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Senegal: Sénégal Mise à jour du suivi à distance - Mai 2015

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Senegal

La persistance des mauvaises conditions pastorales amplifiera d’avantage les difficultés des

MESSAGE CLES

  • Les ménages agropasteurs pauvres dans le centre et le nord du pays qui ont connu une baisse importante de leurs productions agricoles en 2014/15 et partant de leurs revenus ont présentement recours à des stratégies inhabituelles et font face à des déficits de consommation alimentaire. Par conséquent, ils sont en situation d’insécurité alimentaire de Crise (Phase 3 de l’IPC).

  • Les conditions pastorales actuelles à travers le pays sont anormalement mauvaises. Les prévisions pour la prochaine saison des pluies présentent des divergences entre les centres de prévision mais, si le début de la saison est tardive, comme prévu par les prévisions de PRESAO, il pourrait retarder l’amélioration des conditions d’élevage ; ce qui peut engendrer des mortalités de bétail plus élevées que la moyenne et affecter négativement les moyens d’existence et limiter leur accès à la nourriture.

  • Les prévisions pour les cumuls pluviométriques sont également divergentes avec le PRESAO indiquant une probabilité élevée des pluies moyennes à supérieures à la moyenne pendant que d'autres prévisions (ECMWF, NMME, IRI, et UK MET) indiquent une probabilité accrue de précipitations inférieures à la moyenne. Par conséquent, les mises à jour de modèles climatiques actuels en juin doivent être étroitement surveillées.


Mali: Mali: Mise à jour sur la sécurité alimentaire - mai 2015

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Mali

La résurgence de l’insécurité entrave les appuis humanitaires dans les régions du nord

MESSAGE CLES

  • L’insécurité grandissante dans les régions de Tombouctou et de Gao avec des actes d’assassinat et de pillage perturbent les mouvements de personnes et de biens ; ce qui affecte négativement les activités sources de revenus et cause des pertes de biens des ménages qui ont de la peine à se relever de la crise sécuritaire depuis trois ans.

  • La dégradation plus que la moyenne des termes de l’échange bétail/céréales à cause de la baisse du prix du bétail limite l’accès des ménages pauvres au marché dans les zones pastorales des régions du nord; ce qui les amène à adopter des stratégies d’adaptation atypiques, baisser de volume d’aliment et même décapitaliser pour satisfaire leurs besoins alimentaires.

  • Dans la bande du fleuve de Gao et de Bourem, la zone des lacs du Goundam, le Haoussa de Niafunké et le Nord de Youwarou, l’insécurité alimentaire actuel de niveau Stress (Phase 2 de l’IPC) à cause de la baisse importante des productions et des revenus agricoles et/ou d’élevage sera en phase de Crise (Phase 3 de l’IPC) pendant le pic de la soudure à partir de juillet jusqu’en début septembre.

Mali: Mali Regional Crisis Situation Report #3, 29 May 2015

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Source: World Food Programme
Country: Burkina Faso, Mali, Mauritania, Niger

Situation Update

According to UNHCR, there are some 62,000 internally displaced persons in Mali and 16,000 returnees. Burkina Faso shelters 33,000 Malian refugees, while Mauritania and Niger host 52,000 and 50,000 Malian refugees, respectively.

WFP Response

Under its Protracted Relief and Recovery Operation (PRRO) 200719 in Mali, WFP is responding to immediate food needs of internally displaced persons (IDPs) and returnees, among other needs intended to save lives, promote stability and contribute to achieving the Zero Hunger Challenge. Under its Regional Emergency Operation (EMOP) 200438, WFP is addressing lifesaving needs of Malian refugees in Burkina Faso, Mauritania and Niger, who fled conflict in northern Mali since early 2012. In April, WFP assisted 321,000 beneficiaries in Mali and 127,000 Malian refugees in Burkina Faso, Mauritania and Niger.

Mali

  • The security situation deteriorated significantly over the reporting period, with frequent attacks being reported which has led to the displacement of more than 30,000 people in the first two weeks of May alone. For WFP and its partners, the heightened levels of insecurity resulted in the interruption of nutrition activities in the Timbuktu region and delays in general food distributions (GFD) in the Gao region during the first two weeks of May.

  • WFP and its partners distributed cereal bars to 9,100 of the newly displaced on 23 May and, where possible, WFP is now also distributing one-month worth of food rations to approximately 29,000 IDPs. Implementing partners are undertaking rapid assessments in Gao, Mopti and Timbuktu regions and WFP will progressively increase the number of people assisted as numbers are confirmed.

  • Based on the results of the March Cadre Harmonisé, WFP is planning to assist some 350,000 beneficiaries from June to September 2015, as well as reviewing the number of beneficiaries that are suitable for cash transfers during the forthcoming lean season.

  • The implementation phase of the pilot project KACHE (Kit for Autonomous Cash transfer in Humanitarian Emergencies) began in early May and is scheduled to end in September 2015. The kit is a new technology being piloted in WFP for the transfer of either cash or vouchers by using electronic vouchers.

Burkina Faso

  • In April, WFP reached some 31,000 refugees in Bobo Dioulasso, Goudebou, Mentao and Saag-Nioniogo. Of the total refugees assisted, some 8,000 refugees reside outside official camps; the majority of these are located in the Oudalan province.

Mauritania

  • In April, WFP was able to successfully resume all distributions, reaching approximately 52,000 refugees through GFD. Of these, some 800 were children aged 6-59 months and 140 were pregnant and nursing women suffering from moderate acute malnutrition who, in addition, received nutritional treatment. WFP also provided school meals to approximately 4,000 children enrolled in pre-primary and primary schools.

  • WFP plans to reach approximately 53,000 beneficiaries in May.

Niger

  • Despite the numerous security incidents in northern Mali, the border area with Mali has been relatively calm and stable. An estimated 230 people have fled to Niger and conversations are ongoing with UNHCR on food assistance needs.

  • WFP reached 44,000 refugees residing in camps and refugee hosting zones in April; some 48,000 people were targeted for assistance in May.

Mali: Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur le Mali, 29 mai 2015

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Source: UN Security Council
Country: Mali

SC/11914-AFR/3147-PKO/493

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de mai, Mme Raimonda Murmokaitė (Lituanie):

Les membres du Conseil de sécurité ont déploré la fusillade qui a eu lieu à Bamako (Mali), le 25 mai 2015, dans laquelle un Casque bleu bangladais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a été tué et un autre blessé. Ils ont condamné dans les termes les plus fermes l’explosion d’une mine au passage d’un convoi de la MINUSMA dont faisaient partie le commandant de la Force et le Chef de la police, survenue le 28 mai 2015 dans la région de Tombouctou; cette explosion a fait trois blessés parmi les Casques bleus.

Les membres du Conseil ont exprimé leurs condoléances les plus sincères à la famille du Casque bleu tué, ainsi qu’au Gouvernement et au peuple bangladais.

Les membres du Conseil ont demandé au Gouvernement malien d’enquêter rapidement sur ces attaques et d’en poursuivre les auteurs en justice, et ont souligné que les responsables doivent être amenés à rendre des comptes. Ils ont souligné que, selon le droit international, les attaques dirigées contre des Casques bleus peuvent constituer des crimes de guerre.

Les membres du Conseil ont réaffirmé qu’il faut contrer par tous les moyens, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, et que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le lieu, l’époque et les auteurs.

Les membres du Conseil ont rappelé aux États qu’ils doivent veiller à ce que les mesures prises pour lutter contre le terrorisme soient conformes à l’ensemble des obligations que leur impose le droit international, en particulier le droit international des droits de l’homme et des réfugiés et le droit international humanitaire.

Les membres du Conseil ont réaffirmé qu’ils appuient sans réserve la MINUSMA et les forces françaises qui la soutiennent. Ils se sont dits particulièrement reconnaissants au Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali, M. Mongi Hamdi, ainsi qu’à la MINUSMA, d’aider les autorités et le peuple maliens à rétablir une paix et une stabilité durables dans leur pays, conformément à la résolution 2164 (2014) du Conseil, et ont rendu hommage aux Casques bleus de la MINUSMA, qui risquent leur vie à cette fin. Ils ont rappelé qu’ils avaient demandé à toutes les parties maliennes de coopérer pleinement au déploiement et aux activités de MINUSMA.

Niger: Répondre aux besoins des réfugiés du Nigeria

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Source: Agency for Technical Cooperation and Development
Country: Chad, Niger, Nigeria

Depuis que les attaques de Boko Haram au Nigeria se sont intensifiées en 2013, des centaines de milliers de personnes ont été déplacées à travers la région. Ces populations se sont réfugiées au Tchad, au Niger et au Cameroun. L’aide humanitaire tarde encore à venir car il est difficile de localiser les déplacés, d’évaluer leurs besoins et d’intervenir dans des conditions sécuritaire.

Une situation alarmante

Au Niger, les 1500 habitants du village de Chetmari ont accueilli 2500 déplacés du Nigéria et partagent avec eux le peu de provisions et de biens qu’ils possèdent. Parmi les populations déplacées, il y a des personnes âgées, des enfants, des femmes enceintes, des bébés, et des mères allaitantes. Ibrahim, le chef du village, confiait aux équipes d’ACTED les difficultés rencontrées pendant la période de soudure : « Nos stocks sont bas et nous sommes des milliers de plus que la normale ». De plus, toute l'économie des zones d'accueil a été perturbée par la fermeture des frontières et les marchés sont très mal approvisionnés. Les femmes déplacées de Chetmari déclarent avoir comme seule source de nourriture les dons des communautés d'accueil. Le chef de village déplore également le tarissement du puit mais choisit de partager toutes les ressources disponibles avec les réfugiés. « Aujourd'hui ce sont ces gens qui courent se réfugier dans nos villages, mais demain cela pourrait être notre tour. C’est notre réalité aujourd'hui à Diffa ».

Le village de Chetmari n’est malheureusement pas une exception dans la région. En effet, 53% de la population vivant dans les zones touchées par les mouvements de population au Niger sont à risque d'insécurité alimentaire. Parmi les personnes déplacées, 63% ont un accès insuffisant à la nourriture dans la région de Diffa et 43% ont un accès insuffisant à l'eau. Les femmes et les enfants représentent 70% des 100 000 réfugiés et retournés au sud du Niger.

Au-delà des chiffres, aussi impressionnants soient-ils, ce sont les histoires individuelles qui choquent. Certains enfants traversent les frontières de leur propre chef, sans parents, ou adultes pour les soutenir sur leur chemin. Ils sont laissés sans soins, soutien ou protection. Au Tchad, à Baga Sola, Simon, un jeune garçon, a raconté sa fuite dramatique de 14 jours à travers le Lac pour atteindre la sécurité du camp de réfugiés de Dares Salam depuis son village au Nigeria qui a été brûlé et pillé. L’enfant n’a pas eu d’autre choix que de fuir. Simon a tenu à raconter son histoire aux équipes d’ACTED pour que le monde sache ce qui se passe au Nigeria.

La réponse humanitaire

Avec le HCR, les gouvernements hôtes, et grâce à la solidarité de la communauté internationale et à l’appui des bailleurs de fonds, les ONG comme ACTED viennent en aide aux populations les plus vulnérables en distribuant des vivres et des biens, en fournissant des services de santé et de protection, en construisant des latrines et en renforçant l'accès de l'eau. ACTED a mis en place un système de gestion de l’information à Diffa pour coordonner l’action humanitaire. Au sein des communautés d’accueil, ACTED permet un accès à l'eau et à l'assainissement et développe des activités de génération de revenus. La mise en place de camps de réfugiés dans la région de Diffa (à 50 kilomètres de la frontière) est également en cours.

Malgré tout, l'insécurité entrave gravement les efforts humanitaires pour accéder aux populations dans le besoin. Les acteurs humanitaires se trouvent aujourd’hui dans une course contre la montre pour sauver des vies. En raison du manque d'accès durable et sécurisé aux populations, les informations sont rares et incohérentes alors qu’elles sont un élément essentiel pour évaluer, comprendre, anticiper et répondre aux besoins. Des mesures doivent être prises pour s’assurer que les organisations humanitaires puissent fournir une assistance à ces populations vulnérables et que des vies puissent être sauvées.

Un plan régional d’intervention pour les réfugiés du Nigeria

Le Plan inter-agences d’intervention en faveur des réfugiés du Nigeria pour 2015 a été lancé à Dakar par la représentante régionale du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) en Afrique de l’Ouest et par Emilie Poisson, directrice régionale d’ACTED en Afrique, qui était aux côtés des directeurs régionaux du Programme Alimentaire Mondial (PAM) et du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), du coordonnateur humanitaire pour le Sahel et du directeur d’IEDA Relief, présents pour co-présider ce lancement.

Ce lancement a été l’occasion pour ACTED de témoigner au nom des populations affectées que ses équipes côtoient quotidiennement dans les zones d’accueil des réfugiés, à Diffa au Niger et autour du Lac au Tchad. Les équipes d’ACTED sont en effet au cœur des zones touchées et peuvent témoigner de la situation dramatique dans laquelle se trouvent les populations aujourd’hui. ACTED a rappelé l’importance de prendre des mesures concrètes pour éviter une nouvelle crise humanitaire. Le plan inter-agence de réponse régionale aux réfugiés nigérians est un pas dans cette direction mettant en exergue clairement les besoins et les réponses appropriées. Il est temps de passer à l’action.

Chad: Chad: Initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés - document du point d’achèvement et initiative d’allègement de la dette multilatérale

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Source: International Monetary Fund
Country: Chad

Dans le contexte de l'INITIATIVE RENFORCÉE EN FAVEUR DES PAYS PAUVRES TRÈS ENDETTÉS - DOCUMENT DU POINT D’ACHÈVEMENT ET INITIATIVE D’ALLÈGEMENT DE LA DETTE MULTILATÉRALE, les documents ci-après ont été diffusés et figurent dans ce dossier :

  • Le rapport des services du FMI rédigé par une équipe des services du FMI pour examen par le Conseil d'administration le 27 avril 2015, à la suite des entretiens qui ont pris fin le 10 mars 2015 avec les autorités tchadiennes sur l'évolution économique et les politiques qui sous-tendent l'accord au titre de la facilité élargie de crédit. La rédaction du rapport des services du FMI, qui repose sur les informations disponibles au moment de ces entretiens, a été achevée le 10 avril 2015.

Le document ci-après a été ou sera diffusé séparément :

Document relatif à l'initiative PPTE

La politique régissant la publication des rapports des services du FMI et d’autres documents autorise la suppression d'informations délicates.

Ce document peut être obtenu sur demande à l’adresse suivante :

International Monetary Fund  Publication Services PO Box 92780  Washington, D.C. 20090 Téléphone : +1 202 623 7430  Télécopie : +1 202 623 7201 Courriel :publications@imf.org Internet : http://www.imf.org Prix unitaire : 18 dollars

Fonds monétaire international Washington

Mali: La reprise de l’école à Kidal assujettie au retour de la paix

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Source: UN Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali
Country: Mali

Dans l’attente de la signature de l’Accord de paix par toutes les parties, la MINUSMA, à travers sa Division des Affaires Civiles, poursuit ses efforts aux côtés des populations maliennes directement affectées par le conflit pour créer les conditions d’une meilleure reprise des services sociaux de base avec l’organisation d’un atelier de réflexion sur le renforcement de la confiance, la restauration de l’autorité de l’Etat et la gouvernance locale réunissant les élus, les représentants des déplacés et la société civile de la région de Kidal, le 27 mai dernier à l’hôtel El Farouk de Bamako.

La dégradation des infrastructures sanitaires et hospitalières, la fermeture des établissements scolaires, le départ des agents qualifiés pour assurer les prestations d’état civil, les risques de famines et la résurgence d’épidémies telle que la rougeole sont les maux qui rythment le quotidien des habitants de la région selon les participants.

La rencontre visait à collecter les préoccupations des ressortissants des différentes localités de la région de Kidal, afin d’identifier les arrangements intérimaires spécifiques qui pourront favoriser la réinstallation et/ou le retour des autorités administratives régionales et locales (Etat et Collectivités territoriales) dans la région et faciliter ainsi la reprise des services publics essentiels (état civil, sociaux de base, etc.) et in extenso contribuer à la restauration de l’autorité de l’Etat dans une logique inclusive des acteurs locaux.

L’autre objectif de l’atelier était de sensibiliser les populations déplacées de Kidal à Bamako et les élus sur l’importance de l’instauration des relations de confiance entre les autorités locales et leurs administrés dans le contexte spécifique de Kidal en vue de promouvoir une bonne gouvernance locale. « Avec le recul, si on regarde, l’apport du lycée de Kidal, on verra que rien n’est impossible car en une génération, la formation de milliers d’universitaires a été possible dans leur région d’origine. Il faudra qu’on réussisse partout au Mali à mettre en pratique les dispositions de la décentralisation et renforcer la notion de la citoyenneté chez chaque malien. Dans le code des collectivités il est stipulé que chaque citoyen peut exiger de ses élus les délibérations du Conseil, chaque citoyen a des droits vis-à-vis de sa collectivité et de l’Etat mais il a également des devoirs dont il faut s’acquitter face aux élus et aux autorités centrales ou locales », a souligné dans son propos liminaire, M. Boubacar Bah, Maire de la Commune V également Président de l’Association des Municipalités du Mali.

Pour sa part, M Belco H. Maiga, Président du Conseil régional de Kidal, a insisté sur les aspects éducatifs auxquels la jeune génération est confrontée dans sa région. « Ceux qui avaient les moyens ont envoyé leurs enfants à l’école à Bamako et à Gao. Mais la grande majorité démunie est restée sur place et c’est à eux qu’il faut penser en premier lieu. Aujourd’hui, la reprise des activités scolaires est assujettie au retour de la paix car l’école a besoin d’évoluer dans un environnement sécuritaire sain, apaisé et sans danger pour les élèves » a-t-il déclaré.

La tenue de cette atelier démontre la détermination de La Division des Affaires civiles de la MINUSMA à œuvrer au plus près des communautés pour recenser leurs besoins afin d’y répondre de la meilleure manière. Cette initiative va donc se poursuivre dans les semaines à venir à Gao, Tombouctou et Mopti.

Nigeria: UNICEF Nigeria+ Sub-regional Update | In Cameroon, Chad, Niger, and Nigeria - May 2015

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Source: UN Children's Fund
Country: Cameroon, Chad, Niger, Nigeria

Sub-regional Humanitarian Overview

Throughout North East Nigeria and across the border regions in Cameroon, Chad and Niger, children are in critical danger. Insecurity caused by the conflict between the armed group Jama’atuAhlisSunna Lidda’awatiwal-Jihad(JAS), commonly known as ‘Boko Haram’, military forces and civilian self-defense groups in North East Nigeria has escalated into a worsening humanitarian crisis.

The violence has triggered major population movements across borders. Over 1.5 million people –including 800,000 children –have fled violence.In Nigeria alone, the number of internally displaced people has almost doubled in less than a year, from an estimated 647,000 in May 2014 to over 1.3 million. More than 200,000 refugees and returnees have crossed into neighboring Cameroon, Chad and Niger after their villages were attacked or threatened.

Refugees, returnees and internally displaced populations
•Nigeria: 1,301,763
•Niger: 100,000 displaced persons from Nigeria, including nearly 48,000 children
•Chad: 43,000
•Cameroon: 151,000

Children are bearing the brunt of the conflict. In Nigeria, children make up around 56 per cent of the internally displaced population. In Niger, 48 per cent of all refugees and returnees are children; and in Cameroon 60 per cent of the over 34,000 refugees in Minawao are children. This year, there has been a dramatic rise in violence, growing reports of recruitment and use of children in suicide bombings as well as abductions and attacks on schools.

The situation in Nigeria and bordering countries has developed from a localisedemergency into a highly visible and complex, cross-border humanitarian and protection crisis. The vast majority (over 90 per cent) are staying in host communities, putting additional strain on already overstretched health, education and social services and are in need of greater humanitarian support.


Mauritania: Mauritanie : un million USD de la BAD pour l’aménagement hydro-agricole de Brakna-Ouest

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Source: African Development Bank
Country: Mauritania

Le ministre des finances, gouverneur du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) pour la Mauritanie, Al Moctar Ould Djay, et vice-président de la BAD en charge des opérations sectorielles, Aly Abou-Sabaa, ont signé, le 27 mai 2015 à Abidjan, un protocole de don, d’environ un million USD, au titre du mécanisme de financement de la préparation du projet d’aménagement hydro-agricole de Brakna-Ouest dans le pays.

Il s’agit, pour le ministre Djay, «d’un secteur productif et stratégique,» qui permettra à son pays de relever les défis socioéconomiques, en vue d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Raison pour laquelle, soulignera le ministre : «La BAD est un partenaire stratégique pour la Mauritanie et son peuple. Nous vous exprimons notre gratitude pour les efforts inlassables visant à améliorer les conditions économiques et sociales des Mauritaniens.»

Les études couvriront une superficie globale de l’ordre de 9000 ha, et toucheront directement ou indirectement, environ 30000 habitants, répartis en environ 5.000 ménages, dont plus de la moitié sont des femmes.

L’opération vient en appui à la mise en œuvre d’une seconde phase du projet d’aménagement hydro-agricole de Brakna-Ouest, dont la première phase, cofinancée par le Fonds africain de développement, le Fonds spécial du Nigeria et la Banque islamique de développement, a été clôturée avec succès en juin 2014.

Cette phase, indique-ton, vient répondre à un ensemble de contraintes, notamment, l’extrême pauvreté, la précarité des femmes, la dégradation des ressources naturelles, de faibles niveaux de revenus, l’exode rural et l’insuffisance des infrastructures. La phase a également permis de générer des impacts significatifs méritant une consolidation et une extension aux zones voisines (la réinstallation de près de 1500 ménages dans la zone, la création de quatre marchés locaux et le développement des activités d’élevage et de pisciculture sont à eux seuls des indicateurs significatifs).

Le vice-président Abou-Sabaa a saisi l’opportunité pour se féliciter des efforts louables du gouvernement, visant le développement socio-économique du pays.

Mali: La Banque mondiale mobilise 248 millions de dollars en appui à 2 millions de pasteurs du Sahel

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Source: World Bank
Country: Burkina Faso, Chad, Mali, Mauritania, Niger, Senegal

Le projet stimulera la coopération régionale entre le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad, où les activités pastorales constituent la principale source de revenu des populations ciblées

WASHINGTON, 26 mai 2015 — Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un financement de l’IDA pour une enveloppe globale de 248 millions de dollars, afin de stimuler l’intégration régionale dans six pays du Sahel et d’améliorer l’accès à des services essentiels pour plus de 2 millions de pasteurs et agropasteurs, ainsi que pour accroître leurs revenus et leurs débouchés.

En Afrique subsaharienne, les activités pastorales constituent la principale source de revenu de quelque 50 millions d’habitants. Au Sahel, les terres arides et semi-arides occupent 75 % du territoire et font vivre près de 20 millions de pasteurs.

Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS), d’une durée de six ans, concerne le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. Il constitue une étape importante pour instaurer une alliance solide en faveur du pastoralisme, à travers la mise en commun de l’expertise et des moyens de différents acteurs, parmi lesquels des partenaires techniques et financiers bilatéraux et multilatéraux, des gouvernements, des entreprises privées et des organisations pastorales de la société civile.

« Le pastoralisme, qui joue un rôle vital au Sahel, est menacé par de multiples défis, dont l’essor rapide de la population, les conflits, les épizooties, la disparition des pâturages et l’amenuisement des sources en eau, explique Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique. Il faut consentir d’importants investissements pour améliorer la productivité et la résilience des systèmes pastoraux de production et faire en sorte que la demande accrue de produits de l’élevage et les débouchés qu’elle procure se traduisent par des retombées profitant à l’ensemble des communautés dont la survie passe par le pastoralisme. »

Ce nouveau projet contribuera à renforcer la productivité, la pérennité et la résilience des moyens de subsistance des populations pastorales, conformément aux priorités énoncées dans la Déclaration de Nouakchott sur le pastoralisme, adoptée le 29 octobre 2013 par les gouvernements des six pays bénéficiaires, en collaboration avec des organisations internationales et régionales, au nombre desquelles la Banque mondiale, la FAO, l’Organisation mondiale de la santé animale, l’Union africaine, la CEDEAO, le CILSS et l’UEMOA. La Déclaration de Nouakchott vise à sécuriser les modes d’existence et les moyens de production des populations pastorales en vue d’augmenter leurs revenus.

Le projet est conçu pour lutter contre la pauvreté et promouvoir une prospérité partagée, y compris pour les femmes et les jeunes. Comme le souligne Christian Berger, chef d’équipe du projet à la Banque mondiale, « les investissements envisagés ciblent des zones qui ont été historiquement mal dotées et où vivent un grand nombre de ménages exposés aux sécheresses et piégés dans la pauvreté, faute de posséder suffisamment de biens. Ces fonds devraient promouvoir une prospérité partagée en permettant aux familles de traverser les prochains chocs avec moins de pertes et d’investir dans le développement de leur capital humain. »

Le projet approuvé aujourd’hui portera spécifiquement sur les principaux obstacles à la prospérité des communautés pastorales. Il contribuera à améliorer l’accès à des services essentiels, comme les soins vétérinaires, l’eau, les prévisions météorologiques, les pratiques de gestion du bétail et des pâturages, la nutrition animale, les informations sur les marchés et des services de conseil adaptés à des communautés nomades, dans l’objectif de stimuler leur productivité. Il va promouvoir la coopération nationale et régionale, notamment en matière de contrôle des maladies, de gestion des ressources naturelles, de déplacements transfrontaliers des troupeaux et de facilitation des échanges. Enfin, il renforcera la résilience face au changement climatique, aux épizooties, aux aléas économiques, aux conflits et à l’insécurité.

« Les perspectives de gains des pasteurs s’améliorent à mesure qu’ils s’intègrent aux marchés des produits animaux nationaux et régionaux d’Afrique de l’Ouest, qui sont toujours plus dynamiques. Fort de la concertation entre pays de la région, ce projet produira des biens publics permettant d’affronter les défis de cet environnement évolutif, comme les zoonoses et épizooties ou les chocs et les risques pour les éleveurs, et de tirer parti des opportunités que sont le partage des pâturages et des sources d’eau, le commerce transfrontalier ou encore l’information sur les marchés. La dimension régionale de ces facteurs négatifs et positifs doit être prise en compte », précise Simeon Ehui, chef de division au pôle Agriculture de la Banque mondiale.

La mise en œuvre du projet sera coordonnée à l’échelle régionale par le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), sous la direction politique de la CEDEAO, de l’UEMOA, de la Mauritanie et du Tchad et en parallèle avec le Centre régional de santé animale de la CEDEAO.

« Je me réjouis que ce projet soit l’occasion de concrétiser la Déclaration de Nouakchott et qu’il ait été préparé en un temps record. En outre, la prise en compte de multiples avis au moment de sa préparation et l’appropriation sans ambiguïté par les pays bénéficiaires et le CILSS sont autant d’atouts essentiels pour un déploiement réussi, sans oublier la capacité du projet à lever des fonds supplémentaires en faveur du développement du pastoralisme au Sahel. Nous ferons tout pour assurer sa réussite », affirme Djimé Adoum, secrétaire exécutif du CILSS.

Le projet s’inscrit dans l’Initiative pour le Sahel lancée par le président du Groupe de la Banque mondiale à l’issue d’une tournée historique dans la région des dirigeants de cinq organisations — Banque mondiale, Nations Unies, Union africaine, Banque africaine de développement et Union européenne — effectuée en novembre 2013. Cette initiative vise à lutter contre les facteurs de vulnérabilité, de conflit et de sous-développement dans la région.

Financé par l’IDA, le fonds du Groupe de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres*, le projet se décline comme suit : crédits de 30 millions de dollars pour le Burkina Faso et le Sénégal et de 45 millions de dollars pour le Niger et le Mali ; et dons de 45 millions de dollars pour la Mauritanie et le Tchad, et de 8 millions de dollars pour le CILSS.

  • L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, accorde des dons et des crédits sans intérêts aux pays les plus pauvres afin de les aider à mettre en œuvre des programmes qui stimulent la croissance économique, réduisent la pauvreté et améliorent les conditions de vie des populations. L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux 77 pays les plus déshérités du monde, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA bénéficient concrètement à 2,8 milliards de personnes, vivant pour la plupart avec moins de deux dollars par jour. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 112 pays. Le volume annuel de ses engagements a représenté en moyenne 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant environ étant destiné à l’Afrique.

CONTACTS MÉDIAS

Pour la région
Sylvie Nenonene
Téléphone : +228 22 23 33 00
snenonene@worldbank.org

À Washington
Aby Toure
Téléphone : (202) 473-8302
akonate@worldbank.org

Niger: Niger : au secours des milliers de déplacés du lac Tchad

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Source: International Committee of the Red Cross
Country: Niger, Nigeria

Niamey/Genève (CICR) – La situation continue de se dégrader dans la région de Diffa, au Niger, qui jouxte le nord-est du Nigeria. Le CICR et la Croix Rouge nigérienne distribuent des vivres et des biens de première nécessité à plus de 20 000 personnes qui ont récemment été déplacées et aux communautés qui les accueillent.

Ces dernières semaines, plusieurs milliers de personnes ont été obligées d'évacuer les îles du lac Tchad. Ces déplacés, qui ont trouvé refuge dans plusieurs localités avoisinantes, sont dans une grande précarité. « Parmi eux, il y a beaucoup de femmes et d'enfants, et certains ont dû parcourir plusieurs dizaines de kilomètres, à pied pour la plupart, et sous la canicule, avant de parvenir à des localités plus hospitalières, où ils espèrent trouver un peu de sécurité », explique Loukas Petridis, chef de la délégation du CICR au Niger.

« Il leur faut des vivres et un meilleur accès à l'eau de toute urgence », affirme Loukas Petridis, qui regrette que « trop peu de dispositions aient été prises pour répondre aux conséquences humanitaires de ces mouvements de populations ». Pour les déplacés en effet, les conditions de vie sont extrêmement difficiles.

Les localités dans lesquelles ils viennent s'installer subissent déjà largement les conséquences du conflit et des difficultés économiques liées au déficit agricole et fourrager de 2014 et à la réduction drastique des échanges avec le Nigeria voisin. La région est économiquement asphyxiée et les restrictions imposées pour des raisons de sécurité ont considérablement détérioré le niveau de vie de la population qui dépend de plus en plus de l'aide humanitaire.

La semaine passée, le CICR et la Croix-Rouge nigérienne ont distribué des vivres à près de 15 000 personnes déplacées ayant fui les îles où se déroulaient des combats meurtriers et se trouvant actuellement à Yebi et à Bosso. Une aide a également été distribuée à 3 000 personnes dans les communautés d'accueil particulièrement touchées. Plus de 5 000 personnes déplacées ont en outre reçu différents articles de première nécessité, dont des vêtements, des ustensiles de cuisine et des bâches. Et des vivres ont été distribuées à quelque 3 000 réfugiés, dont la plupart venaient de Malam Fatori, une localité nigériane frontalière du Niger frappée par la violence à de nombreuses reprises ces derniers mois.

« Nous sommes très préoccupés par l'évolution de la situation humanitaire dans cette région », affirme le chef de délégation du CICR au Niger. « Le conflit a de plus en plus d'impact sur la population civile, dont le sort n'est pas suffisamment pris en compte dans la conduite des hostilités. Nous en appelons au respect le plus strict du droit international humanitaire par toutes les parties », conclut M. Petridis.

Informations complémentaires :
Oumarou Daddy Rabiou, CICR Niamey, tél. : +227 96 66 99 12
Jean-Yves Clémenzo, CICR Genève, tél. : +41 22 730 22 71 ou +41 79 217 32 17

Mali: Fear reigns in northern Mali's 'besieged' capital

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Source: Agence France-Presse
Country: Mali

Tuesday 6/2/2015 - 03:48 GMT

by Michel MOUTOT

They were sleeping out in the open along the banks of the river Niger to escape the stifling summer heat when a rocket fired at a nearby UN base sent the vegetable growers of Gao and their families running for cover.

Dawn was about to break in northern Mali's main city when the Islamists attacked. "Everyone woke up and ran towards the houses, children crying," said Mohamedou Sekou Maida, 39.

The father of nine ekes out a living growing lettuce and melons on a small patch of red earth irrigated by a pump given to him by the French army.

"Since then we dare not go down to the river to sleep at night despite the heat. We stay inside, on the alert," he said as he watered his mango trees.

"These kind of attacks don't happen often -- once or twice a month -- but that's enough to frighten people. The idiots doing this don't give a damn about Mali. All they want to do is destroy." 

The rocket fired at the UN early on Friday hit the wall of the base but caused no injuries. It came from a plateau overlooking the town from which previous attacks have also been launched.

In the nearby French military camp soldiers from the anti-jihadist Operation Barkhane were woken by a siren which sent them scurrying to their dug-outs until the alert was lifted an hour later.

The attack was claimed Sunday by Al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM).

The jihadists were chased from Gao by the French in January 2013 after they and Tuareg groups overran the desert north of the sprawling country and threatened to take the capital Bamako.

Malian and United Nations troops now patrol the town, but they can also call on French forces based at the airport for back-up if the need arises. 

"Which means in the city everything is OK... mostly," said the manager of its market, Amadou Al-Hassan. "The bandits know if they come into Gao they won't get out alive. So sometimes they fire rockets from far away, like the other day. The problem is outside the town," he said.

Two Arabs lynched

On Saturday the market, rebuilt after it was burnt down in the 2013 fighting, was crowded with shoppers, its stalls along the river filled with fruit and vegetables from the area and local staples like dried fish.

But there is almost nothing on sale that has come from outside the area.

"People are afraid to go out of Gao, even to go a few kilometres," said Al-Hassan. "The traders who brought merchandise up from Bamako have stopped or fled. There is no security. Armed bandits can block the roads and you never who they are."

A climate of fear and tension reigns, with every stranger viewed as suspect, said Issouf Maiga of Naata (Hope) radio, one of 14 local stations in the city.

"There are roadside bombs and machine-gun fire sometimes. I myself am afraid. I am afraid for my mother in particular. Every Tuesday she goes out of town to a market. I cry at the thought of her not coming back, it would end my life," he said.

A brutal demonstration of the paranoia gripping the city was the lynching of two Arab miners in Gao on March 7 after an Islamist attack on Bamako. They were hanged and their bodies burned by a mob which took them for terrorists trying to plant bombs, when in fact they came from a pro-government family hostile to the rebels.

"The problem with us blacks," he said, referring to black Africans who predominate in the more fertile south of the country, "is that we can't tell the difference at first sight between a Tamashek (Tuareg) and an Arab. So we are afraid of everybody and anybody we don't know.

"People who worked with the jihadists bandits when they occupied the city, we know who they are, so they can't come back. But the others, we don't know... So the whole population is afraid."

Maiga said only a peace deal between Bamako and the mostly Tuareg rebels can end unrest and insecurity.

"As long as there is no unity in Mali, armed bandits will exploit the situation, and we will live permanently in danger and confusion," he said. "If we were united, they (the jihadists) would have to clear out of Mali," he added.

mm/mrb/sst/fg/bc/jom

© 1994-2015 Agence France-Presse

Afghanistan: Children and Armed Conflict Monthly Update – June 2015

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Source: Watchlist on Children and Armed Conflict
Country: Afghanistan, Mali, South Sudan, Sudan

This month’s update highlights children and armed conflict concerns and provides recommendations for the protection of children in the situations of Afghanistan, Mali, South Sudan, and Sudan/Darfur. In particular, the update provides recommendations ahead of the peacekeeping mandate renewals in Mali (MINUSMA) and Sudan/Darfur (UNAMID), as well as the recommendations to the Security Council Working Group on Children and Armed Conflict ahead of the conclusion negotiations on Afghanistan.

Watchlist on Children and Armed Conflict is a network of local, national and international non-governmental organizations striving to end violations against children in armed conflicts and to guarantee their rights. Monthly updates are based on the experience of Watchlist and its member organizations in specific country situations and Watchlist’s expertise in over a decade of engagement with the Security Council’s children and armed conflict agenda.

Mauritania: Mauritanie: Mise à jour sur la sécurité alimentaire - mai 2015

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Mauritania

Les écarts de consommation se creusent chez les ménages pauvres du pays

MESSAGE CLÉS

  • Les effets cumulés de l’absence de stocks familiaux de céréales, d’une forte baisse des revenus, et d’une assistance humanitaire insuffisante font que, malgré une légère hausse du prix des animaux, les ménages pauvres du centre et du sud du pays sont déjà confrontés à des écarts de consommation alimentaire caractérisant une insécurité alimentaire de type de Crise (Phase 3 de l’IPC).

  • Même dans le cas d’un hivernage moyen et encore plus si un déficit pluviométrique plus ou moins important se confirme, on s’attend à une augmentation de la population en Crise (Phase 3 de l’IPC) entre juillet et septembre 2015 où certains ménages très pauvres seront en situation d’Urgence (Phase 4 de l’IPC).

  • Dans les autres zones rurales, l’installation précoce des périodes de soudure (2 à 4 mois avant l’habituelle), dans un contexte de baisse de leurs revenus, a engendré chez les ménages pauvres une situation de Stress (Phase 2 de l’IPC) très accentuée qui pourrait se généraliser entre mai et septembre.

Mali: Synthèse sur la situation des marchés au Mali, avril 2015

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Source: World Food Programme
Country: Mali

Points saillants

État d’approvisionnement des marchés en céréales : L’offre de céréale sur les marchés ruraux est en baisse par rapport au mois de mars 2015, mais l’état d’approvisionnement des marchés reste satisfaisant dans l’ensemble compte tenu de la bonne production céréalière 2014/2015.

Tendance des prix des céréales : Les prix aux consommateurs, aux producteurs et aux gros sont en hausses légères par rapport au mois de mars 2015. Par contre ils sont en baisses par rapport à la moyenne quinquennale.

Termes de l’échange (ToT) petits ruminants/céréales : De façon globale, les ToT sont en détérioration par rapport à l’année passée à Gao (-5%) et à Tombouctou (-30%) ; en amélioration à Mopti (+18%).

Valeur Alpha : Du point de vue de l’analyse coût-efficacité, les transferts monétaires sont mieux appropriés que la distribution de vivres dans les zones de Cash & Voucher (Gao, Mopti et Tombouctou).

L’insécurité perturbe négativement le fonctionnement des marchés dans les régions du nord et limite l’accès des ménages aux marchés.


Nigeria: 13 dead in suicide attack at NE Nigeria market

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Source: Agence France-Presse
Country: Nigeria

Kano, Nigeria | AFP | Tuesday 6/2/2015 - 15:29 GMT

Thirteen people were killed on Tuesday in a suicide attack at a busy cattle market in the northeastern Nigerian city of Maiduguri, the Red Cross and civilian vigilantes battling Boko Haram said.

The blast in the Borno state capital happened at about 1:00 pm (1200 GMT) as traders were wrapping up business for the day, Shettima Bulama said in an account backed up by another local vigilante.

"We're trying to sift human bodies from carcasses of cattle that are strewn all over the place," he said.

The northeast spokesman of the Nigerian Red Cross, Umar Sadiq, said in a text message there were 13 dead and 24 injured who were taken to two city hospitals for treatment.

The attack came after Boko Haram militants again pounded Maiduguri with rocket-propelled grenades in the early hours of Tuesday, after hitting the city in a similar attack on Saturday.

A suicide bomber also blew himself up at a mosque on Saturday, killing 26 worshippers and injuring 28 others.

The group also released a new video -- its first since February and first using the logo "Islamic State in West Africa" -- disputing military claims that it had been routed.

There was no immediate claim of responsibility for the latest attack but it bore the hallmarks of the group and Bulama said the victims were "carefully targeted".

"The bomber chose the most crowded part of the market and set off his bombs," he added.

A second vigilante, who asked not to be named for his own protection, gave a similar account, amid reports that the bomber may have arrived in a four-wheeled-drive vehicle before the attack.

Nigeria's new President Muhammadu Buhari last Friday announced that the military's counter-insurgency command centre would be moved to Maiduguri from the capital, Abuja.

The former army general, who headed a military regime in Nigeria in the 1980s, has made defeating Boko Haram a priority as he begins a four-year term of office.

The 72-year-old, who last July escaped a suspected Boko Haram attack in the northern city of Kaduna, has described the group as "godless" and "mindless".

abu-phz/bs/txw

World: Global Emergency Overview Snapshot 28 May – 2 June 2015

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Source: Assessment Capacities Project
Country: Afghanistan, Bangladesh, Bolivia (Plurinational State of), Burkina Faso, Burundi, Cameroon, Central African Republic, Chad, China, Colombia, Democratic People's Republic of Korea, Democratic Republic of the Congo, Djibouti, Eritrea, Ethiopia, Gambia, Guinea, Haiti, India, Iraq, Jordan, Kenya, Kiribati, Lebanon, Liberia, Libya, Malawi, Malaysia, Mali, Mauritania, Myanmar, Namibia, Niger, Nigeria, occupied Palestinian territory, Pakistan, Philippines, Senegal, Sierra Leone, Somalia, South Sudan, Sudan, Syrian Arab Republic, Thailand, Uganda, Ukraine, Vanuatu, World, Yemen

Snapshot 28 May–2 June 2015

Iraq: 104,000 IDPs from Ramadi district over 15–29 May brings the total number of displaced in Anbar to 238,000 since April. They are facing serious restrictions accessing neighbouring governorates. In Anbar, Islamic State abducted 400 children in the last week of May. The humanitarian response for Syria is facing severe cutbacks due to funding shortages.

Yemen: Violence has escalated even further. Displacement has increased in Sa’ada, Hajjah, and Amran governorates, and the humanitarian situation continues to worsen in Aden, Lahj, Taizz, and Al Dhalee.

Somalia: Nearly 12,000 people have arrived in Somalia from Yemen since late March. 3,665 people arrived in Bosaso, Puntland and Berbera, Somaliland over 21–27 May. Camps are overcrowded and cannot meet needs: Bosaso only has capacity for 500, and Berbera for 200. Authorities in Somaliland have stated they will no longer accept arrivals in Berbera as they cannot provide the necessary assistance. Some 7,000 more people are registered to travel to Somalia.

Updated: 02/06/2015. Next update: 09/06/2015

Global Emergency Overview Web Interface

Central African Republic: West and Central Africa Region Weekly Humanitarian Snapshot (26 May – 1 June 2015)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Cameroon, Central African Republic, Ghana, Guinea, Mali, Nigeria, Sierra Leone

CENTRAL AFRICAN REPUBLIC
BANGUI IDP RETURN UNDERWAY
The return and reintegration of IDPs who settled at the Bangui Mpoko site continues. As of 22 May, 1,173 of the 4,319 households residing at the site had been registered. Each returnee household receives US$150, mosquito nets, plastic sheeting, food and dignity kits. Meanwhile, an international conference on CAR humanitarian needs, recovery and resilience building was held in Brussels on 26 May under the auspices of the European Union. Preliminary reports indicate that pledges for humanitarian response are around US$138 million.

CAMEROON
1,000 NIGERIANS ARRIVE IN CAMEROON
Nigerian refugees continue to flee to neighbouring Cameroon. On 22 May, UNHCR reported spontaneous arrivals of new refugees at the Minawao camp in the Far North. Around 1,000 refugees have been registered over the last two weeks. The agency estimates that more than 12,000 Nigerian refugees are living outside the camp, the majority of them are pastoralists in Kousserie, a town on the Chadian border close to the capital N'Djamena.

GHANABIRD FLU DETECTED IN TWO FARMS Bird flu has been detected in two farms, including one in the capital Accra, after tests were conducted on poultry, Ghana’s Noguchi Memorial Institute for Medical Research reported on 27 May. A national technical committee has been activated to lead efforts to stem the outbreak and to trace its source. No human infections have been recorded. Including Ghana, four West African countries have now confirmed the presence of the H5N1 virus. The others are Burkina Faso, Niger and Nigeria. As a precautionary measure, Côte d’Ivoire, Mali and Togo have banned the importation of poultry from Burkina Faso.

MALI57,000 FLEE ARMED RAIDS Fighting between armed groups in Gao, Mopti and Timbuktu displaced 57,000 people last month, UNHCR reported on 29 May. The newly-displaced add to more than 43,000 IDPs throughout the country who have not yet returned to their homes since the 2012 crisis. The total number of IDPs in Mali now stands at just over 100,000, mainly in the northern part of the country. Those displaced following the recent fighting are living with host families, in temporary shelters or camping and require urgent need of assistance.

NIGERIA
70 KILLED IN ATTACKS, NEW PRESIDENT TAKES OFFICE
Boko Haram militants continue to launch raids in north-eastern Nigeria despite being pushed back by forces from Nigeria and neighbouring countries. On 29 May, the day new President Muhammadu Buhari took oath of office, media reported that seven civilians were killed in a bomb attack at a wedding in Tashan Alade locality in Borno State, where an insurgents attack had killed at least 37 people a few days earlier. On 30 May, a suicide bomber killed 26 people in a mosque in Maiduguri, Borno State capital. Buhari has vowed to crush the insurgents.

EVD GUINEA/SIERRA LEONE
22 NEW CASES REPORTED
Sierra Leone reported 10 new confirmed cases between 27 - 31 May after going for six consecutive days (21 - 26 May) without reporting any infections. The new infections erupted in Western Area Urban and Port Loko districts. In May, the country witnessed two different periods lasting several days during which no Ebola infections were reported. Meanwhile, Guinea reported 12 new cases from 23 - 29 May, two less than the week before.

Chad: Le maraîchage en sac, une solution innovante dans la Bande Sahélienne tchadienne

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Source: Agency for Technical Cooperation and Development
Country: Chad

Dans la bande sahélienne, la courte saison des pluies et la présence du fleuve Batha et de ses cours affluents permettent les activités de maraichage de décrue, de contre saison et en sac, mises en œuvre par ACTED depuis 2012.

Le maraichage de décrue est une pratique traditionnelle nécessitant peu d’entretien et permettant une récolte importante, mais conditionnée à un facteur saisonnier contraignant (août-février) et vulnérable face aux ennemis des cultures. Le maraichage classique, permettant la récolte de légumes en saison sèche (décembre-juin), présente des difficultés compte tenu de la nécessité d’irriguer les parcelles et de son rendement plus faible, ne garantissant pas des revenus égaux à ceux du maraichage de décrue. Ces pratiques sont traditionnellement réservées aux ménages nantis puisqu’elles requièrent l’exploitation de parcelles. ACTED a cependant permis l’intégration de ménages vulnérables dans les activités de maraichage de contre-saison.

ACTED met en œuvre pour la première fois, depuis octobre 2014, l’activité de maraichage en sac dans le Batha Est. Le maraichage en sac est davantage orienté vers l’alimentation quotidienne du ménage, et s’inscrit en complément des deux autres activités de maraichage pour les ménages les plus vulnérables, incapables de récolter. Il s’agit d’un petit potager vertical, composé d’un sac de jute, d’un substrat enrichi et d’une colonne de distribution d’eau en pierre, des trous sont faits dans le sac pour le repiquage des légumes. Cette pratique ne nécessite pas l’utilisation d’engrais chimique, et peu d’entretien et d’eau (3 litres par jour).Le maraichage en sac est une activité agricole qui permet d’apporter un appui sur le long terme dans un pays où l’insécurité alimentaire est une problématique chronique pour les populations.

Depuis le début de l’activité : 77kg de légumes ont été récoltés dans 7 villages, tous destinés à l’autoconsommation.

ACTED, avec le soutien d'EuropeAid et de l'OFDA, a mis en œuvre cette activité pour 10 personnes vulnérables dans 10 villages du Batha Est, qui ont reçu le matériel nécessaire pour la récolte de 4 sacs chacun. Ce potager de proximité assure l’autoconsommation des ménages en différents légumes toute l’année, leur permettant d’effectuer des économies et de vendre leur récolte supplémentaire émanant des différentes activités agricoles. Dans le cadre de cette activité, ACTED a favorisé la participation des femmes de ménages vulnérables afin de soutenir leur accès à des biens alimentaires.

Mali: Sahel : Humanitarian Dashboard (May 2015) [FR/EN]

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Cameroon, Chad, Gambia, Mali, Mauritania, Nigeria, Senegal

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