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Malawi: Malawi Food Security Outlook January 2014

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Malawi
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Delayed rainfall likely to result in poor harvest in the south of Malawi

Key Messages

  • The start of the agriculture season was delayed across parts of the central region and most of the south by 20-30 days. This will result in a delayed start of green consumption and this will lengthen the amount of time poor rural households will have to manage without access to food supplies from their main harvest.

  • Crops in the south that were planted late due to the delayed rains could face severe moisture stress if a mid-season dry spell (around February) occurs. This dry spell could moderately-to-severely affect late planted crops, potentially impacting yield and production levels in the 2013/14 season.

  • The humanitarian response plan for 2 million people is adequately funded and should improve acute food insecurity levels to Stressed (IPC Phase 2!) in areas of concern in the north, central, and southern regions. Minimal (IPC Phase 1) outcomes are expected from April to June, once household access to food increases with the new harvest.

  • During the first quarter of the outlook period maize prices likely to remain above last year’s levels and the five year average due to reduced local supplies in the lean period, high source market prices and increasing transportation costs.


Ethiopia: Ethiopia Food Security Outlook January 2014 to June 2014

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Ethiopia

Food consumption increased in much of the country following an above-average Meher harvest

Key Messages

  • Total 2013 Meher cereal, pulse, and oilseed production is forecast to be about 25.4 million metric tons, a 10 percent increase above last year. The increase, mainly attributed to the normal and above normal June to September Kiremt rains, is expected to stabilize food security in most of parts the country to Minimal (IPC Phase 1) through March. During this time, most households will rely on their own production. Some households will continue to purchase food but have improved access due to a slight decline in staple food prices.

  • However, some areas experienced below average Kiremt rainfall or other localized hazards such as flooding, resulting in a below average Meher harvest. These areas will remain Stressed (IPC Phase 2) from January to March and deteriorate to Crisis (IPC Phase 3) from April to June. Affected regions include lowland areas of East and West Hararghe Zone in Oromia, the Tekeze River catchment in northern Amhara and southern Tigray, the northeastern highlands in eastern Tigray and Amhara, and a few areas in Southern Nations, Nationalities, and Peoples’ Region (SNNPR).

  • In pastoral and agropastoral areas, despite normal to above-normal recent rainy seasons in many areas, recovery of herd sizes and purchasing power remains slow. Poor households are expected to remain Stressed (IPC Phase 2) in most areas through at least June.

Chad: 2014-2016 Strategic Response Plan Chad

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs, UN Country Team in Chad
Country: Chad
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SUMMARY

Strategic objectives

  • Track and analyse risk and vulnerability, integrating findings into humanitarian and development programming.

  • Support vulnerable populations to better cope with shocks by responding earlier to warning signals, by reducing post-crisis recovery times and by building capacity of national actors.

  • Deliver coordinated and integrated life-saving assistance to people affected by emergencies.

Priority actions

The overarching aim of the Coordination cluster, in collaboration with all stakeholders, is to mobilize and coordinate appropriate principled and timely humanitarian assistance in response to assess needs. Priority activities for the cluster are to ensure robust and strategic coordination through the humanitarian architecture of the HCT, ICC and clusters and to improve analysis and reporting on the humanitarian situation. Furthermore, the Coordination cluster will facilitate contingency planning, inter-agency rapid needs assessments, needs analysis and response while building the capacities of national authorities to respond to emergencies.

Early recovery activities will be implemented in the Sahel-belt as well as in West and South Chad benefiting 700,000 people. Planned activities include capacity building (disaster risk reduction, conflict management, etc.) of national authorities and communities to reduce vulnerabilities and strengthening community resilience. Economic recovery activities will target youth and women.

Education planned activities will benefit 400,000 people in the Sahel-belt of Chad and in areas affected by both conflict and natural disasters aiming to increase access to quality education for all affected children, promote equity between boys and girls and strengthen institutional capacity of the government and community based associations.

Mali: Nord Mali: des émissaires de l'ONU ont rencontré le président Keïta et la société civile

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Source: Agence France-Presse
Country: Mali

02/02/2014 21:29 GMT

BAMAKO, 2 février 2014 (AFP) - Des émissaires du Conseil de sécurité de l'ONU, au Mali pour "soutenir la stabilisation" du pays, ont rencontré dimanche le président Ibrahim Boubacar Keïta et la société civile du Nord Mali, occupé en 2012 par des jihadistes armés, a-t-on appris auprès de l'ONU et de témoins.

"Nous avons été pleinement rassuré que le président malien veut un dialogue inclusif totalement malien" incluant "tous les Maliens" et "pas seulement les groupes armés", a déclaré à la presse le diplomate français Gérard Araud, un chef de la délégation onusienne, après une rencontre à Bamako avec le président Keïta.

Il "nous a bien dit qu'il était dans une logique de dialogue et pas de confrontation. Il veut tirer (la) leçon des échecs précédents et veut une paix pour toujours", a ajouté M. Araud.

Il s'exprimait au nom des émissaires de l'ONU, formés de représentants de pays membres du Conseil de sécurité et en visite au Mali depuis samedi soir pour deux jours.

M. Araud a estimé que le Mali a franchi une étape importante avec les élections présidentielle et législatives, qui ont eu lieu durant le dernier semestre de 2013, et qu'il reste "la seconde étape, la réconciliation nationale".

Le gouvernement malien a signé en juin 2013 avec les groupes armés arabes et touareg du nord les accords de Ouagadougou, qui ont permis l'organisation de l'élection présidentielle, mais tardent à être appliqués.

La délégation de l'ONU avait auparavant rencontré dimanche à Mopti (centre) les représentants de la société civile -chefs religieux ou traditionnels, fonctionnaires- des régions de Mopti, Gao et Tombouctou, mais pas de Kidal, zone de l'extrême nord-est touchée par l'insécurité.

"Pour nous, c'était une mission d'écoute et de terrain", a déclaré à l'AFP un membre de la délégation onusienne, après cette rencontre.

"Nous (les) avons félicité pour l'intervention (militaire) étrangère au Mali, avant de poser nos problèmes", a déclaré à l'AFP Moussa Bocoum, membre de la société civile de Mopti.

Gao, Tombouctou et Kidal sont les trois régions du nord qui ont été occupées plusieurs mois en 2012 par des islamistes armés, puis chassés à partir de janvier 2013 par une intervention internationale dirigée par la France et toujours en cours.

Mopti avait accueilli, à l'issue d'un précédent conflit entre Bamako et des Touareg dans les années 90, des réunions entre les deux parties qui sont déterminantes pour le retour de la paix dans le nord du Mali.

Il a été "expressément" demandé à la délégation de l'ONU de faciliter le déploiement "rapide" de troupes dans les zones rurales du nord du Mali où règne toujours l'insécurité, a ajouté M. Bocoum.

"Les coupeurs de routes et les bandits armés tuent toujours. Il faut que l'armée malienne et les troupes de la Minusma (force de l'ONU au Mali, ndlr) soient déployées dans ces zones", a déclaré à l'AFP un autre membre de la société civile de Mopti.

Avant de regagner Bamako, les émissaires de l'ONU avaient visité le contingent togolais de la Minusma, force qui a pris en juillet dernier le relais de la Misma, force panafricaine qui avait été déployée à la suite de l'intervention militaire française.

Selon un rapport de l'ONU, les effectifs de la Minusma s'élevaient fin 2013 à 5.539 soldats, sur les 11.200 autorisés par le Conseil de sécurité.

La mission onusienne est venue "soutenir la stabilisation du pays et l'action" de la Minusma, avait déclaré samedi soir M. Araud, également représentant permanent de la France à l'ONU.

str-sd/mrb/plh

© 1994-2014 Agence France-Presse

World: Le PAM à court de crédits cherche 1 milliard USD (directrice)

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Source: Agence France-Presse
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo, Kenya, Madagascar, Mali, Niger, World, Zimbabwe

02/03/2014 03:41 GMT

SYDNEY, 3 février 2014 (AFP) - Le Programme alimentaire mondial (PAM), qui a drastiquement réduit ses missions ces derniers mois faute de moyens financiers, estime à 1 milliard de dollars (740 millions d'euros) ses besoins non couverts pour 2014, a déclaré lundi sa directrice.

"Nous avons un écart de 1 milliard de dollars entre nos besoins identifiés et nos recettes prévues", a affirmé Ertharin Cousin en Australie, étape d'une grande tournée dans les pays donateurs.

Le PAM manque de nourriture pour les déplacés en Centrafrique, au Zimbabwe, en République démocratique du Congo (RDC), à Madagascar, au Mali, au Niger, au Kenya ou encore en Haïti.

L'agence de l'ONU doit supporter le coût de ses interventions en Syrie --40 millions de dollars par semaine-- où 4,25 millions de personnes ont besoin d'aide alimentaire.

Le PAM "ne peut accéder de façon continue à des centaines de milliers" de Syriens isolés par les combats, mais lorsqu'elle le peut, "cela change beaucoup de choses" pour les bénéficiaires, a souligné Mme Couson.

En Centrafrique, 50 camions du PAM sont bloqués à la frontière en attendant une escorte armée.

"Nous prévoyons d'acheminer l'aide par voie aérienne la semaine prochaine du Cameroun à Bangui", a-t-elle dit. Mais ces opérations sont plus coûteuses et "moins de personnes bénéficieront de l'aide".

Le PAM cherche à mobiliser davantage de donateurs privés et individuels comme l'Unicef qui se finance ainsi à 60%, contre 5% seulement pour le PAM.

L'agence onusienne entend aussi élargir sa base de donateurs traditionnels comme le Royaume-Uni, la France ou les Etats-Unis, en sensibilisant des pays comme la Chine et l'Arabie saoudite.

"Ils commencent à venir, nous avons reçu une donation de la Chine à la fin de l'an dernier, de même que de l'Arabie saoudite, pour nos missions en Syrie, mais nous espérons qu'ils deviennent, comme l'Australie, des donateurs réguliers et fiables", a souligné Mme Cousin.

ajc/bp/jom/jit/gab/ob

© 1994-2014 Agence France-Presse

Mali: Sahel crisis: EU gives €142 million in humanitarian aid in 2014

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Source: European Commission Humanitarian Aid department
Country: Burkina Faso, Chad, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal

The European Commission today has announced it will give €142 million in humanitarian funds to the Sahel region of Africa in 2014, which is once again suffering because of a severe food and nutrition crisis this year. In addition, many people in Mali are in need of humanitarian aid as a result of the situation in the North.

In 2014, severe acute malnutrition rates continue to surpass emergency thresholds in many regions of Chad, Niger, Mauritania, Burkina Faso, Mali, Senegal and Nigeria. The lean season, the difficult months between two harvests when food and resources become scarce, has started early for many in the Sahel. One and a half million children are at high risk of severe malnutrition this year.

"Close to three million Sahelians require urgent food assistance, including more than 800,000 people in the North of Mali, while twenty million people in the region suffer from food insecurity. We need to act quickly if we are to get vital aid to the most vulnerable people who continue their struggle to survive as a result of food insecurity, natural disasters and conflict," said Kristalina Georgieva, the EU's Commissioner for International Cooperation, Humanitarian Aid and Crisis Response.

"We should also not forget that many of these people are displaced, having been forced from their homes," said the Commissioner. "As we help people to survive our focus continues on building the resilience of the local population. That is the only effective and sustainable way to end the cycle of emergencies in the Sahel and to put a stop to food insecurity and malnutrition for millions of people. New funds are essential to make this possible."

The EU funding will provide €57 million in emergency relief for people affected by the overall Sahel food and nutrition crisis, €28 million to assist victims of the Mali crisis, €7.5 million for the food crisis situation in Nigeria, where the North is experiencing the most challenging situation; €29.5 million for Chad, which is in a complex crisis with an increasing number of refugees; and €2 million for North Cameroon. An additional €18 million is planned in EU development funding to provide relief and rehabilitation assistance to build resilience in northern Mali.

This funding will prioritise life-saving nutrition care for children and mothers and provide food assistance, access to basic health services and clean water for the most vulnerable people. It will also ensure that hundreds of thousands of refugees and internally displaced people in West African countries continue to receive vital aid.

Background

Since the beginning of the Sahel crisis in 2012, the European Commission has mobilised €383.4 million in emergency aid for both the Sahel and Mali crises. The EU’s early and substantial humanitarian response to the food crisis and the conflict has helped guarantee access to basic health and nutrition services, clean water, shelter and food for some of the most badly hit and vulnerable people in the region.

Since the beginning of 2012, the European Commission has already mobilised a total of €132 million in humanitarian aid for Mali. In parallel to its emergency aid, the EU is also promoting a concerted effort with governments of the region and international partners to build the resilience of the most vulnerable people in the Sahel through the AGIR alliance. To this end, the European Commission recently announced its intention of mobilizing €1.5 bn in EU development funding from 2014 to 2020 to help build resilience in the Sahel.

For more information

The European Commission's humanitarian aid and civil protection:

http://ec.europa.eu/echo/index_en.htm

Commissioner Georgieva's website:

http://ec.europa.eu/commission_2010-2014/georgieva/index_en.htm

Contacts : David Sharrock (+32 2 296 89 09) Irina Novakova (+32 2 295 75 17)

Mali: UN and partners launch 3-year humanitarian plan to help Africa's Sahel region

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Source: European Commission Humanitarian Aid department, UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs, World Food Programme, Food and Agriculture Organization
Country: Burkina Faso, Cameroon, Chad, Gambia, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal

$2 billion sought to help more than 20 million people at risk of food insecurity

3 February 2014, Rome - The United Nations and humanitarian partners launched today a three-year Regional Strategic Response Plan to provide aid to millions of people in nine countries in Africa's Sahel region. The plan seeks to mobilize an initial US$2 billion from international donors in 2014.

Some twenty million people are currently at risk of food insecurity in the Sahel and 2.5 million of them need urgent lifesaving food assistance. An estimated five million children under five years of age will suffer from malnutrition in 2014, and some 1.5 million of them will face acute malnutrition. Violence and insecurity has forced 1.2 million people to flee their homes creating protracted internal displacement and a refugee crisis.

"More people than ever are at risk in the Sahel and the scale of their needs is so great that no agency or organization can tackle it alone," said UN Emergency Relief Coordinator Valerie Amos in Rome. "The strategic plan for the region will help us reach millions of people with vital assistance, build resilience and save lives."

The strategy comprises country plans for Burkina Faso, Cameroon, Chad, Gambia, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria and Senegal. It emphasizes strong partnerships with Governments and development partners, a regional perspective and multi-year time frame to better address the chronic causes of the crises.

"Our first priority is to ensure that farmers in the Sahel have a successful planting season in the coming weeks, providing them urgently with agricultural inputs," said FAO Director-General José Graziano da Silva. "But our responsibility is also to make sure that the next drought will not lead to another major humanitarian crisis. Together with national governments and partners, we are working to build the resilience of Sahelian populations by producing quality seed varieties, rehabilitating degraded agricultural land, conserving rainwater and supporting small-scale irrigation."

Population growth in the region is outstripping a slight increase in food production in 2013 and lack of access to food is compounded by high prices in most markets.

"The situation requires an early and large-scale humanitarian response in almost all countries of the Sahel,"said Kristalina Georgieva, European Commissioner for International Cooperation, Humanitarian Aid and Crisis Response.

"The European Commission will give €142 million in humanitarian aid in 2014. More contributions from international donors are needed as soon as possible to meet the basic needs of the people in the Sahel."

Also present at the launch in Rome were Romano Prodi, UN Special Envoy on the Sahel; Amir Abdulla, Deputy Executive Director and Chief Operating Officer, World Food Programme (WFP); Nancy Lindborg, Assistant Administrator for the Bureau for Democracy, Conflict and Humanitarian Assistance, USAID; and Robert Piper, Regional Humanitarian Coordinator for the Sahel.

The 2013 appeal for the Sahel requested $1.7 billion and was 63 per cent funded.

Jens Laerke, OCHA Geneva, laerke@un.org, +41 22 917 11 42, +41 79 472 9750
Amanda Pitt, OCHA New York, pitta@un.org, +1 212 963 4129, +1 917 442 1810
Charmaine Wilkerson, FAO Rome, charmaine.wilkerson@fao.org, +39 06 570 56302
David Sharrock, ECHO Brussels, David.sharrock@ec.europa.eu, +32 (0)2 29 68909, +32 (0)4 607 50628

Burkina Faso: USAID Announces Rise: A New Initiative to Build Resilience in West Africa’s Sahel

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Source: US Agency for International Development
Country: Burkina Faso, Niger

Today, at the high-level launch of the United Nations’ Sahel Humanitarian Response Plan in Rome, Italy, U.S. Agency for International Development (USAID) Assistant Administrator for Democracy, Conflict, and Humanitarian Assistance Nancy Lindborg announced USAID’s RISE (Resilience in the Sahel-Enhanced) Initiative. RISE commits more than $130 million over the first two years of a five-year effort to build resilience to recurrent crisis in West Africa’s Sahel, a region where chronic poverty, food insecurity, drought, and violent extremism collide—and some 18.7 million people faced food insecurity in 2012 due to severe drought for the third time in a decade.

With traditionally high rates of child malnutrition and underdevelopment, one poor harvest can push millions of the Sahel’s most vulnerable into severe risk. RISE will work in targeted zones in Niger and Burkina Faso to help families and communities get ahead of the next shock and stay firmly on the path to development. This new initiative brings together humanitarian and development funding to both address humanitarian needs and build resilience, including efforts to strengthen institutions and governance, increase sustainable economic wellbeing, and improve health and nutrition.

This new investment aims to help an estimated 1.9 million beneficiaries in these areas move from vulnerability to viability, lessening their need for humanitarian assistance in the future. Across the Sahel, RISE will leverage existing U.S. assistance in new ways—together with our development partners, civil society, local governments, and the Global Alliance for Resilience in the Sahel (AGIR)—to advance the resilience dividend across the wider region.

Assistant Administrator Lindborg underscored that USAID will continue to meet urgent needs across the region as it works to build resilience to the next shock. In response to the UN’s new Humanitarian Response Plan, Lindborg also announced $85 million in humanitarian assistance to address the immediate symptoms of food insecurity and set the basis for development for an estimated one million beneficiaries in Chad, Mali, and Niger.

Determined to get ahead of crises and to protect development gains, in 2012 USAID brought together its humanitarian and development teams to develop a joint strategy for building resilience in the Sahel and released new global Policy and Program Guidance on building resilience to recurrent crisis. RISE is part of USAID’s larger Resilience Agenda—a shared commitment among international donors and country leadership to help the most vulnerable escape cycles of crisis and sustain progress, catalyzed by the 2011 crisis in the Horn of Africa that put 13.3 million people in need of emergency assistance.

USAID’s resilience work is helping people, communities, and countries to mitigate and recover from shocks and stresses in a way that reduces chronic vulnerability and facilitates inclusive growth, which is critical in the fight against extreme poverty. Fulfilling the President’s commitment to ending extreme poverty requires enabling inclusive growth and promoting free, peaceful, and self-reliant societies. RISE builds on this commitment by developing human capital and creating social safety nets for the poorest of the poor.

For more information, visit http://www.usaid.gov/resilience.


Mali: 2014-2016 Strategic Response Plan Sahel Region

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Burkina Faso, Cameroon, Chad, Gambia, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal
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EXECUTIVE SUMMARY

Deteriorating outlook in a number of big countries driving numbers up in 2014

Substantial humanitarian action will continue to be required in the Sahel in 2014 and beyond. Over 20 million people are projected to be in need of humanitarian assistance, including life-saving food security interventions, protection from conflict and violence, strengthening household and community coping mechanisms and supporting longer-term solutions for internally displaced people (IDPs) and refugees.

A dramatic increase in the number of food insecure to 20 million (from 11.3 million in 2013) is expected, driven in particular by a deterioration in the food security situation in Northern Nigeria, Northern Cameroon and Senegal. These three countries represent over 40% of the overall caseload. A further deterioration in the Niger situation will also see almost one million more people join the ranks of the food insecure in 2014 as compared to 2013.

Malnutrition rates remain largely unchanged across the region with the exception of Burkina Faso where the number of food insecure and acutely malnourished has dropped significantly. Refugee and IDP numbers remain equally stable, with reductions in IDP numbers in Mali compensated by increases in refugee movements into the region from CAR, Northern Nigeria and Darfur/Sudan.

Instability and recovery in 2013

The humanitarian situation across the Sahel remained extremely fragile through 2013. Mali was the most visible crisis of the year where an international effort to dislodge the occupation of Northern Mali by armed groups changed the situation dramatically for the better. Northern Mali remained highly unstable nevertheless, characterized by insecurity, collapsed basic services and alarming humanitarian indicators. A UN peacekeeping operation was launched in April to assist Mali in its transition to peace. Nearly 200,000 Malian refugees in neighbouring countries remained in their camps, while inside Mali, IDPs began to return to the North in significant numbers. The launch of counter-terrorist operations in three States in the north of Nigeria in May 2013 was a precursor to increased violence and displacement. A surge of refugee arrivals from Darfur and CAR added to the existing burdens of Chad.

Millions of households across the Sahel struggled to regain their livelihoods and rebuild their assets in the aftermath of the 2012 food crisis. Better rainfall across many – not all – parts of the region contributed to harvests for the year that were up by 1% as compared to the 5-year average, but represent a 13% reduction when adjusted for population growth. An estimated 11.3 million people remained at risk of food insecurity (much reduced from the 18 million of the preceding year). Epidemics and flooding affected many communities from Cameroon to Mauritania. Some 4.8 million children were estimated to have been acutely malnourished across the region.

Funding of the 2013 Appeal reached 63% or about $1.1 billion against a $1.7 billion request. An additional $300 million was registered as having been committed to humanitarian activities outside of the Appeal. Efforts across the region supported over 700 thousand refugees. Over 1 million acutely malnourished children were treated.
Agricultural assistance reached over 3.3 million farmers and agro-pastoralists. 7.4 million infants were vaccinated against measles across the nine Sahel countries. 1,787 Nutritional centres delivered the WASH minimum package.

A new, three-year plan aimed at saving lives today and reducing the case-load tomorrow

A three-year (rather than one-year) regional plan has been developed for the Sahel for the first time. The strategy provides a set of ambitious objectives and targets that will require a sustained, multi-year effort to achieve, and that could not be realistically contemplated on a planning horizon of merely 12 months. Working within this three-year framework, annual review processes in each country – of priorities, of results, of number of people in need, of funding implications – will continue to be an essential part of the planning and reporting process. A new financing request will be generated on an annual basis and will be part of a formal annual ‘launch’ process for the region.

Over the next three years, humanitarian actors in the Sahel have agreed to work with partners towards three overarching strategic goals:

1 Track and analyse risk and vulnerability, integrating findings into humanitarian and development programming;

2 Support vulnerable populations to better cope with shocks by responding earlier to warning signals, by reducing post-crisis recovery times and by building capacity of national actors;

3 Deliver coordinated and integrated life-saving assistance to people affected by emergencies.

These goals are not in order of priority. Given the large case-load already for 2014, life-saving naturally continues to be the first priority of the humanitarian community in the Sahel. Special effort will be directed towards a more inter-Cluster response to key vulnerabilities such as food insecurity, malnutrition, epidemics, conflict and displacement and natural disasters. Innovations have been introduced for improved performance and results monitoring and reporting. A light regional framework – informed by country-driven analyses of needs – will continue to provide an anchor for regional coherence.

The trend towards increased humanitarian case-loads in the Sahel illustrates a worrying erosion of resilience in the region. Vulnerable households are increasingly less able to cope with the greater frequency and intensity of climate shocks. Early action is thus the centre piece of the humanitarian response strategy; in terms of first, responding quickly to early indicators in order to help households protect assets and avoid negative coping strategies and second, moving quickly in order to reduce recovery times and rebuild assets. Building the emergency preparedness capacity of individuals, communities and Governments remains an ongoing priority with even greater resonance in the current climate.

Chronic problems need structural solutions however and the strategy recognizes that the most influential actors on the future humanitarian case-load are, ultimately, Governments and their development partners. Beyond saving lives and bolstering the coping capacity of the households with whom we are working therefore, a key mission for the humanitarian community in the Sahel is to engage, partner with, and influence, these development actors much more systematically than in the past. A shared understanding between the humanitarian and development communities of the hazard environment, of what is driving hazards to become disasters, and who is least equipped to deal with the impact of such shocks is an indispensable first step.

[i][i] For the purpose of this Strategic Response Plan, the Sahel region covers: Burkina Faso, northern Cameroon, Chad, Mali, Mauritania, Niger, northern Nigeria, Senegal and The Gambia. Geographic coverage of figures for northern Cameroon: Adamaoua, Est, Extrême-Nord, Nord. Geographic coverage of figures for northern Nigeria: Malnutrition (Adamawa, Bauchi, Borno, Gombe, Jigawa, Kano, Katsina, Kebbi, Sokoto, Yobe, Zamfara). Food insecurity (Adamawa, Borno, Yobe). IDPs (displaced by floods: states bordering River Niger and River Benue; displaced linked to inter-communal conflict: Taraba, Benue, Nasarwa, Platuea, Kaduna and Kogi).

See also:

Mali: Sahel Humanitarian Dashboard (as of 31 January 2013)

Mali: Les Nations Unies et leurs partenaires lancent un plan d’aide humanitaire triennal pour la region du Sahel

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Source: European Commission Humanitarian Aid department, UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs, World Food Programme, Food and Agriculture Organization
Country: Burkina Faso, Cameroon, Chad, Gambia, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal

(Rome, 3 février 2014) – Les Nations Unies et leurs partenaires humanitaires ont lancé aujourd'hui un plan de réponse stratégique régional de trois ans pour fournir une assistance à des millions de personnes dans neuf pays de la région du Sahel, en Afrique. Le plan vise à mobiliser en 2014 un montant initial de 2 milliards de dollars auprès des bailleurs internationaux.

Quelques vingt millions de personnes sont actuellement vulnérables à l'insécurité alimentaire dans le Sahel et 2,5 millions d'entre elles ont urgemment besoin d'une assistance alimentaire vitale. Il est estimé que cinq million d'enfants de moins de cinq ans pourraient souffrir de malnutrition en 2014, et quelques 1,5 million d’entre eux seront atteints de malnutrition aigüe. La violence et l'insécurité ont contraint 1,2 million de personnes à fuir leurs maisons causant des déplacements internes prolongés et une crise de réfugiés.

«Le nombre de personnes à risque dans le Sahel n’a jamais été aussi grand et l'ampleur de leurs besoins est telle qu'aucun organisme ou organisation ne peut y faire face seul," a déclaré, à Rome, la Coordonnatrice des Secours d'Urgence, Valerie Amos. «Le plan stratégique pour la région nous aidera à assister des millions de personnes avec une aide vitale, à renforcer la résilience et à sauver des vies."

La stratégie comprend les plans nationaux du Burkina Faso, du Cameroun, de la Gambie, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et du Tchad. Elle met l'accent sur de solides partenariats avec les gouvernements et les partenaires de développement, une perspective régionale et sur une périodicité pluriannuelle pour mieux répondre aux causes chroniques des crises.

« Notre première priorité est de nous assurer que les agriculteurs du Sahel ont une saison des semis réussie dans les prochaines semaines, en leur fournissant urgemment des intrants agricoles, » a dit le Directeur Général de la FAO, Jose Graziano da Silva. « Mais notre responsabilité est aussi d'être sûr que la prochaine sécheresse ne va pas conduire à une autre crise humanitaire grave. Ensemble avec les gouvernements nationaux et les partenaires, nous travaillons à renforcer la résilience des populations du Sahel en produisant des variétés de semences de qualité, en réhabilitant les terres agricoles dégradées, en conservant les eaux pluvieuses et en soutenant l'irrigation à petite échelle. »

La croissance de la population dans la région dépasse la légère augmentation de la production agricole en 2013 et l'accès difficile à la nourriture est combiné aux prix élevés sur plusieurs marchés.

« La situation requiert une réponse humanitaire anticipée et à grande échelle dans presque tous les pays du Sahel » a dit Kristalina Georgieva, Commissaire Européenne pour la Coopération Internationale, l'Aide Humanitaire et la Réponse aux Crises. « La Commission Européenne donnera une aide humanitaire de 142 millions d'Euros en 2014. Plus de contribution des bailleurs internationaux le plus tôt possible sont nécessaires pour répondre aux besoins essentiels des populations du Sahel. »

Sont aussi présents à Rome : Romano Prodi, Envoyé Spécial des Nations Unies pour le Sahel ; Amir Abdulla, Directeur exécutif adjoint et Chef des opérations du Programme alimentaire mondial (PAM) ; Nancy Lindborg, Administratrice adjointe du Bureau pour la démocratie, du conflit et de l’assistance humanitaire d’USAID ; et Robert Piper, Coordonnateur Humanitaire Régional pour le Sahel.

L’appel 2013 pour le Sahel a demandé 1,7 milliard de dollars et il a été financé à 63 pour cent.

Jens Laerke, OCHA Genève, laerke@un.org, +41 22 917 11 42, +41 79 472 9750
Amanda Pitt, OCHA New York, pitta@un.org, +1 212 963 4129, +1 917 442 1810
Charmaine Wilkerson, FAO Rome, charmaine.wilkerson@fao.org, +39 06 570 56302
David Sharrock, ECHO Brussels, David.sharrock@ec.europa.eu, +32 (0)2 29 68909, +32 (0)4 607 50628

Mozambique: Southern Africa: Weekly Report (28 January to 3 February 2014)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Malawi, Mozambique, United Republic of Tanzania
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Mozambique:
High river levels continue to be recorded in districts in the Buzi Basin in the central province of Sofala. Some villages have been cut off, 1,057 houses surrounded by water,12 houses severely damaged, 5,479 people affected, and 178 households are being housed in accommodation centres. Small-scale flooding has also recently affected 75 people in Maputo Province and 30 people in Cabo Delgado Province. District and provincial authorities in collaboration with HCT partners are providing assistance to the affected families.

Malawi:
There are reports of an Armyworm outbreak in Nsanje district in southern Malawi. The Ministry of Agriculture and Food Security reported about 130 hectares as affected but assessments are still underway.

Tanzania:
Heavy rains over central Tanzania on 21 and 22 January 2014 caused flooding in the districts of Kilosa, Mvomero and Gairo. An estimated 13,557 people have been affected, with 2,922 houses flooded. Damage to infrastructure, farms and food stocks has also been reported.

Burkina Faso: 2014-2016 Plan de réponse stratégique Burkina Faso

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs, UN Country Team in Burkina Faso
Country: Burkina Faso, Mali
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RÉSUMÉ

Objectifs stratégiques

  1. Recueillir les données sur les risques et les vulnérabilités, les analyser et intégrer les résultats dans la programmation humanitaire et de développement.

  2. Soutenir les populations vulnérables à mieux faire face aux chocs en répondant aux signaux d’alerte de manière anticipée, réduisant la durée du relèvement post-crise et renforçant les capacités des acteurs nationaux.

  3. Fournir aux personnes en situation d’urgence une assistance coordonnée et intégrée, nécessaire à leur survie.

Mesures prioritaires

• La réponse aux besoins alimentaires des populations vulnérables ciblées par le Plan opérationnel du gouvernement.

• Le renforcement des moyens d’existence et des capacités de résilience des populations vulnérables.

• La surveillance nutritionnelle.

• La prise en charge des cas de malnutrition.

• Le renforcement des capacités par les formations.

• L’approvisionnement en intrants.

• La mise en œuvre des iniciatives de prévention intégrée contre toutes les formes de malnutrition.

• Le rapatriement volontaire ou l’insertion socio-économique des réfugiés maliens vivant au Burkina Faso.

Paramètres de la réponse

Suivant les données chiffrées du plan de réponse national 2014 élaboré par le Gouvernement du Burkina Faso, les populations dans le besoin identifiées par le dispositif national de sécurité alimentaire sont estimées à 1 330 382 personnes.

Gambia: 2014-2016 Strategic Response Plan Gambia

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs, UN Country Team in Gambia
Country: Côte d'Ivoire, Gambia, Liberia, Senegal, Sierra Leone, Togo
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Summary

Strategic objectives

  • Track and analyse risk and vulnerability, integrating findings into humanitarian and development programming.
  • Support vulnerable populations to better cope with shocks by responding earlier to warning signals, by reducing post-crisis recovery times and by building capacity of national actors.
  • Deliver coordinated and integrated life-saving assistance to people affected by emergencies.

Priority actions

  • Provide food assistance, nutritional support and agricultural inputs.
  • Restore water systems and access to sanitation facilities in communities, schools and nutrition facilities.
  • Re-establish and provide access to public health/clinical services with a focus on surveillance and early warning for diseases with epidemic potential.

Improve access to education through creation of temporary learning spaces and strengthening national protection capacity (including prevention of gender-based violence and child protection). Strengthening early warning systems through training of personnel, data collection and processing and dissemination of results/findings.

Parameters of the response

The precise number of people in crisis in The Gambia has not been comprehensively assessed due to scanty information available. However, it is estimated that at least 370,454 people are in need of either immediate humanitarian assistance or remain vulnerable and require some sort of support to strengthen their resilience to future crises. This estimation is primarily based on projections of food insecurity situation following the Prevention and Management of Food Crises Network (PREGEC) assesment conducted in October 2013 and other factors are increases in commodity prices; resurgence of epidemics; prevalence of natural disasters; chronic shortage and limited access to basic social services.

A significantly high proportion of food insecure or vulnerable people, well above the national average levels, is found in West Coast Region, southern areas of the Central River Region, northern areas of Central River Region and in some parts of Lower River Region, with rates ranging from 8.4 % -17.2 %. Currently, approximately 103,000 food insecure people are supported through the World Food Programme (WFP) Protracted Relief and Recovery Operation (PRRO) 2013-2015. Furthermore, in 2014, the Food Security sector is targeting 105,000 beneficiaries with food assistance, agriculture and livestock support.

Based on the prioritization tool analysis, malnutrition is most prevalent in the Local Government Areas (LGA) of Kuntaur, Janjanbureh, Basse and Kerewan (all above the 10 % threshold). The LGA of Kuntaur has the highest proportion of severely stunted children, at 8.2 %. Significant variations in weight were observed among women in urban and rural settings. The highest number of underweight women is to be found in Janjanbureh (20.9 %) followed by Kuntaur (20.3 %) and Mansakonko (18.3 %), while the least affected LGA is Banjul (11.5 %). Approximately 48,627 malnourished children and 28,502 pregnant and lactating women will be supported in 2014.

Incidence of natural disasters and disease outbreaks is common in The Gambia. It is estimated that approximately 65 % of the land area in The Gambia, mainly along the Senegalese border and on major border crossing routes are at risk of cholera. In addition, the country lies in the meningitis belt and every year there are sporadic outbreaks in all regions especially in the east of the country, in the Upper and Central River Regions. According to the National Malaria Sentinel Surveillance System (NMSSS), the Malaria Programmatic Review (MPR) and the Health Information Management Service Statistics for 2012, malaria is endemic in all the districts therefore likely to affect the entire population. With regards to flooding, available analysis done by the National Disaster Management Agency (NDMA) indicates that at least 40,000 people are affected each year by floods, predominantly in the Greater Banjul Area. The incidence of diarrhoea in children at 14% leaves several children malnourished, while malaria ‑ a water related disease remain the leading cause of deaths among Gambian children ‑23%. Overall, WASH related deaths account for 20% of the underfive death.

Access to basic social services such as hospitals is a challenge to many families. For instance, the national requirement or target for Basic Emergency Obstetric Care (BEmOC) facilities is 14; yet currently there are only four BEmOC functional facilities countrywide. Moreover, while each of the seven regions in The Gambia has a hospital; the staffing is very poor and availability of adequate equipment limited. The health sector proposes to intervene by improving access to health services, capacity building of health personnel, life-saving drugs, disease surveillance and early warning systems, immunisation and BEmOC.

Mali: 2014-2016 Plan de réponse stratégique Mali

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs, UN Country Team in Mali
Country: Mali
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Objectifs stratégiques

1.- Recueillir les données sur les risques et les vulnérabilités, les analyser et intégrer les résultats dans la programmation humanitaire et de développement.

2.- Soutenir les populations vulnérables à mieux faire face aux chocs en répondant aux signaux d’alerte de manière anticipée, réduisant la durée du relèvement post-crise et renforçant les capacités des acteurs nationaux

3.- Fournir aux personnes en situation d’urgence une assistance coordonnée et intégrée, nécessaire à leur survie.

Mesures prioritaires

1.- Améliorer l’accès aux services sociaux de base dans les domaines de la santé, éducation, nutrition et Eau, Hygiène et Assainissement particulièrement dans les zones affectées par le conflit.

2.- Renforcer les activités de protection des populations les plus vulnérables, dont notamment les personnes déplacées internes, les communautés hôtes, les retournés et les rapatriés et initier une stratégie pour le développement et la mise en oeuvre de solutions durables

3.- Répondre aux conséquences de la crise alimentaire et nutritionnelle via, notamment, des activités de prise en charge nutritionnelle, de l’assistance alimentaire et del’appui à l’agriculture.


Mauritania: 2014-2016 Plan de réponse stratégique Mauritanie

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Mali, Mauritania
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RESUME

  1. Recueillir les données sur les risques et les vulnérabilités, les analyser et intégrer les résultats dans la programmation humanitaire et de développement.

  2. Soutenir les populations vulnérables à mieux faire face aux chocs en répondant aux signaux d’alerte de manière anticipée, réduisant la durée du relèvement post-crise et renforçant les capacités des acteurs nationaux.

  3. Fournir aux personnes en situation d’urgence une assistance coordonnée et intégrée, nécessaire à leur survie.

Mesures prioritaires

L’orientation des sites / zones d’intervention prioritaire a été définie à la page 11 du document HNO (régions affectées par l’insécurité alimentaire et la malnutrition, les inondations et celle abritant les réfugiés), à travers l’analyse intersectorielle des vulnérabilités. Toutes les interventions dans le cadre de ce Plan de Réponse Stratégique seront orientées vers ces zones : Hodh-Chargui, Nouakchott, Guidimaka, Gorgol, Brakna, Assaba, Tagant, Hodh-Gharbi. Le choix des zones d’intervention dépend du niveau d’incidence d’au moins l’un des quatre critères de vulnérabilité à savoir le taux élevé de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition, les inondations en zones rurales et urbaines et la présence des réfugiés maliens.

Paramètres de l'intervention

Sur la base des évaluations disponibles les plus récentes dont l’enquête sur la sécurité alimentaire des ménages (FSMS, Juillet 2013) ainsi que le SMART (juillet 2013), les vulnérabilités identifiées et qui sont prises en compte dans le plan de réponse sont : les personnes en situation de malnutrition aiguë sévère, celles en situation d’insécurité alimentaire sévère, les personnes affectées par les inondations, les épidémies et les réfugiés maliens.

L’Equipe Humanitaire Pays (EHP) estime que ces catégories de personnes vulnérables doivent être la priorité dans la réponse humanitaire au regard de l’objectif stratégique III du plan de réponse. Ce choix stratégique répond au besoin de mettre rapidement en oeuvre des activités de réponse pour sauver des vies. Sans cette réponse immédiate, la vie de ces personnes (malnutries, celles en situation d’insécurité alimentaire sévère et les réfugiés) seront en danger.

Cette réponse sera intersectorielle pour s’assurer qu’un paquet minimum d’activités soit disponible pour répondre aux besoins vitaux de ces personnes vulnérables. C’est à dire que les acteurs humanitaires se sont engagés à inclure dans la réponse de la malnutrition, entre autres des activités d’eau hygiène et d’assainissement (WASH), de santé, d’éducation, de protection, de sécurité alimentaire.

D’autres activités de anticipation de la crise et preparation à la réponse (stocks alimentaires villageois et des boutiques de semences, tranfert d’argent.. ), seront mises en oeuvre dans le cadre de l’objectif stratégique II selon leur pertinence dans le but d’atténuer les effets néfastes des chocs sur les populations vulnérables, surtout pour des aléas dont la probabilité du cycle d’occurrence est quasi certaine au cours de l’année ou dans le cadre du plan de contingence national.

Ainsi, pour 2014, l’Equipe Humanitaire Pays cible au total 531 000 personnes y compris les populations d’accueil pour la réponse humanitaire urgente. Ce chiffre comprend 141 000 malnutris, 190 000 en situation d’insécurité alimentaire sévère, 60 000 réfugiés et 140 000 affectées par les inondations.

Les personnes atteintes d’insécurité alimentaire modérée et les personnes vulnérables (en situation d’insécurité alimentaire modérée) seront prises en compte par les programmes réguliers des agences et du gouvernement en tenant compte des périodes au cours desquelles les risques sont les plus élevés comme la période de soudure.

Le gouvernement mauritanien est de plus en plus engagé dans la réponse humanitaire à travers divers programmes et initiatives en cours qui contribueront à l’amélioration de la situation humanitaire dans les années à venir et à la réduction progressive du nombre des bénéficiaires. Le plan de réponse de la communauté humanitaire vient en appui à ces différents programmes. Parmi ces programmes mis en place par le gouvernement, on peut citer quelques uns :

  • Le plan d’urgence Emel (Espoir en arable) toujours en cours en 2014 et qui comprend plusieurs volets dont la distribution gratuite de vivres aux groupes vulnérables, la vente à prix subventionné d’articles de première nécessité et d’aliments pour bétails dans des boutiques de solidarité, la création des stocks alimentaires villageois de sécurité (SAVS), le transfert monétaire, la réhabilitation et construction des infrastructures d’approvisionnement en eau pour les communautés et les bétails. En 2014 ce plan devrait se focaliser sur la composante « Boutiques de solidarité ». Le plan de réponse humanitaire tient compte également du plan Emel dans le ciblage des activités pour renforcer la complémentarité dans la réponse

  • L’existence de l’Agence Nationale « Tadamoune » mise sur pied en 2013 pour la lutte contre les séquelles de l’esclavage, l’insertion et la lutte contre la pauvreté.

  • Le plan PAIN (Plan d‘Action Intersectoriel pour la Nutrition) est également un programme important dans la planification et la mise en œuvre des activés nutritionnelles à travers le pays. Le gouvernement vient de réitérer un engagement à mobiliser les financements nécessaires à l'exécution de ce plan lors du dernier atelier tenu à Nouakchott en janvier 2014.

  • Le Cadre Stratégique de lutte contre la pauvreté, la stratégie de lutte contre l’insécurité alimentaire, les programmes nationaux pour l’éducation, l’eau, l’hygiène, l’assainissement et la santé, etc. ; qui sont autant d’initiatives intersectorielles indispensables et complémentaires à la réponse humanitaire.

  • Le démarrage du plan de développement (infrastructures, filière élevage etc..) de la région du Hodh El Chargui après la tenue de la Table Ronde à Néma en septembre 2013 avec la participation des bailleurs de fonds et de tous les partenaires. La mise en oeuvre des programmes de développement dans les autres régions devront suivre courant 2014.

  • L’engagement de la Mauritanie au sein du programme sur le pastoralisme et l’irrigation au Sahel, soutenu par la Banque Mondiale à travers le CILSS[1]et qui vise le renforcement de la résilience en fédérant des actions d’urgence, de prévention et de développement.

  • L’initiative du gouvernement à redynamiser son plan de préparation aux urgences (prévention des risques et gestion des catastrophes) et l’appui accordé à la mission Capacity for Disaster Reduction Initiative (CADRI) (décembre 2013) et en cours avec l’organisation d’un atelier de retour d’expériences dans la prévention et la gestion des catastrophes prévu en début 2014 avec le soutien des agences humanitaires.

  • Sa volonté manifeste d’apporter son appui à la coordination qui s’est traduite par la désignation en 2013, d’un point focal humanitaire de rang de Conseiller du Ministre au Ministère des Affaires Economiques et du Développement (MAED).

  • Toutes ces initiatives contribuent non seulement à répondre aux besoins urgents des populations affectées à court terme, mais aussi renforcent la stratégie de résilience dans le pays à moyen et long termes.

Mali: Sahel Humanitarian Response Plan 2014 - Guide to Giving

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Burkina Faso, Cameroon, Chad, Gambia, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal
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Contributing to individual emergencies and strategic response plans

To access each country’s humanitarian needs overview and strategic response plan, and donate directly towards these strategies, view the Sahel Country pages on the OCHA/CAP website. Each country’s plan has links to on-line information on the participating organizations and their contacts for donations.

Donating through the Central Emergency Response Fund (CERF)

OCHA manages a worldwide emergency stand-by fund which saves lives by providing rapid initial funding for life-saving actions at the onset of emergencies, plus critical support for poorly funded, essential humanitarian response operations in protracted crises. Find out more about the CERF and how to donate by visiting:

www.unocha.org/cerf/our-donors/how-donate

In-kind relief aid

The United Nations urges donors to make cash rather than in-kind donations, for maximum speed and flexibility, and to ensure the aid materials that are most needed.
If you can only consider in-kind contributions in response to disasters and emergencies, please contact: demuyser-boucher@un.org.

Counting your contributions

OCHA manages the Financial Tracking Service (FTS) which records all humanitarian contributions (cash, in-kind, multilateral and bilateral) to emergencies. It aims to give due credit and visibility to donors for their generosity, and also to show the running total of current funding and remaining resource gaps.

Please report your contributions to fts@un.org or through the on-line contribution report form at http://fts.unocha.org/pageloader.aspx?page=submit-reportform.

FTS tables are updated on-line daily. Please click here for real-time updates on funding to meet the requirements of the Sahel strategic response plans for 2014, and remaining resource gaps: http://fts.unocha.org/pageLoader.aspx?page=special-sahel

Mali: An overview of the Sahel Humanitarian Response Plan 2014-2016

Cameroon: 2014-2016 Plan de réponse stratégique Cameroun

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs, UN Country Team in Cameroon
Country: Cameroon, Central African Republic, Nigeria
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Objectifs stratégiques

1.- Recueillir les données sur les risques et les vulnérabilités, les analyser et intégrer les résultats dans la programmation humanitaire et de développement.

2.- Soutenir les populations vulnérables à mieux faire face aux chocs en répondant aux signaux d’alerte de manière anticipée, réduisant la durée du relèvement post-crise et renforçant les capacités des acteurs nationaux.

3.- Fournir aux personnes en situation d’urgence une assistance coordonnée et intégrée, nécessaire à leur survie.

Mesures prioritaires

  • Les mesures prioritaires pour l’insécurié alimentaire consisteront en la fourniure d’une assistance alimentaire d’urgence aux populations et la distribution des semences et d’engrais. Un accent sera mis sur l’appui au relèvement économique et à la résilience sociale des femmes et jeunes filles rendues vulnérables du fait de l’insécurité alimentaire et des catastrophes naturelles dans les zones d’intervention.

  • Dans le domaine de la malnutrition les priorités sont : la prise en charge des cas de malnutrition aigüe dans tous les districts des régions du Nord et de l’Extrême-Nord, et en priorité dans les districts qui accueillent des réfugiés dans l’Adamaoua et l’Est ; l’intégration effective de la prise en charge de la malnutrition aigüe sévère dans le paquet d’intrants, prestation de service et suivi intégré du système de santé ; et la mise en place d’un système de surveillance nutritionnelle solide en collaboration avec le secteur santé.

  • Dans le secteur de l’Eau, l’Hygiene et l’Assainissement, il s’agira : d’ameliorer l’acces à l’eau potable dans les communautés, les sites de regroupement des populations deplacés, et les centres de santé intégrant la prise en chagre des enfants malnutris ; accroitre l’acces à l’assainissement tant en milieu communautaire, hospitalier que dans les camps de regroupement des populations vulnerables ; promouvoir les bonnes pratiques d’hygiene en milieu communautaire, hospitalier et dans les camps.

  • Dans le secteur Santé, il s’agira d’assurer la gestion des flambées épidémiques au sein des populations locales et des réfugiées notamment celles de choléra, poliomyélite, rougeole et fièvre jaune ; soutenir la prise en charge des maladies favorisant ou associées à la malnutrition dans l’optique d’améliorer les délais de guérison et réduire la létalité ; renforcer la surveillance épidémiologique pour une détection précoce des flambées épidémiques ; intégrer la surveillance de la malnutrition dans la surveillance intégrée des maladies et riposte et les déclarations hebdomadaires ; assurer les soins obstétricaux de base et contraceptifs aux femmes refugiées (accouchement…) ; assurer la prévention de la transmission des IST et du VIH/Sida ; mener des activités de mitigation de risque des flambées épidémiques : choléra, poliomyélite, rougeole, paludisme ; renforcer les capacités de préparation et de gestion des urgences des autorités sanitaires des régions de l’Extrême-Nord et du Nord ; apporter une réponse urgente et appropriée aux femmes et filles victimes de violences de toute nature et plus spécifiquement les violences sexuelles y compris la féminisation du VIH et IST. Pour ce faire, les sites d'intervention prioritaires concerneront les districts de santé, les Centres de Traitement de la malnutrition (CNA), les délégations régionales, et les sites acceuillant les populations déplacées.

  • En raison de la situation en République Centrafricaine (RCA) et à la frontière avec le Nigéria, le nombre d’enfants en âge scolaire aussi bien du primaire que du secondaire ne cesse de croitre au sein de la population réfugiée créant ainsi la nécessité d’augmenter la capacité des écoles dans les zones de réfugiés. Il est indispensable de mettre en œuvre une assistance multisectorielle dans les zones hébergeant et accueillant les réfugiés au Cameroun, plus particulièrement dans les régions de l’Est, de l’Adamaoua et de l’Extrême-Nord. Il faudra développer les infrastructures de base tout en maintenant celles qui existent déjà afin de garantir l’accès à l’eau potable, à l’éducation, aux soins de santé primaire et autres activités pour mitiger l’impact de la présence de réfugiés et maintenir les conditions de vie des réfugiés et des nationaux dans des standards acceptables tout en évitant des conflits entre les deux communautés. Les réfugiés, et une partie de la population hôte (les personnes les plus vulnérables), bénéficieront des activités pour renforcer leurs capacités et améliorer leur autonomie. Pendant ce temps, une réponse d’urgence sera fournie aux réfugiés nigérians dans l’Extrême-Nord ainsi qu’aux nouveaux réfugiés centrafricains qui continuent à fuir les conflits, les exactions et les violences dans leurs pays respectifs.

Niger: 2014-2016 Plan de réponse stratégique Niger

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Mali, Niger, Nigeria
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Objectifs stratégiques

1.- Recueillir les données sur les risques et les vulnérabilités, les analyser et intégrer les résultats dans la programmation humanitaire et de développement.

2.- Soutenir les populations vulnérables à mieux faire face aux chocs en répondant aux signaux d’alerte de manière anticipée, en réduisant la durée du relèvement post-crise et en renforçant les capacités des acteurs nationaux.

3.- Fournir aux personnes en situation d’urgence une assistance coordonnée et intégrée, nécessaire à leur survie.

Actions prioritaires

Les différentes activités envisagées dans ce plan peuvent être résumées comme suit :

  • Actions visant à sauver des vies ou à restaurer les conditions de vie, à travers l’accès aux vivres, biens et services de base, notamment de santé, y inclus la santé de la reproduction.
  • Actions visant à prévenir et à combattre la malnutrition et les maladies associées.
  • Actions visant à améliorer l’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement, afin de réduire les maladies d’origine hydriques.
  • Actions visant à promouvoir l’éducation d’urgence pour éviter la rupture du cycle de scolarisation.
  • Actions visant à améliorer l’environnement protecteur.

Eléments de l’intervention

L’intervention humanitaire au Niger sera basée sur une planification qui prend en compte les besoins d’urgence aiguë et chronique, du fait du caractère récurrent des problématiques humanitaires. Cinq types de crises sont pris en considération: l’insécurité alimentaire, les crises nutritionnelles, les épidémies, les crises conduisant à un déplacement de populations et les catastrophes naturelles.

Malgré qu'environ 4.1 millions de personnes se trouvent àrisque d’insécurité alimentaire0F[1], et plus de 106 6622 autres sont concernées par les conflits ayant induit les déplacements des populations (62 270 réfugiés dans les camps et 44 392 migrants et retournés nigériens), les activités contenues dans ce plan de réponse ciblent uniquement 3.4 millions de personnes dans le besoin d’une assistance humanitaire, représentant les 80% des personnes considérées pour l’insécurité alimentaire (soit 3.3 millions), 62 270 réfugiés et 44 392 migrants et retournés nigériens.

Ce ciblage est basé sur le principe primaire « sauver des vies » en fonction des besoins pressants et des critères convenus de vulnérabilité en sécurité alimentaire tout en prenant en compte la synergie d’action nécessaire entre intervenants de différents secteurs. Cette stratégie n’est pas mise en oeuvre pour s’attaquer directement aux causes structurelles qui relèvent des acteurs de développement avec lesquels une coordination et une collaboration sont requises; la stratégie pose les bases pour un développement durable à travers le renforcement de la résilience.

Un accent particulier est mis sur la multisectorialité des activités pour permettre une complémentarité des interventions en appui aux efforts du gouvernement. Cette planification pluriannuelle soutien les communautés affectées par les différentes crises considérées dans une perspective de résilience. La complémentarité sera constamment recherchée entre les différents secteurs et acteurs. Le lien entre les actions humanitaires et celles de développement sera assuré à travers l’alignement du Plan de réponse stratégique (PRS) au Plan national de soutien aux populations vulnérables (PDES). Les priorités nationales de développement du pays telles que consignées dans le PDES, qui incluent l’initiative 3N « les Nigériens nourrissent les Nigériens », la Stratégie de développement et de sécurité dans les zones sahélo-sahariennes, et les autres politiques et stratégies sectorielles articulées avec le Plan des Nations Unies d’aide au développement (PNUAD/UNDAF 2014-2018), sont prises en compte dans cette planification.

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