Mali: Sahel Crisis 2014: Funding Status as of 16 May 2014
Mali: Mali : Points de suivi des mouvements de populations - Flow monitoring points (FMP) du 04 au 10 Mai 2014
Mali: FAO Mali: Bulletin d'Information - Avril 2014
Edito
Ayant pour objectif principal de mener à bien le noble combat de la FAO pour « libérer le monde de la faim », j’ai tenu à rendre visite, dès mon arrivée le 30 août 2013, aux plus hautes autorités du pays, aux partenaires techniques et financiers, ainsi qu’aux différents projets et programmes présents dans le pays pour m’enquérir de la situation alimentaire et nutritionnelle au Mali et expliquer la mission de l’Organisation qui est de répondre aux défis auxquels le monde rurale qui dépend essentiellement de l’Agriculture (au sens large) est confronté.
Vous le savez bien sûr, le Mali traverse une situation socio-politique difficile. Depuis 2010, les régions sahéliennes du Mali, en particulier le Nord du pays, ont connu une crise agropastorale aigüe, qui a affecté le développement des cultures et l’élevage qui a été durement éprouvé par une insuffisance de pâturage due au déficit pluviométrique de la campagne précédente.
Cette situation a été exacerbée par la crise alimentaire et nutritionnelle de 2011. En plus de cette crise, les évènements de mars 2012 ont provoqué une double crise sécuritaire et humanitaire dans le Nord, impactant directement les activités agricoles et humanitaires tant au Nord qu’au Sud du pays. Fort heureusement le Mali, avec l’appui de la Communauté Internationale, et notamment des Nations Unies, est aujourd’hui en phase de stabilisation et s’achemine vers une sortie de crise. La FAO s’attèle à appuyer le Gouvernement du Mali dans cette voie.
A travers ces quelques lignes, ce Bulletin d’information de la FAO au Mali va vous présenter les actualités qui ont fait la une au cours du premier trimestre 2014, un aperçu des activités menées, mais aussi quelques résultats et impacts de nos interventions à travers divers partenariats sur le terrain. Pour terminer, il faut mentionner que ce Bulletin est le fruit du travail conjoint de toute l’équipe de la Représentation, dirigée et coordonnée par la petite famille des communicateurs du bureau que je voudrais féliciter et remercier pour leur engagement.
Burkina Faso: Burkina Faso: CAP 2013 Suivi des Financements au 16 mai 2014 (montant en million de $US)
Mali: Sahel - Food Insecurity and Complex Emergency Fact Sheet #1, Fiscal Year (FY) 2014
HIGHLIGHTS
Nearly 20 million people face food insecurity in 2014, reports the U.N.
The number of food-insecure people in Burkina Faso projected to decrease in 2014.
U.N. and relief organizations launch a three-year regional response plan.
Mali: Le Premier ministre à Tombouctou, manifestation dispersée à Kidal
05/16/2014 21:48 GMT
Les manifestants ont été dispersés par des membres de la mission de l'ONU au Mali (Minusma), selon des habitants de Kidal et une source militaire malienne.
La force de l'ONU et l'armée française (opération Serval) sont déployées au Mali dans le cadre d'une intervention militaire internationale déclenchée en janvier 2013 par Paris, pour chasser des groupes islamistes armés ayant occupé plusieurs mois le Nord.
Une source hospitalière a fait état d'au moins quatre civils blessés dans des échauffourées vendredi sur la piste de l'aéroport entre membres de la Minusma et manifestants. Ces derniers, selon des habitants, ont jeté des pierres sur les forces de sécurité, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes.
Interrogée sur le sujet, une source à la Minusma a indiqué que cette mission procédait à la collecte des informations sur le terrain.
Selon Moussa Ag Assarid, un responsable du MNLA qui a joint l'AFP à Dakar, il y a eu "onze blessés dont trois par balle" et deux d'entre eux "sont des blessés graves".
M. Ag Assarid, habituellement basé en Europe, a affirmé se trouver vendredi à Kidal où, selon lui, "entre 2.500 et 3.000 personnes, essentiellement des femmes et des enfants", se sont rassemblées plusieurs heures durant à l'aéroport. Il a soutenu que c'était la Minusma qui était d'abord intervenue contre les manifestants, avant d'être rejointe par des soldats maliens.
"Il y a eu une manifestation à Kidal sur la piste de l'aéroport, mais qui a été dispersée par la Minusma" et les soldats français, a de son côté déclaré la source militaire malienne, sans pouvoir fournir "un quelconque bilan".
La visite de Moussa Mara dans le Nord se poursuivra jusqu'à lundi. Il se rendra samedi à Kidal, puis séjournera dimanche et lundi à Gao (nord-est), selon son programme.
En dépit de la manifestation à Kidal, son déplacement dans cette ville est maintenu, a indiqué à l'AFP son entourage.
A Tombouctou, ville mythique située à 900 km au nord de Bamako, Moussa Mara était accompagné d'une délégation comprenant le chef de la Minusma Bert Koenders, la secrétaire d'Etat française chargée du Développement et de la Francophonie Annick Girardin, et le commissaire européen au Développement Andris Piebalgs.
"C'est ma première visite en Afrique depuis ma nomination. Nous sommes à Tombouctou pour soutenir le retour à la paix dans le nord du Mali", a affirmé Mme Girardin, soulignant avoir visité sur place "un important projet de construction d'une route qui permettra de désenclaver la région".
Par ailleurs, en marge de son déplacement à Tombouctou, M. Piebalgs et le directeur du bureau de l'Unesco à Bamako, Lazare Eloundou Assomo, ont signé un accord qui permettra de financer la restauration du patrimoine culturel de Tombouctou, à hauteur de 500.000 euros alloués par l'UE.
Cet accord permettra à l'Unesco notamment de coordonner la reconstruction des mausolées historiques détruits par les islamistes, la réhabilitation des mosquées et bibliothèques privées, et "la sauvegarde des manuscrits de la région de Tombouctou, gravement endommagés pendant le conflit qu'a connu le pays entre 2012 et 2013", selon un communiqué de l'Unesco reçu par l'AFP.
str-sd-cs/sym
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Mali: Mali: coups de feu à Kidal, visite du Premier ministre "très compromise"
05/17/2014 09:48 GMT
BAMAKO, 17 mai 2014 (AFP) - L'armée malienne et des rebelles touareg ont échangé des tirs samedi à Kidal (nord-est), compromettant la visite du Premier ministre malien, a indiqué à l'AFP un responsable de la mission de l'ONU (Minusma) dans cette ville.
"Des coups de feu ont éclaté samedi entre l'armée malienne et des rebelles touareg non loin du gouvernorat de Kidal. La visite du Premier ministre à Kidal est très compromise", a déclaré ce responsable, sous couvert d'anonymat.
L'information a été confirmée par un responsable du gouvernorat de Kidal, également sous couvert d'anonymat, pour qui "il s'agit d'un acte de sabotage de la visite du Premier ministre". "Il semble pour le moment qu'il n'y ait pas de victimes", mais la situation "est très préoccupante", a-t-il estimé.
Par ailleurs, selon deux habitants de Kidal interrogés au téléphone par l'AFP, "une bonne centaine de civils" ont pris la direction de l'aérodrome de Kidal, à l'appel de groupes rebelles touareg, pour empêcher l'arrivée prévue ce samedi du Premier ministre malien Moussa Mara, qui effectue depuis vendredi une tournée dans le nord du Mali.
En novembre 2013, son prédécesseur Oumar Tatam Ly avait été contraint d'annuler une visite à Kidal après l'intrusion de manifestants hostiles sur l'aéroport de ce chef-lieu de région de l'extrême Nord-Est (plus de 1.500 km de Bamako), fief de rebelles touareg.
sd/de
Mali: Soldier shot dead by rebels as Mali PM visits restive north
05/17/2014 21:19 GMT
by Serge Daniel
BAMAKO, May 17, 2014 (AFP) - Separatist militants shot dead a Malian soldier as violent anti-government protests erupted ahead of Prime Minister Moussa Mara's visit to the rebel-controlled northern city of Kidal on Saturday.
The trip, part of Mara's first tour of the west African nation's restive northern desert since his appointment in April, was delayed as shots rang out, felling the trooper near the regional governor's office.
The premier was due to meet Malian troops but his arrival was delayed by several hours as he was diverted to Gao after news emerged of the shooting and also of violent protests and the regional airport.
He was finally able to touch down by helicopter at a UN barracks, where a member of his entourage told AFP by telephone that gunfire was still audible.
"Mr Mara left the UN military camp in Kidal to get to the Malian army camp. While there, he paid his respects to the body of a Malian soldier who died as a result of wounds sustained in clashes with Tuareg rebels in Kidal," the source told AFP.
A Malian army source confirmed the shootout, saying the soldier died of bullet wounds, and a source in the governor's office described it as "an act of sabotage of the prime minister's visit".
Kidal, 1,500 kilometres (900 miles) northeast of the capital Bamako, was the scene of anti-government protests by several hundred youths and women on Friday who demonstrated at the regional airport against the visit.
- 'Kidal part of Mali' -
Mara's predecessor Oumar Tatam Ly was forced to cancel a trip in November to Kidal -- the stronghold of Mali's Tuareg separatist movement -- after protesters occupied a runway at the airport.
"MINUSMA strongly condemns these acts of violence which have continued since yesterday morning in the city of Kidal," the UN force said in a statement.
"Such developments are counterproductive and contrary to the will of the people of Mali, who aspire to peace and lasting stability."
The force said 19 of its police and seven protesters had been wounded in clashes since the demonstrations began, though none seriously.
"I came to bring the clear message of the president of the republic that Kidal is part of Mali. We are for peace with all our brothers but there will not be two Malis," Mara said in a speech before reporters in Kidal.
"I also pay my respects to the memory of the Malian soldier who lost his life here this morning because he was defending the Malian flag in Kidal."
Mara's tour of the north started on Friday in the desert caravan town of Timbuktu, and he was due to move from Kidal to Gao on Sunday and Monday, although it was not immediately clear whether the itinerary would now change.
Mohamed Maiga, an official in the governor's office, said the premier would sleep in Kidal overnight as the weather was too poor for the helicopter to take off.
"It's still tense in Kidal. We're expecting more gunfire," he added.
- Islamist extremists -
After a nine-month occupation, the National Movement for the Liberation of Azawad (MNLA) evacuated the governor's offices and state TV and radio station in Kidal in November last year.
The move was in line with the terms of a June peace deal, which paved the way for presidential elections across the country last year.
But the process deeply divided the MNLA, whose ultimate goal is the independence of Azawad, the minority Tuareg name for their homeland in northern Mali.
Up until the agreement, the MNLA had refused to allow any government soldiers or civil servants into the desert town.
The election -- won by Ibrahim Boubacar Keita -- was seen as a key step to restoring stability in Mali.
The country descended into crisis in January 2012, when the MNLA launched the latest in a string of Tuareg insurgencies in the north.
A subsequent coup in Bamako led to chaos, and armed Islamist radicals linked to Al-Qaeda overpowered the Tuareg to seize control of Mali's northern half.
A French-led military operation launched in January 2013 ousted the extremists, but sporadic attacks have continued, and the Tuareg demand for autonomy has not been resolved.
sd/ft/hmn
© 1994-2014 Agence France-Presse
Mali: Mali 'at war with terrorists' after dozens die in clashes: PM
05/18/2014 23:59 GMT
by Serge Daniel
BAMAKO, May 18, 2014 (AFP) - Mali's Prime Minister Moussa Mara warned Sunday the country was "at war" with terrorists in the northern city of Kidal, after clashes between separatist militants and the army left dozens dead.
Eight soldiers and 28 insurgents were killed in fighting Saturday outside the regional governor's offices during Mara's visit to the desert town, the government said, adding that around 30 civil servants were being held hostage.
"The terrorists have declared war on Mali, so Mali is at war against these terrorists. We will mobilise the resources to fight this war," Mara told AFP by telephone.
MINUSMA chief Albert Koenders "condemns in the firmest manner" the killings, the UN peacekeeping force said.
The government has blamed the clashes on Tuareg separatists but Mara said militant groups had taken advantage of the crisis to infiltrate Kidal on Saturday night "to participate in the chaos alongside other terrorist groups."
Kidal, 1,500 kilometres (900 miles) northeast of the capital Bamako, was the scene of anti-government protests by several hundred people on Friday and Saturday.
- Attackers called terrorist -
Mara's predecessor Oumar Tatam Ly was forced to cancel a trip in November to Kidal, the stronghold of Mali's Tuareg separatist movement, after protesters occupied a runway at the airport.
"When someone attacks the republic, he is a terrorist, whatever his origin or allegiance to a territory. We will take a war without mercy to these terrorists," said Mara, who is on his first tour of the north since his appointment in April.
He visited the desert caravan town of Timbuktu on Friday, Kidal on Saturday and was due to spend two days in Gao, northern Mali's largest city, but cut the final leg short to return to Bamako a day early for urgent talks with President Ibrahim Boubacar Keita.
The president is expected to discuss the Kidal crisis in a televised address to the nation Monday.
Security for the tour has been provided by the United Nations' MINUSMA peacekeeping force and soldiers from Operation Serval, the French-led military mission against militants in northern Mali.
It was not immediately clear if the French troops had been involved in events in Kidal over the weekend.
But MINUSMA said two of its troops had serious gunshot wounds and 21 of its police had been injured.
"We urge restraint and refraining from violence which may endanger the civilian population," the force said in a statement.
"We encourage dialogue as soon as possible to ensure the safety of Kidal. For a lasting solution to the problems of the North, there is no alternative to a peaceful solution."
- Armed Islamists -
Malian Defence Minister Soumeylou Boubeye Maiga announced reinforcements in Kidal, identifying the rebels as members of the Tuareg separatist National Movement for the Liberation of Azawad "supported by members of terrorist groups."
"Our forces have taken control of all government buildings except, for the moment, the governor's offices," he said in confirming the toll, vowing to rapidly boost forces in Kidal.
The MNLA said it is holding hostage there the regional director of Kidal, a prefect, the governor's advisor and 24 soldiers, promising "humane treatment" to its captives.
Following a June peace deal that paved the way for presidential elections, the separatists evacuated the governor's offices in November last year after a nine-month occupation.
But the process deeply divided the MNLA, whose ultimate goal is the independence of Azawad, the minority Tuareg name for their homeland in northern Mali.
Up until the agreement, the Tuareg group had refused to allow any government soldiers or civil servants into the desert town.
The country descended into crisis in January 2012, when the MNLA launched the latest in a string of Tuareg insurgencies in the north.
A subsequent coup in Bamako led to chaos, and militants linked to Al-Qaeda overpowered the Tuareg to seize control of Mali's northern half.
A French-led military operation launched in January 2013 ousted the extremists, but sporadic attacks have continued, and the Tuareg demand for autonomy has not been resolved.
sd/hmn/oh
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Nigeria: ECHO Factsheet – Nigeria – May 2014
Around 9.5 million people are affected by conflict and natural disasters, with 255 000 internally displaced in the northeast and around 70 000 refugees and returnees in Niger, Cameroon and Chad.
There is an urgent need for a better assessment of the humanitarian situation in the northeast of the country - where a state of emergency is in force and escalating violence has led to the death of at least 1 500 civilians since the beginning of 2014. Relief organisations' capacity to provide assistance and protection for victims of the armed conflict should be increased.
Northern Nigeria is affected by a severe food and nutrition crisis exacerbated by the conflict. The country has the highest number of acutely malnourished children in West Africa.
An important cholera outbreak lingers on in central Nigeria. Investing in preparedness and building response capacity with regard to floods and epidemics remains a priority.
In 2014, the European Commission is making available €7.5 million in life-saving assistance to cover the needs of the victims of violence in the Borno, Yobo and Adamawa states, providing emergency food assistance and improving the community management of acutely malnourished children.
http://ec.europa.eu/echo/files/aid/countries/factsheets/nigeria_en.pdf
Niger: Point sur la situation alimentaire au Sahel - Suivi de campagne n°157 - début mai 2014
Commentaire général : début mai, la tendance générale des prix est à la stabilité. Seul le maïs a enregistré une hausse de 9% à Zinder à cause du ralentissement de son importation en provenance du Nigéria. Quelques baisses ont été enregistrées sur les marchés de Maradi (-2% pour le mil, -6% pour le sorgho et -5% pour le maïs) et de Niamey (-2% pour le mil). La stabilité des prix est consécutive d’une part, à une certaine morosité du marché et d’autre part, à la vente des céréales à prix modérés par l’Etat.
Mali: Une initiative conjointe pour toucher les enfants souffrant de malnutrition du Mali
Par Alex Duval Smith
Un partenariat entre le département de l’Aide humanitaire de la Commission européenne et l’UNICEF a pour objectif d’aider les communautés à soigner la malnutrition et à donner une alimentation plus nutritive à leurs enfants.
BANCOCOUROU, Mali, le 14 mai 2014 – Le paludisme est toujours une mauvaise nouvelle. Mais la forte fièvre qu’il provoque a peut-être sauvé la vie de Sogona, deux ans. « J’ai compris que ma fille était malade à cause de la fièvre, explique Aminata Kanté. J’ai entendu à la mosquée où je vais prier que des médecins allaient venir. Alors, je la leur ai amenée. C’est comme ça que j’ai découvert qu’elle souffre aussi de malnutrition. »
Les agents de santé profitent d’une visite de routine à Bancocourou, à 35 km de Bamako, la capitale du Mali, pour dépister les signes de malnutrition chez les enfants, donner des conseils alimentaires, voire touiller dans la marmite avec les mères du village. Leur visite a été rendue possible par un financement du département de l’Aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO), avec des agents de vulgarisation sanitaire du partenaire de l’UNICEF, l’International Rescue Committee (IRC).
Selon Théophane Traoré, administrateur des programmes de nutrition de l’UNICEF au Mali, le partenariat ECHO-UNICEF est indispensable pour joindre les enfants malnutris le plus tôt possible. « Il faudrait étendre le partenariat à tout le pays et le renforcer », affirme-t-il.
Une réelle différence
Dans le sud du Mali, les fonds apportés par ECHO permettent à l’UNICEF d’acheter et livrer des médicaments et des aliments thérapeutiques. ECHO finance aussi une ambulance pour amener les enfants les plus gravement atteints et leur mère dans un centre de soins d’urgence. Toujours selon M. Traoré, « l’appui d’ECHO fait une réelle différence pour prévenir les rechutes et améliorer la qualité du service. »
Le Mali a un taux élevé de malnutrition aiguë, et la région de Koulikoro, où se trouve Bancocourou, en est l’un des épicentres. Le problème de Sogona a été détecté un beau matin, lors d’un atelier de cuisine et d’une séance d’information auxquels elle a assisté avec sa mère. On explique une recette, et ensuite les mères la préparent toutes ensemble dans une grande marmite. Cette bouillie, appelée laro, contient des ingrédients essentiels, faciles à trouver sur place : poisson ou arachides pour la consistance, farine de maïs ou de blé pour l’énergie, oignons, tomates et sel. Les ingrédients sont équilibrés pour fournir un repas d’une grande valeur nutritive. On prépare suffisamment de laro pour que chaque famille puisse en emporter un grand bol.
Ensuite, Sogona et des douzaines d’enfants de Bancocourou se mettent en rang sous un arbre pour qu’on puisse les peser et mesurer leur taille et leur périmètre brachial. Le mètre-ruban a plusieurs couleurs : vert, jaune et rouge. M. Traoré le passe autour du bras de la fillette et le resserre légèrement. Il indique 110 mm, ce qui correspond à la zone rouge.
« Après la séance d’information et l’atelier de cuisine, nous avons pu évaluer le statut nutritionnel de 210 enfants. Nous en avons trouvé 21 dont le bras mesurait moins de 125 mm, explique M. Traoré. Sept d’entre eux, dont Sogona, mesuraient moins de 115 mm, ce qui veut dire que ce sont des cas de malnutrition sévère aiguë, qu’il faut envoyer immédiatement dans le centre de santé le plus proche. »
Traitement thérapeutique
Le lendemain, le père de Sogona, un pêcheur du nom de Sébou Doumbia, enfourche sa moto et conduit sa femme et sa fille au centre de santé, à 21 km de là.
« Lorsque nous sommes arrivés, on a déshabillé Sogona et on l’a pesée, puis on m’a donné des médicaments antipaludiques et du Plumpy’nut pour elle. Toutes les mères ont reçu du savon et on nous a conseillé de nous laver les mains avant de donner cette pâte à notre enfant », raconte Aminata.
M. Traoré est optimiste en ce qui concerne Sogona. Même si elle souffre de paludisme, ne pèse que 8,5 kilos et que son bras ne mesure que 110 mm, elle a bien répondu au test de l’appétit.
« On donne aux enfants un sachet d’aliment thérapeutique et on les observe pendant qu’ils le mangent, explique-t-il. S’ils le terminent en moins de 45 minutes, nous pensons qu’il est raisonnable de continuer le traitement en ambulatoire. Sogona va pouvoir rentrer chez elle avec les médicaments dont elle a besoin et des réserves de Plumpy’nut à prendre trois fois par jour. Nous voulons qu’elle retourne au centre de santé dans une semaine pour l’aider à retrouver un poids normal. »
D’autres n’ont pas cette chance. Dans une clinique non loin de là, M. Traoré rend visite aux enfants qui ont été hospitalisés, car leur malnutrition a atteint un stade critique. Il y a notamment des cas d’émaciation, de marasme et de kwashiorkor, une forme de malnutrition liée à une carence en protéines.
Aminata Kamara, un bébé d’un an émacié et souffrant de troubles respiratoires, a été admise il y a cinq jours pour marasme, un type de malnutrition causé par une détérioration rapide du statut nutritionnel et caractérisé par une atrophie musculaire grave. Sa mère, Mariam, affirme que c’est la première fois que l’un de ses trois enfants reçoit un diagnostic de malnutrition.
Avant d’arriver au centre de santé dans une ambulance financée par ECHO, la mère et la fille avaient demandé l’avis d’un guérisseur, qui avait appliqué sur le front de l’enfant une pâte traditionnelle faite de baies sauvages écrasées. Le personnel médical ne rejette pas ce type de traitement, mais il donne du lait thérapeutique et des antibiotiques.
« Quel soulagement de me retrouver ici, soupire Mme Kamara. Ma fille refusait le sein. On la soigne à présent et moi aussi, je reçois à manger. Tout est gratuit et je ne me fais plus de souci. »
Causes profondes
Les enfants ainsi atteints de malnutrition sévère aiguë et d’infections connexes doivent subir deux types de traitement, nous explique M. Traoré.
« En général, on doit leur administrer des antibiotiques pour soigner une infection respiratoire, par exemple. Il leur faut aussi du lait thérapeutique pour leur redonner de la force et restaurer leur métabolisme, qui a été chamboulé. Ce n’est qu’après qu’on peut commencer à travailler sur leur poids avec l’introduction progressive de Plumpy’nut », dit-il.
Selon lui, la malnutrition a trois grandes causes : le manque de sécurité alimentaire, un accès limité aux services de santé et des coutumes parfois nocives, comme le fait de ne pas donner le sein aux enfants pendant les six premiers mois de la vie.
« Il n’est pas facile de s’attaquer aux causes profondes, qui sont liées à la pauvreté et au climat, et qui demandent des changements structurels. Mais nous pouvons mettre les mères au courant des meilleures méthodes qui, à notre connaissance, maximisent les chances de leurs enfants. »
De retour à Bancocourou, la famille Doumbia s’est installée sur le porche de sa maison pour un nouveau départ nutritionnel. Sogona veut que son père lui donne à manger. Le pêcheur prend du laro, la bouillie préparée la veille pendant l’atelier de cuisine. Sa mère jure d’en faire souvent.
« Je n’ai pas l’habitude de cette recette, avoue-t-elle, j’en connaissais une autre, avec des ingrédients différents. Mais je vais passer au laro pour que ma fille prenne du poids et ne souffre plus jamais de malnutrition. »
Mali: Après des violences à Kidal, le Mali parle de "guerre", l'ONU d'assassinats
05/19/2014 02:04 GMT
Par Serge DANIEL et Ahamadou CISSE
BAMAKO, 19 mai 2014 (AFP) - Le Mali s'est déclaré dimanche "en guerre" contre les "terroristes", au lendemain de combats meurtriers à Kidal (nord), fief de rebelles touareg où, selon Bamako, environ 30 fonctionnaires sont retenus en otages, et huit personnes assassinées selon l'ONU.
Pendant que le Premier ministre malien Moussa Mara étaient en visite à Kidal, chef-lieu de région à plus de 1.500 km au nord-est de Bamako, des soldats maliens et des combattants de groupes armés se sont affrontés.
Bilan: 36 tués, dont huit militaires, et une trentaine d'otages, selon le ministre malien de la Défense Soumeylou Boubèye Maïga. Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg) a revendiqué "une dizaine de soldats maliens morts" et "30 prisonniers dont deux blessés" remis à la Croix-Rouge.
Dimanche, la mission de l'ONU au Mali, la Minusma, a parlé de "l'assassinat de deux civils et six officiels maliens à Kidal", dénonçant un "crime barbare", sans plus de détails.
- "Abattus froidement" -
De retour à Bamako, Moussa Mara a indiqué dimanche soir que les autorités s'activaient pour obtenir la libération des otages, assurant, sans plus de détails, que certains avaient été "abattus froidement", d'autres libérés parce que blessés.
Par ces violences à Kidal, "les terroristes ont déclaré la guerre au Mali, le Mali est donc en guerre contre ces terroristes", avait dit auparavant M. Mara à Gao, dernière étape de sa visite dans le nord du Mali.
Avant Gao et Kidal, M. Mara s'était rendu vendredi à Tombouctou. C'est son premier déplacement dans ces régions depuis sa prise de fonction début avril.
Sa visite, qui devait se poursuivre jusqu'à lundi, a été écourtée. Il est revenu dimanche à Bamako, où il a aussitôt rencontré le président Ibrahim Boubacar Keïta, qui doit s'adresser lundi à ses compatriotes sur la situation nationale.
A Kidal, le gouvernorat a été attaqué "par une coalition de forces" comprenant "des jihadistes, des terroristes, (...) avec l'objectif manifeste de détruire et d'attenter à nos vies", a dit M. Mara après son entretien avec le président Keïta.
Les soldats maliens leur ont apporté "des réponses appropriées. Aujourd'hui, les forces armées maliennes sont à Kidal, (elles) sont en train de se préparer à toutes les éventualités", a-t-il ajouté.
- Appel à la retenue -
Selon Bamako, les soldats maliens ont affronté samedi à Kidal "le MNLA appuyé par des éléments des groupes terroristes", qu'il n'a pas identifiés. En plus des 36 tués lors des affrontements, il y a eu, selon lui, 25 blessés du côté des soldats maliens et 62 "du côté des agresseurs".
Le MNLA a précisé compter parmi ses "prisonniers de guerre", "le directeur régional de Kidal, un préfet, le conseiller du gouverneur et 24 soldats (...) et des cadres d'administration".
La Minusma, dont des troupes sont déployées dans le Nord de même que des soldats de l'opération française Serval, a pour sa part annoncé "deux blessés graves par balles et 21 blessés" parmi ses policiers.
La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao, 15 pays) s'est dite préoccupée par "la détérioration grave de la situation politico-sécuritaire" au Mali, en condamnant "les actes de violences à Kidal". Condamnation également de l'Union africaine (UA), qui a appelé "les parties à faire preuve de la plus grande retenue".
Les Etats-Unis ont appelé dimanche soir à la libération "immédiate" des otages. "Nous exhortons toutes les parties en présence à s'abstenir de violence et de tout acte mettant en péril des civils", a ajouté le département d'Etat.
Le MNLA avait déclenché en janvier 2012 une offensive contre les forces maliennes dans le nord du Mali, s'alliant à des islamistes armés. Profitant d'un coup d'Etat militaire en mars 2012, ces groupes se sont emparés des régions de Tombouctou, Gao et Kidal, d'où les rebelles touareg avaient ensuite été évincés par les jihadistes liés à Al-Qaïda.
Le MNLA est revenu à Kidal à la faveur d'une intervention militaire internationale lancée par la France, qui a chassé en 2013 les jihadistes des grandes villes du Nord.
En dépit de la présence sur place de soldats maliens, français et onusiens, Kidal échappe toujours au contrôle de l'Etat malien. Selon plusieurs sources, la ville est devenue une zone de non-droit, en proie à l'anarchie et aux rivalités de groupes armés.
Les dernières violences suscitaient au Mali des réactions d'hostilité envers la force Serval et la Minusma ainsi que la France, accusées de soutenir le MNLA ou de passivité face à lui.
Dimanche soir, plusieurs centaines de personnes, dont des ministres, des députés, ont accueilli Moussa Mara en provenance du Nord. "Libérez Kidal!", "Minusma, à bas! La France, à bas!", "Vive le Mali", pouvait-on entendre dans la foule, comprenant de nombreux jeunes.
bur-cs/glr
© 1994-2014 Agence France-Presse
World: Building Resilience: The EU's Approach – March 2014
Key messages
The increasing frequency and intensity of disasters and humanitarian crises and the resulting suffering and losses represent a major threat to long-term development, growth and poverty reduction, in particular in the poorest and developing countries. There is an urgent need to help people and communities to withstand and recover from these increasing shocks and stresses. In other words, help them strengthen their resilience.
Investing in disaster resilience today is more cost effective than responding to a crisis tomorrow. Action now, to reduce future suffering and loss, is vital in order to ensure better results on the ground, in areas of recurring crises and predictable risks. Focusing on vulnerabilities and addressing root causes rather than dealing with the consequences underpin this approach.
In 2012, the European Union launched two flagship resilience initiatives: the Supporting Horn of African Resilience (SHARE) and l'Alliance Globale pour l'Initiative Résilience - Sahel et Afrique de l'Ouest (AGIR).
Rapid progress is being made to integrate resilience into programmes in other countries and regions. EU interventions on climate change, disaster risk reduction, agriculture, food and nutrition security and social protection already embed resilience as a policy priority.
Last year, the European Commission allocated 20% of its humanitarian funding to Disaster Risk Reduction (DRR). Almost two-thirds of all relief assistance projects included DRR activities, reaching out 18 million people worldwide.
Mali: Two civilians and six Malian officials killed in Kidal: UN
05/18/2014 22:19 GMT
BAMAKO, May 18, 2014 (AFP) - Two civilians and six Malian officials have been killed in the northern city of Kidal, the UN peacekeeping mission said Sunday, without giving details on the circumstances of the deaths.
"The special representative of the secretary-general and chief of MINUSMA, Albert Koenders, condemn in the firmest manner the killing of the two civilians and six Malian officials from the governorate of Kidal," the UN peacekeeping force said in a statement.
It is unclear if the killings were related to the fighting between separatist militants and the Malian army which left 36 dead.
The statement gave no details on the date of the killings. Neither was there any information about the identities of both the victims and the perpetrators.
When contacted by AFP, MINUSMA declined comment and no Malian official was immediately willing to comment on the statement.
"This barbaric crime is totally unacceptable and those responsible must answer for their action. An investigation must be carried out rapidly in order to verify the facts and bring those responsible before justice," Koenders said in the statement.
"MINUSMA supports all efforts towards this end," he added, concluding his statement with condolences to the Malian government and to families of the victims.
According to the government, eight soldiers and 28 insurgents were killed in Saturday's fighting outside the regional governor's offices during a visit by Malian Prime Minister Moussa Mara to the desert town.
Around 30 civil servants were also being held hostage, said the government, which has blamed the clashes on Tuareg separatists.
bur-cs/hmn/gk
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Mali: "Deux civils et six officiels maliens" assassinés à Kidal (ONU)
05/18/2014 22:55 GMT
BAMAKO, 18 mai 2014 (AFP) - Le chef de la mission de l'ONU au Mali (Minusma) a annoncé dimanche "l'assassinat de deux civils et six officiels maliens à Kidal", ville du nord-est de ce pays où des affrontements meurtriers ont opposé samedi les forces maliennes à des groupes hommes armés.
"Le représentant spécial du Secrétaire général (de l'ONU) et chef de la Minusma, Albert Koenders, condamne de la manière la plus ferme l'assassinat de deux civils et six officiels maliens au gouvernorat de Kidal", écrit la Minusma dans un communiqué transmis à l'AFP.
Elle ne fournit cependant aucune précision sur la date de ces assassinats, les fonctions ou identités des personnes tuées, ni sur les auteurs des assassinats. Sollicitée par l'AFP à Bamako, la mission onusienne a décliné tout commentaire.
Une source officielle malienne et une source internationale ont affirmé à l'AFP sous strict anonymat que les six "officiels" tués étaient les préfets de Kidal et de Tin-Essako (est de Kidal), ainsi que quatre sous-préfets de la région de Kidal.
Des mêmes sources, parmi ces quatre sous-préfets, figure celui de la localité de Tinzawaten (également orthographiée Tinzaouatène), située dans le désert, à la frontière avec l'Algérie.
"Ce crime barbare est totalement inacceptable et les responsables devront répondre de leurs actes. Une enquête doit être menée rapidement afin de vérifier les faits et de traduire les responsables devant la justice", a déclaré M. Koenders, cité dans le communiqué de la mission onusienne.
"La Minusma soutiendra tous les efforts dans ce sens", a-t-il ajouté, en concluant par des condoléances "au gouvernement malien ainsi qu'aux familles des victimes".
Des soldats maliens et des combattants de groupes armés, dont le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg), se sont affrontés samedi à Kidal, chef-lieu de région à plus de 1.500 km au nord-est de Bamako, alors que le Premier ministre malien Moussa Mara y était en visite.
Le bilan est de 36 tués, dont huit militaires, et une trentaine d'otages, selon le ministre malien de la Défense Soumeylou Boubèye Maïga tandis que le MNLA, disposant de combattants armés dans la ville, a parlé d'"une dizaine de soldats maliens morts" et de "30 prisonniers, dont deux blessés remis au CICR (Comité international de la Croix-Rouge)".
"Les terroristes ont déclaré la guerre au Mali, le Mali est donc en guerre contre ces terroristes", a déclaré à l'AFP Moussa Mara, joint par téléphone.
Selon lui, les "jihadistes" se sont "infiltrés"à Kidal "pour semer la terreur, pour participer au chaos aux côtés des autres groupes terroristes de la ville", a accusé M. Mara. "Il n'y a pas de petites mesures, nous allons les combattre avec les moyens nécessaires, a-t-il ajouté.
Selon le ministre Soumeylou Boubèye Maïga, l'armée malienne s'est battue samedi à Kidal contre "le MNLA appuyé par des éléments des groupes terroristes", qu'il n'a pas identifiés.
En plus des 36 tués lors des affrontements, il y a eu, selon lui, 25 blessés du côté des soldats maliens et 62 "du côté des agresseurs".
Le MNLA a affirmé compter parmi ses "prisonniers de guerre (...) le directeur régional de Kidal, un préfet, le conseiller du gouverneur et 24 soldats dont des officiers, des hommes (du) rang et des cadres d'administration".
sd-cs/mf
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Mali: The African Union condemns the incidents that took place in Kidal and calls for the pursuit of dialogue
Addis Ababa, 18 May 2014: The Chairperson of the Commission of the African Union (AU), Dr Nkosazana Dlamini Zuma, strongly condemns the violent incidents that took place in Kidal on 16 and 17 May 2014, during the visit of the Prime Minister of the Republic of Mali, Mr. Moussa Mara, in that part of the Malian territory. She deplores the losses of human lives that resulted from those incidents. The Chairperson of the Commission also condemns the current occupation of the governorate of the city by armed elements holding officials as hostages.
The Chairperson of the Commission reiterates the AU’s commitment to the unity and territorial integrity of Mali. She calls on the parties to exercise utmost restraint and to deploy renewed efforts towards the implementation of the Ouagadougou Preliminary Agreement of 18 June 2013. In this respect, she stresses the importance and urgency of the commencement, as early as possible, of the inclusive talks provided for in the Agreement, with a view to promoting lasting reconciliation, overcoming the current socio-economic challenges and consolidating the achievements recorded in the stabilization of Mali
Mali: L’Union africaine condamne les incidents survenus à Kidal et appelle à la poursuite du dialogue
Addis Abéba, le 18 mai 2014 : La Présidente de la Commission de l’Union africaine (UA),
Dr Nkosazana Dlamini Zuma, condamne fermement les incidents violents intervenus à Kidal, les 16 et 17 mai 2014, lors de la visite que le Premier ministre de la République du Mali,
M. Moussa Mara, a effectuée dans cette partie du territoire malien. Elle déplore les pertes en vies humaines découlant de ces incidents. La Présidente de la Commission condamne également l’occupation actuelle du Gouvernorat de la ville par des éléments armés, qui y détiennent des fonctionnaires en otage.
La Présidente de la Commission réitère l’attachement de l’UA à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali. Elle appelle les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à déployer des efforts renouvelés pour la mise en œuvre de l’Accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin 2013. A cet égard, elle souligne l’importance et l’urgence que revêt le lancement dans les plus brefs délais possibles des pourparlers inclusifs prévus par l’Accord pour promouvoir une réconciliation durable, relever le défi du développement socio-économique et consolider les acquis enregistrés dans la stabilisation du Mali.
Mali: L'ONU exhorte Bamako et les rebelles à appliquer le cessez-le-feu
05/28/2014 23:20 GMT
NATIONS UNIES, 28 mai 2014 (AFP) - Le Conseil de sécurité de l'ONU a demandé au gouvernement malien et aux groupes armés du Nord d'appliquer "de bonne foi" le cessez-le-feu qu'ils ont signés vendredi, a indiqué la présidence sud-coréenne du Conseil après des consultations à huis clos.
Les 15 membres du Conseil ont "salué les efforts du président de l'Union africaine" qui a servi de médiateur entre Bamako et la rebellion touareg et ils ont "demandé instamment aux signataires d'appliquer le cessez-le-feu totalement et de bonne foi".
Toujours selon la déclaration de la présidence, ils ont aussi "réitéré leur plein soutien à la Minusma (mission de l'ONU au Mali) dans ses efforts pour contribuer à la stabilisation du Mali et au lancement de négociations de paix sincères sur la base de l'accord de Ouagadougou".
Vendredi, le président de l'Union africaine (UA), le chef de l'Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, avait arraché aux deux camps un cessez-le-feu, réclamé par la communauté internationale --ONU et France en tête-- depuis la reprise le 17 mai de combats meurtriers qui s'étaient soldés mercredi par la déroute de l'armée malienne à Kidal (nord).
Des mouvements rebelles touareg avaient signé le 18 juin 2013 à Ouagadougou un accord avec Bamako prévoyant un cessez-le-feu, un cantonnement des combattants rebelles et des "pourparlers de paix" pour décider du statut de la région Nord.
avz/mdm
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Ethiopia: Ethiopia on Threshold of Food Self-Sufficiency: PM Hailemariam
Addis Ababa May 28/2014 Ethiopia is on the threshold of becoming food self-sufficient as it has been bolstering production and productivity during the past two decades, Prime Minister Hailemariam Dessalegn disclosed.
Speaking at the concluding ceremony of the 23rd Anniversary of the Victory of May 28 held at the Addis Ababa Stadium, the premier said the success was made possible as the programs designed to ensure food security at household level have been realized during the last two decades.
The premier, who recalled the famine that struck the Horn of Africa three ago, pointed out that Ethiopia was able to pass through that period without any problem.
As the country gradually increased production and productivity during the past 23 years, it was able to now harvest over 250 million quintals annually thus extricating itself from handouts collecting country, he elaborated.
This heralds the good news that the country is on the verge of food self-sufficiency, the premier underscored.
According to Hailemariam, farmers have shifted towards producing high income generating products and effort would next be exerted to boost the manufacturing and industry sector by creating strong local investors.
The stereotypical description of the country as destitute and an example of famine in publications such as the Oxford English Dictionary is now erased through the unstinting efforts over the last two decades, he revealed.
Prime Minister Hailemariam called on all citizens to stand alongside the government in the effort to attain high-level of productivity by successfully passing the challenge of global competition.
In a country where it was not possible to privately have over half-a-million birr capital, millionaires have flourished both in rural and urban parts of the country after the victory of May 28, he noted.
According to the premier, improving gradually the quality of education and creating problem solving, creative and skilled youth are the main areas of focus of the government at present.
Hailemariam finally said the government would do its level best to make the coming 5th National and Regional Election peaceful, democratic, free and fair.