Résidente du Bureau de la Coopération suisse au Mali a procédé à la signature, le mardi 23 juin, de deux contrats de contribution, l’un avec le Ministre Commissaire à la sécurité alimentaire et l’autre avec le Coordonnateur du Jigisemejiri. Cette signature marque l’entame des activités du projet de renforcement des programmes nationaux de sécurité alimentaire et de filets sociaux et nutritionnels. Le montant de l’appui s’élève à 610 millions de FCFA (CHF 1 millions).

D’une durée de 12 mois, le projet appuiera le gouvernement dans la formulation de la politique nationale de sécurité alimentaire. Il consolidera les méthodologies du système d’alerte précoce et de ciblage des ménages vulnérables et renforcera la planification et la coordination de la réponse aux ménages vivant en situation d’insécurité alimentaire. De plus, le projet mettra en œuvre un pilote de filets sociaux dans les cercles de Youwarou et Niafunke. Ce dernier permettra d’opérationnaliser les synergies et complémentarités entre le programme national des filets sociaux et, en cas de chocs, les réponses d’urgence ciblées du CSA. Avec ce projet, la coopération suisse souhaite à la fois travailler sur les problématiques structurelles et conjoncturelles de la sécurité alimentaire.

Par ailleurs, ce projet permettra de créer un espace de dialogue entre la coopération suisse et les institutions maliennes en vue de la formulation d’un projet de coopération à moyen terme. A ce titre, la Directrice Résidente a assuré les représentants du gouvernement malien de son engagement personnel pour que le processus initié le 23 juin 2015 soit consolidé et approfondi à l’avenir.

The political transition in Nigeria has generated a spirited dialogue on the priorities and course corrections required for Africa’s most populous nation. Key among these is security. While Nigeria’s struggle with the violent extremist organization, Boko Haram, has garnered most attention, the country faces a series of fundamental security challenges that, if left unaddressed, will trigger instability with long-term implications for Nigeria and the region. This Africa Center report reviews the most pressing of these challenges, how they have emerged, and actions needed to address these threats.

1 – PARTICIPANTS

Au départ de Bamako :

• Batcho Kakou Arsene, Coordinateur Cluster (UNICEF)

• Yaya BOUBACAR, représentant DNH,

• Madame CAMARA Kadiatou SIDIBE, représentant CPS/SEEUDE

• Mohamed AG INORENE représentant AEN,

Au départ de Gao :

• Moustapha Diarra, WASH officer (UNICEF)

2 - RAPPEL DES OBJECTIFS DE LA MISSION

2.1 - Objectif Principal Cette mission a pour objectif principal de renforcer le leadership de l’Etat dans la coordination et de soutenir les initiatives des groupes sectoriels régionaux de Tombouctou, Mopti et Gao.

2.2 - Objectifs spécifiques :

Pour atteindre l’objectif principal, la mission s’est fixée les objectifs spécifiques suivants :

• Rencontrer conjointement les services techniques de l’Etat et définir des modalités de collaboration entre ces différents services dans le cadre de la coordination sectorielle ;

• Identifier les capacités des différents services et voir la possibilité de mutualiser les efforts pour une plus grande synergie d’action dans la coordination au niveau régional ;

• Identifier dans une démarche franche et ensemble avec les partenaires du groupe sectoriel WASH sur le terrain, les opportunités et défis en matière de collaboration avec les services techniques afin de formuler des recommandations pratiques pour plus de collaboration entre les différents acteurs (ONG et Etat) ;

• Echanger sur la possibilité de mutualiser les efforts avec les services techniques de l’Etat tant au niveau national que régional sur la possibilité d’organiser une évaluation de la situation globale WASH dans les différentes régions.

13 July 2015 – United Nations Secretary-General Ban Ki-moon has strongly condemned the twin suicide bombings that targeted the city of Fotokol in the north of Cameroon on 12 July.

“[The Secretary-General] extends his heartfelt condolences to the families of the victims and to the Government and people of Cameroon, and wishes a speedy recovery to those injured in the terrorist attacks,” said a statement issued today by a UN spokesperson.

Encouraged by the measures already taken by the Government of Cameroon to counter the Boko Haram threat, Mr. Ban, adds the statement, commends the authorities and people of Cameroon for welcoming refugees from the region since the beginning of the crisis.

“The Secretary-General expresses his support for the Government of Cameroon and countries of the region and encourages them to further strengthen their cooperation in addressing the threat posed by Boko Haram, as well as ensuring strict compliance with international humanitarian and human rights law.”

According to media reports, Boko Haram militants are suspected to have committed a twin suicide attacks in Fotokol late Sunday, killing at least a dozen people, including the two assailants.

L’objectif principal de cette enquête est d’évaluer, de caractériser la vulnérabilité alimentaire des ménages en milieu rural et de dégager les perspectives alimentaires pour les prochains mois pour l’ensemble du pays.

L’enquête vise surtout à mieux asseoir le diagnostic par la connaissance des causes et les mécanismes liés à la vulnérabilité, ainsi que les effectifs et les caractéristiques essentielles des personnes vulnérables.

HIGHLIGHTS

• Following recent episodes of violence sparking in Northern Mali, a new inflow of 395 Malian refugees was registered in Mauritania since the end of April. The refugees were transferred to Mberra camp and received adequate assistance from UNHCR and its partners.

• On 20 and 22 June, more than 3,000 people came together in Nouakchott, Nouadhibou and Mberra camp to celebrate the strength and resilience of refugees on the occasion of the World Refugee Day. Traditional music and dances, camel and horse parades, poems, a fashion show and exhibitions as well as football matches between the refugees and the host community were organized.

• On 16 June, UNHCR and its partners UNICEF and INTERSOS celebrated the Day of the African Child in Mberra camp. Music entertainment, skits and poems were aimed at sensitizing the refugee community on child rights.

• Between 17 and 20 June 2015, 111 candidates from Mberra Camp sat for the 2015 Malian Baccalaureate session jointly facilitated by UNHCR, UNICEF, Ensemble pour la solidarité et le développement, INTERSOS and the Mauritanian and Malian Ministries of Education.

SOMMAIRE

Objectifs stratégiques

Les objectifs stratégiques retenus dans le cadre de ce plan de réponse1 sont les suivants :

1. Recueillir les données sur les risques et les vulnérabilités, les analyser et intégrer les résultats dans la programmation humanitaire et de développement.

2. Soutenir les populations vulnérables à mieux faire face aux chocs en répondant aux signaux d’alerte de manière anticipée, réduisant la durée du relèvement post-crise et renforçant les capacités des acteurs nationaux.

3. Fournir aux personnes en situation d’urgence une assistance coordonnée et intégrée, nécessaire à leur survie2 .

Paramètres de la réponse

Toutes les interventions dans le cadre de ce Plan de Réponse Stratégique (SRP) seront orientées vers les régions suivantes : Hodh Ech Chargui, Nouakchott, Guidimakha, Gorgol, Brakna, Assaba, Tagant, Hodh El Gharbi. Le choix des zones d’intervention dépend du niveau d’incidence d’au moins l’un des quatre critères de vulnérabilité. A savoir, les taux élevés (1) d’insécurité alimentaire et (2) de malnutrition (plus de 20% des ménages en phase 3 et plus de 10% de malnutrition aigüe globale (MAG) (3) l’assistance aux réfugiés maliens, avec une attention particulière sur l’aide aux communautés dans la zone d’accueil de ces réfugiés. Enfin, la communauté humanitaire se joint aux efforts des autorités dans (4) la préparation à la réponse d’urgence en cas de maladie à virus d’Ebola (EVD) qui sévit dans la région du Sahel.

Snapshot 8–14 July 2015

Yemen: More than 1,500 civilians have been killed since conflict began to escalate in March, and airstrikes and fighting continue despite the agreement to a six-day humanitarian pause over 11–17 July. There are now 1.26 million IDPs in the country – a 24% increase since mid-June. Only 20% of the fuel needed is available in the country, which is impacting upon all basic needs.

Honduras: 807,000 people are affected by drought, and a state of emergency has been declared in ten departments in the southwest. El Niño has led to reduced rainfall and is expected to continue to do so throughout 2015. Drought has affected 2.5 million people across Central America.

Madagascar: 579,000 people are severely food insecure in seven southern regions, according to a food security assessment. 200,000 people require immediate food assistance, particularly in the drought-affected regions of Androy and Anosy, where staple food prices have doubled. This year has seen the worst drought conditions in six years.

Global Emergency Overview Web Interface

Highlights

• On 30 June, the National Assembly of Chad ratified the law project prohibiting child-marriages; a significant victory that will create a favorable environment for the implementation of UNHCR’s child protection strategy and also an encouraging step in addressing SGBV.

• Two deadly attacks (15 and 29 June 2015) attributed to Boko Haram and directed mainly against defense and security forces at Ndjamena left 38 people dead and over one hundred wounded.

• Reinforcement of security measures following the attacks in the Capital resulted in random arrests of foreign citizens; over 395 persons of 14 nationalities, mainly from Niger and Nigeria, were arrested and transported to Dar Es Salam refugee site; only one person among them appeared to be a refugee.

• To advocate and protect refugees and asylum seekers in Ndjamena, UNHCR and CNARR set up a crisis committee to address the arrests and forced deportation to Dar Es Salam site.

• The transport of 149 refugees from Niger willing to relocate from Karam village to Dar Es Salam site, increased the total of registered Nigerien refugees at Dar Es Salam site to 424 persons.

Points généraux

La situation sécuritaire dans la région de Diffa reste et demeure précaire. En effet, plusieurs attaques sporadiques sont opérées par les insurgés. Les Forces de Défense et de sécurité (FDS) ont accentués les patrouilles et opèrent des rafles dans toute la région.

Comme mentionné dans le précédant rapport hebdomadaire, IRC a transmis le rapport d’évaluation multisectorielle (MSA) du village de Yébi à OCHA qui l’a ensuite partagé aux différents clusters (rapport en annexe).

IRC a réalisé, une évaluation multisectorielle (MSA) dans le village de Alla (quartiers Alla Dewa, Alla Dallamaram et Alla Inglaro) dans la commune de Gueskérou, département de Diffa, du 01 au 03 juillet 2015. L’évaluation multisectorielle est basée sur la méthodologie standard d’évaluation RRM (Rapid Response Mechanism) en cours d’adaptation au contexte du Niger. Le rapport d’évaluation multisectorielle sera partagé avec OCHA.

A. Situation Analysis

Description of the disaster

The municipality of Sayaxché in the Petén department had experienced heavy rains since May 2015 as reported by the National Risk Reduction Coordinating (CONRED). In June 2015, oxidation ponds of an oil producer in the area overflowed, contaminating the La Pasión River. Results of the first water samples taken by the Toxicology Laboratory at the University of San Carlos in Guatemala were obtained on 10 June, which indicated the presence of an organophosphorus pesticide (M alathion). This has decimated th e fish p opulation as well as othe r aquatic animal species in the ecosystem, and it is considered the most ser ious environmental problem of its kind in the national territory.

On 12 June, the governor of Petén declared a n orange alert for the entire department. The same day, the mayor of Sayaxché declared a re d alert. These alerts are still in place in order to prioritize emergency actions.

As a precautionary measure authorities have prohibited the use and consumption of water from the river. Therefore, people need drinking water since that 48 per cent of families get their water supply directly from the Pasión River.

According to the latest CONRED report, (as of 30 June) there are: 22 affected communities, 14,827 people at risk and 12,017 people affected.