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Mali: Le Japon et le PNUD s’associent pour la réhabilitation de l’école nationale de police au Mali

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Source: UN Educational, Scientific and Cultural Organization
Country: Japan, Mali

Bamako, Mali – Le Gouvernement du Mali, le Japon et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont signé aujourd’hui un accord visant à renforcer les capacités opérationnelles de l’Ecole nationale de Police de Bamako (ENP), pour un montant de 4,5 millions de dollars.

La signature de l’accord de financement a eu lieu en présence de M. Abdourhamane Sylla, Ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale par intérim, du Général Sada Samaké, Ministre de la Sécurité et de la protection civile, de S.E.M. Akira Matsubara l’Ambassadeur du Japon au Mali, de M. Ryuchi Kato, Représentant résident l'Agence japonaise de coopération international (JICA) au Mali, du Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali par intérim, et de M. Boubou Dramane Camara, Directeur Pays du PNUD au Mali.

Le projet d’appui au renforcement des capacités opérationnelles de l’Ecole Nationale de Police de Bamako sera mis en œuvre conjointement par le PNUD et la MINUSMA, pendant une durée de 12 mois. L’objectif ultime est de permettre à la police malienne d’assurer pleinement sa mission de maintien de l’ordre, de l’Etat de droit et le respect des droits humains.

Outre la réhabilitation des locaux et logements, l’appui du Japon, du PNUD et de la MINUSMA permettra d’équiper l’ENP en matériel de formation en équipement pédagogique et de télécommunication, de soins et de véhicules.

Les formateurs de la police et les personnels de l’administration suivront par ailleurs un cursus spécialisé, couvrant le maintien de l’ordre, les techniques d’intervention et les premiers secours, ainsi que la protection des droits humains, la lutte contre les violences basées sur le genre ou contre la prolifération des armes légères.

« Ce projet est un véritable témoignage du soutien du gouvernement japonais et des Nations Unies aux autorités maliennes dans ses efforts de restauration de l’autorité de l’Etat et de rétablissement de l’ordre public. Il vise à rendre plus fonctionnelle l’Ecole nationale de police à travers la réhabilitation et l’équipement des infrastructures existantes, afin d’assurer aux personnels ainsi qu’aux agents en stage dans cette institution, une formation de qualité, conforme aux normes et standards internationaux, dans des conditions de vie et d’étude décentes » a déclaré le Directeur Pays du PNUD.

La réhabilitation de l’école de Police s’inscrit dans le cadre plus large de l’appui du PNUD au Mali pour faire face aux défis sécuritaires, de gouvernance et de résilience. Il permettra également de pérenniser les synergies entre les différents acteurs appuyant la police malienne par des formations ou des équipements complémentaires.

Pour plus d’informations, contactez :

A Bamako : Ouattara Adam Maiga, Chargée de communication, PNUD Mali,
(+223) 44980320 / (+223) 75995263 (portable), adam.maiga@undp.org

A Tokyo : Toshiya Nishigori, Chargé des relations publiques,
+81-3-5467-4875, toshiya.nishigori@undp.org


Mali: Communiqué of the Peace and Security Council of the African Union (AU), at its 486th meeting on the AUPSC and EUPSC Joint Field Mission undertaken in Mali from 11 to 13 February 2015

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Source: African Union
Country: Mali

Communiqué of the Peace and Security Council of the African Union (AU), at its 486th meeting on the African Union Peace and Security Council (AUPSC) and European Union Political and Security Committee (EUPSC) Joint Field Mission undertaken in Mali from 11 to 13 February 2015

The Peace and Security Council of the African Union (AU), at its 486th meeting, held on 19 February 2015, adopted the following decision on the African Union Peace and Security Council (AUPSC) and European Union Political and Security Committee (EUPSC) Joint Field Mission undertaken in Mali from 11 to 13 February 2015:

Council,

  1. Welcomes with deep appreciation the briefing provided to Council by Ambassador Anne Namakau Mutelo, Permanent Representative to Ethiopia, the AU and the United Nations Economic Commission for Africa (UNECA), who co-led the Mission with the Permanent Chair of the EUPSC, Ambassador Walter Stevens, on the conduct and outcome of the AUPSC/EUPSC Joint Field Mission to Mali, which took place from 11 to 13 February 2015, in accordance with the agreement reached at the AUPSC/EUPSC 7th Annual Joint Consultative Meeting held in Brussels in May 2014, within the broad context of the Political Dialogue under the Africa-EU Joint Strategy;

  2. Reiterates the importance of the joint engagement of the AU and the EU in support to the efforts of the Malian Government and its people towards the restoration of peace, security and development in the country;

  3. Commends the manner in which the Joint Field Mission was conducted with the facilitation of the Government and people of Mali, the AU Mission for Mali and the Sahel (MISAHEL), and the EU Delegation in Mali, as well as the United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali (MINUSMA) and the Barkhane Operation.

  4. Expresses gratitude to its counterpart EUPSC for its cooperation and coordination throughout the conduct of the Joint Field Mission in Mali and urges further strengthening of this collaboration, including through continuation of AUPSC/EUPSC joint field missions to conflict and post-conflict situations in Africa;

  5. Stresses that dialogue and reconciliation is the way forward for all Malian stakeholders to address and overcome the challenges facing their country. In this context, Council urges all the stakeholders to support the Algiers Peace Talks;

  6. Calls on all parties to respect the Ceasefire Agreement of 23 May 2014 and the Declaration of Cessation of Hostilities of 24 July 2014;

  7. Emphasizes the urgent need to contribute to efforts aiming at enhancing the mandate and capacity of MINUSMA to enable it more effectively execute its mandate. Council further stresses the need for closer collaboration between the UN and the AU in addressing the acute situation in Mali;

  8. Acknowledges that the Government and people of Mali are facing major challenges in rebuilding peace, security and promoting socio-economic development in the country. In this regard, Council requests the Chairperson of the Commission to urgently dispatch a technical mission, involving experts on livestock issues, fisheries and agro-projects to Mali, in order to assess how best the AU can further assist in the area of socio-economic development, and submit recommendations to Council to this effect;

  9. Calls on the Malian Government and people, as well as on international actors present in Mali, to continue with their efforts in rebuilding Mali, particularly in areas of development and strengthening of Malian defence and security forces;

  10. Decides to remain actively seized of the matter.

Mali: Communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), en sa 486ème réunion sur la Mission conjointe sur le terrain du CPS de l'UA et le COPS de l'Union européenne effectuée au Mali du 11 au 13 février 2015

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Source: African Union
Country: Mali

Communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), en sa 486ème réunion sur la Mission conjointe sur le terrain du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (CPS de l'UA) et le Comité politique et de sécurité (COPS) de l'Union européenne effectuée au Mali du 11 au 13 février 2015

Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), en sa 486ème réunion, tenue le 19 février 2015, a adopté la décision qui suit sur la Mission conjointe sur le terrain du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (CPS de l'UA) et le Comité politique et de sécurité (COPS) de l'Union européenne effectuée au Mali du 11 au 13 février 2015:

Le Conseil,

  1. Se félicite avec une profonde gratitude de la communication faite au Conseil par l'Ambassadrice Anne Namakau Mutelo, Représentante permanente auprès de l’Ethiopie, l'UA et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), qui a conduit la Mission conjointement avec le Président permanent du COPS, Ambassadeur Walter Stevens, sur la conduite et les résultats de la Mission conjointe sur le terrain du CPS de l'UA et du COPS de l’UE au Mali, effectuée du 11 au 13 février 2015, conformément à l'accord conclu lors de la 7ème réunion consultative conjointe annuelle du CPS de l'UA et du COPS de l’UE, tenue à Bruxelles, en mai 2014, dans le contexte général du dialogue politique s’inscrivant dans la stratégie conjointe Afrique-UE;

  2. Réitère l'importance de l'engagement conjoint de l'UA et de l'UE en appui aux efforts du Gouvernement malien et de son peuple pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans le pays;

  3. Salue la manière dont la Mission conjointe sur le terrain a été conduite avec la facilitation du Gouvernement et du peuple du Mali, de la Mission de l'UA pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) et de la délégation de l'UE au Mali, ainsi que de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et de l'Opération Barkhane;

  4. Exprime sa gratitude à son homologue COPS pour sa coopération et coordination à travers la conduite de la Mission conjointe sur le terrain au Mali, et exhorte à renforcer davantage cette collaboration, y compris à travers la poursuite des missions conjointes sur le terrain du CPS de l’UA et du COPS de l’UE aux situations de conflit et post-conflit en Afrique;

  5. Souligne que le dialogue et la réconciliation sont la voie à suivre pour toutes les parties prenantes maliennes, afin de faire face et de surmonter les défis auxquels leur pays est confronté. Dans ce contexte, le Conseil exhorte toutes les parties prenantes à soutenir les pourparlers de paix d'Alger;

  6. Appelle toutes les parties à respecter l’Accord de cessez-le feu du 23 mai 2014 et la Déclaration sur la Cessation des hostilités du 24 juillet 2014;

  7. Souligne la nécessité urgente de contribuer aux efforts visant à renforcer le mandat et les capacités de la MINUSMA, afin de lui permettre de s’acquitter plus efficacement de son mandat. Le Conseil souligne la nécessité d'une collaboration plus étroite entre les Nations unies et l'UA dans le règlement de la situation critique au Mali;

  8. Reconnaît que le Gouvernement et le peuple du Mali sont confrontés à des défis majeurs dans le rétablissement de la paix et de la sécurité et la promotion du développement socio-économique du pays. À cet égard, le Conseil demande à la Présidente de la Commission de dépêcher d’urgence une mission technique au Mali, comprenant des experts sur les questions d'élevage, de la pêche et des projets agricoles, afin d'évaluer les meilleurs voies et moyens permettant à l'UA d’aider davantage dans le domaine du développement socio-économique, et de soumettre au Conseil des recommandations à cet effet;

  9. Appelle le Gouvernement et le peuple maliens, ainsi que les acteurs internationaux présents au Mali à poursuivre leurs efforts dans la reconstruction du Mali, particulièrement dans les domaines du développement et du renforcement des forces maliennes de défense et de sécurité;

  10. Décide de rester activement saisi de la question.

Mali: Japan and UNDP team up for the rehabilitation of Mali’s National Police Academy

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Source: UN Development Programme
Country: Japan, Mali

Bamako, Mali - The Governments of Mali and Japan signed today an agreement for US$ 4.5 million with the United Nations Development Programme (UNDP) to strengthen the operational capacities of the National Police Academy (ENP).

The signing of the agreement took place in the presence of M. Abdourhamane Sylla, acting Minister for Foreign Affairs, African Integration and International Cooperation, General Samaké Sada, Minister for Security and Civil Defense, H.E.M. Akira Matsubara, Ambassador of Japan to Mali, M. Ryuichi Kato, Resident Representative of Japan International Cooperation Agency (JICA), the acting Special Representative of the Secretary-General in Mali, and M. Boubou Dramane Camara, UNDP Country Director in Mali.

The project to strengthen the capacities of the National Police Academy will be implemented jointly by UNDP and MINUSMA, over a 12 months period. It aims to support the Malian police in delivering its mission of law enforcement and respect of Human rights.

In addition to the rehabilitation of the buildings and lodging quarters, the project will provide the ENP with equipment for training, telecommunications, care and transportation.

The police trainers and administration staff will also follow a specialized curriculum, covering intervention techniques, policing and first aid, as well as the protection of Human rights, the fight against gender-based violence or against the proliferation of small arms.

"This project is a true testament of the support of the Japanese government and the United Nations to the Malian authorities in their efforts to restore the authority of the State and public order. It aims to make the National Police Academy more functional and efficient through the rehabilitation and equipping of existing infrastructure, to ensure that its personnel and trainees receive training in line with international standards, in decent living and study conditions, "said the UNDP Country Director.

The rehabilitation of the National Police Academy is part of the broader UNDP support to Mali to meet the security, governance and resilience challenges. It will also sustain the synergies between the different actors supporting the Malian police through training or additional equipment.

Contact Information

In Bamako: Ouattara Adam Maiga, Communications Officer, UNDP Mali, (+223) 44980320 / (+223) 75995263 (mobile phone), adam.maiga@undp.org

In Tokyo: Toshiya Nishigori, Public Affairs Specialist, +81-3-5467-4875, toshiya.nishigori@undp.org

Follow us on Twitter: @PNUDMALI and @UNDP Africa On Facebook: PnudMali

Mali: Declaration de la CEDEAO sur l’accord de paix au Mali

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Source: ECOWAS
Country: Mali

La Commission de la CEDEAO accueille avec beaucoup d’optimisme l’Accord de Paix et de Réconciliation signé le 1er mars 2015 à Alger, qui est l’aboutissement de plusieurs mois d’efforts inlassables et d’engagement sincère de toutes les parties aux négociations maliennes.

En particulier, la Commission de la CEDEAO se félicite de constater que ledit Accord insiste sur la souveraineté du Mali, son intégrité territoriale ainsi que le caractère laïc et républicain de l’Etat, conformément aux dispositions de la Constitution du pays.

Si la CEDEAO est encouragée par le caractère inclusif des négociations qui ont abouti à cet accord, elle tient néanmoins à exhorter l’ensemble des acteurs concernés à procéder sans délai à la signature de ce document.

La CEDEAO saisit cette occasion pour réaffirmer sa solidarité indéfectible à l’égard du Peuple malien dont elle partage les aspirations en faveur de la paix, du progrès et du développement, tout en espérant que la signature de cet Accord en favorisera la réalisation.

La CEDEAO voudrait exprimer sa profonde gratitude à Son Excellence le Président Abdelaziz Bouteflika, à son gouvernement, ainsi qu’au peuple algérien, pour leur engagement de tous les instants et leur dévouement en faveur du processus de paix malien. Elle félicite par ailleurs toutes les parties ayant contribué à poser ce jalon important dans la marche vers la paix.

Enfin, la CEDEAO demeure saisie de la situation au Mali.

World: Press Conference by Security Council President on Work Programme for March

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Source: UN Security Council, UN Department of Public Information
Country: Burundi, Central African Republic, Democratic Republic of the Congo, Libya, Nigeria, South Sudan, Syrian Arab Republic, Ukraine, World, Yemen

In March, the French presidency of the Security Council would focus on a broad range of issues, from peace and security on the African continent to efforts to bring about a political solution to the crisis in Syria, the Permanent Representative of the country said this afternoon.

The 15-member body was scheduled to undertake a five-day mission to Africa, making stops in the Central African Republic, Ethiopia and Burundi, Ambassador François Delattre told correspondents at the monthly briefing on the Council’s programme of work. The mission would be the 15-member body’s first visit to the Central African Republic since the beginning of the crisis there, and would demonstrate its support for both the country’s transitional authorities and the United Nations multidimensional peacekeeping operation, he said.

In Addis Ababa, the Council would meet with the African Union, one of its key partners for the maintenance of peace and security throughout the continent, he went on. Among priorities to be discussed there were the atrocities brought about by the Boko Haram group, based in Nigeria. Finally, in Burundi, the Council would reiterate its support for the good conduct of elections, which are scheduled to take place later this year.

Another priority for the Council would be the renewal of the United Nations Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo (MONUSCO), the Organization’s largest peacekeeping operation. The Mission’s mandate included the protection of civilians in a conflict that had already claimed some 5 million lives, he said. The Council had made several proposals to strengthen MONUSCO, including the drawdown of troops and increasing mobility. Those important technical considerations would be addressed during a briefing by Special Representative Martin Kobler on 19 March, he said.

On 25 March, an open debate on children in armed conflict, with the participation of Secretary-General Ban Ki-moon, would focus on dialogue and on ways to put pressure on non-State actors. “What we seek to accomplish is to gather out-of-the box proposals from all United Nations Members States”, and to bring those perspectives together in a non-paper, he said.

The Council would also host the High Representative of the European Union for Foreign Affairs and Security Policy, Federica Mogherini, for the first time during her tenure. The 9 March meeting was an important opportunity to reiterate Council support for cooperation with the Union and other regional organizations.

Mr. Delattre stressed that major crises — including in Yemen, Libya and Syria — would continue to garner attention throughout the month. On 4 March, the Council would hear from Bernardino León, Special Representative of the Secretary-General in Libya and Head of the United Nations Support Mission there (UNSMIL). In that regard, he said, the Council would opt for a “technical rollover” of a few weeks, providing more time for the mediation currently under way and for a clearer picture to form before taking further decisions.

Responding to a question from a correspondent about that rollover, Mr. Delattre said that the Council’s first priority in Libya was to support a government of national unity, which would act as a lever for the international community in its fight against terrorism. The Council fully endorsed Mr. León’s efforts in that respect.

To a question about the crisis in Syria, he said that, on 26 March, the Council would hear a briefing by Under-Secretary-General for Humanitarian Affairs and Emergency Relief Coordinator Valerie Amos. On the political side, France remained sceptical as to the good will of the Syrian regime. “We are convinced that there can be no solution in Syria with Bashar al Assad,” he said. The top priority was to preserve Syria’s unity and respect all of the country’s diverse communities.

He said France hoped to bring together the moderate opposition parties in order to build a political future for Syria. While he supported all efforts of Staffan de Mistura, the Secretary-General’s Special Envoy for Syria — including the proposed “freeze” in Aleppo — he was concerned that not all parties to the conflict, namely the Syrian regime, would cooperate. “Only a political solution can provide an exit for the Syrian crisis,” he said, stressing the need to work on twin tracks in Syria: encouraging and strengthening the moderate opposition and bringing together Syria’s international and regional partners.

Replying to a question about ways to assist Nigeria in fighting Boko Haram, Mr. Delattre said that the Security Council’s African partners were in the process of planning a regional force operation, which the Council would fully support. It would be up to an African member of the Council to draft a text endorsing that operation, he said, adding that such an endorsement would give legal force, and provide resources to, the operation.

Asked about Council resolution 2206 (2015) on South Sudan, adopted this morning, and whether there was a timeline for “putting names” on the sanctions listed in that resolution, Mr. Delattre responded that the resolution “sends a strong message to the world and those involved in this tragic conflict”. The resolution could serve as a “lever” in the negotiations currently being led by the Intergovernmental Authority for Development (IGAD), he added.

Regarding recent developments in Ukraine, he said that, in its resolution 2202 (2015) — adopted two weeks ago — the Council had strongly backed the recent agreements negotiated in Minsk. Another forward step had been taken last Friday, when the Council met with moderators from the Organization for Security and Co-operation in Europe (OSCE). While the ceasefire was generally holding and there was now a “progressive de-escalation” in eastern Ukraine, he said the international community remained wary. The next stage, which was now beginning, would be the withdrawal of heavy weaponry from the conflict zone, he said.

For information media. Not an official record.

Senegal: Le Sénégal investit USD $198 millions pour développer les campagnes

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Source: UN Development Programme
Country: Senegal

Le PNUD gérera un vaste programme visant à faciliter l’accès aux infrastructures socio-économiques, la sécurité alimentaire et l’entreprenariat rural

Dakar, Sénégal – Le Sénégal vient d’enclencher un grand programme de développement local visant à faire décoller le niveau de vie des populations en milieu rural tout en stimulant l’économie nationale.

Le programme, exécuté par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), accélérera la construction de routes et points d’eau, investira dans l’agriculture et l’entreprenariat, et facilitera l’accès aux services énergétiques.

« Ce Programme se propose d’impulser une dynamique de croissance économique endogène, intégrée et soutenue pour réduire les inégalités socio-économiques entre les centres urbains et les zones rurales » a dit Amadou Ba, Ministre de l’Economie, des finances et du plan lors du lancement du programme.

Environ 57 pourcent de la population sénégalaise vit en milieu rural et son niveau de pauvreté est supérieur à celui des populations résidant dans les villes. Elle accuse en effet des déficits importants en matière d’accès aux infrastructures socio-économiques de base et de débouchés économiques.

Le programme, qui se déroulera sur une durée de deux ans, construira 150 nouveaux forages et châteaux d’eau, permettant à 1000 villages, soit 500 000 personnes, d’avoir accès à l’eau potable. En outre, il électrifiera 325 villages, bénéficiant à 200 000 personnes.

L’initiative munira les campagnes de 1522 moteurs leur servant de générateurs pour éclairer, pomper l’eau aux puits, décortiquer, transformer les céréales ou charger les piles des téléphones. Ces services étant généralement dispensés par les femmes, les moteurs leur permettront d’investir dans leur santé, d’économiser du temps pour créer leurs propres sociétés et de se pencher sur l’éducation de leurs enfants.

Le programme ciblera également les jeunes, en finançant et en formant les associations de producteurs et les petites et moyennes entreprises, identifiant avec eux les filières porteuses et marchés susceptibles d’être explorés.

« La finalité du programme est de transformer significativement la vie socio-économique des populations, de créer l’espoir, et de favoriser l’implication des acteurs locaux dans le développement économique et social de leur localité. Celui-ci prône également une transformation structurelle de l’économie sénégalaise, » a dit Bintou Djibo, Représentante résidente du PNUD au Sénégal.

Le Plan Sénégal émergent du gouvernement pour 2014-2018 met un accent particulier sur la satisfaction des besoins sociaux de base comme facteur essentiel à la promotion du développement humain durable et de la croissance économique au niveau national.

Multipliant les investissements dans les services sociaux ces dernières années, le pays a accompli des résultats remarquables dans les domaines de l'éducation primaire, de l'accès à l'eau et de la sécurité alimentaire. La formation technique, les soins de santé universels et l'accès à l'énergie constituent des priorités additionnelles.

Contact Information
Pour en savoir plus :

Mme Ngone Sow, Chargée de Communication, PNUD Sénégal : (221) 33 859 67 10 ou (221) 775699605- Email: ngone.sow@undp.org

World: Conférence de presse du Président du Conseil de sécurité pour le mois de mars, M. François Delattre, de la France

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Source: UN Security Council, UN Department of Public Information
Country: Burundi, Central African Republic, Democratic Republic of the Congo, Libya, Nigeria, South Sudan, Syrian Arab Republic, Ukraine, World, Yemen

CONF150303-CS

CONSEIL DE SÉCURITÉ
CONFÉRENCES DE PRESSE

Le Représentant permanent de la France auprès des Nations Unies, M. François Delattre, qui préside ce mois-ci le Conseil de sécurité, a présenté, cet après-midi à la presse, le programme de travail mensuel de cet organe, qui sera notamment marqué par une visite de ses membres en Afrique, la semaine prochaine, et un débat ouvert sur le sort des enfants en temps de conflit armé, le 25 mars.

La mission, qui conduira le Conseil de sécurité du 9 au 13 mars en République centrafricaine, en Éthiopie, puis au Burundi, « vise à réaffirmer l’attachement et l’attention soutenue que nous apportons aux transitions politiques et au maintien de la paix en Afrique », a déclaré M. Delattre, lors d’une conférence de presse au Siège des Nations Unies, à New York.

L’Ambassadeur français a souligné que le Conseil de sécurité, qui effectuera sa première visite en République centrafricaine depuis le début de la crise, manifestera son soutien aux autorités de transition et à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation dans ce pays (MINUSCA). Elle se situe, a-t-elle dit, « à un moment clef pour la République centrafricaine », où la situation sécuritaire « s’améliore peu à peu » et où les élections constitueront une « étape cruciale pour la transition politique ».

À Addis-Abeba, en Éthiopie, la délégation rencontrera l’Union africaine, « partenaire central pour le maintien de la paix et de la sécurité en Afrique », et avec laquelle elle discutera en particulier de la situation provoquée par les exactions du groupe Boko Haram et du suivi des crises qui figurent à l’ordre du jour africain du Conseil de sécurité.

Enfin, au Burundi, le Conseil de sécurité « confirmera son appui aux élections » qui doivent avoir lieu cette année. La consolidation durable de la paix au Burundi passe par le « bon déroulement de ces élections auxquelles le Conseil apporte son plein soutien », a ainsi déclaré M. Delattre.

Au mois de mars, le Conseil de sécurité doit également renouveler le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), « la plus importante mission de maintien de la paix des Nations Unies » dans un pays où le conflit « a fait plus de 5 millions de morts », a-t-il rappelé. L’objectif est de transformer la Mission en vue de « renforcer sa capacité à protéger les civils ». La France, a ajouté M. Delattre, travaille actuellement sur un texte dont la diffusion à tous les autres membres du Conseil de sécurité sera effectuée « rapidement ».

Le Président du Conseil a indiqué que le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la MONUSCO, M. Martin Kobler, et l’Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs, M. Said Djinnit, présenteraient chacun un exposé le 19 mars. Auparavant, le 17 mars, le Conseil de sécurité aura entendu, lors de consultations, les pays fournisseurs de contingents.

La troisième priorité du Conseil de sécurité sera, le 25 mars, un débat ouvert sur le sort des enfants en temps de conflit armé auquel doit participer le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon. M. Delattre a mis l’accent sur la nécessité d’exercer des « leviers de pression » sur, notamment, les groupes armés non étatiques et les groupes extrémistes violents au Nigéria, en Syrie ou en Iraq. Les « propositions innovantes » des participants à ce débat seront collectées puis synthétisées dans un « non-papier » qui sera transmis à la Malaisie, laquelle préside le Groupe de travail sur le sort des enfants en temps de conflit armé.

Le 9 mars, le Conseil de sécurité traitera de la coopération entre l’ONU et les organisations régionales en recevant, pour la première fois en cette qualité, la Haute Représentante de l’Union européenne pour la politique étrangère et la politique de sécurité, Mme Frederica Mogherini.

Les grandes crises internationales en cours continueront de faire l’objet d’un suivi attentif, a par ailleurs affirmé le Président du Conseil de sécurité. M. Delattre a expliqué que cet après-midi même, le Conseil examinerait lors de consultations, la crise au Yémen; le Conseiller spécial du Secrétaire général, M. Jamal Benomar, devant faire le point sur sa mission de bons offices et le processus de dialogue inclusif mené en vue de faciliter la transition politique.

Le 4 mars, le Conseil entendra un exposé du Chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), M. Bernardino León. Le Conseil, a-t-il souligné, « devrait opter pour une reconduction technique des sanctions et le renouvellement du mandat de la MANUL pour donner plus de temps à la médiation en cours et voir plus clair pour prendre des décisions ».

M. Delattre a estimé que la mise en place d’un gouvernement d’union nationale constituerait le « meilleur levier dans la lutte contre le terrorisme international »; le « vide politique » actuel en Libye contribuant à renforcer ce fléau. « Quel que soit l’angle par lequel on prend le dossier, la solution en Libye passe par un gouvernement d’union nationale », a-t-il insisté.

M. Delattre a également souligné que le Conseil serait probablement « amené à se réunir de nouveau » sur la situation en Ukraine, « où nous appuyons pleinement la pleine mise en œuvre des accords de Minsk ». Le représentant français a constaté « avec prudence » que, sur le terrain, le cessez-le-feu était observé et que l’on était « passé d’une situation d’escalade à une situation de désescalade ».

S’agissant de la Syrie, les consultations sur le désarmement chimique du pays se tiendront le 5 mars autour de la Haute Représentante pour les affaires de désarmement, Mme Angela Kane. En sa qualité nationale, M. Delattre a estimé qu’en Syrie, « il ne peut pas y avoir de solution avec Bashar Al-Assad ». « Le chef du régime syrien est le premier responsable des quelque 220 000 morts que le conflit a déjà faits », a-t-il dit, précisant que « Bashar Al-Assad et Daesh sont les deux faces d’une même médaille qui se nourrissent l’une l’autre ». « Croire que Bashar Al-Assad peut être l’alternative au terrorisme est un non-sens moral et politique. Plus il restera au pouvoir, plus la radicalisation de la situation perdurera. »

Enfin, M. Delattre s’est félicité de ce que le Conseil de sécurité eut exprimé ce matin, par la résolution 2206 (2015)), sa détermination « à imposer des sanctions ciblées afin d’appuyer la recherche d’une paix durable et sans exclusive au Soudan du Sud ». « C’est un message très fort que le Conseil de sécurité a envoyé au monde et aux partenaires de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et de l’Union africaine qui pourront utiliser cette résolution comme un levier d’étape pour la paix. »

À l’intention des organes d’information • Document non officiel.


Senegal: Dairy Improves the Quality of Life in Mballocounda Community, Especially of Children

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Source: World Vision
Country: Guinea, Senegal

Alegnesy Bies
Communications Manager
Senegal

A fully equipped dairy processing plant was set up by World Vision Senegal in the ADP BASA in partnership with the community of Mballocounda. This plant is contributing significantly to improving the lives of community members, especially the children. There is now variety and an enriched diet in the local elementary school canteen with cater for 354 students from the village.

In the village of Mballocounda, the activity of the dairy plant has become an important cog in the whole community machinery, both as a source of economic activity and additional nourishment. According to the chairman of the dairy management committee, Niamadio, the milk produced and processed by the dairy plant enables them to improve the nutrition of students in the area. This much needed nourishment comes at a key stage in the child development as most of the children are between the ages of 3-9 years old.

“The milk comes from households with cows and they sell it to the dairy processing unit. This dairy unit was realized through the community’s partnership with World Vision Senegal. They supported us in getting the equipment and the solar panel installation to ensure the smooth operation of the plant. Like our local farming project, the dairy plant, which started operating in 2011, has become a secure source of income for our community. It has allowed us to improve our living conditions, '' Niamadio said. The dairy plant also makes monthly donations to the elementary school of the village.

In order to empower communities and increase their revenues, World Vision Senegal, after identifying potential communities and fervor their to partner in their own development, set up several units for collection and processing of milk in Kolda and Velingara areas. These units contribute to the organization of the local industry, which faces many difficulties. In Senegal, the local production of milk does not cover all the needs of the Senegalese population. The dairy industry as a whole is not well organized and faces challenges related to the collection, preservation and processing of the product. Strides have been made however in this respect through the example of Mballoconda, who are striving and giving back to their community, contributing to life in all its fullness for their children.

The Mballocouda dairy plant employs 5 people, 3 women and 2 men. They produce 100 liters of milk and sell 500 bags per day in the ‘Loumas’ (weekly markets) in Guinea.

Mali: Bassin du Niger : soutenir une gestion coopérative des ressources hydrauliques

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Source: World Bank
Country: Benin, Burkina Faso, Cameroon, Chad, Côte d'Ivoire, Guinea, Mali, Niger, Nigeria

LES POINTS MARQUANTS

  • Le bassin du Niger en Afrique sub-saharienne est l’une des régions les plus fragiles au monde

  • Les pays de la région cherchent des solutions afin de développer l’énergie renouvelable et coordonner leurs efforts de développement

  • Un projet soutenu par la Banque mondiale et le Programme pour la coopération dans les eaux internationales en Afrique (CIWA) vise à soutenir les efforts de développement des 9 pays du bassin

Le fleuve Niger est une des rares sources permanentes d'approvisionnement en eau au cœur des terres arides et semi-arides du Sahel. Pendant des milliers d'années, le troisième plus long fleuve d’Afrique a permis aux communautés de fermiers, d'éleveurs de bétail et de pêcheurs de subvenir à leurs besoins. Aujourd'hui, le bassin du Niger est, à tous égards, l'une des régions en développement les plus fragiles du monde. Sept des 10 pays du bassin font partie des vingt pays les plus pauvres au monde, le Niger présentant l'indice de développement humain le plus bas de la planète. Les menaces liées à l'insécurité alimentaire et au changement climatique sont aggravées par les troubles civils, le terrorisme et la crise Ebola, défis qui alimentent le cercle vicieux de la pauvreté rurale et de l'insécurité dans la région.

Malgré ces obstacles, les pays riverains du fleuve ont édifié l'une des organisations de gestion fluviale les plus avancées au monde : l'Autorité du bassin du Niger (ABN). Cet organisme intergouvernemental vise à inscrire la gestion des ressources en eau dans un cadre juridique coopératif solide et à promouvoir la collaboration entre ses États membres sur des investissements potentiels. L'ABN est chargée de garantir une exploitation équilibrée des ressources du fleuve Niger à l'échelle de tout le bassin et de faire en sorte que celle-ci bénéficie aux communautés locales.

Les pays concernés —le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, la Cote d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger et le Nigéria— savent que, pour répondre à certains de leurs besoins de développement les plus pressants, ils doivent accroître leurs infrastructures hydrauliques et identifier les possibilités de coopération dans ce domaine.

Les investissements dans des centrales hydroélectriques, des réservoirs, des plans d'irrigation et des infrastructures de navigation peuvent aider à réduire la pauvreté et à promouvoir une prospérité partagée. Ces types d'investissements peuvent contribuer fortement à la croissance économique, à la sécurité alimentaire, à la résilience au changement climatique et à l'amélioration des moyens de subsistance. Les expériences tirées d'autres bassins fluviaux en Afrique montrent que ces investissements ont davantage de chances de réussir s'ils s'appuient sur une action collective et coopérative facilitée par une organisation dédiée telle que l'ABN.

Promouvoir une action collective et une prise de décisions éclairées

Les pays du bassin du Niger manifestant un intérêt de plus en plus grand pour la planification et la construction conjointes d'infrastructures, leurs attentes vis-à-vis de l'ABN, et de son rôle de coordination entre les États membres et de promotion d'une démarche participative, augmentent aussi. Pour appuyer le rôle croissant que l'ABN est amenée à jouer, la Banque mondiale a récemment approuvé un projet soutenu par le Programme pour la coopération dans les eaux internationales en Afrique (CIWA). Cette opération aidera l'ABN à exercer sa mission de promotion de la coopération entre ses neuf États membres en vue du développement et de la gestion des ressources du bassin.

Plus précisément, le Projet de gestion du bassin du Niger soutiendra les efforts visant à : i) développer une base de ressources financières plus autonome et durable pour l'ABN ; ii) améliorer le cadre juridique à l’échelle du bassin afin de renforcer la coordination au niveau de l'exploitation des infrastructures transfrontalières ; et iii) favoriser une prise de décisions éclairées et fondées sur des données probantes pour des projets d'intérêt régional.

Le projet soutiendra en particulier la finalisation et l'adoption de l'Annexe 2 de la Charte de l'eau du bassin du Niger de 2008, qui fixe le cadre juridique pour la gestion et l'optimisation coordonnées des grandes infrastructures, la résolution des litiges et l'application des décisions d'arbitrage. Il appuiera également le rôle joué par l'ABN pour faciliter la prise de décisions conjointes et éclairées sur le projet de construction du barrage de Fomi (a), ainsi que la réalisation d’études consacrées aux impacts potentiels de cet ouvrage sur le delta intérieur du Niger.

Le « Projet polyvalent de Fomi », qui comprendrait un petit barrage et un grand réservoir de stockage en Guinée, offrirait à ce pays des capacités de stockage d'eau, d'irrigation et d'hydroélectricité dont il a fortement besoin, et fournirait également d’importantes possibilités d'irrigation au Mali. Les pays du bassin du Niger avaient fait de ce barrage une priorité dans leur Plan d'action de développement durable de 2010, et souligné que sa réussite dépendrait nécessairement d'une coordination approfondie.

À l’instar d'autres grands projets d'infrastructure transformateurs, le potentiel du barrage de Fomi pour le bassin du Niger est énorme mais ce type de projet peut également avoir des impacts considérables. « Les prochaines années nécessiteront la mise en place d'un processus de consultation qui examinera étroitement ces impacts potentiels, à savoir le déplacement et la réinstallation de populations en Guinée, les impacts environnementaux et sociaux du barrage sur la richesse écologique du delta intérieur du Niger au Mali, ainsi que les aspects techniques et économiques liés à la construction d'une infrastructure transfrontalière induisant de grandes transformations, » explique Christina Leb, spécialiste des ressources en eau à la Banque mondiale. « L’enjeu est d’aborder avec les parties concernées tous les compromis qui permettront de maximiser les bénéfices et de minimiser les impacts négatifs ».

Un partenariat pour de meilleurs résultats sur le plan du développement

Le CIWA intervient comme partenaire dans ce processus, son avantage comparatif résidant dans sa contribution à une prise de décisions éclairées sur des projets complexes d'intérêt régional — comme le Projet polyvalent de Fomi. Le CIWA ne finance pas directement les travaux d'infrastructure. Il participe à l'instauration d'un environnement propice permettant aux pays riverains d'envisager, d'examiner, de préparer et de gérer leurs priorités d’infrastructures selon des normes internationales et avec l'aide d'une expertise technique internationale.

Le soutien du CIWA au bassin du Niger et à d'autres bassins transfrontaliers en Afrique arrive à un moment crucial. Aujourd'hui, 700 millions d'Africains n'ont toujours pas accès à l'électricité. Les pays recherchent activement des solutions à ce problème, et des formes d'énergie hydroélectrique propre et renouvelable sont susceptibles de représenter une part importante de leur bouquet énergétique.

Mali: La fragmentation du nord du Mali mine les chances d'une paix durable

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Source: Agence France-Presse
Country: Mali

Bamako, Mali | | jeudi 05/03/2015 - 12:34 GMT | 687 mots

par Selim SAHEB ETTABA

Atomisé en groupes armés aux allégeances mouvantes, toujours à la merci de la menace jihadiste, gangréné par le narcotrafic, le nord du Mali ne connaîtra la paix que par la réconciliation entre toutes ses composantes et un accord avec Bamako, selon des spécialistes.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a exhorté mercredi la rébellion à dominante touareg à imiter le gouvernement malien et ses alliés en paraphant l'accord de paix annoncé le 1er mars à Alger, sur lequel elle a demandé un délai pour consulter sa base.

Le vent semble avoir tourné en faveur de Bamako, qui engrange les défections au sein des groupes du nord, dont celle, en pleines négociations d'Alger, d'un commandant militaire de la branche pro-rébellion du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), frère d'un chef historique d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) tué en 2014 par les forces françaises, toujours présentes dans la région.

"Ce sont vraiment les poupées russes. Chaque jour apporte son lot de surprises. Il y a plein d'alliances, de ré-alliances", observe un important homme d'affaires originaire du Nord sous le couvert de l'anonymat.

"Aujourd'hui toutes les alliances sont possibles", explique-t-il, "parce que ce sont des questions d'intérêts".

"La drogue a complètement gangréné cette zone", souligne-t-il, attribuant un poids essentiel dans les scissions et les fortunes guerrières des différents groupes à l'appui des narcotrafiquants qui contrôlent les routes de transit de la cocaïne, fluctuant au gré des calculs d'opportunité.

Selon lui, les récents combats meurtriers autour de Tabankort, à mi-chemin entre le fief rebelle de Kidal et Gao, contrôlé par des forces favorables à Bamako, qui ont même éclipsé les attaques jihadistes, visaient essentiellement à contrôler ce point de passage dans la vallée stratégique du Tilemsi, convoité par tous les trafiquants.

S'y ajoute une "question tribale" entre clans rivaux, le Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) constituant le gros des troupes progouvernementales, précise Mohamed Ag Mahamoud, directeur général de l'Agence gouvernementale de développement du Nord-Mali(ADN), et ancien rebelle.

Il admet l'intérêt pour l'Etat malien de disposer de ces combattants aguerris car "il est conscient qu'il n'a pas d'armée" mais ce membre de la communauté touareg imghad déplore que les siens consentent ainsi à servir de "chair à canon" pour régler de vieux comptes.

'Outil pervers des milices'

Le président Ibrahim Boubacar Keïta lui-même a paru assumer l'utilisation "des milices armées pour combattre le MNLA" (Mouvement national de libération de l'Azawad), reconnaissant le droit à "des populations d'hommes libres et dignes de refuser ce nouveau servage" que voudrait leur imposer la rébellion.

Un porte-parole du MNLA, Moussa Ag Acharatoumane, lui a reproché de recourir à cet "outil pervers des milices" pour laver l'humiliation subie par ses troupes en mai 2014 à Kidal.

"Les affrontements entre communautés armées ne peuvent que faire le lit du retour en force des terroristes", a-t-il écrit dans une tribune.

Le nord du Mali était tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, en grande partie chassés par l'opération Serval, lancée à l'initiative de la France en janvier 2013.

Mohamed Ag Mahamoud redoute également que ces affrontements ne perdurent même après un accord de paix. "Il y a plusieurs Nord: les réalités ne sont pas les mêmes, ce n'est pas un ensemble homogène", souligne-t-il.

"Il y a une ligne qui s'est creusée entre les différents groupes du Nord qui ont des intérêts opposés, qui sont divisés à dessein très certainement par Bamako", renchérit Rinaldo Depagne responsable pour l'Afrique de l'Ouest du groupe de réflexion International Crisis Group (ICG).

"Et si on n'obtient pas une paix entre ces gens-là on pourra avoir tous les accords Nord/Sud qu'on veut, il y aura une stabilisation très fragile du Nord", prévient-il.

Le responsable de l'ICG aurait préféré "un accord plus ambitieux, plus charpenté" que celui d'Alger, mais y voit une avancée car "on ne peut pas régler un conflit aussi vieux d'un seul coup, auquel un élément contemporain est venu se greffer".

"L'accord concerne, s'il est signé, le rapport Nord/Sud mais ne concerne pas les relations Nord/Nord et naturellement ne prend pas en compte l'élément déstabilisateur premier qui est l'élément jihadiste", remarque-t-il.

sst-sd/jpc

© 1994-2015 Agence France-Presse

Mali: Synthèse sur la situation des marchés au Mali Janvier 2015

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Source: World Food Programme
Country: Mali

Points Saillants

  • L’état d’approvisionnement des marchés en céréales est jugé bon dans l’ensemble du fait de la poursuite des récoltes, de la multiplicité des zones pourvoyeuses de céréales et du niveau record de la production céréalière.

  • Les prix des céréales sur les marchés de consommation et de production ont une tendance générale à la baisse, tandis que les prix de gros sont restés plus ou moins stables (comparés à décembre 2014 ainsi qu’à la moyenne quinquennale).

  • La détérioration des termes de l’échange (ToT) petits ruminants/céréales semblent se poursuivre en janvier 2015 pour la région de Gao ; par contre, ils sont en amélioration pour la région de Mopti. Tandis qu’à Tombouctou, ils sont en fluctuation (amélioration ou détérioration pour certains ToT).

  • La crise de l’Ebola continue de ne pas influencer les marchés maliens.

  • La dégradation et la volatilité de la situation sécuritaire observée ces dernières semaines, avec la recrudescence des incidents sécuritaires impliquant des groupes armés dans le nord, si elle se poursuit, pourrait affecter de plus en plus négativement la disponibilité, l’approvisionnement et l’accessibilité des ménages en produits alimentaires en perturbant les circuits d’approvisionnement.

World: Crop Prospects and Food Situation, No. 1, March 2015

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Source: Food and Agriculture Organization
Country: Afghanistan, Burkina Faso, Cameroon, Central African Republic, Chad, Congo, Côte d'Ivoire, Democratic People's Republic of Korea, Democratic Republic of the Congo, Djibouti, El Salvador, Eritrea, Ethiopia, Gambia, Guatemala, Guinea, Guinea-Bissau, Haiti, Honduras, Iraq, Kenya, Lesotho, Liberia, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritania, Mexico, Mozambique, Niger, Senegal, Sierra Leone, Somalia, South Sudan, Syrian Arab Republic, Uganda, World, Yemen, Zimbabwe

HIGHLIGHTS

  • FAO has further raised its estimate of the 2014 world cereal production and its forecast for global cereal stocks. Early prospects for cereal supplies in 2015/16 are mostly favourable, partly sustained by large stocks accumulated over the previous two seasons.

  • FAO’s first forecast for global wheat production in 2015 indicates a likely small contraction, mostly reflecting an expected decline in Europe from last year’s record output.

  • Export prices of wheat and maize continued to decline in February, as result of ample world supplies and strong export competition. International quotations of rice also remained under downward pressure.

  • AFRICA: In Southern and Central Africa the early 2015 production outlook remains uncertain, mostly due to adverse weather conditions, while in North Africa prospects are positive. This follows a bumper 2014 output, reflecting strong production gains in East and southern African countries that more than compensated for a weather-depressed output in West and North Africa. Persisting conflicts in several countries have led to increasing food insecurity, in addition to lowering production prospects in the affected areas.

  • ASIA: The preliminary outlook for the 2015 winter cereal crops are generally positive, reflecting favourable weather conditions. However, conflicts in some countries of the Near East continue to severely affect food security and disrupt agricultural activities, curbing production prospects.

  • LATIN AMERICA AND THE CARIBBEAN: The outlook for 2015 coarse grains production in South America remains favourable, despite a contraction in plantings. In Central America, early indications in the main producer Mexico points to a good 2015 first season coarse grains production, while the cereal supply situation remains tight in the drought-affected countries of the subregion.

  • FAO estimates that globaly 37 countries, including 29 in Africa, are in need of external assistance for food.

Mali: L'accord d'Alger pour la paix et la réconciliation au Mali

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Source: Agence France-Presse
Country: Mali

Alger, Algérie | | jeudi 05/03/2015 - 13:08 GMT | 476 mots

Voici les principaux points de l'"accord pour la paix et la réconciliation au Mali", paraphé le 1er mars à Alger par le gouvernement malien, mais non par les rebelles du Nord qui ont réclamé un délai pour consulter leur base.

Dans un souci d'équilibre entre les exigences contradictoires de souveraineté et d'autonomie, le texte appelle à "reconstruire l'unité nationale du pays sur des bases novatrices, qui respectent son intégrité territoriale, tiennent compte de sa diversité ethnique et culturelle".

Sur le partage des pouvoirs, comme le souhaitait Bamako, l'accord ne parle ni d'autonomie ni de fédéralisme, et insiste sur l'unité, l'intégrité territoriale du Mali, ainsi que sur le caractère républicain et laïc de l'Etat.

Le texte cite néanmoins l'appellation Azawad pour désigner le nord du Mali, une revendication des rebelles, reconnue comme une "réalité humaine", sans contenu politique explicite.

Il prévoit la création d'Assemblées régionales dotées de pouvoirs importants, élues au suffrage universel direct dans un délai de 18 mois, dirigées par un président élu lui aussi, et dont l'Etat ne contrôlera les actes qu'a posteriori et non a priori comme l'aurait voulu le pouvoir central.

S'agissant des questions de sécurité, une armée restructurée, intégrant notamment des combattants des mouvements du Nord, "y compris dans le commandement", doit se redéployer progressivement dans cette partie du pays, avec des patrouilles mixtes au plus tard deux mois après la signature de l'accord.

Les collectivités territoriales seront dotées d'une police.

Concernant le partage des richesses et le développement, l'accord porte création d'une Zone de développement du Nord dotée d'une stratégie visant à le "hisser au même niveau que le reste du pays en termes d'indicateurs de développement" dans un délai de 10 à 15 ans.

Cette stratégie serait financée notamment par la communauté internationale, appelée à contribuer "promptement et généreusement" à une Conférence d'appel de fonds.

Le gouvernement devra mettre en place à partir de 2018 un "mécanisme de transfert de 30 % des recettes budgétaires de l'Etat aux collectivités territoriales (...) avec une attention particulière pour les régions du Nord".

En outre il devra rétrocéder aux collectivités un pourcentage des revenus tirés de l'exploitation des ressources naturelles de leur sol, à déterminer d'un commun accord.

S'agissant de la réconciliation, une Conférence nationale devra lancer "un débat approfondi entre les composantes de la nation malienne sur les causes profondes du conflit", afin d'aboutir à une "Charte pour la paix, l'unité et la réconciliation nationale".

Le texte prévoit également une Commission d'enquête internationale sur tous les crimes de guerre, contre l'humanité, de génocide et autres violations graves des droits de l'homme pendant le conflit.

L'application de l'accord sera confiée à un Comité de suivi chargé d'arbitrer d'éventuels litiges, présidé par l'Algérie, assistée du Burkina Faso, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad (vice-présidents) et comprenant les signataires, l'ONU, l'Union africaine (UA), l'Union européenne (UE) et l'Organisation de la coopération islamique (OCI).

bur-sst/mrb/jlb

© 1994-2015 Agence France-Presse

Nigeria: Regional Displacement Driven by Insurgency in the Northeast Nigeria (as of 27 February 2015)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Cameroon, Chad, Niger, Nigeria

Increasingly severe Boko Haram attacks have triggered massive population displacements within Nigeria and across its borders into Cameroon, Chad and Niger.
The insurgents have also carried out raids in the neighbouring countries, sparking secondary displacements. Countries in the sub-region have deployed forces to tackle the insurgents. The scope and complexity of the humanitarian crisis that has emerged around the Lake Chad region is being amplified by the increased militarisation of the region, retaliatory insurgent attacks and the worsening plight of host communities.


Nigeria: Boko Haram kills scores in NE Nigeria, militants amass in Gwoza

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Source: Agence France-Presse
Country: Nigeria

Maiduguri, Nigeria | | Thursday 3/5/2015 - 18:04 GMT

by Bukar HUSSAIN with Aminu ABUBAKAR in Kano

Boko Haram fighters killed 68 people, many of them children, in northeast Nigeria, as militants began amassing in the strategic town of Gwoza against a possible fight-back by military forces.

The atrocity in Njaba, some 50 kilometres (31 miles) from the Borno state capital, Maiduguri, happened at dawn on Tuesday and also saw attackers raze the village, witnesses and vigilantes said.

Nigeria, Cameroon, Chad and Niger last month began a joint operation against the Islamists, who have captured swathes of territory in the northeast and also begun cross-border attacks.

Since then, the military has claimed the recapture of several key towns, including Baga, on the shores of Lake Chad, where hundreds of people, if not more, are feared to have been killed.

On Thursday, Nigeria announced that troops were now in "full control" of Mafa, some 50 kilometres east of Maiduguri, "after completing the operation to clear terrorists from the town".

There was no independent verification of the claim.

But experts have said that with Boko Haram pushed out of its strongholds, deadly violence will continue, especially in remote areas and through suicide bombings in towns and cities.

  • Slaughtered or shot -

Njaba village is 20 kilometres from the town of Damboa, which was seized by Boko Haram last June, forcing thousands to flee, but later recaptured by troops helped by local civilian vigilantes.

One woman, Falmata Bisika, 62, lost four of her grandchildren in the latest attack, which she said was carried out by gunmen "armed to the teeth" with weapons and explosives.

The militants destroyed homes and businesses with petrol bombs and shot anyone attempting to flee, "especially teenagers and the elderly", she said.

Muminu Haruna, 42, said he hid in a grain silo behind his house with about eight other people until the gunmen left at about 1:00 pm.

"I participated in the counting of dead bodies... 68 people were killed," he said in an account supported by two civilian vigilantes.

"These included both males and females, some were slaughtered and others shot dead and most of the houses in our village have been destroyed."

Haruna said the villagers had expected the attack, as other localities nearby have been targeted and because the village is en route from militant bases in the Gwoza forest and mountains.

  • Militant build-up -

Some 100 kilometres from Damboa in Gwoza, which Boko Haram declared part of a caliphate last year and is considered its headquarters, militants began amassing and killed residents.

One woman who fled on Tuesday to the capital of neighbouring Adamawa state, Yola, said elderly men studying the Koran outside the home of a local cleric were shot dead in front of their wives.

Her account was backed up by local Senator Ali Nduwe, who speculated that the Islamists were preparing to defend the town from a military advance, possibly by Chadian troops in the area.

Reclaiming Gwoza would be a huge prize for Nigeria's military, as it battles to secure and stabilise the northeast in time for rescheduled presidential and parliamentary elections on March 28.

Observers have cast doubt on the six-week time-frame, given that Nigeria has been unable -- some say unwilling -- to end the violence in the six years since the start of the insurgency.

There are also lingering questions about whether some of the one million displaced by the conflict will be able to vote, even if the rebellion is finally put down.

Chad's well-trained army has offered a huge boost to Nigeria in recent weeks, recapturing towns in border areas and pushing into territory near Boko Haram's Sambisa Forest training camps.

Chadian President Idriss Deby on Wednesday claimed he knew where Boko Haram leader Abubakar Shekau was and called on him to surrender or be killed.

The Nigerian authorities have declared Shekau dead three times but the military has since reportedly said that they want the militant leader captured alive.

str-abu-bs-phz/mjs

© 1994-2015 Agence France-Presse

Niger: Niger: Rapport National sur les Progrès vers l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement 2014

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Source: UN Development Programme, Government of Niger
Country: Niger

METHODOLOGIE

Le processus de l’élaboration du rapport national d’évaluation des progrès accomplis par le Niger vers l’atteinte des OMD s’articule autour des points suivants :

  • L’étape préliminaire consiste à élaborer des termes de référence prenant en compte la réalisation et la diffusion du rapport. Ce document fait ressortir le contexte dans lequel intervient l’évaluation, les objectifs à la fois globaux et spécifiques, les résultats attendus, les activités à mettre en œuvre, les stratégies de mise en œuvre du projet d’évaluation et les coûts de l’évaluation ;

  • La seconde étape consiste à la tenue d’une réunion de lancement de l’évaluation suivie de la validation des documents techniques élaborés ;

  • La troisième étape concerne la recherche documentaire ainsi que la collecte de données à travers les données quantitatives et qualitatives issues des enquêtes nationales et des statistiques de routine de l’administration. Notons que cette étape est décisive car elle nous permet d’enrichir le rapport avec des données fraîches et cohérentes ;

Il est à noter que l’analyse s’étend de 1990, qui est l’année de référence ou à défaut l’année la plus proche de 1990, à 2015 qui est l’année butoir pour l’atteinte des OMD.
Dans la majorité des cas, les soixante (60) indicateurs pour l’année de référence sont tirés des données des Enquêtes sur le Budget et la Consommation des ménages de 1993 et les données des Enquêtes Démographiques et de Santé à indicateurs multiples de 1992. Quant aux valeurs pour l’année récente, elles sont principalement tirées de l’Enquête sur les conditions de vie des ménages et l’agriculture ECVM/A 2011, de l’Enquêtes Démographiques et de Santé et à indicateurs multiples EDSN 2012 et des Enquêtes survie mortalité et Nutrition des Enfants les plus récentes.

D’autres sources sont également utilisées pour renseigner ces indicateurs, notamment les comptes économiques nationaux, les annuaires des statistiques sanitaires du Système National d’Information Sanitaire (SNIS) ou les rapports annuels d’activités des ministères sectoriels.

  • La cinquième étape consiste à faire une analyse tendancielle du niveau de réalisation des différentes cibles à partir des données collectées. Les 8 objectifs sont analysés cible par cible dans la mesure de la disponibilité des données selon :19

i) La Situation et la tendance des indicateurs associés à la cible de l’objectif : cette partie permet de visionner l’évolution des indicateurs au fil des années à travers une analyse descriptive des données collectées (en utilisant les données les plus actuelles possibles). Ainsi, l’on pourra se prononcer sur l’évolution des indicateurs liés à la cible et l’atteinte de l’objectif à la date butoir ;

ii) Les Contraintes et défis : plusieurs problèmes entravent l’atteinte de l’objectif. Il s’agit ici d’identifier les principales contraintes et de fixer les défis à relever dans le cadre de la réalisation de la cible de l’objectif ;

iii) Les Actions menées : dans cette partie on énumère toutes les actions qui sont à la base des améliorations observées au niveau de la cible. Ces actions ont été menées tantôt par le gouvernement, tantôt par certains organismes non gouvernementaux ou conjointement ;

iv) Une Conclusion partielle faisant le bilan et les perspectives d’atteinte de cette cible en 2015.

  • La sixième étape consiste à rédiger le rapport provisoire et à organiser un atelier de partage, d’enrichissement et de validation dudit rapport.

  • La septième et dernière étape consistera en l’élaboration du rapport final de l’évaluation intégrant les observations et amendements des différents acteurs ayant participé à l’atelier national de validation.

Nigeria: Communiqué of the 489th PSC meeting on Boko Haram terrorist group, 3 March 2015

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Source: African Union
Country: Cameroon, Chad, Niger, Nigeria

COMMUNIQUÉ

The Peace and Security Council of the African Union (AU), at its 489th meeting held on 3 March 2015, adopted the following decision on the regional and international efforts to combat the Boko Haram terrorist group and on the way forward:

Council,

  1. Takes note of the report of the Chairperson of the Commission on the implementation of communiqué PSC/AHG/COMM.2(CDLXXXIV) on the Boko Haram terrorist group and on other related international efforts [PSC/PR/2(CDLXXXIX)]. Council further takes note of the statements made by the representatives of Cameroon, Chad, Niger and Nigeria, as members of the Lake Chad Basin Commission (LCBC), as well as by those of the European Union (EU) and the United Nations (UN) and by the representatives of France, Russia, the United Kingdom and the United States of America, as permanent members of the UN Security Council;

  2. Recalls its earlier pronouncements on the threat posed by the Boko Haram terrorist group and efforts to address it, including communiqués PSC/PR/COMM.(CDLXIX) and PSC/AHG/COMM. 2(CDLXXXIV) adopted at its 469th and 484th meetings held on 25 November 2014 and 29 January 2015, respectively;

  3. Further recalls the powers entrusted to the Peace and Security Council, as provided for by article 7 of the Protocol relating to the establishment of Council, particularly the power, in conjunction with the Chairperson of the Commission, to authorize the mounting and deployment of peace support missions and to lay down general guidelines for the conduct of such missions, including the mandates thereof, and undertake periodic reviews of these guidelines, as well as the provisions of article 16 of the Protocol stating that the Union has primary responsibility for promoting peace, security and stability in Africa;

  4. Reiterates AU’s strong condemnation of all acts of terrorism committed on the continent by whomever, wherever and for whatever purposes. Council stresses, once again, the AU’s determination to rid the continent of the scourge of terrorism and violent extremism, which cannot be justified under any circumstances;

  5. Strongly condemns the atrocities being perpetrated by the Boko Haram terrorist group.
    Council notes with deep concern the continuation by Boko Haram of its attacks in Nigeria and Cameroon, as well as the expansion of the group’s activities to other countries of the region, as demonstrated by the attacks carried out recently in Niger and Chad, resulting in further killings, displacement of populations, and destruction of property and infrastructure. Council stresses that the Boko Haram terrorist group is a threat not only to Nigeria and the neighboring countries, but also to the entire African continent and, as such, the situation calls for a collective African action in line with the relevant provisions of the Common African Defense and Security Policy, as contained in the Solemn Declaration adopted by the 2nd Extraordinary Session of the Assembly of the Union, held in Sirte, Libya, on 27 and 28 February 2004, and those of the Non-Aggression and Common Defense Pact, adopted by the 4th Ordinary Session of the Assembly of the Union, held in Abuja,
    Nigeria, from 30 to 31 January 2005 [Assembly/AU/Dec.71(IV)];

  6. Renews AU’s full solidarity with the Governments and people of Nigeria, Cameroon, Chad and Niger, and expresses its condolences to the families of the victims of the Boko Haram terrorist attacks and its sympathy to all those injured;

  7. Commends, once again, the LCBC Member States and Benin for their continued commitment and sustained efforts towards a coordinated and effective regional response to the threat posed by the Boko Haram terrorist group. Council reiterates its appreciation to Chad for its swift assistance in the fight against the Boko Haram terrorist group, pays tribute to the soldiers from Cameroon, Chad, Niger and Nigeria who fell on the line of duty, expresses AU’s condolences to their families and wishes speedy recovery to all those injured;

  8. Welcomes the recent successes recorded on the ground, with the recovery, in the course of February 2015, of several localities by the armed forces of the countries of the region, including Gamboru Ngala, Mongunu Baga and Dikwa, in the Borno State (Nigeria), as well as the operation conducted in the Sambisa Forest (Borno State) and in other areas where the Boko Haram terrorist group is active;

  9. Welcomes the follow-up steps taken by the Commission in pursuance of the relevant provisions of communiqué PSC/AHG/COMM.2(CDLXXXIV), notably the meeting of experts held in Yaoundé, Cameroon, from 5 to 7 February 2015, to finalize the strategic Concept of Operations (CONOPS) for the Multinational Joint Task Force (MNJTF), and the planning meeting held in Ndjamena, Chad, from 23 to 27 February 2015, to develop the operational-level CONOPS for the MNJTF;

  10. Endorses the CONOPS agreed upon at the Yaoundé meeting of experts, with a view to facilitating the effective implementation of the mandate and tasks of the MNJTF, as defined in paragraphs 11 (i, ii & iii) and 12 of communiqué PSC/AHG/COMM.2(CDLXXXIV). In this respect,
    Council notes that the CONOPS provides that:

(i) the MNJTF contingents shall operate freely within the Area of Operation (AoO) as defined, on the understanding that the AoO can be extended by the LCBC Member States and Benin, upon request by the MNJTF Commander;

(ii) coordination among all relevant stakeholders shall be ensured through: (a) the Support and Follow-up Group, with the involvement of international partners, acting as a consultative body, to support the implementation of the LCBC Strategy against Boko Haram, and (b) the Joint Coordination Mechanism (JCM), as a political forum composed of the relevant Ministers of the LCBC Member States and Benin and mandated, under the chairmanship of the Political Representative for the MNJTF, to harmonize the efforts of the AU, the LCBC Member States and Benin, as well as those of the partners;

(iii) command and control shall be ensured by: (a) the Political Representative for the MNJTF, who shall be appointed by the LCBC Member States and Benin, in consultation with the AU, and (b) the MNJTF Commander, designated on a rotational basis by the Troop Contributing Countries, who shall exercise authority over the forces pledged for the MNJTF;

(iv) the LCBC Secretariat shall act as the strategic headquarters, in close coordination with the AU Commission;

(v) the operational headquarters for the MNJTF shall be established in N’Djamena, and it shall be staffed by personnel from the LCBC Member States and Benin, and include liaison officers from relevant bilateral and international partners, as may be required;

(vi) the LCBC Member States and Benin, supported by the AU, other regional organizations and partners, shall extend the necessary support to the MNJTF through a Mission Support Team (MST) deployed at the headquarters of the MNJTF, while the AU Commission and the LCBC Member States and Benin shall establish a Strategic Cell responsible for the coordination and management of any additional support to the MNJTF;

(vii) the MNJTF shall include a limited number of civilian and police personnel, to undertake liaison and advisory functions to the MNJTF Commander and other relevant stakeholders, in order to contribute to a close civil-military coordination and facilitate the early stabilization of the situation on the ground; and (viii) all operations shall be conducted in strict compliance with international humanitarian law, including the UN Human Rights Due Diligence Policy (HRDDP), in line with the relevant provisions of communiqué PSC/AHG/COMM.2(CDLXXXIV);

11.Request the LCBC Member States and Benin to take the necessary steps for the formal appointments of the Political Representative and the MNJTF Commander, as provided for in the CONOPS, and to formally notify the Commission;

12.Further requests the Commission to take all necessary steps in support of the full operationalization of the MNJTF, in line with relevant provisions of the CONOPS, including activating the strategic headquarters, designating liaison officers to the MNJTF operational headquarters in Ndjamena, and operationalizing the Strategic Cell, in line with paragraph 10 (iv, v, and vi) above, as well as to establish a dedicated AU Support Team (AUST), comprising the personnel and expertise needed under the authority of a Senior Coordinator, to facilitate the provision of an effective and coordinated support to the MNJTF. In this respect, Council calls on the Commission to conclude a Memorandum of Understanding with the LCBC Secretariat that would clearly outline the respective responsibilities and roles of the AU Commission and the LCBC Secretariat in the implementation of the CONOPS, in line with the relevant communiqués of Council;

13.Requests the LCBC Secretariat to submit to the Commission monthly reports on the implementation of the mandate of the MNJTF, as determined in communiqué PSC/AHG/COMM.2 (CDLXXXIV), to enable the Commission to regularly update Council in line with the reporting requirements contained in paragraph 19 of communiqué PSC/AHG/COMM.2(CDLXXXIV), as well as to the UN Security Council, as it may require in the resolution that would endorse the deployment of the MNJTF;

14.Notes that, during the Yaoundé meeting of experts, the LCBC Member States and Benin pledged up to 8,700 military and other personnel, taking into account the operational requirements on the ground. Council further notes the need to mobilize adequate enablers and force multipliers to enable the MNJTF to successfully neutralize the Boko Haram terrorist group, in line with its mandate. Accordingly, and based on the recommendations contained in the report of the Chairperson of the Commission, Council authorizes an increase in the strength of the MNJTF from the initial figure of 7,500 to up to 10,000 military and other personnel to be generated by the LCBC Member States and Benin, in strict compliance with the requirements contained in the operationallevel CONOPS;

15.Takes note with satisfaction of the development by the Ndjamena expert’s meeting of the operational-level CONOPS, including the delineation of the operational sectors boundaries, the definition of the structure of the MNJTF headquarters, the location of sector headquarters, the sequencing of operations, the development of courses of action and the detailed definition of the composition of the pledged capabilities, as well as of additional documents, such as the Mission Support Plan, the Rules of Engagement, the Standing Operating Procedures for the Handling of Detainees and the Guidelines on the Protection of Civilians;

16.Requests the LCBC Member States and Benin, with the support of the Commission, to convene a meeting of Ministers of Defense, to be preceded by a meeting of experts, to validate the operational-level CONOPS and other related documents, as developed in Ndjamena;

17.Welcomes the convening of the Extraordinary Session of the Heads of State and Government of the Peace and Security Council of the Economic Community of Central African States –ECCAS (COPAX), in Yaoundé on 16 February 2015. Council notes with satisfaction the decisions reached on that occasion, in particular the provision, to Cameroon and Chad, of a financial assistance amounting to 50 billion CFA and logistical support. Council stresses that this support is a further testimony to the commitment of the ECCAS leaders to the spirit of Pan-African solidarity;

18.Further welcomes the decision of the COPAX Extraordinary Session to promote close cooperation between ECCAS and the Economic Community of West African States (ECOWAS), including the holding of a joint Summit to develop a common strategy to combat Boko Haram, as well as to undertake consultations with Nigeria. In this respect, Council notes with satisfaction the visits undertaken by the Presidents of the Republic of Congo and Equatorial Guinea to Nigeria,
Ghana and Chad, on 24 and 25 February 2015. Council requests the Commission to support, as appropriate, coordination between ECOWAS and ECCAS;

19.Recalls the adoption by the UN Security Council, on 19 January 2015, of a presidential statement, calling, inter-alia, for an increased international support to enhance the operational capacity of the MNJTF, and commends the Security Council for its continued concern and expression of support to, and solidarity with, the affected countries, as demonstrated by the adoption of press statements on 2, 5 and 13 February 2015;

20.Urges the UN Security Council, following the endorsement of the MNJTF Strategic CONOPS referred to in paragraph 10 above, to urgently adopt, under Chapter VII of the UN Charter, a resolution that would: (i) endorse the deployment of the MNJTF; (ii) enable the provision of sustainable, flexible and predictable support to the MNJTF, including through innovative support mechanisms, drawing lessons from previous and present experiences regarding AU-led operations, bearing in mind that support by the UN to the AU in matters relating to the maintenance of international peace and security is an integral part of collective security as provided for in the United Nations Charter; and (iii) call for the provision of additional bilateral and multilateral voluntary support to the MNJTF and other related efforts, including quick impact projects, rehabilitation of affected communities and areas, early recovery, socio-economic development and peace building;

21.Agrees to use the opportunity of its 9th annual consultative meeting with the members of the UN Security Council, in Addis Ababa, on 12 March 2015, to engage them on the need and urgency for the adoption of a resolution authorizing the deployment of the MNJTF and the establishment of the required support mechanisms. Council further agrees to pursue this engagement through an interaction with the representatives of all the members of the Security Council in Addis Ababa. Council requests the Commission to pursue and intensify its efforts aimed at mobilizing the required support from the relevant international stakeholders;

22.Commends, once again, the bilateral and multilateral partners extending support to the countries of the region and encourages them to enhance their support, and calls on AU Member States and other members of the international community to extend all necessary support to the MNJTF, including financial and logistical assistance, equipment, as well as enhanced and timely intelligence sharing, in order to facilitate the early and full operationalization of the MNJTF. Council requests the Commission to expedite its consultations with the EU towards the provision of financial support through the Africa Peace Facility (APF). Council takes note of the plans by the Commission to organize in April 2015, with the support of the UN, the Donors’ Conference that was initially scheduled to take place by mid-March 2015, and encourages it to take all the necessary steps for the success of the Conference;

23.Calls for the urgent provision of humanitarian assistance to the affected populations and the countries hosting Nigerian refugees. Council looks forward to the early visit to the region of the Sub-Committee of the Permanent Representative’s Committee on Refugees, Internally Displaced Persons (IDPs) and Humanitarian Affairs, in order to assess the situation and make necessary recommendations on the best means and ways of mobilizing, from within the continent, additional support to complement the assistance being provided by international partners;

24.Stresses, once again, that, in addition to the much-needed military and security operations against Boko Haram and other terrorist groups, sustained national, regional and international efforts should also be deployed towards the improvement of livelihoods, education and job creation, as well as towards the protection of human rights, including those of women and girls, and the promotion of justice and reconciliation. In this respect, Council appeals for the mobilization of the required financial and technical support to the countries of the region;

25.Requests the Chairperson of the Commission to formally transmit the present communiqué and the Strategic CONOPS of the MNJTF to the UN Secretary-General and, through him, to the UN Security Council, as well as to other relevant partners, for their information and action as appropriate;

26.Decides to remain actively seized of the matter.

World: Journée internationale de la femme : 25 portraits - La manière avec laquelle la BAD améliore les vies de femmes africaines

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Source: African Development Bank
Country: Cabo Verde, Gambia, Ghana, Morocco, Rwanda, Senegal, Tunisia, World, Zambia

A l'occasion de la Journée internationale de la femme, nous partageons les histoires de 25 femmes d'à travers le continent africain dont les vies se sont améliorées de manière radicale. Hommage rendu aux interventions financées par la Banque africaine de développement

Liliam Makosa
Projet de lutte contre les maladies animales transfrontalières, Zambie

Grâce à son stylo numérique, la vétérinaire Liliam Makosa peut alerter les autorités de santé animale sur-le-champ, en cas de nouvelle épidémie de fièvre aphteuse ou d’autre maladie bovine. Synchronisé avec un téléphone cellulaire, ce stylo permet d’accéder aux informations en temps réel. « Les mécanismes de contrôle actuels sont très efficaces. Parfois, il peut y avoir une urgence et je ne peux pas rencontrer mon patron pour l’en avertir. Avec ce système mon patron recevra mon rapport, peu importe où il est », explique-t-elle fièrement.

Les maladies animales sont synonymes de sinistre financier pour les petites exploitations. Elles peuvent aussi facilement ruiner les exportations de tout un pays. Cinq pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), dont la Zambie au centre, ont reçu le soutien du Projet de lutte contre les maladies animales transfrontalières (TAD, en anglais), financé par la Banque africaine de développement. Des fonds ont été mis à disposition pour développer des systèmes qui permettent de déceler et d’identifier rapidement les premières manifestations de maladies, voire de les prévenir. Le projet finance aussi un contrôle sanitaire régulier du cheptel. L’objectif est d’améliorer le quotidien des populations en zones rurales et de créer de nouvelles sources de revenus.

Marwa El Hazgmi
Programme d’alimentation en eau potable en milieu rural, Tunisie

Femme au foyer et mère de trois enfants, Marwa El Hazgmi vient d’être reliée au réseau d’alimentation en eau potable. Grâce à quoi, elle « peux mieux organiser sa journée » : finies, les 2 heures de marche pour aller puiser de l’eau jusqu’au puit public. « L’eau a facilité les travaux ménagers, mais, surtout, les enfants sont maintenant plus propres», se réjouit-elle.

A priori, la Tunisie subit peu de problèmes d’alimentation en eau. 100 % des citadins du pays, ainsi que la majeure partie de la population rurale, ont accès à l’eau. Des poches de sècheresse subsistent néanmoins dans certaines régions rurales de Tunisie. Depuis 2012, un nouveau programme d’alimentation en eau potable, représentant 140 millions de dollars EU, a été instauré. Sous l’égide de la Banque africaine de développement et du gouvernement tunisien, il devrait offrir un accès à l’eau à plus de 350 000 personnes.

Loubna Karba
Programme d’appui à la réforme de la couverture médicale, Maroc

Loubna Karba, 32 ans, mère de deux enfants, détient désormais une carte d’assurance maladie, qui lui permet de s’offrir des soins auxquels elle n’avait pas accès auparavant – sans compter la réduction des temps d’attente

Elle fait partie des quelque 8,5 millions de personnes, au Maroc, à bénéficier des réformes dans le secteur de la santé.

Loubna doit passer une radiographie du bras. La blessure est relativement bénigne. Elle sera prise en charge et ses fiches seront traitées rapidement grâce à sa nouvelle carte d’assurance maladie.

Les dépenses de santé au Maroc peuvent encore représenter une charge lourde pour les familles.

Selon certaines études, moins de la moitié de l’ensemble des frais était prise en charge par l’État ou l’assurance maladie il y a encore tout juste quelques années. L’accès aux soins médicaux au Maroc était limité par la faible couverture offerte par les régimes de protection sociale. Voici moins de dix ans, seulement 32 % de la population était couverte par une assurance maladie obligatoire ou une assurance privée. Aujourd’hui, grâce aux réformes du système de soins et au Régime d’assurance médicale (RAMED), le nouveau régime d’assistance médicale mis en place, le chiffre serait passé à 53 %l,, selon les autorités marocaines.

Rachida Gheriani
Souk At-tanmia, Tunisie

Le Kef, une région de Tunisie proche de la frontière algérienne, est frappée par le chômage et l’isolement des jeunes. De nombreuses femmes, sans formation, y sont condamnées à rester à la maison. Il y a deux ans, un espoir est né, grâce à une coopérative de tissage de tapis : Andi Sanaa, qui signifie « j’ai un métier » en arabe. Sa fondatrice, Rachida Gheriani, 56 ans, l’a financée grâce à une subvention du programme Souk At-Tanmia. La coopérative a déjà créé une vingtaine d’emplois directs. Tout en assurant à ses membres un revenu stable, elle leur donne également l’opportunité de voler de leurs propres ailes.

« On va leur donner un diplôme de formation en tissage. Elles vont faire un test qui va leur permettre d’avoir des prêts et de créer leur propre atelier », s’enthousiasme Rachida Gheriani.

Initiative d’entrepreneuriat lancée en 2012 par la Banque africaine de développement et 19 partenaires, « Souk At-Tanmia » a pour but de générer des emplois de façon durable. Plus de 70 entreprises méritant une aide financière ont été identifiées dans le cadre du programme. Désormais, des subventions et des parrains sont adjoints aux entrepreneurs, afin de les aider à atteindre leurs objectifs respectifs. Le programme a insufflé un nouvel espoir, encouragé de nouveaux projets et augmenté le nombre d’emplois dans les régions les plus défavorisées de Tunisie. Une attention particulière était portée aux entreprises ayant une incidence véritable sur les femmes, les jeunes et autres populations vulnérables.

Sabine Nibere
Programme d’alimentation en eau et d’assainissement en milieu rural, Rwanda

L’eau fraîchement pompée arrive désormais jusqu’au village, et les habitants peuvent remplir tout un jerrycan pour moins de 2 cents américains.

Sabine Nibere vient chercher de l’eau au centre de distribution de son village. Agée de 13 ans, cette collégienne dit qu’elle peut maintenant consacrer plus de temps à faire ses devoirs et à étudier plutôt que de parcourir des kilomètres pour aller chercher de l’eau pour sa famille, quels que soient les risques, l’état des pistes ou la météo.

Des zones rurales reculées et montagneuses du Rwanda peuvent enfin profiter d’une eau propre et d’installations sanitaires, grâce à d’importants projets d’infrastructure achevés, qui fournissent de l’eau courante à des dizaines de villages et près de 400 000 habitants. Avec l’eau propre des colonnes d’alimentation, des pompes à eau et des latrines en bon état, c’est la santé des populations qui s’en voit améliorée. D’où une baisse sensible des maladies qui peuvent être véhiculées par l’eau. Les femmes et les enfants sont parmi les plus grands bénéficiaires, car l’arrivée de l’eau à leurs portes a parfois signifié la fin de siècles de corvée harassante pour aller puiser jusque loin de l’eau souvent sale.

Kamel el-Idriss el-Hassania
Programme d’appui au développement du secteur financier (PADESFI), Maroc

Casablanca, dans une pièce claire et chaleureuse : Kamel el-Idriss el-Hassania aide l’une de ses filles à s’atteler aux devoirs d’école. En 2013, sa famille a bénéficié d’un prêt de 16 000 dollars EU pour acheter sa propre maison. Par le passé, Kamel el-Idriss el-Hassania et sa famille partageaient une maison avec son beau-frère. « Psychologiquement, c’est un un grand changement, reconnaît-elle. Nous étions dans une petite maison… et avec nos filles et leurs garçons qui grandissaient, il n’y avait pas assez de place pour que chacun ait sa propre chambre. Nous sommes plus au calme désormais. Notre vie est plus agréable. »

La population marocaine est jeune et dynamique. Cependant, comme tant d’autres qui souhaitent améliorer leurs conditions de vie et celles de leurs familles, nombreux sont les Marocains à avoir butté sur un système financier qui exige des garanties réelles pour octroyer un prêt. Aujourd’hui, un programme visant à améliorer l’accès aux services financiers et à renforcer la gouvernance du secteur a grandement contribué à réduire la pauvreté, à dynamiser les petites entreprises et à faciliter l’accès au logement social. La Banque africaine de développement et d’autres institutions internationales ont apporté plus de 500 millions de dollars EU de financements en faveur de ce programme.

Ne plus craindre d’être violée…
Programme d’alimentation en eau et d’assainissement en milieu rural, Rwanda

Jusqu’à une époque très récente, les femmes du village de Bisate, au Rwanda, devaient marcher jusqu’à l’épuisement, à travers d’épaisses forêts, pour aller chercher de l’eau. Pire, elles risquaient – et craignaient –également d’être agressées et violées. Grâce aux progrès accomplis en matière d’approvisionnement en eau à proximité des maisons, la donne a changé aujourd’hui.

Des zones rurales reculées et montagneuses du Rwanda peuvent enfin profiter d’une eau propre et d’installations sanitaires, grâce à d’importants projets d’infrastructure achevés, qui fournissent de l’eau courante à des dizaines de villages et près de 400 000 habitants. Avec l’eau propre des colonnes d’alimentation, des pompes à eau et des latrines en bon état, c’est la santé des populations qui s’en voit améliorée. D’où une baisse sensible des maladies qui peuvent être véhiculées par l’eau. Les femmes et les enfants sont parmi les plus grands bénéficiaires, car l’arrivée de l’eau à leurs portes a parfois signifié la fin de siècles de corvée harassante pour aller puiser jusque loin de l’eau souvent sale.

Maria do Comceiçao Lopes Tavares Semedo
PABV: Projet de gestion des bassins versants, Cabo Verde

Commerçante, Maria do Comceiçao Lopes Tavares Semedo est fière d’avoir pu envoyer ses deux filles à l’université, au Portugal.

Tout a commencé lorsqu’elle a emprunté l’équivalent de 4 000 dollars américains à taux préférentiel, grâce à un projet financé par la BAD. Avec cet argent, elle a acheté à des fermiers des légumes et d’autres produits, qu’elle a pu revendre au marché. Les bénéfices qu’elle a réalisés lui ont permis de rembourser son prêt.

L’appétit vient en mangeant, comme chacun sait. Elle a donc emprunté de nouveau et poursuit aujourd’hui son chemin d’entrepreneur.

Elle assure qu’elle aurait pu contracter un troisième prêt. Mais le projet est en veille… pour le moment.

Le projet de gestion du bassin versant du Picos et de l’Engenhos, sur l’île de Santiago au Cabo Verde, a permis de réduire la pauvreté rurale, grâce à la préservation du sol et à l’optimisation des ressources hydriques.

Financé par la Banque africaine de développement, un réseau complexe et innovant de systèmes d’irrigation, de puits, et de réservoirs a été mis en place sur une période de sept ans, et plusieurs barrages ont été construits.

La BAD a également aidé à organiser des stages de formation professionnelle. Ces formations portaient sur les cultures agricoles de long terme, la construction mécanique, la gestion des troupeaux ou encore l’amélioration des pâturages. La plupart des participants étaient des femmes.

Aujourd’hui, la population a accès à l’eau pour un usage domestique et agricole.

Le projet a également permis la création de dizaines de micro-entreprises dans l’élevage et la culture maraîchère.

Nana Beatrice Ansah Akua
PER: Programme d’entreprises rurales, Ghana

Nana Beatrice Ansah Akua est la propriétaire du Cassava Processing Group, spécialisée dans la transformation de manioc.

Elle explique que ses nouvelles machines, plus modernes, lui permettent de produire beaucoup plus de farine de manioc et, par conséquent, de créer de nouveaux emplois. Car son entreprise ne connait pas la crise, le succès est au rendez-vous.

Grâce à une formation en gestion, cette femme d’affaires perspicace a réussi à créer une ligne de production complète, où le manioc est compressé, râpé, frit, séché, tamisé et emballé – la première étape, l’épluchage, doit toujours être faite à la main.

Le gouvernement du Ghana a demandé à la Banque africaine de développement d’apporter son soutien technique et financier au Projet d’entreprises rurales. Un projet dont la mission est de combattre la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie dans les zones rurales du pays. Les 11 millions de Ghanéens qui vivent en zones rurales sont souvent les grands oubliés dans la marche vers le progrès. Beaucoup ont quitté leurs terres ancestrales et regagné les grandes villes… pour, le plus souvent, un avenir incertain.

Le succès du programme, en cours de mise en œuvre, est tel, qu’une nouvelle phase a été lancée jusqu’en 2017. La contribution totale de la BAD dépasse les 70 millions de dollars américains.

Mme Uzabakiriho
« Une famille, une vache », Rwanda

Mme Uzabakiriho vérifie scrupuleusement les registres comptables de l’entreprise laitière familiale. Le programme de formation qui accompagne le projet « Une famille, une vache » permet désormais d’acquérir des compétences en économie ménagère et en gestion. Gervais, son mari, a reçu sa première vache en 2003 et il s’est très vite mis au diapason. En témoigne la coupe qu’il remportée en 2006, le distinguant parmi les meilleurs agriculteurs du Rwanda.

Dans le cadre des efforts de reconstruction du Rwanda et du renforcement d’une identité nationale partagée, le gouvernement rwandais a lancé un programme visant à donner une vache laitière à des ménages pauvres, afin d’améliorer leurs moyens d’existence.

Depuis son lancement, plus de 180 000 bénéficiaires ont reçu des vaches. Le programme « Une famille, une vache » a aidé à accroître la production agricole au Rwanda – en particulier les produits laitiers, qui ont favorisé là leur tour un recul de la malnutrition et une hausse des revenus. Le programme entend fournir 350 000 vaches à des familles pauvres d’ici à 2017.

Elina Mwiinga
Projet de lutte contre les maladies animales transfrontalières, Zambie

Elina Mwiinga est productrice de lait. Avoir des vaches en bonne santé, c’est s’assurer un bénéfice. A l’inverse, les épidémies animales peuvent sonner le glas, pour un petit éleveur comme Elina. Elle s’en réjouit : « Je gagne 70 % de plus maintenant ». Grâce à ses revenus améliorés, ses enfants vont à l’école.

Autre point positif : elle a aujourd’hui beaucoup moins de trajet à faire pour vendre son lait, puisqu’une nouvelle crémerie vient d’ouvrir près de sa petite exploitation pour répondre à la hausse de la demande…

Les maladies animales sont synonymes de désastre financier pour les petites exploitations. Elles peuvent aussi facilement détruire les exportations de tout un pays. Cinq pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), dont la Zambie au centre, ont reçu le soutien du Projet de lutte contre les maladies animales transfrontalières (TAD, en anglais), financé par la Banque africaine de développement. Des fonds ont été mis à disposition pour développer des systèmes qui permettent de déceler et d’identifier rapidement les premières manifestations des maladies, voire de les prévenir. Le projet finance aussi un contrôle sanitaire régulier du cheptel. Ce faisant, le projet entend améliorer le quotidien des populations en zones rurales et créer de nouvelles sources de revenus.

Alassane Niang
Programme d’alimentation en eau et d’assainissement en milieu rural, Sénégal

Alassane Niang fait partie d’une coopérative de femmes dans le village de Sakal, dans la province de Louga, qui encourage ses membres à créer leur propre entreprise, dans le cadre du projet panafricain de « Grande muraille verte ».

Il y a moins de dix ans, seuls 60 % de la population sénégalaise avait accès à l’eau potable en milieu rural. Des centaines de milliers de femmes devaient chaque jour parcourir des kilomètres pour trouver de l’eau, souvent de piètre qualité. Financé par la Banque africaine de développement à hauteur de 115 millions de dollars EU, le Programme d’eau potable et d’assainissement du millénaire (PEPAM) du Sénégal continue d’exercer un impact positif sur le quotidien des populations locales.

Joana Lopes
PABV: Projet de gestion des bassins versants, Cabo Verde

Un meilleur système d’irrigation, c’est plus de variétés de fruits et de légumes pour les familles… Sans parler de l’accès l’eau potable, bien sûr.

Joana Lopes est devenue la porte-parole d’une coopérative de femmes prospère : « Maintenant, je cultive des pommes de terre, des tomates, des choux, des betteraves, des choux raves… Je fais aussi des confitures de papaye. Et, j’allais oublier : des citrons. J’en vends beaucoup de citrons aux marchés. »

Joana est devenue une célébrité locale. Elle a même été interviewée à la radio et à la télévision pour avoir été l’une des premières femmes des environs à se rendre au Brésil – un pays qui a des liens linguistiques et culturels avec le Cabo Verde.

Le projet de gestion du bassin versant du Picos et de l’Engenhos sur l’île de Santiago au Cabo Verde a contribué a permis de la pauvreté rurale, grâce à la préservation du sol et à l’optimisation des ressources hydriques.

Financé par la Banque africaine de développement, un réseau complexe et innovant de systèmes d’irrigation, de puits, et de réservoirs a été mis en place sur une période de sept ans et plusieurs barrages ont été construits.

La BAD a également aidé organiser des stages de formation professionnelle. Ces formations portaient sur les cultures agricoles de long terme, la construction mécanique, la gestion des troupeaux ou encore l’amélioration de pâturages. La plupart des participants étaient des femmes.

Aujourd’hui, la population a accès à l’eau pour un usage domestique et agricole.

Mais le projet a aussi permis la création de dizaines de micro-entreprises dans l’élevage et la culture maraîchère.

Agnes Acheampang
PER: Programme d’entreprises rurales, Ghana

L’âge et le genre ne sont pas des obstacles à la réussite.

En témoigne l’histoire de cette grand-mère installée vers Donkorkrom. Agnes Acheampang a créé une entreprise de savons, aujourd’hui florissante, après avoir bénéficié d’une formation technique.

Agnes révèle non sans fierté qu’elle obtient aujourd’hui un retour sur investissement de 150 % ! Avec cet argent, elle ne s’est pas contentée d’envoyer deux de ses petits-enfants étudier dans l’une des universités les plus prestigieuses du Ghana, elle a aussi embauché quatre salariés à plein temps.

Le gouvernement ghanéen a demandé à la Banque africaine de développement d’apporter son soutien technique et financier au Projet d’entreprises rurales. Un projet dont la mission est de combattre la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie dans les zones rurales du pays.

Les 11 millions de Ghanéens qui vivent en zones rurales sont souvent les grands oubliés dans la marche vers le progrès. Beaucoup ont quitté leurs terres ancestrales pour gagner les grandes villes… avec, le plus souvent, un avenir incertain.

Le succès du programme, en cours de mise en œuvre, est tel, qu’une nouvelle phase a été lancée jusqu’en 2017. La contribution totale de la BAD dépasse les 70 millions de dollars américains.

Herminia Minha
PABV: Projet de gestion des bassins versants, Cabo Verde

Herminia Minha est maraîchère. Elle fait pousser des laitues en-dessus et en-dessous de murs en gabions. Grâce à ce système, ses récoltes sont à l’abri des pluies torrentielles. Comme beaucoup de femmes ici, Herminia vend ses produits sur les marchés locaux à des prix très compétitifs. Elle gagne assez pour payer les études de ses enfants, ce qui aurait été impensable il y a seulement quelques années.

Le projet de gestion du bassin versant du Picos et de l’Engenhos sur l’île de Santiago au Cabo Verde a contribué à réduire la pauvreté rurale grâce à la préservation du sol et à l’optimisation des ressources hydriques.

Financé par la Banque africaine de développement, un réseau complexe et innovant de systèmes d’irrigation, de puits, et de réservoirs a été mise en place sur une période de sept ans et plusieurs barrages ont été construits.

La BAD a également aidé à l’organisation de stages de formation professionnelle. Les formations portaient sur les cultures agricoles de long terme, la construction mécanique, la gestion des troupeaux ou encore l’amélioration de pâturages. La plupart des participants étaient des femmes. Aujourd’hui, la population a accès à l’eau pour une utilisation domestique et agricole.

Mais le projet a aussi permis la création de dizaines de micro-entreprises dans l’élevage et la culture maraîchère.

Christine Mbabazi
Programme de soutien à la stratégie de réduction de la pauvreté, Rwanda

À tout juste 24 ans, Christine Mbabazi, modéliste, vient de créer sa propre boutique de mode, à Kigali. Auparavant, enregistrer une société coûtait l’équivalent de 400 de dollars EU... « Après avoir trouvé un nom, je me suis rendue au Rwanda Development Board (Conseil rwandais de développement) pour immatriculer la société. Ils m’ont dit que c’était gratuit. Je n’ai rien payé. Cela s’est fait en ligne. Ça a pris 20 minutes et tout a été fait, on m’a même donné des informations sur la gestion d’entreprise. Voilà comment ça s’est passé. Je me suis sentie vraiment heureuse et je pense qu’il est temps maintenant que je me mette au travail ».

Au cours des dix dernières années, le Rwanda a connu l’une des périodes les plus passionnantes et les plus rapides en termes de croissance et de progrès socio-économique de son histoire. Plus d’un million de personnes ont pu s’extraire de la pauvreté. La croissance démographique s’est stabilisée et le pays progresse à grands pas pour atteindre ses objectifs de développement pour le Millénaire et le statut de pays à revenu intermédiaire. Des prouesses qui ont pu rendues possibles grâce aux réformes du gouvernemental et aux fonds octroyés par les bailleurs internationaux, notamment la Banque africaine de développement à hauteur de 35 millions de dollars EU.

Fatou Sinyan Ergan
Projet de développement du système de paiements de la zone monétaire ouest-africaine, Gambie

Fatou Sinyan Ergan dirige la société Banjul Breweries Limited. Comme beaucoup de chefs d’entreprise, elle se réjouit des réformes du système bancaire. « Nous versons des montants importants, énormes même, à nos principaux fournisseurs, tels que la société d’électricité. Nous consommons aussi beaucoup de carburant, ainsi que du sucre, le seul composant local que nous achetons ici. Donc, ces factures sont énormes. Le nouveau système de règlement brut en temps réel (RBTR) permet de faciliter les paiements et c’est plus rapide… »

La Gambie connaît actuellement une mini-révolution monétaire. Cette petite nation d’Afrique de l’Ouest a franchi une étape cruciale en modifiant radicalement ses systèmes de paiement et ses infrastructures bancaires. Désormais, les transactions financières sont pour la plupart plus rapides et plus sûres, pour les grandes entreprises comme pour les particuliers. Tout cela fait partie d’un vaste projet de 28,17 millions de dollars EU, soutenu par la Banque africaine de développement (BAD). L’objectif est plus largement d’améliorer les infrastructures de base du secteur financier de la région de la Zone monétaire d’Afrique de l’Ouest, en modernisant les systèmes de paiement de quatre pays de la zone : la Gambie, la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria.

Fredian Nyandwi
Programme de soutien à la stratégie de réduction de la pauvreté, Rwanda

Heureuse propriétaire d’un atelier de mécanique moto, Fredian Nyandwi a lancé son activité en 2008. Auparavant femme d’intérieur, cette mère de neuf enfants avait dû, à l’époque, patienter cinq longs mois pour enregistrer sa société. Elle se souvient que les clients étaient plutôt rares alors. Mais son activité s’est développée depuis lors et elle emploie aujourd’hui deux mécaniciens à temps plein. Aujourd’hui, les formalités d’inscription au registre du commerce peuvent se faire en moins de 24 heures. Les femmes d’affaires du Rwanda ont été fortement encouragées et soutenues dans le cadre du programme.

Au cours des dix dernières années, le Rwanda a connu une des périodes les plus passionnantes et les plus rapides en termes de croissance et de progrès socio-économique de son histoire. Plus d’un million de personnes ont pu sortir de la pauvreté. La croissance démographique s’est stabilisée et le pays progresse à grands pas pour atteindre ses objectifs de développement pour le Millénaire et le statut de pays à revenu intermédiaire. Des prouesses rendues possibles grâce aux réformes gouvernementales et aux fonds apportés par les bailleurs internationaux, notamment la Banque africaine de développement à hauteur de 35 millions de dollars.

Amalia Lopes devant le nouveau barrage de Picos
PABV: Projet de gestion des bassins versants, Cabo Verde

Grâce aux nouveaux systèmes d’irrigation, Amalia Lopes tire assez d’argent de la vente de ses haricots et de ses bananes pour envoyer son fils à l’université à Praia, la capitale du Cabo Verde.

Le projet de gestion du bassin versant du Picos et de l’Engenhos sur l’île de Santiago au Cabo Verde a aidé à réduire la pauvreté rurale, grâce à la préservation du sol et à l’optimisation des ressources hydriques.

Financé par la Banque africaine de développement, un réseau complexe et innovant de systèmes d’irrigation, de puits, et de réservoirs a été mis en place sur une période de sept ans et plusieurs barrages ont été construits.

La BAD a également aidé à organiser des stages de formation professionnelle. Ces formations portaient sur les cultures agricoles de long terme, la construction mécanique, la gestion des troupeaux ou encore l’amélioration de pâturages. La plupart des participants étaient des femmes. Aujourd’hui, la population a accès à l’eau pour uneusage domestique et agricole.

Mais le projet a aussi permis la création de dizaines de micro-entreprises dans l’élevage et la culture maraîchère.

Domina Mukamunana
« Une famille, une vache », Rwanda

Propriétaire et agricultrice, Domina Mukamunana arpente la terrasse de sa nouvelle maison, construite avec l’argent de sa florissante ferme laitière.

Agée de 58 ans, cette veuve raconte long son combat pour réussir à boucler les fins de mois, jusqu’au jour où elle s’est essayée à l’élevage de bétail grâce au projet. Elle a réussi à réunir les fonds nécessaires en empruntant à sa banque locale : « Quand j’ai voulu construire ma maison, j’ai demandé un prêt à la banque en présentant le projet. »

Dans le cadre des efforts de reconstruction du Rwanda et du renforcement d’une identité nationale partagée, le gouvernement rwandais a lancé un programme visant à donner une vache laitière à des ménages pauvres, afin d’améliorer leurs moyens d’existence.

Depuis son lancement, plus de 180 000 bénéficiaires ont reçu des vaches. Le programme « Une famille, une vache » a aidé à accroître la production agricole au Rwanda – en particulier les produits laitiers, qui ont favorisé là leur tour un recul de la malnutrition et une hausse des revenus. Le programme entend fournir 350 000 vaches à des familles pauvres d’ici à 2017Le programme vise à fournir 350 000 vaches à des familles pauvres d’ici à 2017.

Sarah Rahmouni
Programme d’appui au développement du secteur financier (PADESFI), Maroc

Sarah Rahmouni, 29 ans, est diplômée de l’école de commerce de Toulouse en France. Elle gère, avec son frère, un restaurant-bar à salades à Rabat. « Nous sommes retournés au Maroc après nos études et les banques nous demandaient des garanties que nous n’avions pas du tout. » La solution ? « On m’a dit de m’adresser à la Caisse centrale de garantie et c’est elle qui a garanti une ligne de crédit ». Aujourd’hui, Sarah est, avec son frère, à la tête de deux restaurants. Grâce à la CCG, ils sont loin, les débuts où se mêlaient déception et frustration.

La population marocaine est jeune et dynamique. Cependant, comme tant d’autres qui souhaitent améliorer leurs conditions de vie et celles de leurs familles, nombreux sont les Marocains à avoir butté sur un système financier qui exige des garanties réelles pour octroyer un prêt. Aujourd’hui, un programme visant à améliorer l’accès aux services financiers et à renforcer la gouvernance du secteur a grandement contribué à réduire la pauvreté, à dynamiser les petites entreprises et à faciliter l’accès au logement social. La Banque africaine de développement et d’autres institutions internationales ont apporté plus de 500 millions de dollars EU de financements en faveur de ce programme

Solange Uwera
Projet de développement des sciences, technologies et compétences / Projet Education III, Rwanda

Solange Uwera, 24 ans, étudie la chimie environnementale à la Faculté d’architecture et de l’aménagement de l’environnement, dans une institution qui soutient activement l’accès des femmes aux programmes scientifiques et techniques de l’enseignement supérieur. Solange est fermement convaincue que les femmes sont appelées à jouer un rôle majeur dans l’avenir du Rwanda : « C’est vraiment important, car si l’on étudie le pourcentage de la population du Rwanda, on s’aperçoit que les femmes sont nombreuses. Mais on constate que peu de jeunes filles arrivent à intégrer les grandes universités », déplore cette jeune femme ambitieuse.

En mars 2014, 18 étudiantes ont obtenu le diplôme délivré par le Département des sciences et de la technologie (College of Science and Technology, CoST) de l’Université du Rwanda (University of Rwanda, UR), anciennement Institut des sciences et de la technologie de Kigali (Kigali Institute of Science and Technology, KIST). Ces 18 étudiantes ont été parmi les premières bénéficiaires du Projet de développement des sciences, technologies et compétences soutenu par la BAD. Le Département des sciences et de la technologie (CoST) est équipé d’outils modernes de technologie, notamment des installations, dont le coût s’élève à 28 millions de dollars EU, comprenant un laboratoire dans le cadre du projet Education III soutenu par la BAD. Ces installations ont été achevées en 2009. La création du CoST avec sa Faculté d’architecture et de l’aménagement de l’environnement (Faculty of Architecture and Environmental Design, FAED) et le Campus de Kigali de l’Université Carnegie Mellon (UCM) (également appelé Centre régional d’excellence de TIC) reflètent l’objectif affiché du Rwanda de favoriser l’émergence d’une génération de techniciens de haut niveau.

Saverema Myiramajigija
Programme d’alimentation en eau et d’assainissement en milieu rural, Rwanda

Veuve, Saverema Myiramajigijaa perdu son mari en 2008. Sur cette photo, elle pose à côté de la latrine qui a été construite dans le cadre d’un programme en faveur des infrastructures. Ce qui a « a radicalement changé » la vie de Saverema, qui, en a directement bénéficié. Avant, elle devait aller chercher et transporter tant bien que mal toute l’eau nécessaire à ses besoins et à ceux de ses quatre enfants pour boire, cuisiner et se laver. Désormais, elle a du temps pour se consacrer à ses enfants et les aider à réaliser son rêve : les envoyer, tous sans exception, poursuivre des études supérieures.

Des zones rurales reculées et montagneuses du Rwanda peuvent enfin profiter d’une eau propre et d’installations sanitaires, grâce à d’importants projets d’infrastructure achevés, qui fournissent de l’eau courante à des dizaines de villages et près de 400 000 habitants. Avec l’eau propre des colonnes d’alimentation, des pompes à eau et des latrines en bon état, c’est la santé des populations qui s’en voit améliorée. D’où une baisse sensible des maladies qui peuvent être véhiculées par l’eau. Les femmes et les enfants sont parmi les plus grands bénéficiaires, car l’arrivée de l’eau à leurs portes a parfois signifié la fin de siècles de corvée harassante pour aller puiser jusque loin de l’eau souvent sale.

Virginie Mukakabano
Programme d’appui au développement des compétences, de l’employabilité et de l’entrepreunariat (SEEP), Rwanda

Retraitée depuis peu, Virginie Mukakabano reste fort énergique. A 65 ans, elle s’est engagée dans un nouveau défi : avec un associé, elle fabrique des bougies parfumées et des huiles essentielles dans sa petite entreprise « Nice Dream Candles ». Sa formation progressive à l’entrepreneuriat a vu le projet s’améliorer à chaque étape. Elle a finalement pu obtenir les prêts bancaires nécessaires à l’achat du matériel. L’idée de Virginie était d’intégrer dans ses bougies des ingrédients d’origine végétale aux vertus répulsives pour les insectes et dont la combustion éloignerait les moustiques. Vu la prévalence du paludisme au Rwanda, son idée offrait un potentiel fabuleux. Non seulement Virginie a créé des emplois à durée indéterminée, mais elle a également recruté des dizaines d’employés chargés de cultiver les plantes nécessaires à sa fabrication de bougies…

Aider les futurs entrepreneurs du Rwanda à s’aider eux-mêmes, tel est l’objectif des « pépinières d’entreprises », où conseils d’experts, assistance et soutien financier sont mis à leur disposition. La subvention de 25,7 millions de dollars EU octroyée par la Banque africaine de développement et un prêt de 12,6 millions de dollars en faveur d’un « Programme d’appui au développement des compétences, de l’employabilité et l’entreprenariat » (SEEP) dans le pays visent à soutenir la réforme de la politique du gouvernement rwandais. Objectif plus large : promouvoir le développement du capital humain, la croissance inclusive et la réduction de la pauvreté. De la maroquinerie aux bougies parfumées, toutes les idées commercialement viables sont les bienvenues et encadrées par le SEEP.

Yacine Diop
Programme d’alimentation en eau et d’assainissement en milieu rural, Sénégal

Yacine Diop vient de payer ses factures d’eau à Ndiobene Mbatar, Province de Louga. Mère de deux enfants, Yacine se souvient qu’avant la construction du château d’eau, il y a quatre ans, elle devait, avec ses enfants, quitter le village de bon matin pour aller chercher de l’eau. « Une fois arrivée au puits », dit-elle, « je devais encore patienter des heures pour ne recueillir qu’un peu d’eau. L’eau du trou de sonde est bien meilleure. Elle est plus claire et celle-là ne provoque pas de diarrhées ou des maladies.»

Il y a moins de dix ans, seuls 60 % de la population sénégalaise avait accès à l’eau potable en milieu rural. Des centaines de milliers de femmes devaient parcourir chaque jour plusieurs kilomètres pour trouver de l’eau, souvent de piètre qualité. Financé par la Banque africaine de développement à hauteur de 115 millions de dollars EU, le Programme d’eau potable et d’assainissement du millénaire (PEPAM) du Sénégal continue d’exercer un impact positif sur le quotidien des populations locales.

Nigeria: Communiqué de la 489eme réunion du CPS sur le groupe terroriste Boko Haram

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Source: African Union
Country: Cameroon, Chad, Niger, Nigeria

Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), en sa 489ème réunion, tenue le 3 mars 2015, a adopté la décision qui suit sur les efforts régionaux et internationaux déployés dans le cadre de la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram et sur la voie à suivre:
Le Conseil,

  1. Prend note du rapport de la Présidente de la Commission sur la mise en œuvre du communiqué PSC/AHG/COMM.2(CDLXXXIV) sur le groupe terroriste Boko Haram et sur les autres efforts internationaux y relatifs [PSC/PR/2(CDLXXXIX)]. Le Conseil prend également note des déclarations faites par les représentants du Cameroun, du Niger, du Nigéria et du Tchad, en leur qualité de membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), ainsi que par ceux de l'Union européenne (UE) et des Nations unies et les représentants des États-Unis d'Amérique, de la France, du Royaume-Uni et de la Russie, en tant que membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies ;

  2. Rappelle ses prises de positions antérieures sur la menace posée par le groupe terroriste Boko Haram et les efforts visant à y faire face, y compris les communiqués PSC/PR/COMM.(CDLXIX) et PSC/AHG/COMM.(CDLXXXIV) adoptés lors de ses 469ème et 484ème réunions, tenues respectivement le 25 novembre 2014 et le 29 janvier 2015 ;

  3. Rappelle en outre les pouvoirs dévolus au Conseil de paix et de sécurité conformément à l'article 7 du Protocole relatif à la création du Conseil, notamment le pouvoir d’autoriser, conjointement avec la Présidente de la Commission, l’organisation et le déploiement d’opérations de soutien à la paix et d’élaborer les directives générales relatives à la conduite de ces missions, y compris leurs mandats, et de procéder à la révision périodique desdites directives, ainsi que les dispositions de l'article 16 du Protocole affirmant que l’Union a la responsabilité principale pour la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique ;

  4. Réitère la ferme condamnation par l’UA de tous les actes de terrorisme commis sur le continent, quels qu’en soient les auteurs, le lieu et les motivations. Le Conseil souligne encore une fois la détermination de l’UA à débarrasser l’Afrique du fléau du terrorisme et de l’extrémisme violent, qu’aucune circonstance ne saurait justifier ;

  5. Condamne fermement les atrocités perpétrées par le groupe terroriste Boko Haram. Le Conseil note avec une profonde préoccupation la poursuite par Boko Haram de ses attaques au Nigéria et au Cameroun, ainsi que l'extension de ses activités à d'autres pays de la région, comme en témoignent les récentes attaques perpétrées au Niger et au Tchad, causant davantage de pertes en vies humaines, de déplacements de populations et de destructions de biens et d’infrastructures.
    Le Conseil souligne que le groupe terroriste Boko Haram constitue une menace non seulement pour le Nigéria et les pays voisins, mais aussi pour l'ensemble du continent africain et, comme telle, appelle une action africaine collective, conformément aux dispositions pertinentes de la Politique africaine commune de défense et de sécurité, telle que convenue dans la Déclaration solennelle adoptée lors de la 2ème session extraordinaire de la Conférence de l’Union tenue à Syrte, en Libye, du 27 au 28 février 2004, et à celles du Pacte de non-agression et de défense commune de l’UA, adopté par la 4ème session ordinaire de la Conférence de l’Union, tenue à Abuja, au Nigéria, du 30 au 31 janvier 2005 [Assembly/AU/Dec.71(IV)] ;

  6. Renouvelle l’entière solidarité de l’UA avec les Gouvernements et les peuples du Nigéria, du Cameroun, du Niger et du Tchad, et exprime ses condoléances aux familles des victimes des attaques terroristes de Boko Haram, ainsi que sa sympathie à tous les blessés ;

  7. Félicite, une fois de plus, les États membres de la CBLT et le Bénin pour leur engagement constant et leurs efforts soutenus visant à apporter une réponse régionale coordonnée et efficace à la menace posée par le groupe terroriste Boko Haram. Le Conseil réitère son appréciation au Tchad pour la rapidité avec laquelle il a prêté son concours à la lutte contre Boko Haram, rend hommage aux soldats camerounais, nigérians, nigériens et tchadiens qui sont tombés sur le champ d’honneur, présente les condoléances de l’UA à leurs familles, et souhaite prompt rétablissement à tous les blessés ;

  8. Se félicite des récents succès enregistrés sur le terrain, avec la reprise, au cours du mois de février 2015, de plusieurs localités par les forces armées des pays de la région, y compris Gamboru Ngala, Mongunu, Baga et Dikwa, dans l'État de Borno (Nigéria), ainsi que l'opération menée dans la forêt de Sambisa (État de Borno) et dans d’autres zones où le groupe terroriste Boko Haram est actif ;

  9. Se félicite des mesures de suivi prises par la Commission, en application des dispositions pertinentes du communiqué PSC/AHG/COMM.2(CDLXXXIV), en particulier la réunion d'experts tenue à Yaoundé, au Cameroun, du 5 au 7 février 2015, pour finaliser le Concept stratégique d’opérations (CONOPS) pour la Force multinationale mixte (FMM) et la réunion de planification qui a eu lieu à N'Djamena, au Tchad, du 23 au 27 février 2015, pour élaborer le CONOPS du niveau opératif de la FMM ;

  10. Approuve le CONOPS convenu lors de la réunion d'experts de Yaoundé, en vue de faciliter la mise en œuvre efficace du mandat et des tâches de la FMM, tels que définis aux paragraphes 11 (i, ii & iii) et 12 du communiqué PSC/AHG/COMM.2(CDLXXXIV). À cet égard, le Conseil note que le CONOPS prévoit ce qui suit:

(i) les contingents de la FMM opèrent librement dans la Zone d’opération telle que définie, étant entendu que cette Zone peut être élargie par les États membres de la CBLT et le Bénin, à la demande du Commandant de la FMM ;

(ii) la coordination entre les différents acteurs concernés est assurée par: (a) le Groupe de soutien et de suivi agissant, avec la participation de partenaires internationaux, comme un organe consultatif, en appui à la mise en œuvre de la Stratégie de la CBLT contre Boko Haram ; et (b) le Mécanisme conjoint de coordination (MCC), qui constitue un forum politique composé des Ministres compétents des États membres de la CBLT et du Bénin et chargé, sous la direction du Représentant politique pour la FMM, d’harmoniser les efforts de l'UA, des États membres de la CBLT et du Bénin et ceux des partenaires ;

(iii) le commandement et le contrôle est assuré par: (a) le Représentant politique pour la FMM, qui est nommé par les États membres de la CBLT et le Bénin, en consultation avec l'UA; et (b) le Commandant de la FMM, désigné sur une base tournante par les pays contributeurs de troupes, qui exerce le commandement sur les forces mises à la disposition de la FMM ;

(iv) le Secrétariat de la CBLT agit en tant que Quartier général (QG) du niveau stratégique pour la FMM, en coordination étroite avec la Commission de l’UA ;

(v) le QG opérationnel de la FMM est établi à N'Djamena. Il est armé par du personnel provenant des États membres de la CBLT et du Bénin et comprend, en tant que de besoin, des officiers de liaison provenant des partenaires bilatéraux et internationaux concernés ;

(vi) les États membres de la CBLT et le Bénin, soutenus par l’UA, d’autres organisations régionales et les partenaires, apportent le soutien nécessaire à la FMM par le biais de l’Équipe de soutien de Mission (ESM) déployée au QG de la FMM, alors que la Commission de l'UA et les États membres de la CBLT et le Bénin établissent une Cellule stratégique responsable de la coordination et de la gestion de tout appui supplémentaire à la FMM ;

(vii) la FMM comprend un nombre limité de personnels civils et de police assurant des fonctions de liaison et de conseil auprès du Commandant de la FMM, ainsi qu’auprès d’autres parties prenantes concernées, afin de contribuer à la promotion d’une étroite coordination civilomilitaire et de faciliter la stabilisation rapide de la situation sur le terrain ; et (viii) en application des dispositions pertinentes du communiqué PSC/AHG/COMM.2 (CDLXXXIV), toutes les opérations de la FMM sont conduites en stricte conformité avec le droit international humanitaire, y compris la Politique de diligence voulue des Nations unies en matière de droits de l’homme ;

11.Demande aux États membres de la CBLT et au Bénin de prendre les dispositions nécessaires pour procéder à la nomination officielle du Représentant politique et du Commandant de la FMM, comme prévu par le CONOPS, et de notifier officiellement ces nominations à la Commission de l’UA ;

12.Demande en outre à la Commission de prendre toutes les dispositions nécessaires pour aider à rendre la FMM pleinement opérationnelle, conformément aux dispositions pertinentes du CONOPS, y compris l'activation du QG stratégique, la désignation d’officiers de liaison au sein du QG opérationnel de la FMM à N'Djamena et la mise en place de la Cellule stratégique, conformément au paragraphe 10 (iv, v et vi) ci-dessus, ainsi que d'établir une Équipe dédiée de soutien de l’UA (ESUA), disposant du personnel et de l’expertise nécessaire, sous la direction d'un Coordonnateur de haut niveau, pour faciliter la mise à disposition d'un appui efficace et coordonné à la FMM. À cet égard, le Conseil demande à la Commission de conclure un Protocole d’accord avec le Secrétariat de la CBLT, énonçant clairement les responsabilités et rôles respectifs de la Commission de l'UA et du Secrétariat de la CBLT dans la mise en œuvre du CONOPS, conformément aux communiqués pertinents du Conseil ;

13.Demande au Secrétariat de la CBLT de soumettre à la Commission des rapports mensuels sur la mise en œuvre du mandat de la FMM, tel que défini dans le communiqué PSC/AHG/COMM.2 (CDLXXXIV), pour permettre à la Commission de faire des points de situation réguliers au Conseil, conformément aux exigences de comptes rendus stipulés au paragraphe 19 du communiqué PSC/AHG/ COMM.2(CDLXXXIV), ainsi qu’au Conseil de sécurité des Nations unies, tel que cet organe pourrait le demander dans la résolution qui entérinerait le déploiement de la FMM ;

14.Note que, lors de la réunion d'experts de Yaoundé, et compte tenu des exigences opérationnelles sur le terrain, les États membres de la CBLT et le Bénin se sont engagés à fournir jusqu'à 8 700 personnels militaires et autres. Le Conseil relève en outre la nécessité de mobiliser des ressources adéquates sous la forme de facilitateurs et de multiplicateurs de force, pour permettre la neutralisation effective du groupe terroriste Boko Haram par la FMM, et ce conformément à son mandat. En conséquence, et sur la base des recommandations formulées dans le rapport de la Présidente de la Commission, le Conseil autorise une augmentation de l’effectif initial de la FMM de 7 500 à 10 000 personnels militaires et autres à fournir par les États membres de la CBLT et le Bénin, en stricte conformité avec les exigences contenues dans le CONOPS du niveau opératif ;

15.Prend note avec satisfaction de l'élaboration, par la réunion d'experts de N'Djamena, du CONOPS du niveau opératif, y compris la délimitation des secteurs opérationnels, la structure du QG de la FMM, l'emplacement des QG de secteurs, la séquence des opérations à mener, l’élaboration des modes d’action et la composition détaillée des capacités annoncées, ainsi que celle de documents supplémentaires, tels que le Plan de mise en œuvre du soutien à la Mission, les Règles d'engagement, les Procédures opérationnelles permanentes pour le traitement des détenus et les Directives sur la protection des civils ;

16.Demande aux États membres de la CBLT et au Bénin, avec le soutien de la Commission, d’organiser dans les meilleurs délais une réunion des Ministres de la Défense, précédée d'une réunion d'experts, aux fins de valider le CONOPS du niveau opératif et les autres documents connexes élaborés à Ndjamena ;

17.Se félicite de la tenue, à Yaoundé, le 16 février 2015, de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement du Conseil de paix et de sécurité de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (COPAX). Le Conseil note avec satisfaction les décisions prises à cette occasion, en particulier la mobilisation, au profit du Cameroun et du Tchad, d'une aide financière s'élevant à 50 milliards de francs CFA, ainsi que d’un appui logistique. Le Conseil souligne que cette assistance est un témoignage supplémentaire de l'attachement des dirigeants de la CEEAC à l'esprit de solidarité panafricaine ;

18.Se félicite en outre de la décision de la session extraordinaire du COPAX de promouvoir une étroite coopération entre la CEEAC et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), y compris à travers la tenue d'un Sommet conjoint pour élaborer une stratégie commune de lutte contre Boko Haram, ainsi que d'entreprendre des consultations avec le Nigéria. À cet égard, le Conseil note avec satisfaction les visites entreprises par les Présidents de la République du Congo et de la Guinée équatoriale au Nigéria, au Ghana et au Tchad, les 24 et 25 février 2015. Le Conseil demande à la Commission d’appuyer, en tant que de besoin, la coordination entre la CEDEAO et la CEEAC ;

19.Rappelle l'adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies, le 19 janvier 2015, d'une déclaration présidentielle appelant, entre autres, à un appui international accru pour renforcer la capacité opérationnelle de la FMM, et félicite le Conseil de sécurité pour sa préoccupation continue, ainsi que pour son soutien aux pays affectés et l’expression de sa solidarité à leur endroit, comme l’illustre l'adoption de communiqués de presse les 2, 5 et 13 février 2015 ;

20.Exhorte le Conseil de sécurité des Nations unies, à la suite de l'approbation du CONOPS stratégique de la FMM, tel qu’indiqué au paragraphe 10 ci-dessus, à adopter de toute urgence, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations unies, une résolution qui : (i) entérine le déploiement de la FMM ; (ii) rend possible la mise à disposition d’un soutien durable, flexible et prévisible au profit de la FMM, y compris à travers un mécanisme de soutien innovant, en s’inspirant des enseignements tirés d'expériences passées et en cours dans le cadre d’opérations conduites par l’UA, gardant à l'esprit que l'appui des Nations unies à l'UA sur les questions relatives au maintien de la paix et de la sécurité internationales est partie intégrante de la sécurité collective telle que prévue dans la Charte des Nations unies ; et (iii) appelle à la mobilisation, sur une base volontaire, d’un appui bilatéral et multilatéral additionnel à la FMM et à d’autres efforts connexes, y compris des projets à impact rapide, la réhabilitation des communautés et zones affectées, le redressement rapide, le développement socio-économique et la consolidation de la paix ;

21.Convient de saisir l’opportunité de sa 9ème réunion consultative annuelle avec les membres du Conseil de sécurité des Nations unies, à Addis Abéba, le 12 mars 2015, pour interagir avec eux sur la nécessité et l'urgence que revêtent l’adoption d'une résolution entérinant le déploiement de la FMM et la mise en place des mécanismes de soutien nécessaires. Le Conseil convient en outre de poursuivre cet effort à travers une interaction avec les représentants de tous les membres du Conseil de sécurité à Addis Abéba. Le Conseil demande à la Commission de poursuivre et d'intensifier ses efforts visant à mobiliser le soutien nécessaire auprès des acteurs internationaux concernés ;

22.Félicite, une fois de plus, les partenaires bilatéraux et multilatéraux qui soutiennent les pays de la région et les encourage à renforcer leur appui, et en appelle aux États membres de l'UA et à d'autres membres de la communauté internationale à fournir tout l'appui nécessaire à la FMM, y compris une assistance financière et logistique, des équipements, ainsi qu’un soutien renforcé et en temps réel dans le domaine du renseignement, en vue de faciliter l’opérationnalisation intégrale et diligente de la FMM. Le Conseil demande à la Commission d’accélérer ses consultations avec l’UE en vue de la mobilisation d’un soutien financier à travers la Facilité pour la paix en Afrique. Le Conseil prend note des préparatifs entrepris par la Commission en vue de l'organisation, en avril 2015, avec le soutien des Nations unies, de la Conférence de donateurs initialement prévue à la mimars 2015, et l’encourage à prendre toutes les dispositions nécessaires en vue du succès de cette Conférence ;

23.Lance un appel en vue de la fourniture urgente d’une assistance humanitaire aux populations affectées et aux pays accueillant des réfugiés nigérians. Le Conseil se réjouit de la perspective d’une visite dans la région, dans les meilleurs délais, du sous-Comité du Comité des Représentants permanents chargé des Réfugiés, des Personnes déplacées et des Affaires humanitaires, afin d'évaluer la situation et de faire des recommandations sur les voies et moyens les meilleurs pour la mobilisation, au niveau du continent, d’un appui supplémentaire pour compléter l'assistance fournie par les partenaires internationaux ;

24.Souligne, une fois de plus, la nécessité, en plus des opérations militaires et sécuritaires requises contre Boko Haram et d'autres groupes terroristes, d’efforts nationaux, régionaux et internationaux soutenus visant à améliorer les moyens de subsistance des communautés locales, à promouvoir l'éducation et la création d’emplois, ainsi qu’à protéger les droits de l'homme, y compris ceux des femmes et des filles, et à promouvoir la justice et la réconciliation. À cet égard, le Conseil appelle à la mobilisation de l'appui financier et technique nécessaire en faveur des pays de la région ;

25.Prie la Présidente de la Commission de transmettre officiellement le présent communiqué et le Concept stratégique d’opération de la FMM au Secrétaire général des Nations unies et, à travers lui, au Conseil de sécurité des Nations unies, ainsi qu'aux autres partenaires concernés, pour leur information et action, en tant que de besoin ;

26.Décide de rester activement saisi de la question.

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