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Nigeria: Diffa/Niger: Mouvements de populations suite à la crise du Nord-Est du Nigéria (27/05/2015)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Niger, Nigeria

L’instabilité au nord-est du Nigéria a (entrainé le déplacement de plus de 170 000 personnes du Nigéria vers la région de Diffa au Niger et à l’intérieur de la dite région. La majorité des personnes déplacées ont quitté leurs localités d’origine en abandonnant leurs moyens de subsistance et se retrouvent dans une situation de vulnérabilité. La présence des personnes déplacées accentuent la vulnérabilité des communautés hôtes, elles-mêmes confrontées à des défis tels que l’insécurité alimentaire, la malnutrition et l’accès limité aux services sociaux de base.


Guinea: Région de l'Afrique de l'ouest et du centre - Aperçu humanitaire hebdomadaire (19 - 25 Mai 2015)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Central African Republic, Guinea, Mali, Niger, Nigeria, Sierra Leone

RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

4 400 DÉPLACÉS PAR DES ATTAQUES

Quelques 1900 personnes déplacées et 2500 résidents de la localité de Bissingalé ont été forcés de fuir vers la ville voisine de Kaga-Bandoro, dans le nord du pays, à la suite d’attaques armées par des inconnus sur les villages de Site-Nana, Bissingalé et Ndémayo à Kaga Bandoro dans la nuit du 15 mai. Dix personnes ont été tuées dans le raid qui a eu lieu cinq jours après la signature d'un accord entre les groupes armés et le gouvernement pour mettre fin aux hostilités et commencer un processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion.

MALI

27 000 FUIENT LES RAIDS ARMÉS

Le 21 mai, des attaques armées avaient forcé un total de 26 983 personnes à fuir leurs foyers dans la région de Tombouctou. Les assaillants ont pillé des maisons et des entreprises et volé du bétail. Les personnes déplacées ont cherché refuge dans des zones plus peuplées dans le sud du fleuve Niger, où ils séjournent dans des abris temporaires ou dans des familles d'accueil et ont un besoin urgent d'eau, de nourriture, d'articles non alimentaires et d’abris. Les acteurs humanitaires dans la région s’apprêtent à livrer des articles de secours. Une évaluation des besoins et de la distribution de nourriture sont en cours.

NIGER

238 ARRIVENT DU MALI FUYANT LA VIOLENCE

Un total de 238 personnes déplacées sont arrivées dans la région de Tillabéry au Niger le 21 mai, depuis Tin Hama dans la région de Gao au Mali en raison des combats et d’exécutions présumées. Du côté malien, une réponse Nourriture et Articles non alimentaires est en cours, menée par le Ministère de la Solidarité et soutenue par les acteurs humanitaires. Le HCR a facilité l'accueil des personnes déplacées à travers ses partenaires au passage de la frontière dans la région de Tillabéry au Niger, le transport de 51 personnes déplacées dans un camp et l'hébergement temporaire de 187 personnes à Ayorou à compter du 24 mai.

NIGERIA

HAUSSE 'ALARMANTE' DANS L'EMPLOI DE FEMMES KAMIKAZES

L’UNICEF a annoncé le 26 mai qu’au cours des cinq premiers mois de 2015, plus de femmes et d'enfants ont été utilisés dans des attaques suicides que dans l'ensemble de l'année dernière. En 2014, 26 attentats suicides ont été enregistrés, comparativement à 27 attaques jusqu’en mai 2015. Dans au moins 3/4 de ces incidents, des femmes et des enfants auraient été utilisés pour commettre les attentats. L'agence craint que l'utilisation croissante d’enfants comme kamikazes pourrait conduire à les percevoir comme des menaces potentielles, ce qui mettrait tous les enfants associés aux groupes armés au risque de représailles et entraverait leur réadaptation et leur réinsertion dans leurs communautés.

SIERRA LEONE

0 CAS MVE EN TROIS JOURS CONSÉCUTIFS

La Sierra Leone n’a signalé aucun nouveau cas en trois jours, du 22 au 24 mai, une nouvelle fenêtre sans infection après une accalmie de huit jours plus tôt ce mois-ci (6 au 13 mai) qui a été brisée par huit cas confirmés dans la semaine menant au 17 mai.

GUINÉE

RÉSISTANCE COMMUNAUTAIRE DANS LES NOUVEAUX FOYERS

La Guinée a signalé cinq nouveaux cas du 22 au 24 mai. La résistance des communautés a entravé les efforts de réponse dans les deux nouveaux foyers MVE des préfectures de Boké et Dubréka récemment identifiés. Une équipe de la Coordination Nationale de la Guinée (sur le virus Ebola) a été envoyée à Tanéné, sous-préfecture de Dubréka, pour identifier la cause de l'épidémie et établir des stratégies d'intervention. Les mesures d'intervention sont également intensifiées à Boké.

RÉGIONAL / MALADIE A VIRUS EBOLA (MVE)

5 CAS EN TROIS JOURS, APRÈS 35 LA SEMAINE DERNIÈRE

Entre le 22 et le 24 mai, cinq nouveaux cas ont été signalés en Guinée, et aucun nouveau cas en Sierra Leone. Cependant, la semaine qui a pris fin le 17 mai, a vu le total hebdomadaire de cas d'Ebola confirmés le plus élevé depuis plus d'un mois, avec 35 cas signalés en Guinée et en Sierra Leone par rapport à seulement neuf cas la semaine précédente. La zone géographique de la transmission s’est également élargie, avec six districts signalant des cas - deux fois plus que dans les semaines précédentes. .

Mali: 3 Casques bleus de la MINUSMA blessés suite à l’explosion d’une mine

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Source: UN Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali
Country: Mali

Aujourd’hui vers 13h, un convoi de la MINUSMA a heurté une mine sur l’axe Teherdge – Tombouctou.

Suite à l’explosion, 3 Casques bleus ont été blessés, leur évacuation est en cours par la MINUSMA pour recevoir des soins médicaux appropriés.

La MINUSMA condamne fermement cet acte terroriste ayant pour but de paralyser les opérations de la Mission dans cette partie du Mali. Les mines au Mali touchent indistinctement le personnel des Nations unies ou des civils innocents.

La MINUSMA, au travers notamment du service de la lutte antimines des Nations Unies (UNMAS) continue de repérer, dépolluer et marquer les zones minées prioritaires au Mali afin de protéger au maximum les populations civiles contre ces effets meurtriers.

Mauritania: Inquiétudes en matière de sécurité alimentaire en Mauritanie

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Source: IRIN
Country: Mauritania

NOUAKCHOTT, 28 mai 2015 (IRIN) - La Mauritanie, un pays affecté par la faim chronique, pourrait voir sa disponibilité alimentaire chuter à son niveau le plus bas depuis de nombreuses années si la sécheresse continue de ravager les cultures, les troupeaux et les moyens de subsistance.

On estime à 1,3 million le nombre de personnes qui seront touchées par l’insécurité alimentaire cette année, selon la plus récente évaluation du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC, selon le sigle anglais), qui bénéficie du soutien des Nations Unies. On s’attend à ce que près d’un demi-million d’entre elles souffrent d’insécurité alimentaire grave d’ici juin et « soient incapables de satisfaire leurs besoins alimentaires sans une aide extérieure ». Environ 21 000 personnes souffriront d’insécurité alimentaire extrême ou d’une perte quasi totale de leurs moyens de subsistance.

« La Mauritanie est un pays qui est perturbé par les changements climatiques et par les chocs récurrents liés au climat, comme la sécheresse », a dit Janne Suvanto, directrice pays du Programme alimentaire mondial (PAM) en Mauritanie. « Au cours des dernières années, il y a eu des chocs successifs qui ont sérieusement affecté la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays. Cela a particulièrement compromis la capacité de résilience des populations les plus vulnérables. »

De nombreuses familles ne se sont toujours pas remises de la sécheresse de 2012. Plus de 800 000 personnes ont alors eu besoin d’une aide humanitaire.

Mme Suvanto a dit à IRIN que des évaluations récentes avaient montré que la situation en matière de sécurité alimentaire s’était progressivement détériorée en Mauritanie depuis la mi-2013 et qu’elle était actuellement semblable à ce qu’elle était pendant la sécheresse de 2012.

Pas suffisamment d’eau

Environ 75 pour cent du territoire mauritanien se trouve dans le désert saharien et 25 pour cent dans le Sahel. Selon la FAO, les précipitations annuelles moyennes s’élèvent à moins de 100 millimètres par année. Les habitants locaux disent qu’elles sont devenues encore moins fréquentes et plus irrégulières au cours des dernières années.

Vu la pauvreté du sol et les mauvaises conditions agricoles, de nombreuses personnes sont contraintes de pratiquer le pastoralisme et l’élevage.

« Ces dernières années ont été de plus en plus difficiles », a dit Hussein Ould Imijen, qui a déjà perdu 10 bêtes cette année à cause de la faim et de la soif. C’est une perte dévastatrice, car, comme la plupart des membres de la communauté, la capacité de M. Imijen à nourrir sa famille dépend de la vente de son bétail.

Zeinabou Mint Mamadou Ould Neji, une résidente du village de Taboit, a dit à IRIN : « Les faibles précipitations des dernières années n’ont pas permis de recharger la nappe phréatique. »

Elle a ajouté que les niveaux d’eau dans les puits étaient à peine suffisants pour boire et pour cuisiner, et encore moins pour arroser les cultures et les potagers.

L’eau est rare, même dans des communes comme Azgueiloum, au Gorgol, une région située dans le sud de la Mauritanie et le long du fleuve Sénégal.

« Nous avons récolté quelques haricots et du maïs cette année, mais la sécheresse précoce nous a coûté très cher », a dit Aminetou Mint Abeid, qui fait partie d’une association de femmes maraîchères à Nabaam. « L’aide fournie par les ONG internationales nous a permis d’être un peu plus indépendants et de satisfaire nos besoins, mais ce n’est pas suffisant quand les temps sont durs. »

Souleymane Sarr, en employé d’Oxfam, est du même avis. L’organisation tente d’améliorer l’accès à l’eau au Gorgol.

« L’eau est primordiale dans toutes ces régions », a-t-il dit à IRIN. « On ne peut pas les aider à accomplir quoi que ce soit sans garantir un accès durable à l’eau. »

Pas suffisamment de nourriture

L’an dernier, en raison des faibles précipitations, les récoltes de céréales sèches, comme le millet, le sorgho et le riz, ont été 38 pour cent moins abondantes que la moyenne des cinq dernières années. Selon Mme Suvanto, du PAM, l’écart, relativement important, signifie que la saison de soudure de cette année sera encore plus difficile qu’à l’habitude.

De nombreuses familles ont commencé à diminuer le nombre de repas qu’elles prennent chaque jour ainsi que la qualité de la nourriture. Plusieurs personnes ont également commencé à vendre des biens pour se procurer des aliments de base.

Près de 140 000 enfants de moins de cinq ans, femmes enceintes et mères allaitantes souffrent maintenant de malnutrition aigüe.

Le programme d’alimentation scolaire du PAM, qui a jusqu’à présent permis de nourrir quelque 86 000 élèves du primaire issus des familles les plus vulnérables du pays, a été suspendu en mars en raison d’un manque de fonds. Cette suspension pourrait affecter gravement la santé des enfants d’âge scolaire. Certaines personnes accusent le gouvernement de ne pas en faire plus.

« Aucune des familles que vous voyez dans ce village n’a reçu un seul des sacs de denrées qu’elles étaient censées recevoir du gouvernement », a dit Isselmou Ould Mohamed. « Sans Oxfam, ACF ou les ONG locales, il y aurait encore plus d’animaux morts. »

« Ce sont des actes criminels », a dit un résident de la commune de Monguel qui a souhaité garder l’anonymat. « Ici, nos enfants ont faim et notre bétail meurt. Et [le gouvernement] ne propose toujours pas de solution », a ajouté l’homme en colère.

Le ministère du Développement rural, qui est responsable des programmes d’agriculture et d’élevage, a refusé de commenter.

La majeure partie des personnes qui souffrent d’insécurité alimentaire vivent dans les régions rurales, mais les travailleurs humanitaires disent qu’une attention particulière doit désormais être accordée aux zones urbaines, où la faim se répand.

Selon des évaluations récentes du PAM, la situation en matière de sécurité alimentaire en périphérie de la capitale, Nouakchott, se détériore depuis 2011. Cela est dû en grande partie à l’exode de la population rurale vers les villes en quête de nourriture ou d’emplois.

Mme Suvanto, du PAM, a dit que son organisation travaillait actuellement en collaboration avec le gouvernement et d’autres partenaires sur le terrain pour développer les filets de sécurité des familles les plus vulnérables du pays en distribuant des vivres et de l’argent.

Les pénuries de fonds continuent toutefois de limiter les opérations.

Le projet actuel du PAM est financé à hauteur de 32 pour cent seulement. Au moins 28,1 millions de dollars seront nécessaires pour poursuivre les opérations jusqu’à la fin décembre. Le budget actuel permet au PAM de couvrir 45 pour cent seulement des besoins dans les régions où l’organisation concentre ses efforts.

mk/jl/am- gd/amz

Chad: Appuyer l’agriculture et l’élevage pour soutenir les plus pauvres de la Bande Sahélienne

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Source: Agency for Technical Cooperation and Development
Country: Chad

Les ménages les plus pauvres connaissent une insécurité alimentaire sévère pendant la saison des pluies. Outre un appui temporaire pour répondre à l’urgence, ACTED travaille avec eux à développer leurs moyens d’existence, notamment au travers d’activités agricoles et d’élevage.

Le Batha Est connait le second taux d’insécurité alimentaire sévère le plus élevé du Tchad (22.2%), et des taux de malnutrition aigüe sévère au-dessus du seuil d’urgence de 2% dans les services de santé d’Oum Hadjer.

Le 9 avril 2015, des membres du Comité Départemental d’Action (CDA) du Batha Est, dans l’Est de la Bande Sahélienne du Tchad, ont été chargés par le préfet de visiter les activités agricoles d’ACTED dans la zone. La visite a ainsi permis de présenter la complémentarité des différentes activités pour aider les populations très fragiles.

Le premier arrêt s’est fait à Oum Hadjer, où se trouve la préfecture et la base d’ACTED. Les membres du CDA ont pu découvrir le parc de vaccination animale récemment réhabilité par ACTED avec l’appui d’USAID/OFDA, qui permettra de limiter la propagation des épidémies dans les troupeaux.

D’autres activités dans le secteur de l’élevage sont mises en place dans la zone, notamment la distribution de chèvres à des femmes très vulnérables. ACTED, avec les services techniques locaux, organise par ailleurs la formation d’auxiliaires d’élevage qui aident les populations au quotidien dans le soin de leur bétail.

Dans la Bande Sahélienne, nos équipes privilégient le développement du maraichage en saison sèche pour limiter la dépendance aux récoltes des grandes cultures. La seconde étape a donc été la rencontre avec un groupement maraicher dans le village d’Am Djoufour. Avec le soutien d’EuropeAid, nos équipes ont permis un accès à l’eau pour ce groupement qui produit désormais pour sa propre consommation et pour la vente.

« Nous apprenons beaucoup de nouvelles techniques innovantes avec les équipes d’ACTED » dit Ahmat du groupement maraicher de Kiézi. Il a participé aux Champs-Ecole-Paysan avec son groupement, où il a appris des techniques grâce aux parcelles de démonstration d’ACTED, qu’il peut ensuite diffuser.

ACTED a déjà créé plus de 80 groupements sur la zone, et étend aussi cette approche avec de nouvelles techniques telles que le maraichage en sac, pour les zones où les ressources en eau sont les plus faibles.

La visite s’est achevée avec succès à Adreyté par les magasins de stockage réalisés pour les « pools semenciers », des groupements de 5 personnes qui reproduisent des semences améliorées résistantes et les revendent ensuite pour les diffuser. Des greniers similaires mais plus volumineux ont aussi été construits pour 15 coopératives, qui rassemblent chacune plus de 200 membres issus de 5 différents villages. Ainsi, ils stockent des céréales achetées avec l’appui de nos équipes sur place et les revendent par la suite pendant la période de soudure à un prix plus intéressant que celui du marché. Cela permet de faciliter l’accès économique aux denrées pour les ménages en insécurité alimentaire.

Mali: La MINUSMA soutient la jeunesse de Tombouctou dans sa quête de paix

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Source: UN Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali
Country: Mali

L’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger a fait l’objet, Samedi 23 mai dernier, d’un atelier de restitution et d’appropriation par les jeunes. Organisé par le conseil Régional des Jeunes de Tombouctou en collaboration avec la MINUSMA, l'évènement a regroupé dans la salle de conférence HIERE du centre « Hamed Baba » les représentants de la société civile, de la MINUSMA, les autorités locales ainsi qu'une centaine de responsables de la jeunesse venus des cercles de Diré, Goundam, Niafunké, Gourma Rharous et Tombouctou.

Cette activité se tient conformément aux recommandations faites par le Conseil Nationale de la Jeunesse pour la restitution du contenu de cet Accord dans toutes les régions du Mali.

«L'expérience d'autres pays a montré que les jeunes, sont souvent marginalisés dans les processus des négociations» a expliqué Oumar Cissé, président du Conseil Régional des Jeunes. «Donnons-nous la main et jetons les armes car elles ne construisent pas, elles détruisent » a-t-il ajouté.

Au cours de la journée, le Conseil Régional de la Jeunesse a présenté les sept titres du document d’Accord et ses annexes. Ensuite, les échanges ont porté sur les questions de protection des civils, le rôle de la médiation, ainsi que sur les prochaines étapes de ce processus. Les participants se sont également engagés à mettre en place des mécanismes pour que les communautés de base, notamment les jeunes, soient mieux informés sur la portée des dispositions du document. « Cette rencontre va créer un rapprochement des cœurs et des esprits de ces jeunes, qui sont à la foi acteurs et victimes de ce conflit. Le fait que toutes les communautés soient présentes au cours de ces échanges signifie que nous pouvons nous faire encore confiance» a souligné le Président du Conseil de la jeunesse de Goundam, M. Ataher Ag Mohamed Almoud.

Selon Djibrilla Tounkara, responsable de la section des affaires politiques de la MINUSMA de Tombouctou, cette initiative aura sans doute un impact positif immédiat sur toute la région, en faisant des sensibilisations, sans exclusive, sur la paix et la réconciliation. « Les jeunes vont rester en contact permanent pour veiller sur toute menace à la paix et pour s’assurer que les communautés s’y impliquent davantage, » a-t-il déclaré au cours de son intervention.

La MINUSMA poursuit ses efforts au soutien des différentes composantes de la société civile pour le retour à une paix durable au Mali. Des ateliers similaires seront organisés à l’attention des femmes leaders de la région de Tombouctou très prochainement.

World: African migrants risk all in Sahara to reach Europe

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Source: Reuters - AlertNet
Country: Italy, Libya, Niger, World

Source: Reuters - Thu, 28 May 2015 14:19 GMT

Author: Reuters

  • Up to 100,000 migrants due to transit Niger this year- IOM

  • Deaths in the desert may match those perishing at sea

  • Migrants face exploitation by smugglers and police

  • New anti-smuggling law in Niger has yet to impact trade

By Daniel Flynn

AGADEZ, Niger, May 28 (Reuters) - In a sandy compound in the Niger desert town of Agadez, a white-turbaned imam blesses a circle of African migrants, some of them little more than boys, to protect them on the journey across the Sahara toward Europe.

Read the story on the Thompson Reuters Foundation

Nigeria: Regional Overview of Northeast Nigeria Crisis (as of 28 May 2015)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Cameroon, Chad, Niger, Nigeria


Niger: Niger : Rapport sur les activités à Diffa - du 18 au 23 mai 2015

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Source: International Rescue Committee
Country: Niger, Nigeria

Ce rapport est le résultat de la compilation d’informations recueillies sur le terrain par les points focaux qui travaillent directement avec l’équipe IRC en collaboration avec l’équipe ANDDH et des CAC. Il donne également un aperçu sur les activités hebdomadaires en cours dans la région de Diffa.

Les points généraux

La situation sécuritaire dans la région de Diffa reste calme mais préoccupante ces derniers jours. Le contrôle des véhicules au delà des heures décrétées (20h) continue également.

Cameroon: Cameroun : Minawao, Profil du camp au 23 Mai 2015

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Cameroon, Nigeria

Principaux defis par secteurs

WASH

  • Accès à l'eau : standard non atteint
    Déficit Eau (gap) : 386 m3

  • Assainissement : Le rythme de construction des infrastructures d’assainissement ne suit pas l’augmentation de la population

  • Pénurie de bois sur le marché local pour la construction des latrines/douches

Réponses

  • UNHCR : Construction en cours de 10 forages dans les villages hôtes autour du camp de Minawao

  • Plan Cameroun, MSF-SUISSE: construction de latrines en cours MSF-SUISSE: construction de 350 latrines

Nigeria: Safeguarding the Dignity and Health of the Women and Children Rescued from the Boko Haram

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Source: UN Population Fund
Country: Nigeria

Nigeria, 09 May 2015 – The Makohi camp in Yola, Adamawa State in northeastern Nigeria is home to the 275 women and children who were recently rescued from the Sambisa forest – the, strongholds of the insurgency group, Boko Haram.

Prior to their rescue, the camp was home to about 845 Internally Displaced Persons. With the arrival of the recently rescued women and children, the camp now houses more than 1,000 people. On one hand, the camp seems uneventful, with children playing in the field, women walking in groups and others alone; all of whom wear forlorn looks, but for the occasional smiles. At random, you hear joyful tales of families re-united with their loved ones. Such is the case of Hauwa , an adolescent girl who was reunited with her parents after 7 months in captivity. On the other hand, many of the rescued women have had their hopes taken from them by the whiplash of their abductors, with some having reported being raped, while others having watched their husbands killed, their homes burnt and their children taken into captivity.

Hafsat Lai, a 26-year old and mother of three, recounts her story from the day she was captured. “When gunmen came to my village 11 months ago, killing everyone in sight, I thought I could escape.

But I was wrong.” She explained that she was abducted in Yaza, under the Gwoza local government in Borno State. She said the day of her abduction was the last time she would be seeing her two sons, Bawa and Mohammed, 8 and 6 years old respectively, but she was left to care for her third son, 2 year old Ismail. She said many other women were separated from their children as well.

“When the shooting stopped, we were all led like animals into the forest. I saw babies die and watched in pain as children were asked to bury them. In Sambisa forest, I was asked to renounce my religion or be treated as a slave. I refused, and I was flogged daily. I did the chores and was given maize and guinea corn peels to eat. At that time, it meant a lot because some days I had nothing to eat”.

There are also other tales of terror, such as that of a 24-year old woman who was abducted 5 months ago and was forced to marry one of the insurgents, making her his fourth wife, or the 16 year old girl who delivered in the forest without any medical aid.

Ms. Ratidzai Ndlovu, the Country Representative said “It is to these victims of insurgency that the United Nations Population Fund, is providing essential reproductive health services and psychosocial support, as well as counselling to begin the process of recovery and to ease the burden of re-integration into the society”.

Following the arrival of the women and girls, UNFPA delivered reproductive health kits to the nearest health facility to the camp. The kits contain supplies for safe delivery, rape treatment, pregnancy test kits and treatment of sexually transmitted infections (STIs). In addition, about 350 dignity kits, including 300 dresses have been provided.

Earlier on, UNFPA had trained a total of 183 health workers in the Minimum Initial Service Package for Reproductive Health in Humanitarian settings (MISP). These training sessions have enhanced the capacity of health workers to implement MISP and provide sexual and reproductive health services to the victims of insurgency. The Fund has also trained over 50 medical doctors and nurses in the Clinical Management of rape and an additional 121 health and social workers in psychosocial counselling.

As the military steps up its offensive against the insurgents, UNFPA is strengthening its services in anticipation of additional freed hostages and we are committed to safeguarding the health and dignity of the most vulnerable during this humanitarian crisis.

Source: Ololade Daniel, Communication Analyst, UNFPA Nigeria

Mali: Conflicts displace 3.5 million people in Africa's Sahel region: UN

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Source: Agence France-Presse
Country: Burkina Faso, Cameroon, Chad, Gambia, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal

Geneva, Switzerland | AFP | Thursday 5/28/2015 - 21:25 GMT

The number of people displaced by conflicts in Africa's Sahel has more than doubled in just over a year to a staggering 3.5 million, the United Nations said Thursday.

At the beginning of 2014, the UN humanitarian agency had reported that around 1.6 million people were displaced across the nine Sahel countries: Burkina Faso, Cameroon, Chad, Gambia, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria and Senegal.

The region is home to some of the world's poorest countries that have long been plagued by food insecurity, malnutrition and epidemics.

But UN Assistant Secretary General Robert Piper, who coordinates the UN's humanitarian work in the Sahel, warned that on top of those chronic crises the region was facing a "very troubling dynamic" in which displacement linked to conflicts was "really escalating dramatically."

Across the region, he told reporters in Geneva, "there is a very big increase in the number of people affected by conflict, who have been pushed from their homes and from their livelihoods as a result."

The violence by Boko Haram militants in northeastern Nigeria, and spilling over into neighbouring Cameroon, Chad and Niger, has spurred much of the displacement.

The Boko Haram insurgency has claimed at least 15,000 lives and forced some 1.5 million people to flee their homes since 2009.

Also fuelling displacement is the continued unrest in northern Mali, which has been dogged by violence from jihadists groups that seized control from Tuareg rebels before being routed by a French-led international intervention in 2013.

Around 150,000 Malians had fled to neighbouring countries by the middle of last year, while an equal number were displaced inside the country.

Despite peaceful elections after the French operation, the country remains divided and the north has seen a recent upsurge in attacks that has forced some 31,000 people from their homes in the past two weeks alone, the World Food Programme said Tuesday.

  • 'Severe protection crisis' -

Conflicts outside the Sahel are also contributing to the displacement in the region, with violence in places like Darfur and the Central African Republic sending refugees fleeing into Sahel countries, Piper said.

The widespread displacement is taking a heavy toll on host communities which are themselves often poor and "extraordinarily vulnerable", he added.

In the southern Niger Diffa region, for instance, where more than half of inhabitants are already food insecure, a flood of Nigerian refugees has doubled the population, putting "tremendous pressure" on food, water and other resources, Piper said.

The violence forcing so many people to flee is also hampering aid organisations' ability to reach and protect the most vulnerable, he said.

On top of this "very, very severe protection crisis," UN operations in Sahel are facing a significant funding shortfall, having so far received only 22 percent of the $2.0 billion they have appealed for in the region this year.

"This has very practical consequences in terms of what we can and can't do in terms of the numbers of people that we can and can't reach," Piper said, urging donor countries to step up.

nl/mfp

© 1994-2015 Agence France-Presse

Mali: Les conflits au Sahel font doubler le nombre des déplacés, à 3,5 millions (ONU)

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Source: Agence France-Presse
Country: Burkina Faso, Cameroon, Chad, Gambia, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal

Genève, Suisse | AFP | jeudi 28/05/2015 - 23:25 GMT

Le nombre de personnes déplacées à cause des conflits dans la région du Sahel en Afrique a plus que doublé en un peu plus d'un an, passant à 3,5 millions, ont annoncé jeudi les Nations unies.

Au début de 2014, les services du coordonnateur humanitaire de l'ONU pour le Sahel avaient fait état d'environ 1,6 million de personnes déplacées à travers neuf pays du Sahel : Burkina Faso, Cameroun, Tchad, Gambie, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria et Sénégal.

Cette région abrite des pays parmi les plus pauvres au monde, en proie à l'insécurité alimentaire, à la malnutrition et aux épidémies.

Le secrétaire général adjoint de l'ONU, Robert Piper, qui coordonne les actions humanitaires au Sahel, a averti jeudi à Genève qu'en plus de ces crises chroniques, la région était confrontée à un nombre de déplacés "en train d'augmenter de façon spectaculaire".

A travers le Sahel, "il y a une très forte hausse du nombre de personnes touchées par les conflits, qui ont de ce fait dû fuir leurs foyers", a-t-il dit à la presse.

Il a notamment cité les violences des militants islamistes de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, qui débordent dans les Etats voisins (Cameroun, Tchad et Niger), et sont à l'origine d'une grande partie des déplacements de population.

L'insurrection de Boko Haram a fait au moins 15.000 morts et contraint quelque 1,5 million de personnes à quitter leur maison depuis 2009.

Au Mali, dont le nord est la cible de groupes jihadistes, environ 150.000 Maliens ont trouvé refuge dans les pays voisins, selon un décompte jusqu'au milieu de l'année 2014, tandis qu'un nombre équivalent a été déplacé à l'intérieur du pays.

Malgré des élections pacifiques après une intervention militaire internationale, le pays reste divisé et de nouvelles attaques islamistes dans le nord ont contraint 31.000 personnes à abandonner leur foyer ces deux dernières semaines, selon des chiffres publiés mardi par le Programme alimentaire mondial.

Par ailleurs, les conflits latents en dehors du Sahel, comme au Darfour ou en Centrafrique, contribuent aux déplacements de population vers cette région, a souligné M. Piper.

Et les opérations de l'ONU au Sahel doivent actuellement faire face à un manque de fonds car l'organisation n'a reçu que 22% des 2 milliards de dollars réclamés cette année, selon M. Piper.

nl/gg/myl

© 1994-2015 Agence France-Presse

Mali: Three MINUSMA peacekeepers injured in mine explosion

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Source: UN Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali
Country: Mali

A MINUSMA convoy struck a mine on the road between Teherdge and Timbuktu at around 1 p.m. today.

Three peacekeepers were injured in the explosion. MINUSMA is evacuating them to receive appropriate medical care.

MINUSMA strongly condemns this terrorist act, which aims to paralyze the Mission’s operations in this part of Mali. Mines in Mali affect both the personnel of the United Nations and innocent civilians, without distinction.

Through the United Nations Mine Action Service (UNMAS), MINUSMA continues to identify, clear and mark the principal mined areas in Mali to provide maximum protection to civilian populations against their deadly impact.

Niger: Asylum Seekers, Refugees and Migration in Niger (May 2015)

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Niger

Migration flows

Niger is a major transit country for West and Central African migrants towards Libya and Algeria. IOM estimates that up to 100,000 migrants will pass through Niger in 2015. In addition, thousands of Nigerien citizens are migrating to North Africa each year, making Niger also an important country of origin of migrants.

Assistance to migrants

IOM runs 4 transit centers in Niger through which information and assistance is provided to stranded, returning or particular vulnerable migrants. IOM provides, in cooperation with the French and the Nigerien Red Cross temporary accommodation in the centers, food, medical and psycho-social support as well as voluntary return to and reintegration assistance in the country of origin.

Mixed Flows : Refugees and Migrants

Among the migrants transiting through Niger is a limited number of persons falling under UNHCR’s international protection mandate. To identify such persons UNHCR and IOM have set-up a referral system. Yet, referrals in 2014 were very low as these migrants have as only option to apply for asylum in Niger. In case they succeed, they will have the right to stay in Niger. So far no resettlement to third countries has taken place. It has also been observed that in recent years a majority of asylum seekers in Niger does not wait for a decision but abandons the asylum procedures and decide to move on to other countries.


Somalia: Somalia Livelihoods: Kakaar-Dharor Pastoral Livelihood Zone Baseline Assessment Technical Series Report No. VII 59, May 28, 2015

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Source: Food and Agriculture Organization, Food Security and Nutrition Analysis Unit
Country: Somalia

EXECUTIVE SUMMARY

In November 2012, the Food Security and Nutrition Analysis Unit (FSNAU) conducted a baseline assessment in the Kakaar-Dharoor Pastoral livelihood zone. The purpose of the exercise was to measure the extent, depth, and the underlying causes of vulnerability to livelihoods and food insecurity in this livelihood zone.

Chad: Tchad : Perspectives sur la sécurité alimentaire - mai 2015

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Central African Republic, Chad, Niger, Nigeria

L’assistance humanitaire empêche une détérioration plus profonde de l’insécurité alimentaire Chad

MESSAGES CLÉS

  • En raison des récoltes de 2014 en-dessous de la moyenne, du s faible pâturage, des prix des céréales élevés, et de la baisse de revenus issus de la vente des animaux, les ménages pauvres du Lac, Kanem, Bahr El Ghazel et Hadjer Lamis ont des difficultés à satisfaire leurs besoins minimum. L’assistance humanitaire projetée empêchera une détérioration plus profonde mais l’insécurité alimentaire de type Stress ! (Phase 2 ! de l’IPC) sera observée jusqu'aux prochaines récoltes en octobre.

  • Suite à une baisse précoce du niveau des stocks en dessous d’une année normale (Guera, Sila et Wadi Fira, couplée à une baisse atypique du prix du bétail et la soudure pastorale précoce, les ménages agro-pasteurs ont un accès limité à une alimentation adéquate et sont sous pression. Un arrêt de l’assistance alimentaire dans la partie sud du Guera les ferait basculer en Crise (Phase 3 de l’IPC).

  • Dans les régions du Moyen Chari, Logone Oriental et Mandoul, les réfugiés et retournés de la RCA bénéficient régulièrement d’une assistance humanitaire et n’ont pas de difficultés à satisfaire leurs besoins minimum. Quant aux populations hôtes, elles ressentent moins l’impact sur les ressources existantes et la présence des réfugiés et déplacés ne limite pas leur accès à la nourriture.

Mali: Food shortages in the Sahel: millions of people at risk of extended hunger

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Source: International Federation of Red Cross And Red Crescent Societies
Country: Gambia, Mali, Mauritania, Senegal

By Sirandou Fall and Katherine Mueller, IFRC

The Sahel is one of the most fragile environments in Africa. Caught in a vicious cycle of food insecurity and recurring epidemics, people of the Sahel are again facing another year of food shortages and hunger. It comes on the heels of a drought in 2012 which affected nearly 18 million people.

This year, the projections are worse. According to the last Regional Harmonized Framework in March, there are more than 23 million people currently suffering from food insecurity; almost 5 million are already in the crisis phase.

A late start to the 2014 rains, combined with poor distribution of rainfall, has reduced grain and cereal production. The Ebola epidemic in countries such as Senegal and Mali, which border Guinea, one of the countries worst hit by the outbreak, has also caused a spike in food prices.

“All signs are pointing to another challenging year for farmers and pastoralists in the Sahel who are trying to meet their minimum basic needs for their families,” says Bahram Amintorabi, disaster management coordinator, International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies (IFRC) Sahel region. “We need to act swiftly and proactively if we hope to assist and protect mothers and children, in particular, from excessive suffering from these food shortages.”

IFRC has launched three emergency appeals in The Gambia, Mauritania, and Senegal. Totalling 5.1 million Swiss francs, the appeals aim to support the National Societies in the three affected countries through activities focusing on food security, nutrition promotion, building resilience, and disaster risk reduction.

“We must ensure a special emphasis on the nutritional needs of young children and lactating mothers as they are among the most vulnerable and are greatly affected by food shortages,” adds Amintorabi. “When children are malnourished, they are highly susceptible to risk of infectious disease, they stop going to school, or have great learning difficulties. This affects their personal development, the development of the next generation and, ultimately, the development of the country itself.”

Immediate interventions include distributing enriched flour for children under two years and for pregnant or lactating women who are at risk of malnutrition, to prevent a deterioration of their nutritional status, and to support the adoption of better nutritional practices which are essential to reducing malnutrition. Cash transfers will allow families to purchase what best suits their immediate needs, while longer term support will see families receive agricultural and livestock inputs to strengthen and protect their livelihoods.

“The task that the Red Cross and Red Crescent is facing today is immense. We have a lot of work to do, and a lot of people to reach,” says Amintorabi. “However, funding constraints remain an obstacle in progressing towards delivering our humanitarian mission and we cannot do it without the generous support of our donors. To date, our three emergency appeals have not received any financial support. We appeal to the global community, on behalf of all those families who are desperately trying to minimize the effects of hunger and malnutrition, to support our activities.”

Mali: Fighting in northern Mali forces thousands to flee their homes

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Burkina Faso, Mali, Mauritania, Niger

Renewed fighting between armed groups in the Gao, Mopti and Timbuktu areas of northern Mali in the past four weeks has led to some 57,000 people fleeing their homes, according to Malian authorities. The newly-displaced join the ranks of over 43,000 internally displaced people throughout the country who have not yet returned to their homes since the conflict in 2012 between governmental forces and various rebel groups. The total number of internally displaced people (IDPs) in Mali stands now at just over 100,000, mainly in the northern part of the country.

The deterioration of the security situation takes place just days after the signing of the Algier Peace Agreement between the Government and several armed groups in Bamako on May 15.

The Timbuktu region is the most affected by the recent movements of population, with 53,196 new IDPs registered by the Malian authorities as of 26 May. In addition, the government is also reporting the displacement of 2,350 persons in the Gao region and of 1,622 in the Mopti area. Our teams in northern Mali spoke to some of the newly displaced who said that they had fled their villages because of fear of violence or forced recruitment by armed groups.

The volatile security situation is hindering access for humanitarian workers to all affected areas and the growing insecurity in the region is making the provision of protection and assistance to the newly-displaced very challenging. Together with our partners IEDA Relief and Handicap International, our team in Timbuktu is currently assessing the needs of people. A recent attack in the village of Tin Hamman in the Gao region claimed the life of one humanitarian worker.

Initial visits by UNHCR and its partners present in the affected areas show that many people have moved to locations considered safer around their villages of origin, or to neighbouring villages. Many are sleeping outdoors and some are staying with friends or relatives. They report that that many women and children are among the displaced, and that they urgently need shelter, water and food.

Earlier this week, and despite the difficult situation, we started to deliver relief assistance to over 1,500 newly displaced people in Goundam, located 85 kilometers west of Timbuktu. The distribution of aid is ongoing with the help of our partner Stop Sahel. We are also currently moving relief items to the Timbuktu area in order to organize the future distribution of kitchen sets, soap, mosquito nets, blankets, plastic sheeting to some 12,000 people newly displaced in Gourma Rharous, some 100 kilometres east of Timbuktu.

In addition to internal displacement, small numbers of refugees are crossing to neighbouring countries following the recent violence. Since January, some 3,500 new refugees have arrived in neighbouring countries. Our teams have registered 258 new arrivals from Mali in Burkina Faso between 11 and 28 May, while some 236 Malians have arrived in Mauritania since the end of April. In Niger, our teams report the arrival of 238 new refugees from Mali.

Although the numbers are still relatively low, this is an extremely worrying development since it shows the degree to which civil strife in Mali is undermining social cohesion. In Niger, the refugees originate from a single village in the Gao region where fighting between different armed groups took place earlier this month and civilians were killed. As a result, the villagers fled to Niger but do not want to live in one camp as they accuse each other of having links to opposing armed groups.

Malian refugees had been slowly but consistently returning home from neighbouring Burkina Faso, Mauritania and Niger until the recent violence flared up. The Mali government estimates that 35,232 refugees have returned home since 2013. UNHCR has verified 16,500 of them, of which 1,121 have returned since January 2015. In return areas, we support returnees through community-based projects, such as rehabilitating schools, providing medicine to hospitals, digging wells, distributing shelter kits, supporting self-reliance activities, or assisting vulnerable people with relief items. In order to foster peaceful coexistence in return areas, these projects benefit both the host and returnee communities.

Some 137,500 Malians remain refugees in neighbouring countries, including 33,400 in Burkina Faso, 52,000 in Mauritania, and some 50,000 in Niger.

For more information on this topic, please contact:

In Dakar (Regional), Helene Caux on mobile + 221 77 333 1291 In Mali, Isabelle Michal on mobile + 223 75 99 72 62 In Geneva, William Spindler on mobile +41 79 217 3011

Mali: Renewed fighting in northern Mali forces 57,000 to flee their homes

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Burkina Faso, Mali, Mauritania, Niger

GENEVA, May 29 (UNHCR) – The UN refugee agency, citing government figures, on Friday said renewed fighting between armed groups in the Gao, Mopti and Timbuktu areas of northern Mali in the past four weeks has led to some 57,000 people fleeing their homes.

"The volatile security situation is hindering access for humanitarian workers to all affected areas and the growing insecurity in the region is making the provision of protection and assistance to the newly-displaced very challenging," UNHCR spokesman William Spindler told journalists in Geneva.

He explained that the newly-displaced join the ranks of more than 43,000 internally displaced people throughout the country who have not yet returned to their homes since the conflict in 2012 between governmental forces and various rebel groups. The total number of internally displaced people (IDP) in Mali stands now at just over 100,000, mainly in the northern part of the country.

The deterioration in the security situation came days after the signing of a May 15 peace agreement between the government and several armed groups in the Mali capital, Bamako. Those most affected by population displacement live in the Timbuktu Region, where more than 53,000 IDPs have been registered.

The government is also reporting the forced displacement of some 2,350 people in the Gao region and just over 1,600 in the Mopti area. "Our teams in northern Mali spoke to some of the newly displaced who said that they had fled their villages because of fear of violence or forced recruitment by armed groups," Spindler said.

He noted that UNHCR, with IEDA Relief and Handicap International, had sent a team to Timbuktu to assess the needs. They found that many people had moved to locations considered safer around their villages of origin, or to neighbouring villages. "Many are sleeping outdoors and some are staying with friends or relatives. They report that many women and children are among the displaced, and that they urgently need shelter, water and food," Spindler said.

He said that earlier this week, and despite the difficult situation, UNHCR had started to deliver relief items to more than 1,500 newly displaced people in Goundam, located 85 kilometres west of Timbuktu. The distribution is continuing with the help of a local partner, Stop Sahel.

"We are also currently moving relief items to the Timbuktu area in order to organize the future distribution of kitchen sets, soap, mosquito nets, blankets and plastic sheeting to some 12,000 people newly displaced in Gourma Rharous, some 100 kilometres east of Timbuktu," Spindler said.

In addition to internal displacement, small numbers of people are crossing to neighbouring countries. UNHCR teams have registered 258 new arrivals from Mali in Burkina Faso between May 11 and 28, while some 236 Malians have arrived in Mauritania since the end of April. In Niger, UNHCR teams report the arrival of 238 new refugees from Mali.

"Although the numbers are still relatively low, this is an extremely worrying development since it shows the degree to which civil strife in Mali is undermining social cohesion. In Niger, the refugees originate from a single village in the Gao region where fighting between different armed groups took place earlier this month and civilians were killed," Spindler said, adding that as a result, the villagers fled to Niger but do not want to live in one camp as they accuse each other of having links to opposing armed groups.

Malian refugees had been slowly but consistently returning home from Burkina Faso, Mauritania and Niger until the latest violence flared up. The Mali government estimates that 35,232 refugees have returned home since 2013. UNHCR has verified 16,500 of them, of whom 1,121 have returned since January this year.

In return areas, we support returnees through community-based projects, such as rehabilitating schools, providing medicine to hospitals, digging wells, distributing shelter kits, supporting self-reliance activities, or assisting vulnerable people with relief items. In order to foster peaceful coexistence in return areas, these projects benefit both the host and returnee communities.

Some 137,500 Malians remain refugees in neighbouring countries, including 33,400 in Burkina Faso, 52,000 in Mauritania, and some 50,000 in Niger.

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