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Djibouti: Humanitarian Action for Children 2015: Djibouti

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Source: UN Children's Fund
Country: Djibouti

Despite slightly better rainfall at the end of 2014, seven years of drought have put Djibouti’s population under severe stress. Child survival in Djibouti remains at risk due to food insecurity, inadequate care practices, constrained basic social services and a proliferation of communicable diseases including malaria and measles. In December 2013, 17.8 per cent of children under-five suffered from wasting and 5.7 per cent were severely acutely malnourished – largely exceeding WHO emergency thresholds of 15 and 2 per cent respectively. A survey in November 2014 conducted in the severely affected Obock region revealed a worrying increase of wasting rates from 25.7 to 29.9 per cent. In urban areas, thousands of families displaced by drought live in illegal settlements deprived of basic water and sanitation facilities, while in rural areas three out of five people need to walk over half an hour to reach a water source. Approximately two out of five girls and boys live in extreme poverty, making them vulnerable to exploitation and abuse . Nearly 41.6 per cent of girls and 33.3 per cent of boys aged 6-10 are out-of-school – the majority being migrants, nomads and disabled children. Discrimination and a lack of awareness hinder efforts to reduce HIV prevalence and AIDS; there is a generalized epidemic of HIV in Djibouti and young people are particularly vulnerable. Djibouti is a transit point for 100,000 vulnerable migrants trying to cross to Yemen and Gulf countries; in November 2014, children accounted for 32 per cent of the population registered in IOM’s Centre for Migrants Support. Many migrant children end up begging in the streets. With the protracted conflict in neighbouring Somalia, Djibouti hosts 27,500 refugees and asylum seekers out of which 70 per cent are women and children who depend entirely on humanitarian assistance and protection services.

  • Total affected population: 380,000

  • Total affected children (under 18): 152,000

  • Total people to be reached in 2015: 260,750

  • Total children to be reached in 2015: 105,400

2015 Programme Targets

Nutrition

  • 5,250 children aged under-5 years with SAM admitted to therapeutic care treated
  • 61,800 children aged under-5 years benefit from micronutrient supplementation
  • 60,220 children aged 6 to 36 months admitted to blanket feeding programmes
  • 43,650 pregnant and lactating women access support for appropriate infant and young child feeding and micronutrient supplements

Health

  • 25,000 women and children aged under 5 years receive insecticide treated bed nets
  • 90,000 children under 5 receive deworming medication
  • 100,000 children aged 6 to 59 months receive vitamin-A supplementation

WASH

  • 52,000 emergency-affected people provided with access to safe water as per agreed standards
  • 68,000 emergency-affected people receive critical WASH related information to prevent child illness

Child Protection

  • 154 migrant children and children living on the streets benefit from a basic social services package
  • 5,000 unaccompanied minors benefit from risk awareness activities
  • 20% children in Ali-Addeh refugee camp benefit from a pilot programme of psycho-social support

Education

  • 4,000 refugee and vulnerable children enrolled in primary school education or non-formal education and 400 in secondary education

HIV and AIDS

  • 500 adolescents and youth (mainly out-of-school) from refugee populations benefit from life skills training and HIV prevention

Chad: Chad: Humanitarian Dashboard (December 2014)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Central African Republic, Chad, Libya, Nigeria, Sudan

SITUATION OVERVIEW

In Chad, 3.2 million people are in need of humanitarian assistance. That is nearly one fourth of the 13,2 million population, signaling the high vulnerability levels throughout the country. Under-five mortality dropped between 2009 and 2012 but remains the third highest rate in the world.

Chad continues to feel the impact of insecurity outside its borders. Over 130,000 people have arrived from Central African Republic (CAR) since violence erupted in December 2013. These people added to the refugees already present in the country, the majority of them - over 366,860 people - fled Sudan's Darfur region over the past 10 years.

Food insecurity and malnutrition remain two of the main humanitarian concerns in the country. The level of food insecurity has grown, reaching a record level of 2.6 milion people in 2014, largely caused by recurring droughts and erratic rains in the Sahel region. The malnutrition levels are also alarming, with five regions of Chad's Sahel belt having global acute malnutrition (GAM) rates above or close to the emergency threshold of 15 per cent, and 6 regions with severe acute malnutrition (SAM) rates above the emergency threshold of 2 per cent.

Chad remains highly underfunded with only 36 per cent of the needs under the SRP met, as of the end of 2014.

Cameroon: Comment Boko Haram a amené la faim dans le nord du Cameroun

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Source: IRIN
Country: Cameroon, Democratic Republic of the Congo

MAROUA, 30 janvier 2015 (IRIN) - Plus d’un demi-million de personnes dans la région de l’Extrême-Nord au Cameroun ont un besoin urgent d’aide alimentaire, a déclaré le gouvernement. En effet, à cause des attaques du groupe extrémiste Boko Haram, les agriculteurs ont déserté leurs champs, les marchés locaux ont fermés et la circulation des personnes et des biens a cessé.

L’insécurité alimentaire, notamment le long de la frontière, empire à cause de l’arrivée régulière de réfugiés nigérians qui dépendent souvent des communautés hôtes pour se nourrir.

« Si l’on ne fait pas quelque chose pour aider les agriculteurs et que l’on n’approvisionne pas les marchés locaux en produits de base, la région risque de connaître la famine », a déclaré Midjiyawa Bakari, le gouverneur de l’Extrême-Nord.

D’après les estimations du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, 54 pour cent des ménages sont confrontés à des pénuries alimentaires dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord du Cameroun.

Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a déterminé que le taux de malnutrition aiguë globale dans l’Extrême-Nord était de neuf pour cent en novembre. Selon le ministère camerounais de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), la situation s’est depuis « grandement détériorée » et les taux de malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans sont maintenant supérieurs à 20 pour cent dans la plupart des communes touchées. Cela dépasse le seuil d’urgence de 15 pour cent établi par l’Organisation mondiale de la Santé.

Baisse de la production céréalière

Ce mois-ci, le Minader a réalisé une évaluation dans les trois régions les plus touchées que sont l’Extrême-Nord, le Mayo-Sava, le Mayo-Tsanaga et le Logone-et-Chari. D’après ces résultats, au cours des six derniers mois, 70 pour cent des agriculteurs auraient abandonné leurs exploitations et de nombreux autres n’ont pas pu réaliser des activités agricoles essentielles comme, par exemple, planter les semis à temps.

« Les attaques de Boko Haram ont eu lieu tout près de mon village et nous avons tous été obligés de fuir », a déclaré à IRIN Dan Mustapha, un agriculteur du village Moro, dans le Mayo-Sava. Cette saison, il n’a pas pu semer sur son exploitation familiale de deux hectares – où pousse habituellement du sorgho.

D’après l’Organisation internationale pour les migrations, Boko Haram sévit depuis 2009 au Nigeria voisin, tuant des milliers de personnes et déplaçant près d’un million de civils.

Au cours des derniers mois, les attaques transfrontalières de Boko Haram dans le nord du Cameroun se sont multipliées et sont de plus en plus violentes. Le groupe s’est emparé de plus d’une vingtaine de localités près de la frontière depuis début décembre. Au moins 80 personnes ont été enlevées au début du mois. Le gouvernement affirme qu’au moins 10 000 Camerounais ont fui leurs maisons par peur des violences.

De plus, au Mayo-Tsanaga, des dizaines d’hectares de terres destinés à l’agriculture ont dû être transformés en camps de réfugiés ou en campements pour les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays.

Le couvre-feu imposé par les autorités interdit la circulation de personnes et de véhicules de sept heures du soir à six heures du matin, ce qui restreint le travail de beaucoup d’agriculteurs encore présents.

« L’agriculture est un travail intense », a expliqué le commerçant d’un marché de Maroua, le chef-lieu de la région de l’Extrême-Nord. « Mais vu la situation actuelle, vous ne pouvez pas rester longtemps sur [votre] exploitation. »

Par conséquent, d’après le Minader, la production de cultures céréalières, telles que le sorgho, le millet, le niébé et le riz, a chuté de plus de 50 pour cent l’an dernier. Le ministère estime que la région a besoin de 770 000 tonnes de céréales par saison, mais seulement 132 000 tonnes ont été produites en 2014 dans la région, contre environ 509 000 tonnes en 2012.

« Ces [violences] ont eu de graves répercussions sur la production régionale, car les habitants du Mayo-Tsanaga, du Mayo-Sava et du Logone-et-Chari sont en grande majorité des agriculteurs, des marchands et des bergers », a expliqué Jean Vevet, fonctionnaire à la délégation régionale du Minader.

Les habitants affirment que leurs maigres réserves ont déjà commencé à diminuer. Beaucoup d’agriculteurs disent avoir entamé les céréales réservées aux semis.

Commerce interrompu

Plus de 60 pour cent des revenus de la région sont généralement issus du commerce transfrontalier avec le Nigeria et le Tchad, d’après le Minader. Mais, comme il n’y a pas de produits à vendre, ni beaucoup de clients, de nombreux commerçants ont totalement déserté les étals des marchés.

Le commerce transfrontalier de bétail, l’un des piliers de la région, est également considérablement ralenti.

« Le système économique de la région a été complètement bouleversé », a déclaré Samuel Bello, directeur de banque à Maroua. « Cela a de graves conséquences sur toutes les activités génératrices de revenus dans la région. Moins de clients placent leurs économies dans les banques aujourd’hui, parce que les sources habituelles de revenu sont menacées », a-t-il déclaré à IRIN.

Hausse des prix alimentaires et baisse du pouvoir d’achat

Par peur des attaques, de nombreux commerçants ont fui leurs postes, ce qui perturbe encore davantage l’économie locale.

« Il nous est difficile d’avoir un approvisionnement régulier de légumes et de produits frais », a déclaré Alim Dubou, vendeur de légumes à Maroua. « Personne ne veut emprunter la grande route », a-t-il dit. Il a évoqué un drame qui s’est produit au début du mois ; au moins 15 passagers avaient été décapités par des membres présumés de Boko Haram, alors qu’ils se trouvaient à bord d’un bus qui ralliait Maroua à Kousséri, selon des informations parues dans la presse locale et internationale.

Ainsi, par exemple, à cause de l’absence de marchés et de produits, le prix du riz à Kolofata – une commune du département du Mayo-Sava qui a le plus souffert des attaques de Boko Haram – est passé de 0,34 à 0,52 dollar le kilo au cours des 10 derniers mois.

Les prix des autres produits de base, tels que le maïs, le sorgho et l’essence, ont augmenté de 20 à 80 pour cent depuis mars 2014, d’après le Minader.

Plans de secours

Le gouvernement camerounais affirme qu’il travaille désormais en étroite collaboration avec les organisations humanitaires telles que le Programme alimentaire mondial, l’UNICEF et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Ensemble, ils fournissent des denrées alimentaires, des abris et des soins de santé, à la fois aux réfugiés et aux communautés qui les accueillent. Cependant, les contraintes dues au financement et à l’insécurité le long de la frontière entravent les opérations humanitaires.

Devant l’afflux de réfugiés et l’insécurité alimentaire croissante, le gouvernement a renforcé son plan de réponse stratégique 2014-2016, et fait désormais un appel aux dons de 126 millions de dollars, afin de venir en aide aux plus vulnérables. Le financement aidera à fournir une aide alimentaire d’urgence et des intrants agricoles à la population, a dit M. Vevet.

Le 16 janvier, le président Paul Biya a également promis d’envoyer dans la région des « tonnes » de céréales, notamment du riz, du millet et du sorgho, ainsi que de l’huile alimentaire et d’autres produits de consommation, mais il n’en a pas précisé la quantité exacte, ni la date de livraison.

Sufianu Salifa, un vendeur de cuir de vache âgé de 47 ans, a fui Kolofata pour se réfugier à Maroua avec ses cinq enfants.

« Nous devons reconstruire nos vies », a-t-il déclaré, « si le gouvernement pouvait vite nous envoyer de la nourriture, cela nous aiderait à vivre pendant que nous essayons de démarrer d’autres activités pour retrouver une vie stable ».

km/jl/ha-fc/amz

Nigeria: Nigeria: MSF assists people fleeing violence and increases medical capacity in case of electoral violence

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Source: Médecins Sans Frontières
Country: Niger, Nigeria

Following the 3 January attack by Boko Haram in Baga, Borno State, in northern Nigeria, 5,000 displaced people arrived at the ‘Teacher Village’ camp in Maiduguri, the state capital, where MSF is assisting them. Our teams are also working in neighbouring Niger where refugees continue to arrive. With the upcoming risk of electoral violence, MSF teams in the south of Nigeria are preparing an emergency response plan.

The situation in northeast Nigeria has continued to worsen over the last four years. In 2014, several bombings in Maiduguri killed and wounded a number of people. Boko Haram attacked the town twice last year and on the night of Saturday 24 January, they attacked again. On the Sunday, they took control of Mongono, a town 100km further north. All but one of Maiduguri’s main access roads are closed. Since the attack by Boko Haram in January, no humanitarian aid actor, including MSF, has been able to travel to the Baga area due to the level of insecurity. Survivors’ statements describe a deserted, empty town and satellite images illustrate the extent of the destruction.

Hundreds of thousands displaced

There are now nearly one million displaced people in Nigeria (NEMA 2015), and this number is growing. Most are in the northeast of the country, with 500,000 estimated to be in Borno State and of those 400,000 in the town of Maiduguri. The latter are primarily villagers from the surrounding area who fled Boko Haram attacks. The increasing number of displaced people is placing significant pressure on available resources and the few existing services – particularly health services, which are often dysfunctional. Those communities who have taken in the displaced are also suffering from a resulting lack of food and medication.

Fear of attacks has led to some people leaving their homes ‘preventively’, particularly in the town of Mongono. This isolated area has a population of 300,000 and is located approximately 100km from Maiduguri. MSF supports the hospital there with donations of medical supplies.

In Maiduguri MSF has been working in the three most populated camps (10,000 to 15,000 people per site). We have conducted nearly 10,000 medical consultations in two months. Following the arrival of the displaced people from Baga, our teams carried out needs assessments at the Teacher Village site, where the displaced gathered. In all three camps we have set up a clinic, outpatient activities (treatment of malnutrition and prenatal visits), and a system for transferring the most serious cases to hospitals. We also launched hygiene activities and supported the camp managers in water treatment to improve water quality in the 10 camps set up since July in the Maiduguri area. A health centre with 10 hospital beds will soon be operational in another Maiduguri neighbourhood.

Crossing the border to Diffa, Niger

Between 100,000 and 150,000 refugees have fled the violence in Nigeria and arrived in the town of Diffa, southeastern Niger, only a few kilometres from the border with Borno state. Most of those crossing the border are women, children and the elderly, who are from the neighbouring Nigerian town of Damassak. They have crossed Lake Chad and the Komadougou River to take refuge in towns and villages on the other side of the border.

In December, MSF launched medical activities in response to a cholera epidemic in Diffa and Chatimari. The response included setting up cholera treatment sites, training the health centre’s staff on water chlorination at rehydration stations and on disinfection of homes. In cooperation with Niger’s Ministry of Health, we treated more than 300 patients. We also began supporting the N’Garwa and Gueskerou health centres and handled the distribution of non-food items to those refugees newly-arrived in the Diffa region. Given the precarious nature of the refugees’ living conditions and the large number of families with children that continue to arrive, we plan to launch a vaccination campaign in Diffa in the coming weeks.

Southern Nigeria: Emergency preparedness in case of electoral violence

MSF is setting up an emergency response plan to help treat wounded in case of electoral violence during the upcoming presidential elections. MSF teams will set up an emergency room, operating room and a post-operative care unit at a city hospital in Rivers State, in southern Nigeria. If violence does occur, two medical stations will be set up in other states if required. In the meantime, Ministry of Health staff and MSF team members will be trained to provide care in the event of an influx of wounded. A ‘flying’ surgical team will also be on standby to set up a temporary operating room and advanced health post if needed.

Mali: Une personne tuée par une roquette, une vingtaine d'autres brièvement enlevées à Tombouctou

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Source: Agence France-Presse
Country: Mali

Bamako, Mali | AFP | samedi 31/01/2015 - 10:01 GMT

Une personne a été tuée et une vingtaine d'autres brièvement enlevées vendredi lors d'une attaque d'un village de la région de Tombouctou (nord-ouest du Mali) par un groupe armé non identifié, a-t-on appris samedi auprès d'un élu local et de l'ONU.

"Vendredi, le village de Kano (75 km à l'est de Tombouctou) a été attaqué par des hommes armés. Une vingtaine de personnes (des habitants) ont été brièvement enlevées. Par ailleurs, un habitant du village a été tué par une roquette tirée contre sa maison" par les assaillants, a déclaré à l'AFP Abdoulaye Maïga, un élu local, joint dans la région de Tombouctou, ville dont dépend administrativement Kano.

L'enlèvement a duré "quelques heures" avant que la vingtaine de personnes ne soient libérées par les ravisseurs à la suite d'une "intervention de notables" de la zone, a indiqué la même source.

"Les assaillants, des hommes à la peau claire, qui appartiennent à un groupe armé évoluant sur le terrain et dont certains étaient enturbannés, ont emporté des biens appartenant aux villageois et détruit quelques cases", a t-elle affirmé, sans préciser les auteurs de cette attaque.

Une source militaire au sein de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) a confirmé l'information. La vingtaine de personnes enlevées ont été, selon elle, conduites à bord de plusieurs véhicules dans la localité de Ber, à 15 km de Kano, avant d'être libérées.

Par ailleurs, un autre village, Bamba, situé à 245 au nord de Gao, a également été attaqué vendredi soir par des hommes armés, a affirmé à l'AFP un élu local qui s'est exprimé sous couvert de l'anonymat.

"Vendredi vers 20H00 (locales et GMT), des hommes armés sont venus dans notre village de Bamba. Ils ont d'abord tiré des coups de feu en l'air. Toutes les rues se sont vidées. Après, ils ont cassé plusieurs boutiques pour emporter des vivres et des biens des populations mais il n'y a pas eu de blessé ni de mort", a-t-il affirmé.

Le nord du Mali est tombé en 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, qui en ont été chassés en grande partie par l'opération militaire "Serval", à l'initiative de la France, à laquelle a succédé en août 2014 l'opération "Barkhane", dont le rayon d'action s'étend à l'ensemble de la zone sahélo-saharienne.

Mais le nord malien, où sévissent aussi d'autres groupes armés, notamment touareg, a enregistré ces derniers mois une recrudescence d'attaques.

sd/mrb/sba

© 1994-2015 Agence France-Presse

Mauritania: Mauritanie: Perspectives sur la sécurité alimentaire - janvier à juin 2015

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Mauritania

Les stocks de récolte s’épuisent anormalement tôt dans le sud et le centre de la Mauritanie

MESSAGES CLÉS

 Dans le nord et l’ouest de la Zone agropastorale, l’échec des cultures de décrue a amplifié le déficit de la production agricole déjà enregistré, et des revenus saisonniers qui en provenaient. Les éleveurs ont multiplié les ventes et la suroffre qui en a découlé a entrainé une baisse saisonnière atypique du prix des animaux. Les ménages pauvres éprouveront encore des difficultés de satisfaction de leur besoins alimentaire et seront ainsi en situation de Crise (Phase 3 de l’IPC) de février à juin.

 Dans le centre de la vallée du fleuve Sénégal, la faible exploitation du walo après l’échec des cultures pluviales fait que malgré les petites productions de l’irrigué hivernale, la période de soudure agricole commencera plutôt qu’en année moyenne. Comme leurs confrères du nord-ouest de la zone agropastorale, ils font face à difficultés de satisfaction de leurs besoins alimentaires et de protection de certains de leurs moyens d’existence et se retrouveront en situation de Crise (Phase 3 de l’IPC) à partir de mars.

 S’il y a des suspicions d’une situation de Crise (Phase 3 de l’IPC) dans le centre-sud du pays et même dans la Zone pastorale, oasis et oueds, les autres zones de moyens connaissent actuellement une insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC).
Du fait des revenus saisonniers moyens, de la disponibilité des récoltes pluviales et irriguées, et/ou de l’amélioration des conditions pastorales, la situation devrait évoluer plus ou moins conformément à la tendance saisonnière jusqu’en juin.

Mali: Mali: Perspectives sur la sécurité alimentaire - Janvier à juin 2015

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Mali

Insécurité alimentaire de Stress attendue par endroits malgré une bonne production nationale

MESSAGES CLÉS

 Le bilan céréalier 2014/2015 selon la Cellule de planification et des statistiques du secteur de développement rural (CPS/SDR) dégage un excédent de 1 775 696 tonnes grâce à la production céréalière en hausse de 11 pour cent par rapport à la moyenne quinquennale au niveau national ; ce qui permet un approvisionnement correct du pays en céréales.
Toutefois, la bande du fleuve de Gao et de Tombouctou, la zone des lacs de Goundam, le Haoussa de Niafunké, le Nord de Youwarou et de Kayes connaissent une baisse importante de production.

 Les ménages pauvres des zones agropastorales et pastorales en raison de la bonne disponibilité des vivres issues des récoltes et des prix de céréales proches ou légèrement supérieurs à la moyenne ont un accès moyen aux vivres pour satisfaire leurs besoins alimentaires. Par conséquent, le pays peut rester en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) de janvier à février 2015.

 Les ménages pauvres et très pauvres de la bande du fleuve de Gao et de Bourem, la zone des lacs du Goundam, le Haoussa de Niafunké et le Nord de Youwarou victimes de la mauvaise production connaitront un épuisement précoce de leurs stocks et un recours précoce aux emprunts, aux aliments les moins chers pour la satisfaction de leurs besoins alimentaires. Ils seront en insécurité alimentaire de type Stress (Phase 2 de l’IPC) à partir de mars 2015.

 Une dégradation de la situation alimentaire vers la Crise (Phase 3 de l’IPC) est probable à partir de juillet en raison des difficultés pour les ménages pauvres de la bande du fleuve des cercles de Gao, Bourem et dans la zone des lacs du cercle de Goundam, le Haoussa de Niafunké et Youwarou de satisfaire leurs besoins alimentaires.

Nigeria: Nigeria: Food Security Outlook - January 2014 to June 2015

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Nigeria

Market and livelihoods disruptions continue in northeast Nigeria

KEY MESSAGES

  • Conflicted affected households in northeastern Nigeria continue to experience difficulty in meeting their essential food and nonfood needs. Main and dry season cultivation is significantly impacted and households are not able to off-set their low harvests through market purchase. Areas worst affected by conflict will remain in Crisis (IPC Phase 3) through at least June.

  • Many households in the conflict affected northeast have fled their homes and are in urban centers in the northeast, in neighboring states, or have fled to neighboring countries. The number of IDPs in Nigeria is expected to continue to increase as conflict persists across the region.

  • At the national level, though, the main 2014 harvest is expected to have been average to above average, contributing to increased food availability and access. With most households also earning typical seasonal incomes and market purchase prices for key staples relatively average to below-average, most of the country is expected to be in Minimal (IPC Phase 1) acute food insecurity through at least June.


Burkina Faso: Burkina Faso: Perspectives sur la sécurité alimentaire - Janvier à Juin 2015

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Burkina Faso

L’extrême nord du pays exposé à l’insécurité alimentaire aigue de Stress

MESSAGES CLÉS

  • Confrontés à un épuisement précoce de leurs récoltes, à une flambé des prix des denrées de base ainsi qu’à une baisse des revenus essentiellement issu de l’élevage, les ménages pauvres des communes de Tin-Akoff, de Nassoumbou et de Koutougou, dans l’extrême nord du pays, vivent une insécurité alimentaire de Stress (IPC Phase 2).

  • Du fait de leurs récoltes en-dessous de la moyenne, aggravé par une situation pastorale particulièrement difficile pour la deuxième saison consécutive et d’une dégradation continue des termes de l’échange bétail/céréales, les ménages pauvres des autres communes de la région du Sahel et environnant, auront une soudure deux mois plus longue que la normale à partir de mars.

  • Dans le reste du pays où la soudure sera normale, le bon fonctionnement des marchés va permettre une évolution saisonnière normale des prix des denrées de base avec des niveaux similaires à la moyenne quinquennale. Le démarrage normal des pluies à partir de mai/juin et des activités agricoles, favorisera cette situation.

Chad: Tchad: Perspectives sur la sécurité alimentaire - Janvier 2015 à Juin 2015

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Chad

La situation alimentaire commence à se détériorer dans certaines régions du Tchad

MESSAGES CLÉS

 Malgré les récoltes excédentaires enregistrées dans la plupart des régions agricoles, des déficits céréaliers allant de 5 à 76 pourcent ont été enregistrés dans les régions de Kanem, Sila, Tandjilé, Wadi Fira, Mayo Kebbi Ouest, Moyen Chari, Lac et Mayo Kebbi Est. Les régions ayant enregistré les baisses les plus importantes sont le Kanem (-76 pourcent), Sila (-50 pourcent), et Tandjilé (-27 pourcent).

 Les marchés des produits alimentaires sont bien animés et fonctionnent normalement dans toutes les zones de moyens d’existence. De manière générale, les prix des céréales sont en baisse comparés à leur niveau du dernier trimestre de 2014; cela améliore l’accès aux céréales. Les flux de bétail vers le Nigeria et la Libye sont ralentis à cause de l’insécurité entrainant une baisse atypique des prix.

 Malgré que la sécurité alimentaire des ménages pauvres se soit améliorée les trois derniers mois de 2014 grâce aux nouveaux produits de récolte, le déficit céréalier enregistré dans certaines localités occasionnera un épuisement précoce de stock. Les ménages dépendront des achats sur le marché pour couvrir leur consommation alimentaire en réduisant certaines dépenses nonalimentaires essentielles.

 De janvier à mars, les ménages pauvres dépendront des achats sur les marchés et auront une consommation alimentaire réduite.
A cet effet, ils vont basculer de la Phase Minimale (Phase 1 de l’IPC) à la Phase Stress (Phase 2 de l'IPC). A partir d’avril 2015, ils resteront en Stress grâce à l’assistance alimentaire et ceci jusqu’en juin.

Niger: Niger: Perspectives sur la sécurité alimentaire - Janvier à Juin 2015

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Niger

L'insécurité alimentaire à Diffa est provoquée par l'insécurité civile dans le Nord-est du Nigeria

MESSAGES CLES

  • Avec moins de problèmes d’accessibilité aux céréales chez la majorité des ménages, la situation alimentaire, en janvier 2015 est meilleure à celle de 2014. Elle pourrait continuer à évoluer à un niveau d’insécurité alimentaire aiguë globalement Minimale (Phase 1 de l’IPC) dans la plus grande partie du pays en février-juin 2015.

  • L’insécurité alimentaire aiguë la plus préoccupante est observée dans la région de Diffa ou les ménages pauvres de la zone Nord seront en Crise (Phase 3 de l’IPC) à partir d’avril en raison de la diminution des revenus pastoraux et des prix élevés sur les marchés pour les céréales due à leur mauvais approvisionnement.

  • Aussi dans la région de Diffa, il y’a toujours des besoins d’assistance pour les populations de refugies et retournes fuyant l’insécurité du Nord-est Nigeria, dont le nombre est estimé entre 150 000 et 200 000. L’assistance actuellement disponible dans la Sud de la région de Diffa contribue à limiter l’insécurité alimentaire aiguë à Stress ! (Phase 2 ! de l’IPC) jusqu’en juin 2015 dans la zone.

  • Au fur et à mesure que l’on s’approche de la période de soudure qui coïncide, cette année, avec l’épuisement précoce des stocks céréaliers et fourragers dans les zones affectées par les insuffisances pluviométriques, les difficultés alimentaires pourraient augmenter notamment à partir des mois de mai-juin suite aux prix des céréales plus élevés que les pouvoirs d’achat des ménages pauvres de ces zones agropastorales de Nord Tillabéri, pastorales de Nord Tahoua et agricoles/pastorales d’Est Zinder.

Burkina Faso: Burkina Faso Price Bulletin, January 2015

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Burkina Faso

Millet, maize, and sorghum are the most important food commodities for household consumption. Millet is the staple of the most vulnerable households, while maize and sorghum also contribute to the food basket of a majority of all households. Sankaryare market is the largest and most important market in Ouagadougou and supplies other markets within the country and region. Koudougou is located in one of the most populated areas in the country, where a majority of households depend on the market for their food needs. Djibo is in the highly vulnerable Sahelian zone. Pouytenga is an assembly market for products from Nigeria, Ghana, Benin, and Togo. Solenzo is a rural market located in the middle of a surplus production zone. Bobo Dioulasso is important center for both consumption and production – it functions as both the economic capital of Burkina Faso and is located in an important cereal production zone.

Senegal: Senegal Price Bulletin, January 2015

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Senegal

Rice, millet, sorghum, and maize are the primary staple foods in Senegal.
Groundnuts are both an important source of protein and a commonly grown cash crop. Imported rice is consumed daily by the vast majority of households in Senegal particularly in Dakar and Touba urban centers. Local rice is produced and consumed in the Senegal River Valley. St. Louis is a major market for the Senegal River Valley. Millet is consumed in central regions where Kaolack is the most important regional market. Maize is produced and consumed in areas around Kaolack, Tambacounda, and the Senegal River Valley. Some maize is also imported mainly from the international market. High demand for all commodities exists in and around Touba and Dakar. They are also important centers for stocking and storage during the lean season. The harvests of grains and groundnuts begin at the end of the marketing year in October; and stocks of locally produced grains are drawn down throughout the marketing year. Senegal depends more on imports from the international market for rice than from cross border trade which mainly includes cattle from Mali and Mauritania that supply Dakar and surrounding markets.

Niger: Niger Price Bulletin, January 2015

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Niger

Millet, maize, cowpea, and imported rice are the most important food commodities. Millet is consumed by both rural and poor urban households throughout the country. Maize and imported rice are most important for urban households, while cowpea is mainly consumed by poor households in rural and urban areas as a protein source. Niamey is the most important national market and an international trade center, and also supplies urban households. Tillaberi is also an urban center that supplies the surrounding area. Gaya market represents a main urban market for maize with cross-border connections. Maradi, Tounfafi, and Diffa are regional assembly and cross-border markets for Niger and other countries in the region. These are markets where households and herders coming from the northern cereal deficit areas regularly buy their food. Agadez and Zinder are also important national and regional markets. Nguigmi and Abalak are located in pastoral areas, where people are heavily dependent on cereal markets for their food supply.
They are particularly important during the rainy season, when herders are confined to the pastoral zone.

Mali: Mali Price Bulletin, January 2015

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Mali

Millet, rice, and sorghum constitute the basic staple foods for the majority of the Malian population. Millet has traditionally been the most widely consumed, but since 2005 rice has become a popular substitute in urban households. Sorghum is generally more important for rural than urban households. Markets included are indicative of local conditions within their respective regions. Ségou is one of the most important markets for both the country and region because it is located in a very large grain production area. Bamako, the capital and largest urban center in the country, functions as an assembly market. It receives cereals from Koulikoro, Ségou, and Sikasso for consumption and also acts as an assembly market for trade with the northern regions of the country (Kayes and Koulikoro) and Mauritania. Markets in the deficit areas of the country (Timbuktu and Gao) receive their supplies of millet and rice from Mopti, Ségou and Sikasso


Mauritania: Mauritania Price Bulletin, January 2015

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Mauritania

Local rice and sorghum are the most consumed food products by poor households in Mauritania followed by imported wheat which is a substitute that these households turn to the most.
Local rice is grown in the river valley (in the southern regions of Trarza, Brakna, Gorgol and Guidimakha). Sorghum is produced in all areas of production (rainfed) and in flood-recession areas.
However, a significant portion is imported from Mali and Senegal. Mauritania depends greatly on food imports (70% in a good agricultural year and 85% in a bad year) than on internal production. Nouakchott is the principal collection market for imported products and also the distribution market where traders acquire supplies for the secondary markets referenced below. Cooking oil is consumed mainly in urban areas. The sale of animals is a lifestyle in all areas and an important source of income and food.

Malawi: Malawi Price Bulletin, January 2015

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Malawi

Maize, rice, and cassava are the most important food commodities. Markets selected represent the entire geographic length of the country: two markets in each of the north, center, and south. In the north, Karonga is one of the most active markets in maize and rice and is influenced by informal cross-border trade with Tanzania. Mzimba is a major maize producing area in the northern region. Salima, in the center along the lake, is an important market where some of the fishing populations are almost entirely dependent on the market for staple cereals. Mitundu is a very busy peri-urban market in Lilongwe. In the south, the Lunzu market is the main supplier of food commodities such as maize and rice for Blantyre. The Bangula market in Nsanje district was chosen to represent the Lower Shire area, covering Chikwawa and Nsanje districts.

Chad: Chad Price Bulletin, January 2015

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Chad

Sorghum, millet, white maize, and local and imported rice are the most important food commodities. Millet is most heavily consumed in the eastern and northern regions of the country. Local rice is another basic food commodity, especially for poorer households. Imported rice and white maize are most commonly consumed in and around the capital. The Marché d'Atrone in N’Djamena, the capital city, is the largest market for cereals. Moundou is an important consumer center for sorghum and the second largest market after the capital. The Abéché market is located in a northern production area. The Sarh market is both a local retail market and a cross-border market.

Nigeria: Nigeria Price Bulletin, January 2015

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Nigeria

Sorghum, maize, millet, cowpea, gari (fermented cassava starch), and rice are all found in Nigerian markets. Sorghum, millet and maize are widely consumed by most households, but especially in the north, and are used by various industries. Maize is mainly used by the poultry industry as a raw material for feed while sorghum is used by breweries for producing beverages. Sorghum and millet are important for households in the north, particularly the border markets where millet is also heavily traded with Niger. Gari is widely consumed by households in the south and some in the north. Rice is produced and consumed throughout the country. The north is a major production and consumption area for cowpea which flows to the south for use by households and food processing industries. Ilela, Maidua, and Damasak are all critical cross-border markets with Niger. Saminaka, Giwa, Dandume, and Kaura Namuda are important grain markets in the north, which are interconnected with the Dawanu market in Kano, the largest wholesale market in West Africa, and some southern markets such as the Bodija market in Ibadan. Millet, sorghum, maize, and cowpea are among the most important cereals traded at Dawanu, while cassava and some cereals are traded with Bodija.

Mali: West Africa Price Bulletin, January 2015

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Benin, Burkina Faso, Chad, Côte d'Ivoire, Gambia, Ghana, Guinea, Guinea-Bissau, Liberia, Mali, Mauritania, Nigeria, Senegal, Sierra Leone, Togo

West Africa can be divided into three agro-ecological zones or three different trade basins (West Basin, Central Basin and East Basin). Both important for understanding market behavior and dynamics.

The three major agro-ecological zones are the Sahelian, the Sudanese and the Coastal zones where production and consumption can be easily classified. (1) In the Sahelian zone, millet is the principal cereal cultivated and consumed particularly in rural areas and increasingly, when accessible, in urban areas. Exceptions include Cape Verde where maize and rice are most important, Mauritania where sorghum and maize are staples, and Senegal with rice. The principal substitutes in the Sahel are sorghum, rice, and cassava flour (Gari), the latter two in times of shortage. (2) In the Sudanese zone (southern Chad, central Nigeria, Benin, Ghana, Togo, Côte d'Ivoire, southern Burkina Faso, Mali, Senegal, Guinea Bissau, Serra Leone, Liberia) maize and sorghum constitute the principal cereals consumed by the majority of the population. They are followed by rice and tubers, particularly cassava and yam. (3) In the Coastal zone, with two rainy seasons, yam and maize constitute the most important food products. They are supplemented by cowpea, which is a significant source of protein.

The three trade basins are known as the West, Central, and East basins. In addition to the north to south movement of particular commodities, certain cereals flow horizontally. (1) The West basin refers to Mauritania, Senegal, western Mali,
Sierra Leone, Guinea, Liberia, and The Gambia where rice is most heavily traded. (2) The Central basin consists of Côte d'Ivoire, central and eastern Mali, Burkina Faso, Ghana, and Togo where maize is commonly traded. (3) The East basin refers to Niger,
Nigeria, Chad, and Benin where millet is traded most frequently. These three trade basins are shown on the map above.

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